Pour en finir avec la polémique sur la loi Pompidou-Giscard de 1973

Il s’agit ici d’une lettre ouverte à Marine Le Pen concernant la loi polémique et traitresse de 1973 connue sous le nom de loi Pompidou-Rotschild, lettre qui nous vient d’un lecteur du site Fortune de souche. Bien sur il faut entendre toutes les opinions pour pouvoir se faire la sienne, donc celle-ci a autant sa place ici qu’une autre, au moins il en parle, vous avez vu Hollande ou Sarkozy oser parler de cette loi?

Lettre ouverte à Marine Le Pen pour en finir avec la polémique sur la loi Pompidou-Giscard de 1973 et poser les bases réalistes d’une sortie ordonnée et indolore de la zone euro.

Marine Le Pen, Jean Luc Mélenchon et Nicolas Dupont-Aignan fustigent aujourd’hui la loi Pompidou de 1973 qui interdit à l’État de refinancer ses déficits auprès de la Banque de France. Ils la rendent responsable de l’explosion de la dette publique et préconisent de sortir de la zone euro pour récupérer le droit de battre monnaie.

Les partisans de cette théorie soulèvent un argument et un seul mais il est de taille : le calcul rétrospectif de la dette publique en prenant des taux d’intérêts nuls depuis 1973 aboutit aujourd’hui à une dette quasiment nulle.

Le raisonnement semble imparable. Vous y rajouter une pincée de conspirationnisme – le lien entre la banque Rothschild et Georges Pompidou – une grosse poignée de banksterophobie – un néologisme qui parle de lui-même – et vous avez une théorie séduisante en apparence et convaincante pour un électorat peu familier avec les mécanismes de la monnaie.

Sauf que cette belle théorie n’est soutenue que par une poignée à peine d’économistes qui ne sont d’ailleurs pas des économistes de premier plan. Et pour cause, cette théorie rappelle un peu le paradoxe d’Achille et la Tortue, un raisonnement mathématique sans faille mais totalement déconnecté de la réalité. La mariée n’est-elle pas trop belle ?

 

Je précise ici pour que les choses soient bien claires que je suis globalement sur la ligne de Marine Le Pen et que je voterai pour elle au printemps prochain, une première après 20 ans d’abstention. Je suis convaincue que l’aventure européenne a un objectif caché celui de détruire la démocratie et j’estime que la nomenklatura de Bruxelles n’est qu’un avatar du politburo de l’ex URSS. Pour couronner le tout je sais parfaitement ce dont les banques sont capables afin d’assouvir leur cupidité pour avoir moi-même été un banquier pendant près de 15 ans.

C’est donc à la fois en tant que professionnel de la finance et sympathisant que je m’adresse ici au candidat de la droite nationale pour la mettre en garde :

Marine Le Pen ! Vos prises de position sur la loi Pompidou de 1973 sont une erreur et vos adversaires vous guettent sur ce terrain, je crains que si vous vous entêtez, vous y perdiez en crédibilité et aussi le potentiel de voix qui fera la différence en vue de la qualification pour le second tour.

Je m’explique :

Je ne conteste pas le calcul mais seulement les conclusions que vous en tirez.

1/ Le calcul en question suppose que tous les déficits publics sont systématiquement refinancés par la création de monnaie. Or ceci n’a pas d’exemple dans le monde et pour une excellente raison : une telle création monétaire serait extrêmement inflationniste avec les conséquences que vous savez sur le pouvoir d’achat et la stabilité de la monnaie. Le refinancement par la Banque Centrale n’a jamais été autre chose qu’une ressource occasionnelle, d’ailleurs bien avant 1973 il existait des emprunts d’État.

2/ Dire que du fait de la loi Pompidou ce sont les banques qui refinancent la dette publique est faux. D’une part moins de la moitié de la dette publique est détenue par les banques en nom propre mais surtout c’est un phénomène qui ne date que depuis le milieu des années 80 soit plus de 10 ans après la loi incriminée. En effet, jusqu’à cette époque les banques s’étaient toujours efforcées de placer les emprunts d’État auprès de leurs clients : particuliers, caisses de retraite, compagnies d’assurances et OPCVM.

Ce qu’il faut bien garder à l’esprit, c’est que sous l’empire de la loi Pompidou nous sommes dans un schéma sans création monétaire donc non inflationniste où les banques mais aussi d’autres réseaux comme celui des PTT jouent le rôle de courroie de transmission entre l’offre et la demande d’épargne. Que l’État paye un intérêt sur des emprunts lorsque les bénéficiaires de ces intérêts sont des ménages pour qui ils représentent un revenu supplémentaire n’a rien de choquant vous en conviendrez.

3/ La Loi Pompidou impose une discipline budgétaire au gouvernement. Faut-il s’en plaindre ? Avec un crédit illimité et gratuit auprès de la Banque de France que pensez vous qu’un gouvernement serait tenté de faire l’année précédent une échéance électorale importante ?

4/ Pourquoi la dette publique a-t-elle dérapé ? Croyez-moi cela n’a rien à voir avec la loi Pompidou. Tout se joue 10 ans après au milieu des années 80, en deux temps.

Faisons un petit retour en arrière. Jusqu’en 1981 les déficits publics sont des déficits conjoncturels, l’optimum budgétaire est l’équilibre et R. Barre y parvient presque en 1980 malgré le deuxième choc pétrolier. Un effort qui coûtera la réélection de son mentor. De 1981 à 1986 les déficits publics sont volontaristes. La Gauche espère relancer la croissance à travers le déficit budgétaire, l’échec est cuisant. A partir de 1985 les déficits sont structurels car l’équilibre devient inaccessible, la gauche au pouvoir est dépensière, la droite est tétanisée par le souvenir de la défaite de Giscard.

Par-dessus le marché, la politique suicidaire du franc fort liée à l’euro – déjà – provoque à la fois la hausse des taux et le repli de la croissance un cocktail mortel pour la dette publique. L’optimum budgétaire n’est bien sûr plus l’équilibre, simplement la stabilité du ratio dette publique/Pib ce qui normalise les déficits. Hélas, en période de récession la dette se creuse brutalement mais lorsque la conjoncture est meilleure les cagnottes sont dépensées à des fins électoralistes.

L’incurie des dirigeants socialistes aurait du trouver un frein naturel dans l’épuisement de l’épargne disponible, c’était le sens de la loi Pompidou. Bien au contraire, elle trouve un catalyseur dans la dérégulation financière du milieu des années 80. C’est ici qu’il faut chercher la cause principale de la grande dérive des dettes publiques dans presque tout le monde occidental

5/ Avant 1985, le marché secondaire de la dette publique était très étroit et dans leur grande majorité les investisseurs conservaient les titres de créance sur l’État tout au long de la vie de l’emprunt. Il n’était donc pas aisé pour l’État de s’endetter au pied levé. Mais tout va changer avec la grande révolution des marchés financiers à l’instigation des ultra-libéraux R.  Reagan et M. Thatcher et des banques de la City et de Wall Street.

La création d’un marché à terme de la dette de l’État et l’abandon des emprunts individualisés remplacés par des souches périodiquement abondées va transformer de fond en comble les conditions de refinancement de l’État. Car pour la première fois le négoce de la dette publique va devenir pour les banques une source de profits réguliers. Pour l’État qui ne demandait pas mieux c’est l’assurance de pouvoir émettre du papier à volonté.

Pourquoi un tel engouement pour la dette d’un pays comme la France ? Au moins deux raisons. D’abord le rating AAA qui va attirer les capitaux étrangers, pétrodollars et les gigantesques réserves de changes des dragons asiatiques, et aussi les fonds de pension anglo-saxons. La dérégulation des marchés financiers permet le recyclage des capitaux au niveau planétaire et met en évidence les grands déséquilibres nés de la mondialisation.

Ensuite et surtout la garantie de pouvoir revendre sur le marché secondaire à tout moment des titres de créances sur 2 5 10 voire 30 ans va offrir aux investisseurs et aux banques de nombreuses opportunités d’arbitrage. La grande révolution c’est cette asymétrie entre l’État qui s’endette jusqu’à 30 ans et l’investisseur qui est souvent un spéculateur sur le très court terme.

La monétisation de la dette que la loi Pompidou voulait éviter a été en quelque sorte restaurée dix ans plus tard par une voie détournée, les banques commerciales.

La loi Pompidou une loi conçue pour contraindre les gouvernements à plus de discipline budgétaire ne peut pas être rendue responsable de l’effet contraire.

Faut-il encore rappeler que les USA et le Japon qui n’ont pas d’équivalent de la loi Pompidou sont parmi les pays les plus endettés de la planète et qu’inversement la Suisse et la Norvège états peu endettés disposent d’une loi similaire.

Cet éclairage nouveau a propos de la loi Pompidou doit-il avoir des effets sur la politique que préconise Marine Le Pen sur l’euro ?

Cette question mériterait un long développement, mais voici les idées fortes :

Sortir de l’euro est un impératif qui se justifie pour moult raisons dont reprendre le contrôle de la politique monétaire, une expression plus large que la création monétaire. Revenir sur la loi Pompidou pourquoi pas ? Après tout se donner la possibilité de recourir occasionnellement aux avances de la Banque de France ne signifie pas nécessairement y avoir recours systématiquement. Mais faire de cette loi le bouc émissaire de la crise des finances publiques est injuste et faux.

A la question lancinante sur la dette existante libellée en euros, répondre par l’abolition de la Loi Pompidou et le droit retrouvé de battre monnaie est une énormité car je rappelle cette évidence, il est impossible de refinancer une dette en euros en faisant fonctionner une planche à billets en francs Heureusement il existe d’autres solutions.

Si Marine Le Pen arrive au pouvoir ce que je souhaite, dans les premiers mois de son directoire l’euro sera son meilleur allié car il jouera le rôle d’un abri contre la spéculation de l’étranger. L’erreur à ne pas commettre est de précipiter le retour au Franc, de toute façon la zone euro ne devrait pas survivre à la sortie de la France ce qui implique qu’une disparition concertée de la monnaie unique semble être la seule option pour revenir au franc.

Contrairement ce que clament les adversaires politiques de Marine Le Pen le mécanisme qui permettrait de sortir de l’euro de manière indolore existe, je pourrais m’en expliquer ultérieurement.

Je ne voudrais pas conclure mon intervention sans glisser à Marine Le Pen une piste d’investigation qui a mon avis est d’un intérêt bien supérieur à celle de la loi Pompidou.

Il est un calcul rétrospectif beaucoup plus intéressant que celui de la dette à taux nuls. C’est le prix de l’immobilier aujourd’hui s’il avait suivi l’inflation au cours des X dernières années. Le quotidien la Tribune s’est livré à cet exercice et les résultats sont affolants.

Imaginons maintenant un immobilier décoté de 50% voire 70% par rapport à sa valeur actuelle, examinons cette hypothèse en termes de pouvoir d’achat des ménages et de compétitivité des entreprises tout en prenant en compte le manque à gagner pour les notaires et les professionnels de l’immobilier puis tirons-en les conclusions.

Utopie ?

Non ! C’est en fait très simple. Il suffit de taxer à 100% les plus-values immobilières après un abattement égal à l’inflation.

Ça vaut la peine d’y réfléchir n’est-ce pas ?

Source: fortune.fdesouche.com

39 Comments

  1. Je ne soutiens pas MLP mais je suis enchanté de lire votre article.
    Il me semblait bien que faire de cette loi un bouc émissaire était un peu facile; cependant le raisonnement me paraissait logique et je ne voyais pas la faille.
    Maintenant je comprend mieux.
    Merci pour vos explications, hélas si vous voulez soutenir votre candidat j’ai peur qu’un petit mensonge démagogue, soit plus payant , qu’une vérité complexe…

  2. hello les moutons

    voici une vidéo trouvé sur GOLD-UP

    http://gold-up.blogspot.com/2011/11/christophe-aleveque-manifeste-sur-la.html#comments

    et un article vraiment intéressant sur L.I.E.S.I

    http://liesidotorg.wordpress.com/2011/11/05/4923/#comment-14164

    ne tenez pas compte de la date ils se sont trompé …. lol

    bien a vous et amicalement      

  3. Je mets ici le commentaire que j’ai laissé sur Fortune …
    « Ce qu’il faut bien garder à l’esprit, c’est que sous l’empire de la loi Pompidou nous sommes dans un schéma sans création monétaire donc non inflationniste où les banques mais aussi d’autres réseaux comme celui des PTT jouent le rôle de courroie de transmission entre l’offre et la demande d’épargne »
    Archi faux !
    A chaque crédit accordé par une banque ou un établissement de crédit c’est de la monnaie qui est créée.
    Pour prêter 100 € l’établissement est censé en avoir 5, il s’agit donc de la création de 95 € par tranche de prêt de 100 €.
    Ce sont donc les banques et organismes de crédits qui créent la monnaie.
    Ce fait étant établi le reste du raisonnement ne tient pas la route.
    Par ailleurs l’inflation n’est un problème que pour les banques car elle diminue la valeur des prêts octroyés en allégeant le remboursement de ce prêt pour l’emprunteur.
    On remarque que les périodes d’inflation des années 60 – 70 ont été des années prospères.
    C’est lorsque la gauche a cessé d’indexer les salaires sur l’inflation que tout est parti en vrille.
    L’auteur de cet article fait fausse route sur toute la ligne.

  4. Un point que l’auteur de cet article oubli ,
    il dit, je cite ;
    « A partir de 1985 les déficits sont structurels car l’équilibre devient inaccessible, la gauche au pouvoir est dépensière, la droite est tétanisée par le souvenir de la défaite de Giscard. »,
    Je rappelle à toute fin utile que de 1986 à 1988 inclus il y a eu l’équipe CHIRAC+JUPPE au pouvoir , durant la 1ere cohabitation  Miterrand lui inaugurait les chrysanthèmes ,
    et qu’entre 1993 et 1995 il y a eu le Staff BALLADUR Et CONSORTS au pouvoir, Miterrand durant la 2eme cohabitation inaugurait encore les chrysanthèmes,
    je n’apprécie pas les dérives de l’ultra-bourgeoisie qui compose le PS , mais il faut rendre à César , ce qui appartient à César,
    La Droite RPR en tete est autant coupable que la gauche, des dérives et des magouilles financières faites avec les banques,
    QUI A PRIVATISE EN MASSE LES BANQUES ???? LE RPR , PERDANT AINSI TOUT CONTRÔLE ET TOUTE RÉGULATION SUR LE SYSTÈME                  ET SUR LES DÉRIVES FINANCIÈRES DES BANQUES au moins en France ,
    ET ÇÀ C’EST TERRIBLE !!!!
    SI L’ÉTAT AVAIT CONSERVE UN DROIT DE VETO au seing des Conseils d’Administration ou des Directoires des Banques   ET UNE PARTICIPATION MAJORITAIRE DANS LE CAPITAL DES BANQUES , ON N’EN SERAIT  SUREMENT PAS LA AUJOURD’HUI !!!!

    • Et le directoire de DAXIA ,…c’est bien l’état qui était majoritaire !!!
      Et c’est la première à sombrer.
      Une banque est une banque. Qu’elle soit privatisé ou étatique ce qui compte s’est l'(in)compétence de son directoire…

  5. C’est une manipulation sournoise d’un défenseur de la finance mondialiste. qui couinerait gravement si on leur retirait la rente de la dette des états.

  6. Il y a en effet deux ou trois articles intéressants sur gold up…
    http://gold-up.blogspot.com/2011/10/alerte-info-le-fmi-previent-quen.html
    http://gold-up.blogspot.com/2011/10/alerte-info-plusieurs-institutions.html
    Les officiels eux même sont entrain de nous préparer, et cela ne me parait pas innocent…
    Si on fait la synthèse de tout ça…les perspectives s’assombrissent de plus en plus en faveur d’un krach mondial…
    Compte tenu du fait que c’était prévisible par les analystes économiques, que les gouvernements sont forcément au courant, qu’il faut s’attendre à des troubles grandissants, tout semble mener à une impasse… A moins que nous ne voyons sous nos yeux se mettre en place sur l’échiquier mondial les pièces du NWO.  Peut-être via la 3ème…
    http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2011/11/un-policier-militaire-arrete-pour-avoir.html
    Comment les faire « mat » ?

  7. La plus belle preuve que cet article ne tient pas la route, c’est que si c’était vrai, il n’y aurait que la France qui serait si endettée…Est-ce le cas?

  8. Si tout était si simple. On sent bien que cette personne a fréquenté les bancs de la fac et que les théories et autres analyses sont bien acquises. Cet article ne montre que l’incompétence habituelle des membres des gouvernements. L’économie et la finance ok, mais il serait intéressant d’ajouter un soupçon de droit constitutionnel quant à la répartition des pouvoirs (cette loi à tout de même organisé un 4ème pouvoir) et au projet de loi des finances ainsi que ses principes généraux qui sont tous, rappelons le  « au nom du peuple français ». 

  9. J’ai lu plusieurs de ses commentaires sur fortune, ce type est un tenant du libéralisme version Milton Friedman (école de Chicago) pour qui l’Etat ne doit jamais intervenir !
    Je ne comprends pas pourquoi ils ont publié un article contenant autant d’erreurs et très clairement de mauvaise fois.

  10. Il est facile de démontrer ce que cet article est un tissu de conneries, cela prend 30 secondes.

    Si vous permettez il y a deux hypothèses:

    1–L’argent prêté aux états existait déjà dans les caisses de la banque, auquel cas l’article est correct

    2 — l’argent n’existait pas , l’argent a été inventé, sorti de la magie des réserve fractionnaires bancaires, et prêté contre intérêts aux gouvernements nécessiteux signataires de l’article 123 du traité de Lisbonne.

    Je défie quiconque de démontrer que les banques possédaient l’argent qu’elles ont prêté .
    il s’agit de pure création monétaire réalisée au profit exclusif d’entités privées, puisque les banquiers mafieux collectent des intérêts en pure perte pour la nation, là où avant la Banque de France avançaient gratuitement les fonds.

    l’article 25 de la loi du 3 janvier 1973 n’est qu’une forfaiture , un coup d’état de la haute finance provoquée avec la complicité de tous les partis politiques de gauche comme de droite comme des verts qui se sont succédé depuis 1973.

    • Je suis d’accord avec vous les banques qui ont « prêté » de l’argent à l’État Français et même aux autres États contre des intérêts cumulatifs , ont prêté de l’argent virtuel que ces banques ne possédaient pas elles memes en caisse
      Elles ont créé cette monnaie à partir de rien, à partir de vent, comme on peut créer de la monnaie avec une ligne d’écriture de 20.000 Euros par exemple sur l’écran d’un ordinateur bancaire ceci à partir de rien, à partir du vide, et prêter cet argent à un particulier, en le créditant électroniquement sur son compte bancaire à lui,  puis lui réclamer de rembourser morceau par morceau avec les intérêts en plus à la clé,      Le particulier va travailler dur pour pouvoir rembourser son emprunt morceau par morceau , et à la fin la ligne de crédit informatique des 20.000 Euros redeviendra  du vide électroniquement SAUF les intérets eux qui seront bien concrets dans les caisses de la banque et les 20.000 remboursés concrètement eux aussi,  alors qu’ils ont été créés au départ à partir que du vent, à partir de rien, à partir du vide puisque les banques n’avaient pas cet argent en caisse initialement ,              ET si l’emprunteur ne peut pas rembourser cette bulle fictive de 20.000 Euros initiaux + les intérêts , il devra alors payer concrètement (20.000 +les intérets )+ les intérets cumulatifs sur tout ça , et qui vont se cumuler au capital, et générer toujours plus d’intérêts de façon répétitive
      C’est pareil pour les prêts faits par les banques aux États car depuis 1973, ce sont les banques qui ont le pouvoir de « Créer de la monnaie » et ce n’est plus ni l’État ni la Banque de France , dans notre cas…
      La loi Giscard-Pompidou-Rothchild de 1973 interdisant à l’État Français d’emprunter à la Banque de France , et obligeant l’État Français à emprunter aux banques privées avec intérêts cumulatifs à la clé est donc une Félonie
      UN Félonie qui depuis a en plus dérivé sur les marchés internationaux , mais alors puisque ce n’était semble t il pas seulement un problème Franco-Français, alors qui au niveau Mondial est derrière tout ça ?????
      Cherchez à qui profite le crime…..

  11. Ha ces discours politiciens est leur « il me faudra 4 page A4 pour répondre à votre question ».
    Tout ça pour essayé de nous faire croire aux père Noël…
    C’était mieux dans les années 80..
    [Mode politicien année 80: ON]
    Oui alors vous voyez, si on prends un intermédiaire, c’est mieux surtout qu’il va bosser gratuitement ! Non ! je le répète,  nous le payerons pas, il prendra juste des intérêts et c’est dans notre intérêt !
    [Mode politicien année 80: OFF]
    Et dans tout ça, depuis 1973, y’en a pas encore qui s’est demandez si crée des intérêts sur une impression de billet inflationniste, c’était pas comme enfoncé le clou qui ferrais tomber du clou, mes gages hez ma tante, ce qui m’enverrais au clou.
    Franchement pour faire une connerie faut être deux, et souvent je me surprends à pensez qu’il n’y a pas que les banksters qui faudrait faire passer par la guillotine, mais qu’on peux y ajouter les candides, les optimistes et les extatiques et tout ses adeptes de la positive attitude qui pense qu’il suffit d’ajouter une dose de soleil à tout choses pour ne plus avoir besoin d’en apprendre le fonctionnement.
     

  12. Tous les systèmes économiques, qu’ils soient postérieurs ou antérieurs à 1973 sont à vomir.
    Plutôt que d’avoir une vision conservatrice ou réactionnaire, il serait temps à mon humble avis, d’ouvrir un autre espace dans notre esprit afin de repenser un système dont les valeurs humaines en seraient le socle.
    Utopie?

  13. et alors?
    la seule vrai richesse, ce n’est pas l’argent !!!
    mais le travail des uns et des autres (ainsi que les matières premières et l’…intelligence qui donne la technologie)
    donc l’argent c’est que des chiffres dans les ordi et un peu de papier (3%)
    que fait-on seul avec un milliard sur une île déserte?
    CHANGEONS DE CONCEPTION DU SYSTEME DE SOCIETE

  14. Lucy in the sky with diamonds

    Tremblez citoyens, courrez vers l’Isoloire, espérez… 😀

    • hé hé ISOLOIR ( Un isoloir est un dispositif physique placé dans un bureau de vote chargé de dissimuler le choix de ceux qui participent à un vote secret. …)
      notre choix dissimuler et secret est une democratie ha ha ha

  15. « – une grosse poignée de banksterophobie – un néologisme qui parle de lui-même – »
     
    >> Pour info, le terme « bankster » était déjà utilisé par Léon Degrelle dans les années trente. Il y a de grandes chances qu’il ne soit pas l’inventeur de ce terme.
     
    Cordialement.

    • merci de votre intervention.
      je ne partage pas ses convictions mais je reconnais les motivations d’un homme qui s’est BATTUS sur le front de l’est..
      ici il y a VAN BEVER au service du capital ,il grossis de plus en plus ..

  16. tous a fait d’accord, cet article c’est une manipulation, n’importe qui sait que la loi de 1973 avec tous ce quelle implique nous a appoter aujourd’hui, des riches encores plus riches, et le reste qui payent les pots cassés.

    article polué par l’umps

  17. L’argent n’existe pas,
    du moins il est créé à partir de rien… par les banques.
    Tout argent qui circule n’est que de la dette due aux banques + intérêts.
    Une banque centrale (FED, ce qu’on veut) en échange de bouts de papelards, bons, promesses de remboursement, signatures et j’en passe, prète du pognon (des octets informatiques grosso modo) à une entité, un état etc…
    A partir de que dalle l’argent rentre dans le circuit économique et se doit bien entendu d’être remboursé (un comble) contre intérêts au banquier émétteur.
    Par ailleurs ce « rien » devenu argent dans les caisses d’un état sert, à titre d’exemple, à payer un fonctionnaire lequel encaisse son chèque dans une banque. Cette banque se doit de conserver – 10% je crois – un minimum de pognon mais est à même de préter ce « surplus ».
    Le montant de ce prêt est consommé puis encaissé dans une banque.
    Cette banque se doit de conserver gnagnagna puis re-prète …
    En résumé :
    Rien, puis soudain des thunes dans tous les coins. A rembourser de surcroit : trop fort.

  18. Le début de l’article commence mal. Il n’y a pas que la possibilité de battre monnaie qui motive les partisans de la sortie de l’Euro, c’est aussi la possibilité de retrouver une autonomie en matière de politique économique. En effet, être membre de la zone Euro signifie que vous défendez une parité fixe implicite (le fameux 1 € = 6.55957FF). La théorie énonce que si vous fixez la parité de votre monnaie, et que vous soumettez à libre circulation des capitaux, vous n’avez plus d’autonomie en matière de politique. En clair, vous n’avez plus aucune marge de manœuvre pour lutter contre le chômage.
    De plus, la monétisation de la dette publique (par nature inflationniste) ne doit pas être confondue avec un financement par emprunt ? La différence qui fera que la monétisation est inflationniste, et pas l’emprunt, ne tient pas au niveau du taux d’intérêt demandé (il peut être fixé aussi bien à 10% ou à 0% ça ne change pas grand chose), ni à l’identité du prêteur (une banque commerciale ou une banque centrale, mais à l’idée que l’emprunteur remboursera sa dette. Si bien que la monnaie créée au départ sera retirée des circuits économiques (donc détruite) au moment des remboursements.
    On peut ajouter qu’un financement auprès d’une banque centrale a deux avantages 1) Elle peut se faire à 0%, ce qui pourrait nous faire économiser plus de 40 milliards par en, et 2) la dette n’étant plus négociable sur les marchés financiers, nous n’aurions plus a craindre les diktats des agences de notation.
    Bien entendu, cette possibilité doit être transitoire pour éviter les tentations, le temps de passer la crise et de refonder tout le système financier sur des bases plus saines.  

  19. Les propos de cette personne sont navrants de manipulation, si vous voulez comprendre la vrai raison du problème de la dette :

    Etienne Chouard : http://www.zeitgeist-france.org/agora/12–des-cartels-lobbyins-et-autres-conflits-dinterets/184-du-secteur-politique.html#1909

    Comprendre la dette publique (en quelques minutes) :
    http://www.zeitgeist-france.org/agora/13–dun-autre-regard-sur-le-monde/35-le-systeme-monetaire-et-financier–derives-et-consequences.html#1835
    L’argent dette de Paul Grignon : http://www.zeitgeist-france.org/agora/13–dun-autre-regard-sur-le-monde/35-le-systeme-monetaire-et-financier–derives-et-consequences.html?limit=30&start=120#85

    Bonne écoute !

  20. L’impôt sur le revenu est la deuxième source budgétaire de l’État (55 milliards d’euros de recettes en 2005), après la TVA (175 milliards d’euros en 2006).

    En 2006, et pour l’État seul, la charge des intérêts de la dette était de 39 milliards d’euros, soit 14,6 % du budget de l’État]. La charge des intérêts se montait en 2007 à plus de 50 milliards d’euros (augmentation de 12 % par rapport à 2006). Il s’agit de l’équivalent du déficit public.

    L’impôt sur le revenu est englouti dans le remboursement des intérêts de la dette. 

    Et si avec cela les français se laisse enrhumé par des discours d’économistes bon teint cela sera de leur faute. Faudra pas qu’ils viennent pleurer. De toute façon, la masse populaire préfèrerera taper sur les petits, les exclus, les précaires, les faibles… plutôt que de s’en prendre aux puissants de la finance.

    Sur la loi de 1973 qui est une traîtrise de la haute fonction publique au service de leurs maîtres. A chaque fois on dissuade un retour a ce pouvoir regalien qui est de créer la monnaie sous prétexte que cela génère de l’inflation car il existe des précédents qui en atteste. En effet la nomenclature de certains Etats ont utilisé la planche à billets aux seuls fins de se maintenir au pouvoir. Voilà le danger!

    Une chose, seul des orgnismes comme l’INSEE explique que linflation n’existe pas (le panel étant une aberration) mais dans le quotidien tout le monde peut apprécier le prix de la baguette, de l’énergie, des loyers, du carburant… depuis la mise en place de la monnaie euro. Donc la conséquence de l’inflation sur de la création monétaire issu de la planche à billet est une fausse raison puisque le système actuelle génère aussi de l’inflation.

    A choisir  autant prendre l’option de la souveraineté. Au moins les responsables sont identifiables. Il suffit au peuple de monter à Paris pour leur remonter les bretelles tandis qu’à présent les responsables sont invisibles.

    Sur le maintien des politiques au pouvoir en usant de la planche à billet. L’idée de tirage au sort de Etienne Chouard pourrait apparaître comme une solution mais il est préférable de choisir une position forte sur le non cumul des mandats et le non renouvellement d’une mandature plus de deux fois au même poste. Tout comme un Président n’a plus le trois de rélaiser plus de deux mandats, il serait souhaitable que cela s’applique aux élus locaux et aux députés. Non cumul des mandats d’élus et non cumul dans la durée devrait cahnger la donne et renouveler le personnele politique donc moins de clientélisme.

    Un dernier argument pour le retour a un pouvoir regalien de l’Etat de création monétaire.

    A partir du moment où le personnel est renouveler, moins de carriéristes et pourquoi pas une assemblée nationale à la proportionnelle intégrale, si la projet de Loi de finances est présenté devant l’assemblée comme cela se fait annuellement et ce publiquement pourquoi ne serait-il pas possible à l’Etat d’expliquer lepourquoi de l’usage de la planche à billet en toute clarté de l’assemblée et devant le peuple.

    Pour ailleurs, je trouve désolant que cette idée d’abolir la Loi 1973 soit l’exclusive du front National. Et même si MLP n’est pas élue la crise de l’euro risque d’accélérer le retour au bon sens national dans une union européenne de la coopération entre les Etats-Nations.

    Pour finir, je vous invite tous à vous renseigner sur ce qu’est l’ECU (European Currency Unit). Il est possible d’envisager une union européenne dans lequel chaque pays membre disposerait de sa propre monnaie dans un sytème où les changes seraient flottant dan sle lien suivant: http://fr.wikipedia.org/wiki/European_Currency_Unit

    Si nous avions garder ce système monétaire qui existait avant la mise en place delamonnaie unique. La Grèce ne feraitpas l’actualité et aurait tout simplement dévaluer sa monnaie sans engendrer les conséquences que tout le monde connaît.

    Evidemment, parler de la création monétaire sans aborder le problème dela politique de dépenses publiques manque cruellement de contenu quant à la discussion.

     

  21. Pourquoi passer par des banquiers privées (rotchilds)?? Alors qu’on peut le faire nous meme….Qu’elle arrete ses conneries!!! Elle nous dit quoi??? Elle essai de semer le trouble….

    Moi je vous le dis…::: La marmotte met le CHOCOLAT dans le papier d’alu….Mais biensur lol

    C’est fini…c’est tout…terminé l’exploitation des peuples…ON SE RéVEILLE et ils vont manger!!!!!ON a compris bande SANGSUE…C’est fini il va falloir bosser bande fainiace…GRRRRRRRRR

    FUCK THEM ALL

  22. a Obïoxoïdo

    bravo bon commentaire   

  23. l’INSEE ne sont que des menteurs de premiere a la solde du pouvoir.

  24. Commentaires très enrichissants! Je suis content de voir que lorsque je propose une opinion comme celle-ci, la vérité ressort dans les commentaires, comme quoi sur ce blog les commentaires sont parfois bien plus importants que les articles eux-même!

  25.  » Bien sur il faut entendre toutes les opinions pour pouvoir se faire la sienne« 
    Bof, non, pas une nécessité, pas quand on sait penser par soi-même, et/ou qu’on a le temps de se cultiver (quand « cela » nécessite la connaissance de « mécanismes par toujours clairs »).
    Mais au moins, y aura eu des commentaires très enrichissants, pour ceux qui en avaient besoin.


  26. Arreter de parler de la « banque de France » comme la banque des français !!!
    C’est une arnaque monstreuse et 100 ans avant celle de la FED !!!!!!

    http://www.youtube.com/watch?v=P-yefb1DPIw

  27. Ce que cet  » homme  » dit est complétement faux …

    Demandez lui si ça lui ferait plaisir de payer un credit à 15 % d’interet ( de 1982 à 1985 la france à payée aux elite internationale des interets qui n’existaient pas ce qui s’appel une mafia qui racket …

    pauvre economiste on dirait qu’il croit à ce qu’il dit …

  28. ATTENTION C’EST UN IMPOSTEUR !!!

  29. UN BON GROS COLLABO BIEN GRAS 🙂

  30. « Faut-il encore rappeler que les USA et le Japon qui n’ont pas d’équivalent de la loi Pompidou »
    Ah bon ? Alors vous n’êtes pas au courant  ??? Un peu d’histoire ne fera pas de mal ! Les Etats unis n’ont malheureusement pas de politique monétaire « autonome » : la Banque Fédérale Américaine (FED) a été créee en 1913 dans le même but que la loi plus tardive « Pompidou/giscard » de 1973 ! … l’Etat américain à été un des premiers à déléguer la création monétaire à une société privée, ou pour être précis, un cartel dirigé uniquement par les plus grandes banques américaines : la FED. Contrairement à ce que son nom indique, la Banque Fédérale Américaine  n’est PAS une banque centrale, ni un organisme fédéral !

    • Certes , certes , SKDR , la FED est effectivement un cartel de  » Banques privées  » , mais pas tout à fait : car la FED   » prete  » aux Etats  Américains  comme une Banque Centrale . 

      En effet , la FED  prete à 1% , comme l ‘ ex – BNF , en non à 6, 7 , 8 % …

      Ce fait relativise singulièrement votre démonstration

  31. superbe papier , merci
     
    les capacités eco du FN étant de toutes les facons fort limitées

  32. Les commentaires sont bien drôles…

    La question est pourtant simple : nous finançons par nos impôts la charge de deux types de dette, celle qui sert à combler les déficits publics (utile si les dépenses le sont) et celle qui sert à emprunter pour rembourser les intérêts (qu’on oublie souvent et qui n’existerait pas sans les intérêts).

    Quelle était la part de la dette utile en 1973 ?
    Et aujourd’hui ?

    Plus fondamentalement, comprendre l’intérêt sur la dette publique est simple. C’est même « marqué dessus ». Certains nous « imposent » des intérêts… leurs intérêts (qui ne sont pas les nôtres)…

    Ils font payer des intérêts à nos états (tous les états ou presque) lesquels nous les « imposent » par « force publique »… Bien joué…

    L’impôt n’est supportable et légitime que s’il sert à financer la dépense publique utile…

    L’idée de départ était prétendument d’imposer une rigueur budgétaire aux états…

    Le remède est pire que le mal…

    Les intérêts (dont la première part est inutile, puisqu’on peut faire sans, et la seconde est artificielle , puisqu’elle vient du besoin d’emprunter pour rembourser… les intérêts) sont devenus une dépense supplémentaire grevant le budget qu’ils étaient sensés inciter à diminuer(en fait de rigueur, c’est même devenu la première dépense budgétaire, bravo).

    Soutenir l’inverse dans le présent contexte est une folie… C’est la marque d’une grande confusion intellectuelle dont le moteur principal est souvent la vanité de ceux qui croient savoir…

    Réfléchissons : tout l’impôt sur le revenu sert à payer les intérêts et seulement les intérêts… Comment peut-on croire que c’est vertueux…

    Le seul prix Nobel d’économie français l’avait prédit…
    Le seul parti politique à l’avoir lu et à avoir adopté ses analyses est réputé être nul en économie…

    Pourquoi ?

    La situation actuelle était prévisible puisque la solution préconisée alors aggravaient le mal…

    Personne n’a rien dit dans la classe politique classique…

    Pourquoi ?

    Avis aux amateurs de calcul :

    Déterminez le taux effectif réel payé par comparaison entre le montant des déficits hors intérêts et ceux payés sur l’ensemble de la dette (intérêts cumulés y compris sur la dette rendue nécessaire par les intérêts)…

    Comparez ensuite avec le taux légal de l’usure…

    Cherchez qui prête…

    Vous verrez qui sont les usuriers par détermination de la loi française actuelle…

    Faites le calcul et les analyses vous-mêmes, vous ne croiriez pas les méchants fachos stupides et bornés qui vous le diraient…

    Bonnes recherches, bons calculs et bonne réflexion…

    PS Tout le monde paye, sans distinction de race ou de religion… Nous y pensons, pensez-y aussi…

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