La Banque de France prévoit 2.500 suppressions de postes d’ici 2020

Il ne manquait que celle-ci dans la sage des suppressions d’emploi… C’est chose faite! -2500? Allez, soyons sympathique, on va croire en ce chiffre qui risque de changer un peu d’ici quelques mois…

Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, le 14 juin 2011 au siège de l'établissement à Paris © AFP/Archives  Eric Piermont
Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, le 14 juin 2011 au siège de l’établissement à Paris
© AFP/Archives  Eric Piermont

La Banque de France prévoit de supprimer 2.500 postes nets d’ici 2020 dans le cadre d’un plan stratégique destiné à gérer environ 5.000 départs naturels à la retraite et à adapter l’institution à ses missions, a indiqué mardi l’établissement à l’AFP.

Le plan inclut 2.500 recrutements sur la période, avec une forte proportion de cadres, a-t-on appris de même source.

L’information a été communiquée aux instances représentatives du personnel (IRP) lors d’un comité central d’établissement (CCE), début décembre.

« Pendant six mois, nous allons travailler pour présenter une évolution de la structure de la banque d’ici 2020. A la fin du premier semestre 2012, il y aura communication d’un projet qui donnera lieu à discussion avec les IRP », a expliqué le directeur général des ressources humaines de la Banque, Frédéric Peyret.

Concrètement, les effectifs, qui se montaient à 13.009 équivalents temps plein (ETP) fin 2010, passeront à environ 10.500 en 2020.

« Le gouverneur (Christian Noyer) a considéré que, comme dans la fonction publique, seul un départ sur deux serait renouvelé », a-t-il précisé.

« Ce qui marque la rupture, c’est que jusqu’à présent les rythmes de départ étaient plus modestes, mais nous avons devant nous un choc démographique qu’il faut transformer en opportunité », a fait valoir M. Peyret.

L’établissement va devoir gérer une vague de départs massifs à la retraite, qui atteindront 700 par an à la fin de la décennie.

Ce mouvement « va nous permettre d’accélérer une réforme qui a déjà été entamée il y a quelques années avec une politique d’investissements qui se traduit par une réduction des besoins en personnel », a exposé le directeur général des ressources humaines.

Les effectifs de la Banque de France ont déjà été réduits d’un peu plus de 2.000 personnes sur les dix dernières années, également par le biais du non renouvellement de départs en retraite.

« Il y a 30 ou 35 ans (moment de l’embauche des personnels qui partiront à la retraite d’ici 2020), la nature des métiers était très différente, avec beaucoup d’activités de gestion de flux, qui ont disparu aujourd’hui. Les fonctions support nécessitent moins de personnel. Il y a une réorientation vers d’autres profils », détaille M. Peyret.

« On nous a annoncé 2.500 suppressions d’emploi, mais pour nous, c’est a minima. Par déduction, cela va entraîner des fermetures de caisses, d’unités et d’implantations », a affirmé à l’AFP Chrystian Fraignaud, secrétaire général du syndicat FO à la Banque de France.

Concernant les succursales, « le gouverneur a confirmé la logique d’implantation départementale », a précisé M. Peyret, indiquant qu’il existait aujourd’hui une trentaine d’implantations non départementales.

« Nous sommes sur le pied de guerre à la suite de cette annonce. Nous ne sommes même pas sûrs que cela sera des statutaires qui seront embauchés sur ces postes », a dit à l’AFP un responsable syndical CGT de la Banque de France.

Source: Boursorama

Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, le 14 juin 2011 au siège de l'établissement à Paris © AFP/Archives  Eric Piermont
Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, le 14 juin 2011 au siège de l’établissement à Paris
© AFP/Archives  Eric Piermont

La Banque de France prévoit de supprimer 2.500 postes nets d’ici 2020 dans le cadre d’un plan stratégique destiné à gérer environ 5.000 départs naturels à la retraite et à adapter l’institution à ses missions, a indiqué mardi l’établissement à l’AFP.

Le plan inclut 2.500 recrutements sur la période, avec une forte proportion de cadres, a-t-on appris de même source.

L’information a été communiquée aux instances représentatives du personnel (IRP) lors d’un comité central d’établissement (CCE), début décembre.

« Pendant six mois, nous allons travailler pour présenter une évolution de la structure de la banque d’ici 2020. A la fin du premier semestre 2012, il y aura communication d’un projet qui donnera lieu à discussion avec les IRP », a expliqué le directeur général des ressources humaines de la Banque, Frédéric Peyret.

Concrètement, les effectifs, qui se montaient à 13.009 équivalents temps plein (ETP) fin 2010, passeront à environ 10.500 en 2020.

« Le gouverneur (Christian Noyer) a considéré que, comme dans la fonction publique, seul un départ sur deux serait renouvelé », a-t-il précisé.

« Ce qui marque la rupture, c’est que jusqu’à présent les rythmes de départ étaient plus modestes, mais nous avons devant nous un choc démographique qu’il faut transformer en opportunité », a fait valoir M. Peyret.

L’établissement va devoir gérer une vague de départs massifs à la retraite, qui atteindront 700 par an à la fin de la décennie.

Ce mouvement « va nous permettre d’accélérer une réforme qui a déjà été entamée il y a quelques années avec une politique d’investissements qui se traduit par une réduction des besoins en personnel », a exposé le directeur général des ressources humaines.

Les effectifs de la Banque de France ont déjà été réduits d’un peu plus de 2.000 personnes sur les dix dernières années, également par le biais du non renouvellement de départs en retraite.

« Il y a 30 ou 35 ans (moment de l’embauche des personnels qui partiront à la retraite d’ici 2020), la nature des métiers était très différente, avec beaucoup d’activités de gestion de flux, qui ont disparu aujourd’hui. Les fonctions support nécessitent moins de personnel. Il y a une réorientation vers d’autres profils », détaille M. Peyret.

« On nous a annoncé 2.500 suppressions d’emploi, mais pour nous, c’est a minima. Par déduction, cela va entraîner des fermetures de caisses, d’unités et d’implantations », a affirmé à l’AFP Chrystian Fraignaud, secrétaire général du syndicat FO à la Banque de France.

Concernant les succursales, « le gouverneur a confirmé la logique d’implantation départementale », a précisé M. Peyret, indiquant qu’il existait aujourd’hui une trentaine d’implantations non départementales.

« Nous sommes sur le pied de guerre à la suite de cette annonce. Nous ne sommes même pas sûrs que cela sera des statutaires qui seront embauchés sur ces postes », a dit à l’AFP un responsable syndical CGT de la Banque de France.

7 Commentaires

  1. 2500 postes « nets » certes, mais ça fait combien « brut » ? Nan mais bon…

  2. mdr,pour une fois que ce sont les « nantis » qui risque de perdre leur job ,c’est une bonne chose,comme dirait certains ,ils se prennent le retour de leur propres actions dans la figure et j’espere ne pas en rencontré un ou une qui va pleurer sinon je risque de lui mettre 2 claques dans la tronche.

  3. IL suffit qu’il supprime celui qui est tout en haut : il doit bien les touché les 2500 smics

  4. A Observateur.
    Entre des métiers à la BdF qui ont changé avec l’arrivée de techniques modernes et la configuration de la pyramide des âges (50% du personnel au dessus de 45ans) qui ont déjà mené à un plan précédent il y a quelques années, je considère qu’il restait environ 2500 postes à éliminer.
    A mon avis ça ne concernera que les tranches au-dessus de 55 ans et peut être quelques volontaires qui en profiteront pour tenter une aventure personnelle assistée.
    Pour les autres, je ne suis pas inquiets pour eux, ils ne seront pas lésés, ni au chomâge.
    La France nantie de « Toujours plus » de François de Closet, faut jeter. Ca laisse des traces indélébiles chez certains à qui il faudrait mettre des claques pour les rappeler à la réalité 😉

  5. Quel dommage de voir ces commentaires. Mais savez vous que près de 2000 personnes au quotidien à la banque de France traitent des dossiers de surendettement, et que ce cinéma de plan n’a pour but que de supprimer ce qui embarrasse le Gouvernement : les commissions de surendettement qui affichent que la France a de plus en plus de pauvres!!!! Nantis vous dites ? Vous êtes des victimes idiotes du matraquage médiatique et vous vous plaisez dans cette bétise!!!

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