Ce n’est pas nouveau! les écrits anciens, les prédictions, les « signes », avec la propagation en temps réel des évènements les plus terribles, les supputations vont bon train!………Souriez!! nous vivons une époque moderne (hum!)
Aux Etats-Unis, le séisme japonais relance le dialogue dans les sphères religieuses…
Luc [21:10-11] «Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume; il y aura de grands tremblements de terre, et, en divers lieux, des pestes et des famines; il y aura des phénomènes terribles, et de grands signes dans le ciel»
Pour certains, les trompettes de l’Apocalypse résonnent déjà. Sur Facebook, les statuts type «11 septembre (New York), 11 janvier (Haïti), 11 mars (Japon)… Etrange. Luc 21-11… Etes-vous prêts?» pullulent. Sur Twitter, d’autres jouent aussi aux matheux: «11/09/01 + 11/03/11 = 22/12/12.» C’est sûr, les Mayas avaient raison. Les cavaliers sont au galop. Le dragon et la grande prostituée sont parmi nous. L’Armageddon est imminent.Pas si vite. «Personne ne connaît la date exacte du retour de Jésus sur Terre», affirme à 20minutes.fr la pasteur Cecil Boswell, à la tête d’une petite église évangélique du Tennesee. Malgré tout, impossible, selon lui, de ne pas voir dans les catastrophes récentes «des signes envoyés par Dieu». «La parole de Jésus est claire», poursuit celui qui se définit comme «chrétien» (au sens américain du terme, c’est à dire proche de la doctrine protestante, considérant principalement que l’intermédiaire entre Dieu et l’homme est la Bible, et pas l’Eglise).
Y a-t-il plus de tremblements de terre?
Les chiffres, selon lui, montrent «une hausse de la fréquence des tremblements de terre violents». Faux, répond l’Institut géologique américain, qui affirme que le nombre de séismes majeurs est «relativement stable» sur les 100 dernières années, proche des prévisions de 18 annuels supérieurs à 7.0 sur l’échelle de Richter. S’il y a une hausse du nombre de victimes, c’est que les populations dans les zones à risques sont bien plus nombreuses qu’au siècle dernier, explique l’USGS. Sans compter qu’à l’heure de Twitter et des smartphones, le bruit médiatique des catastrophes explose.
Certains voudront malgré tout remarquer que le nombre de séisme ravageurs (supérieurs à 8.0) semble augmenter depuis trente ans: quatre dans les années 80, six pour les années 90, treize pour les années 2000. «Il y a une hausse relative depuis les années 90», reconnaît le géologue Stephen Gao, de l’Université du Missouri. «On ne sait pas trop pourquoi. Cela peut être dû à de simples variations temporaires de pression dans la lithosphère terrestre.»
«Génération terminale»
Révoltes dans le monde arabe, tremblements de terre, tsunamis, marées noires, instabilité en Israël… Chacun y voit au final ce qu’il veut, tel un test de Rorschach à la sauce prophétique. John Hagee, le fondateur d’une «megachurch» texane de 19.000 personnes, fait la liste dans un livre des dix signes actuels annonciateurs de l’apocalypse. Pour lui, nous sommes la «génération terminale».
Selon un sondage réalisé par l’influente Association nationale évangélique, 65% de ses membres se classent comme des prémillénaristes. Traduction: ils pensent que les événements décrits dans l’Apocalypse de Jean sont à venir, et s’attendent à un retour physique de leur messie, alors amené à régner sur Terre pour 1.000 ans.
«L’enfer pour l’éternité»
L’Eglise catholique, majoritaire en France, s’est toujours montrée beaucoup plus prudente. Tour à tour dogme puis hérésie, le millénium, depuis Saint-Augustin, est souvent davantage perçu comme symbolique.
Mais pour certains chrétiens, le quand ou le comment n’a pas d’importance. «Ce qui compte, c’est d’être prêt», confie le pasteur Stan McCarthy. «A l’exception des enfants n’ayant pas atteint l’âge de discernement ou des personnes handicapées mentales que Dieu accueillera quoi qu’il arrive, la Bible est claire: il faut accepter Jésus comme sauveur avant sa mort». Sinon? Il conclut, d’une voix grave: «Vous connaîtrez les tourments de l’enfer pour l’éternité.»
Faux, répond l’Institut géologique américain, qui affirme que le nombre de séismes majeurs est «relativement stable» sur les 100 dernières années.
Aprés ça qu’ils citent seulement un seul cas comme le dernier en date avec prés de 600 répliques et la plupart supérieures à 4 en seulement en une semaine.
Mais non voyons!!! c’est la faute des news tech, l’info va plus vite 😀 :D, ne sois pas crispé puisqu’on nous dit que tout va bien, nous sommes sur le Titanic et où est le piloooote 😀