Et oui, on nous donne un os à ronger, la polémique est en suspend, et les empoisonneurs et leurs complices se frottent les mains.
Titre initial :
De Christian Vélot : J’ ai l’impression qu’on nous a donné un petit os à ronger pour qu’on se calme
Bonjour à toutes et tous,Je ne suis pas d’accord qu’on parle de combat gagné ou provisoirement gagné. Pour moi, il n’y a rien de gagné du tout. Ce qui ressort de toutes ces prétendues “contre-expertises”, c’est que l’étude de GES est réfutée : nulle et non avenue !
Je sais qu’il est parfois important de regarder la partie pleine de la bouteille plutôt que la partie vide. Mais là, en l’occurrence, la partie pleine ne permet même pas de remplir un dé à coudre.
Comment peut-on se satisfaire de rapports qui concluent à l’impossibilité de déduire un quelconque effet sanitaire du NK 603 et du Roundup à partir de l’étude de GES au prétexte notamment d’une puissance statistique trop faible, et donc que cette étude ne permet pas de remettre en cause les autorisations délivrées sur ces produits, alors que celles-ci reposent sur des études dont la puissance statistique est aussi faible, voire inférieurs encore ? C’est scandaleux !
Comment peut-on à la fois reconnaitre la nécessité de refaire des études toxicologiques de long terme sans revenir sur ces autorisations ?
C’est donc que ces agences reconnaissent l’insuffisance des évaluations faites jusqu’alors. Et on fait quoi ? On continue à bouffer ces merdes ?
Ça va prendre au moins 4 ans de refaire ces études et d’en analyser les résultats. Est-ce qu’on dirait à un automobiliste dont la direction de sa bagnole est susceptible de lâcher de continuer à rouler jusqu’au prochain garage situé à 100 bornes ?
C’est cette schizophrénie qu’il nous faut dénoncer. On voit bien que d’un côté ces agences ne veulent pas se désavouer en reconnaissant la pertinence de l’étude ou d’une partie de l’étude de GES, et que d’un autre elles veulent se prémunir pour le futur au cas où les résultats de GES seraient confirmés, en recommandant des études de long terme.
Nous devons crier au scandale !
Dénoncer l’incohérence de celles et ceux qui se targuent pourtant d’incarner la rigueur scientifique. Dénoncer leur manque de courage. Leur petite carrière de merde vaut plus cher que la santé de millions de consommateurs !
N’oublions pas par ailleurs, que GES et son équipe ont encore 4 ou 5 papiers à publier sur cette étude. Comment vont-ils faire si tout le monde finit par admettre implicitement ces prétendues contre expertises à la noix ?
Et le pire qui puisse arriver serait bien sûr le retrait de l’étude du journal FTC : on n’en est toujours pas à l’abri. Et ce serait alors tout ce combat de l’évaluation qui serait définitivement perdu. Ce serait le coup fatal qui permettrait au gouvernement de s’empresser de revenir sur ses engagements d’hier.
Nous devons faire savoir que la communauté scientifique n’est pas restreinte aux experts auto-proclamés comme ceux qui prétendent représenter les académies, et aux agences juges et parties qui essaient d’incarner tout d’un coup une certaine sagesse scientifique.
Nous devons informer, répéter, matraquer, sur la division de cette communauté et sur les nombreux scientifiques qui ont apporté leur soutien à l’étude et à ses auteurs.
J’ ai l’impression qu’on nous a donné un petit os à ronger pour qu’on se calme. Et le pire, c’est que ça semble marcher !
Non, on n’a rien gagné, on s’est simplement fait un petit peu enfumer !
Cordialement,
Christian
Auteur : Christian Vélot
Source : touscobayes.tumblr.com
Article relayé par : jacques
Bonjour,
la problématique est récurrente à savoir la sélection des échantillons et le nombre d’individus. D’après Mandelbrot, il est nécessaire pour rendre l’étude crédible que l’échantillon soit à minima constitué de 500000 individus, d’où la mise en place de formulations mathématique pour réduite l’échantillon.
La conclusion de Mr Vélot est incontestable. Tout est fait pour gagner du temps, pour rendre cette compagnie incontournable d’où la nécessité d’associations comme Kokopelli.
Amicalement Ozons