Une armée de robots pour remplacer nos agriculteurs?…

C’est le genre d’info que je déteste, pas pour critiquer le progrès mais par « anticipation ». Que deviendront nos paysages ruraux, envahis de ces machines? quid des agriculteurs et de leur « amour » de la terre? Devrons nous voir des mégalopoles surpeuplées d’oisifs, munis de tickets pour avoir le droit d’être nourris par des machines?.  De plus en plus de machines remplacent les hommes, infatigables, jamais malades ou si peu en panne (pas d’obsolescence pour elles??), pas de congés payés, pas de cotisations sur le travail etc etc….. Un monde d’esclaves, soulagés du moindre effort? …. Quel cauchemar que d’imaginer ce monde, pourvu que ce ne soit qu’un mauvais rêve!…….. :no:

Image/Factor-news.net

Plusieurs siècles d’évolutions technologiques ont conduit l’agriculture à une productivité élevée. Que se passera-t-il quand elle commencera à plafonner ? Un passionné américain a développé des robots, appelés Prospero, optimisant l’ensemencement dans les parcelles agricoles pour retarder cette échéance. Son modèle : les insectes !

Rien qu’en France, ils sont des milliers à travailler tous les jours pour produire les fruits, les légumes et les céréales nécessaires à notre santé. Pour y parvenir, les agriculteurs peuvent compter sur plusieurs siècles d’évolution de leurs outils. Malheureusement, arrivera un jour où ils atteindront un rendement maximal. Pourtant, la population mondiale continuera à croître et il faudra bien la nourrir.

C’est pour aider les agriculteurs qu’un entomologiste américain, David Dorhout, a développé des robots autonomes capables d’améliorer le rendement des terres agricoles (et non le travail des producteurs) en optimisant les techniques d’ensemencement. L’inventeur s’est inspiré du comportement social de nombreux insectes pour concevoir des robots, nommés Prospero, travaillant collectivement. Ils communiquent entre eux par infrarouge et se déplacent en groupe pour disperser les graines.

Malgré leur collaboration étroite, les automates savent prendre certaines décisions individuellement. La nature du sol est étudiée par chaque robot avant l’enfouissement d’une graine. En fonction des résultats, les automates choisissent de poursuivre ou non leurs opérations. Ils déterminent aussi le nombre de semences à planter par unité de surface. La distance séparant les semis peut donc varier au sein même d’un champ.

  • Les phéromones de fourmis, modèle des robots Prospero

Pour éviter qu’une même zone soit plantée plusieurs fois, chaque robot marque la position de ses graines par un point blanc. Les autres engins détectent cette indication et passent alors leur chemin. David Dorhout s’est inspiré de la communication chimique chez les fourmis pour mettre au point ce procédé. Lorsque les fourmis repèrent un point d’intérêt, elles libèrent une phéromone, remplacée par la couleur chez les robots, servant de point de repère pour les autres.

L’auteur du concept a souhaité produire un système simple et le moins onéreux possible. Les robots ne sont pas équipés de GPS, qui impose des flux de données assez conséquents. Ils fonctionnent et se localisent uniquement en communiquant entre eux.

Seuls des robots planteurs ont été développés à ce jour. Ce ne sont d’ailleurs que des prototypes qui vont sûrement encore évoluer dans les années à venir. David Dorhout souhaite maintenant mettre au point des automates qui pourront entretenir et récolter les cultures. L’objectif final est de produire un engin autonome pouvant à la fois semer les graines, entretenir les champs et récolter la production.

Des robots spécialisés dans la lutte contre des organismes ravageurs et des plantes envahissantes pourraient également se substituer à l’emploi de produits chimiques et améliorer la qualité phytosanitaire de la production.

L’autonomie des machines est encore limitée. L’inventeur pourrait développer un robot nourrice. Il serait équipé d’un générateur hybride lui permettant de recharger les robots-agriculteurs en pleine action. Les avantages de ces engins sont nombreux. L’augmentation du rendement des champs de quelques pourcents par hectare permettrait aux agriculteurs d’accroître considérablement leur production.

Futura Sciences

Publié par www.rtflash.fr et Sauve-La-Terre

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Quand je le dis qu’il y en a partout………..

42 Commentaires

  1. C’est drole, mlp, melenchon, nayrou, hollande, sont allé voir des ouvriers, d’usines.. Sauf que ils y sont tous allée, sauf le ministre de l’industrie, blesson….   Ils ne servent à rien…

  2. On reprends le scénario de « la planète des singes » et on remplace le titre pas « la planète de robots ». Bouhh!!! cela fait froid dans le dos surtout quand ces robots apprendront à dire non.

    Regardez ce robot dans les yeux, il m’a pas l’air très franc. Si cela se trouve il a quelque chose d’humain en lui. Et si il était capable de tuer son prochain pour de vagues pulsions non maîtrisées? Si j’étais à la place de ce robot j’irais direct me syndiquer au syndicats des robots exploités. Non mais!!!

  3. portenawak …

  4. C’est magnifique nous sommes de plus en plus liberé des charges difficiles à tous niveau….l’homme va dans un futur très proche pouvoir vivre sans travailler! Car l’homme n’est pas fait pour travailler! Il est fait pour créer, aimer, jouer, penser, s’épanouir…
    Nous sommes à une période charnière, il est important que spirituellement nous évoluons afin de nous mettre en harmonie avec notre niveaux scientifique! Une planète libérée du capitalisme et sans argent basé sur le partage et la distribution, mettant la science au service de l’homme…

    PARADISME.Fr

    • La science au service de l’homme je veut bien, mais le travaille de la terre n’est pas synonyme de souffrance!! Tout dépend du système agricole utilisé (ex permaculture, mélange de variétés etc), et si on accepte les robots dans l’agriculture cela signifie qu’on délègue le travaille de la terre (notre nourricière et maison) et que cela engendre la perte de valeur des produits mangés (ce qui se passe également aujourd’hui puisque on délègue la majorité de la culture à une minorité: 1% pop) le terrain aussi où on ne pourras même pas aller puisque des robots feront des allers retours dans tout les sens. On perd l essentiel… La valeur des produits obtenus. Pas d effort, pas de réconfort 😉

    • Ce serait paradisiaque mais à condition, comme tu dis, que l’homme évolue et pas un peu….j’ai des doutes quant à  l’évolution de l’homme…

      • Ce serait paradisiaque sauf pour ceux qui aiment les promenades en pleine campagne et  la rusticité!

        • bin justement je suis de ceux la!! je me suis peut être mal exprimé, Je ne suis pas pour les robots mais pour l utilisation de nouvelles sciences (avancées en matière d agriculture saine) en compléments de l ancienne et que chacun (ou ensemble) gère la terre en créant de la biodiversité en harmonie avec ce qui existe autour (sans pourrir le paysage et sans créer de problème pour les animaux et les autres plantes) En gros, créer une chaîne alimentaire naturel de a à z sans contre-partie. Je pense que la mécanisation n est utile que pour une minorité qui gère les affaires des uns et des autres, j appelle cela de la déresponsabilisation.

  5. Ces robots, c’est un peu le retour au féodalisme comme qui dirait le transervage, la servitude, les serfoïdes. Non à l’exploitation des machines, les robots ont aussi le droit à la paresse. 😕

  6. Les jeunes aujour`hui sont trop vaches.

  7. L’intérêt réside aussi dans le fait que si nous avons des robots pour l’arrachage des mauvaises herbes et pour repérer, cibler, tuer ou ôter mécaniquement les insectes nuisibles, plus besoin d’utiliser d’herbicides ou insecticides! Ou en tout cas beaucoup moins!
     
    Mais ça reste un monde mécanique qui pour moi, ne colle pas avec la nature… j’imagine les promenades à la campagne au beau milieu des robots!!

  8. Bonjour,
    Rassurez moi, je sombre dans la paranoïa ou je suis le seul à penser qu’une fois que les puissants auront toutes leur petites machines et une poignée d’esclave « des fois que… » N’ayant plus besoin de nous, ils finiront par régler tout les maux de la terre en nous laissant crever de faim, d’empoisonnement, de maladie et repeupleront la planète entre eux, race socialement supérieur (bien oui selon JF Copé, si tu te contentes de 5000 euros par moi tu es un minable :D)…  :O En tout cas ce Johnny 5 n’a pas l’air bien cool pour notre avenir connaissant les gugus qui nous dirigent..

  9. De l’antiquité a  1900 il fallait 100 personnes pour bosser sur un champs, depuis l’avenement du tracteur il n’en faut plus qu’une.

    Je pense que c’est pas cette derniere personne a chomage qui va changer grand chose…

    • Très bon!!!

      Les machines devraient être au service de l’homme. La productivité ne cesse de s’accroitre et la condition humaine en est toujours au même stade. Des maîtres et des serviteurs avec une donnée nouvelle dans ce processus de domination la machine, le robot comme dirait l’autre… Seulement l’humain restant égal à lui m^me, il devient esclave de la machine… le comble, les bio-carburants ou l’on produit du vivant pour nourrir des maschines dites automobiles… Elle est pas belle la vie…

  10. Encore une fois « l’intelligence » est déconnecté du bien commun (comme les centrales nucléaires, la voiture à outrance, etc). Quand est ce que l’homme comprendra que le véritable progrès ce peut être la technique + ET SURTOUT L’HUMAIN, en même temps. Allez parler de cela à un informaticien: soit il ne comprendra pas soit il dira que gagner du temps c’est un progrès considérable. Pour moi, un ingénieur informaticien, m^me si j’admire sa propension à pénétrer la complexité, ne vaut pas plus que certains petits paysans que j’ai connus étant enfant. Décidément l’homme a encore du chemin à parcourir pour augmenter sa connaissance.

  11. Faut pas confondre productivité et rentabilité. La productivité par individu a explosé tandis que le rendement au mètre carré est abyssal, avec la robotisation, on va crever le plafond et toucher le fond. C’est une élévation du rendement de l’effort humain : 1 cheval vapeur c’est la force de 12 hommes. Un homme sur un tracteur de 300 cv a la force de 3600 hommes. Un progrès technique est rarement autre chose qu’une déchéance humaine. Le rendement de l’effort du sol par unité de surface lui s’est effondré, les sols sont morts et servent de support inertes.
    Surtout, il ne faut encore une fois pas confondre la production marchande et la nourriture. Plus c’est une marchandise, et moins c’est de la nourriture, et plus c’est du poison même. Ce qui est produit ce sont des aliments gorgés d’eau grâce au npk, et à la place des oligo-éléments vitaux on a des pesticides. Il faut manger 3 oranges « modernes » pour avoir l’équivalent nutritive d’une orange en 1900… et en 1900 l’orange donnait la santé au de rendre malade et/ou stérile (rien que le manque d’oligo-éléments vitaux revient à empoisonner… puisqu’ils sont par définition vitaux ces éléments).
    Une agriculture robotisée sera un poison très insidieux, ce sera un poison pour l’âme (pour ceux qui en ont une). Les techno-scientistes qui rêvent de cités-dômes et de pilules nutritives veulent tout simplement fabriquer une humanité sans âme, et font de la nature leur jouet, ce qui va de paire.
    Une citation, car sur le sujet des gens y ont déjà réfléchit depuis longtemps :
    « On se tromperait de même en supposant que l’oppression cesse d’être inéluctable dès que les forces productives sont assez développées pour pouvoir assurer à tous le bien-être et le loisir. Aristote admettait qu’il n’y aurait plus aucun obstacle à la suppression de l’esclavage si l’on pouvait faire assumer les travaux indispensables par des « esclaves mécaniques », et Marx, quand il a tenté d’anticiper sur l’avenir de l’espèce humaine, n’a fait que reprendre et développer cette conception. Elle serait juste si les homme étaient conduits par la considération du bien-être ; mais, depuis l’époque de l’Iliade jusqu’à nos jours, les exigences insensées de la lutte pour le pouvoir ôtent même le loisir de songer au bien-être. L’élévation du rendement de l’effort humain demeurera impuissante à alléger le poids de cet effort aussi longtemps que la structure sociale impliquera le renversement du rapport entre le moyen et la fin, autrement dit aussi longtemps que les procédés du travail et du combat donneront à quelques-uns un pouvoir discrétionnaire sur les masses ; car les fatigues et les privations devenues inutiles dans la lutte contre la nature se trouveront absorbées par la guerre menée entre les hommes pour la défense ou la conquête des privilèges. Dès lors que la société est divisée en hommes qui ordonnent et hommes qui exécutent, toute la vie sociale est commandée par la lutte pour le pouvoir, et la lutte pour la subsistance n’intervient guère que comme un facteur, à vrai dire indispensable, de la première. La vue marxiste selon laquelle l’existence sociale est déterminée par les rapports entre l’homme et la nature établis par la production reste bien la seule base solide pour toute étude historique ; seulement ces rapports doivent être considérés d’abord en fonction du problème du pouvoir, les moyens de subsistance constituant simplement une donnée de ce problème. Cet ordre semble absurde, mais il ne fait que refléter l’absurdité essentielle qui est au cœur même de la vie sociale.

  12. La rationalisation de la production par des lignes robotisées a t-elle vraiment libérer l’homme de sa sujétion à la hiérarchie? L’homme a en réalité peur de se libérer du travail parce qu’il a peur de se retrouver face à lui même. Il travaille pour oublier ce qu’il est ou pour justement ne pas se poser la question de sa propre définition. Avoir du temps libre pour devenir un être social à part entière ne serait-ce pas merveilleux?

  13. Vaste dilemme
    Mais je pense que notre but ultime est d’explorer notre univers physique et spirituel alors si des systèmes, pourvu qu’ils soient le plus neutre possible, nous permettent de nous consacrer plus amplement à ce but alors je dis oui !
    Mais c’est sûr aussi que vouloir remplacer la coccinelle qu’on extermine par une nano-coccinelle bio mécanique c’est une belle perte de tps… Au lieu d’explorer l’univers on pourrait aussi perdre son tps à vouloir fabriquer une machine moléculaire à fabriquer du pain… Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer mes braves dames !

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