Intervention d’Olivier Delamarche du 4 Décembre 2012 sur Bfm Business

 

10 Commentaires

  1. http://www.monfinancier.com/finances/journal-de-monfinancier-c1/edito-r2/l-economie-francaise-au-bord-du-gouffre-12127.html

    L’économie Française au bord du gouffre
    Edito 03/12/2012 à 07h22

    Il règne une ambiance étrange. Tous les indicateurs de terrain, venant des chefs de petites entreprises entre autres, indiquent que l’économie Française est dans une situation extrêmement inquiétante. Consommation en baisse et chômage en hausse. Mais il n’y a pas de sentiment d’urgence, on est une fois de plus dans le déni. Je pense qu’il est temps de lancer un cri d’alarme.
    Hausse du chômage, prévision de récession : la situation de l’économie Française m’inquiète
    Au-delà des chiffres officiels qui sont publiés, la réalité sur le terrain est assez effrayante. Le principal moteur de la croissance Française, la consommation, est à l’arrêt. Le non alimentaire, et notamment l’habillement, le textile est en baisse de 15% à 30% et même les dépenses alimentaires sont en baisse de 5%. Et je suis frappé par l’absence totale de sentiment d’urgence. Le gouvernement, et même les médias, continuent à fonctionner comme si nous traversions juste une période difficile alors que nous sommes au bord du précipice.

    Ce qui me faire dire cela c’est que notre commerce extérieur est en lambeaux avec un déficit record, la consommation est à l’arrêt et les investissements sont en chute libre. Les entreprises, et surtout les TPE, les PME et même les entreprises intermédiaires dont le marché est franco français sont dans la situation la plus difficile que j’ai pu observer en 30 ans de carrière. Plus de financement bancaire, plus d’investisseurs en capitaux ni en bourse compte tenu de la fiscalité, et des chiffres d’affaires en baisse. Le nombre des procédures de sauvegarde, redressements judiciaires et faillites explosent.

    Et j’ai le sentiment qu’on n’en parle pas assez. J’ai l’impression qu’on ait une fois de plus dans le déni. On vient de passer un mois dans un psychodrame sur les 600 emplois de Florange, alors qu’on perd 60,000 emplois par mois. Je me demande quel niveau le chômage et la décroissance doivent attendre pour qu’on réagisse. Il faut lancer un cri d’alarme : le secteur privé Français est au bord du gouffre et nous n’avons plus les moyens de financer le secteur public.

    • le constat est clair précis et sans doute encore loin de la réalité, par contre la dernière phrase est a pisser de rire:
      le déni totale d’une triste réalité globale

  2. effectivement, je sais pas non plus ce qu’ils leur faut au français pour commencer à s’affoler…

    Perso je suis écœurée et fatiguée de constater chaque jour que tout le monde s’en fou tant qu’ils ne sont pas emmerdés et il semble qu’il y en ait encore beaucoup trop … qui ne soient pas emmerdés.

    • c’est quoi s’affoler ?
      la principale préoccupation de l’homme, c’est de prévoir, d’anticiper.
      les livrets Français sont pleins a craquer.
      ils attendent, regardent la force et le sens du vent… et quelque fois se bouffent une tuile dans la gueule pour agrandir la queue des restos du coeur.
      c’est pas plus que ça

  3. Le chomage fait gagner du temps, à un moment donné, ils seront obligé de toucher aux retraites et aux aides sociales, là ça touchera beaucoup de monde et comme on aime pas que nos versements mensuels soient réduit, ça gueulera peu être, mais ça changera rien, les français vivent dans leur monde de promesses, ils s’y sentent en sécurité et ne se rendent pas compte qu’une promesse venant de menteurs, ça n’a jamais rien donné de bon.

  4. La crise? Mais les gens sortent du supermarché des paquets plein les bras. Il y a toujours autant de voitures qui roulent. Et les galeries Farfouillette font des vitrines de Noël avec des sacs à 5 000 euros ( aumoins)
    Effectivement, tout va bien!

    • Non, de l’argent il y en a, et même beaucoup, mais pas dans ta poche.
      Si tu gagnes 10 000 e /mois , tu va le crier sur les toits ?

      Et bien …10 000 e ; c’est rien

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