En un an, le prix de la pomme de terre a explosé… de 81,3%

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C’est la conséquence des mauvaises récoltes en Europe du Nord-Ouest. Globalement, les prix de production des produits agricoles ont augmenté de 3,6% entre août et septembre selon l’Insee. Sur un an, ils affichent une croissance de 10,7%. Ils ont bondi de 43% depuis 2005.
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C’est une mauvaise nouvelle pour le portefeuille des ménages. Alors que le pouvoir d’achat des Français devrait reculer de 0,5% cette année selon les calculs de l’Insee, l’Institut évalue à 10,7% l’augmentation globale des prix agricole à la production en septembre sur un an. Sur la seule période comprise en août et septembre, ils ont affiché une hausse de 3,6%. Depuis 2005, l’indice des prix agricole à la production (IPPAP) a progressé de 43%! Parmi les produits ayant vu leurs tarifs progresser le plus fortement, on peut citer la pomme de terre. Conséquence des mauvaises récoltes en Europe du Nord-Ouest, le tubercule a vu son prix exploser de 81,3% en septembre sur un an.

Peu de produits ont vu leurs prix baisser

Le blé tendre (+30,3%), les céréales dans leur ensemble (+22,2%), les oléagineux (+18,3%), les légumes (+16,4%) et les fruits frais (+16,2%) ont également vu leurs prix flamber. Dans la production animale, on peut noter la brutale augmentation des prix des porcins (+31,1%) en septembre sur un an, ainsi que celle de gros bovins (+16,3%). Le prix des oeufs a bondi de 18,8% sur la période.

Sur un an, les seules baisses de prix notables sont celles des «autres vins», c’est-à-dire de qualité variable (-7,2%), des produits de l’horticulture (-1%), des veaux (-0,7%) et du lait (-8,5%, dont -9% pour le lait de vache).

Les mauvaises récoltes ne sont pas les seules explications à cette flambée des prix. Tirés par la hausse des prix des consommations intermédiaires et de l’énergie, le prix d’achat des moyens de production agricole augmente de 4,7% sur un an en septembre.

Source: latribune.fr

6 Commentaires

  1. on le doit entre autre à Brythe Master (celle à qui on doit la formule des surprime) et c’est jeter cette année sur la spéculation de matière première céréale………
    donc je suis pas du tout étonné des chiffre présenté. des sècheresse et des inondations il y en a toujours eu. Les hausses de prix quelque soit le secteur ne sont dû qu’à la spéculation ce qui est le meilleur moyen d’affaiblir les classe les plus pauvres et d’affamées ceux qui n’ont plus rien.

  2. mauvaises récoltes, mauvaises récoltes, mouai! je veux bien..mais au nord ouest en france, jamais vu autant de champs de patates! les fermiers du coin savent plus quoi en faire…curieux cette histoire de patates,ca sent la manipulation des cours.

  3. C’est plutôt la valeur de nos billets qui baissent.

    A force d’imprimer des milliards et d’en emprunter, les monnaies valent de moins en moins.

  4. Achetons nos patates en local. Ca coûte moins cher à tout le monde et en nuisances écologiques également. Et si on peut on les plante soi-même.

  5. Va falloir manger des brioches…

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