Le scandale du Remdesivir ne fait que commencer. Lettre ouverte d’un citoyen suisse.

C’est en Suisse que cela se passe mais, c’est pareil en France et ailleurs où les gouvernants ont commandé ce médicament problématique par millions de boîtes. C’est big-pharma qui se frotte les mains. Quant à la santé…. C’est ce genre de missive que tout citoyen soucieux des siens, devrait écrire aux instances (ir)responsables, qui gèrent plus des portefeuilles d’actions, que des ordonnances médicales pour soigner véritablement les patients. Le recyclage du remdesivir, c’est bien passé pour Gilead.. Partagez ! Volti

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Source Liliane Held Khawam

Actuellement, les organismes supranationaux officiels de la santé demandent l’arrêt de l’utilisation du Remdesivir de Gilead en tant que traitement destiné aux patients atteints de COVID-19.

WHO Asks Countries To Stop The Use of Remdesivir In Treatment of COVID-19 Patients https://hwnews.in/news/national-news/who-asks-countries-to-stop-the-use-of-remdesivir-in-treatment-of-covid-19-patients/147415

La chose est si officielle que même les médias qui accueillent volontiers les stars de Gilead l’ont relayée.

https://www.bfmtv.com/sante/covid-19-l-oms-ne-recommande-pas-l-utilisation-du-remdesivir_AD-202011200023.html

De notre côté, nous avions alerté dès juillet sur la dangerosité potentielle du remdesivir en nous appuyant sur des publications bien plus anciennes. Nous concluions notamment que le remdesivir était un produit à recycler. Pourquoi? Parce que le remdesivir, contrairement à l’hydroxychloroquine qui était encore récemment en vente libre pour quelques euros et qui a rendu service depuis 70 ans, n’a jamais fait réellement ses preuves! Et ceci est un résumé bref et sec de ce que nous pouvons lire dans Wikipédia.

« Le remdésivir a été créé pour l’hépaptite C mais n’a pas fonctionné, puis a été poussé dans le cadre d’Ebola jusqu’à ce qu’en jusqu’en août 2019 les responsables de la santé congolais ont annoncé qu’il était nettement moins efficace que les traitements par anticorps monoclonaux (ICI)… Cette molécule dont les chances de guérison semblent plus ou moins démontrables présente toutefois de potentiels effets secondaires bien réels (ICI)

Exigeons la liberté de choisir et la liberté de traiter! Les résultats probants sur l’hydroxychloroquine viennent interroger sur le choix autoritaire du remdésivir par les autorités sanitaires. LHK L’entreprise Gilead aurait-elle dissimulé la vraie toxicité du remdesivir?

En juin, nous apprenions que « le plan de gestion des risques de l’UE pour le remdesivir, publié en juin, a mis en évidence les problèmes rénaux comme un risque potentiel du médicament, principalement en raison de tests sur des rats et des singes. » https://www.euronews.com/2020/10/02/eu-medicines-agency-studies-effect-of-covid-19-drug-on-kidneys Pourtant, nous apprenions en octobre que « Face à la pénurie*, la Commission européenne commande plus de 500.000 doses de remdesivir à Gilead ». Le 20 novembre, l’OMS déconseillait cette molécule.

*Pénurie, l’arme habituelle et bien rodée de ces laboratoires.

Entretemps, le chiffre d’affaires avait été engrangé

Avec ce qui précède, vous auriez pu vous attendre à ce qu’un pays comme la Suisse, soucieux de la santé de ses citoyens mette illico les stocks de remdesivir à la poubelle.

Eh bien non, ami lecteur.

En Suisse, c’est le principe de précaution qui sera mis à la poubelle.

On continue vaille que vaille à donner à nos concitoyens ce qui pourrait bien ressembler à un poison! Mais attention la chose est légalisée par Swissmedic, une institution qui échappe à la démocratie dans la mesure où celle-ci est inscrite au registre du Commerce (Numéro IDECHE-108.952.985 ), bénéficie d’une forte indépendance au même titre que n’importe quelle organisation soumise principalement au Code des obligations et dont l’auditeur n’est autre qu’Ernst & Young.

Donc, c’est en connaissance de cause que l’autorité sanitaire helvétique Swissmedic a accordé au laboratoire américain Gilead une autorisation à durée limitée pour son médicament Veklury (remdesivir) pour le traitement du Covid-19, a annoncé jeudi Gilead Sciences Suisse. Et c’est en connaissance de cause que le Centre hospitalier universitaire vaudois utilisait il y a 2 jours encore ce produit fortement contesté. Juste incroyable!

https://www.24heures.ch/pourquoi-le-chuv-utilise-encore-le-remdesivir-673312915921

Ni l’historique de la molécule, ni les recommandations de l’OMS ne désarment Swissmedic, accessoirement sponsorisée par les Gates. Evidemment que cette autorisation fait les affaires de Gilead dont le patron a estimé que « L’autorisation à durée limitée accordée par Swissmedic est une nouvelle étape importante qui permet de proposer un traitement efficace et bien toléré, qui aide les patients à se rétablir plus rapidement et contribue à préserver les ressources limitées du système de santé ». Merci Swissmedic.

https://www.bilan.ch/entreprises/swissmedic-autorise-le-remdesivir-de-gilead-contre-le-covid-19

Alors comment expliquer ce qui précède? Incohérence, incompétence, corruption, ou négligence? Nous pourrions oser aussi la question suivante: jusqu’à quel point, certains individus occupant des postes-clés sont-ils les asservis par les capitaux supranationaux? Bref, comment des autorités supposées devoir protéger la population peuvent-elles déclencher autant d’interrogation quant à leurs intentions finales?

Dans ce contexte inimaginable il y a quelques mois encore, je vous invite à lire cette lettre ouverte d’un citoyen suisse. Elle est adressée à Alain Berset, ministre de la Santé. Il serait utile que l’initiative de l’auteur de cette lettre donne des idées à d’autres concitoyens.. Qui sait? Peut-être qu’à force cela finirait par réveiller la part de conscience qui aurait survécu à l’épisode COVID-19.

LHK


Lettre ouverte d’un citoyen Suisse à Alain Berset, ministre de la Santé

À xxx, le 25 novembre 2020

                                Monsieur le Conseiller fédéral Alain BERSET,

                                                     Chef du Département fédéral de l’intérieur,

                                                     Secrétariat général SG-DFI

                                                      Inselgasse 1

                                                        CH-3003 Berne

Monsieur le Conseiller fédéral Alain Berset,

Vous recevez cette lettre d’un citoyen soucieux de la confiance qu’il porte aux institutions de son pays et de leurs représentants.

J’ai noté ce 20 novembre 2020 que l’OMS mettait en garde contre les effets secondaires, et ne recommandait pas le Remdesivir vendu par le laboratoire Gilead sous le nom commercial de Veklury pour le traitement des malades de la Covid-19. Selon ce qui ressort de l’étude Solidarity, il n’a « que peu ou pas d’effet sur la mortalité globale, la mise en route de la ventilation et la durée du séjour à l’hôpital chez les malades hospitalisés ». Cela m’a choqué pour différentes raisons que vous devriez comprendre :

Il y avait au 27 mars 2020 un espoir « fondé sur des bases rationnelles » que le Remdesivir devienne un traitement efficace pour les malades de la Covid-19. Ces bases rationnelles consistaient en une efficacité contre « divers coronaviridae en culture de cellules, ainsi que SARS-CoV et MERS-CoV in vivo dans des modèles animaux (…) »[1]. C’est-à-dire qu’à cette date là, il n’y avait rien concernant des essais sur les humains infectés par coronavirus avec ce médicament. Celui-ci est connu pour avoir été développé pour Ebola et contre laquelle, d’ailleurs, il n’a pas été efficace.

Mais, selon le site officiel de Swissmedic, « le 29 juin 2020, Swissmedic a reçu une demande d’autorisation du remdésivir (…). Le lendemain, après une analyse du rapport bénéfice/risque, Swissmedic a décidé d’autoriser (…) la mise sur le marché du remdesivir en vertu de l’ordonnance (…) adoptée en urgence par le Conseil fédéral. »[2]

Je m’interroge sur ce qu’il pouvait y avoir à mettre du côté des bénéfices de ce rapport bénéfice/risque, à peine 3 mois plus tard ! Je lis que fin avril, alors qu’une étude chinoise a constaté l’inefficacité de ce médicament, la FDA autorise le remdesivir sur la base d’un essai[3] « décevant »[4] stoppé avant sa conclusion, sans effet sur la mortalité (!) et, pour certains, seul le hasard expliquait le maigre bénéfice observé : une réduction de l’hospitalisation de 15 à 11 jours[5] ! Or, les experts de Swissmedic ont fondé leur décision sur : « Une vaste étude clinique menée avec le principe actif remdesivir aux États-Unis a mis en évidence un rapport bénéfice/risque positif chez les patients atteints de COVID-19 (…) »[6]. Les experts de Swissmedic se sont-ils basés sur cette même étude qui a convaincu la FDA ? On pourrait ne pas le croire, mais il semble que ce soit bien le cas.

Au-delà d’une présentation enthousiasmante de la part des journaux[7] c’était déjà des résultats en réalité médiocres voir inexistants. Aussi permettez-moi de soumettre ceci à votre rélexion :

Cet article du New England Journal of Medecine comptait 9 auteurs, dont 7 en conflit d’intérêts avec Gilead (grants, fees, travel support). Un parmi ceux-ci était employé par Gilead au moment de la publication (voyez mon annexe). Partant du principe que l’OFSP dont vous êtes le chef n’a aucun mandat scientifique mais politique – en effet, une théorie politique des plus simples appréhenderait la politique comme espace de rapports de forces entre différents intérêts, encadrés par des règles institutionnelles et une éthique tout à fait variables des acteurs engagés – je demande la chose suivante : en quels termes ces conflits d’intérêts ont-ils été considérés par vos services ?

Dans ce contexte et à titre personnel, je ne revendique presque aucune compétence scientifique mais s’il y avait quelque chose d’autre de probant du côté des « bénéfices » de ce médicament, cela apparaîtrait à quelque part, au moins sur votre site ou celui de Swissmedic. Or, il n’y a rien.

Concernant les risques du médicament, l’insuffisance rénale est connue depuis les premiers essais du Remdesivir sur Ebola. Un médecin (réputé complotiste, mais malgré tout un des meilleurs selon le site « xpertscape »), un certain Didier R., (je ne mentionne pas son nom pour le respect de l’intégrité intellectuelle des personnes non-complotistes et donc, bien sûr, la vôtre) pointe le doigt là-dessus depuis le début de l’utilisation de ce médicament, et l’OMS le confirme aujourd’hui.

Donc, « vous » avez autorisé un médicament ultra cher en 1 jour, sur des bases scientifiques absolument médiocres, en conflit d’intérêt direct, dont on conclura 4 mois plus tard, après avoir sans doute dépensé des millions, qu’il n’est pas efficace. N’y a-t-il rien de fâcheux ?

Ainsi je vous le demande, comment cette analyse bénéfice/risque a-t-elle été réalisée ? Je suis sûr que ce genre de décision ne se prend pas de manière informelle et il doit rester une trace écrite. Je pense qu’il est très urgent que vous la dévoiliez. Moi, je vous la demande et une commission d’enquête devrait être mise sur pied.

Avant ce 20 novembre 2020, jamais je ne vous aurais parlé de ce médecin réputé complotiste et aujourd’hui poursuivi par cette noble institution vichiste qu’est l’Ordre des médecins en France[8]. Mais Monsieur le Conseiller fédéral Alain Berset, considérez plutôt le scénario incroyable – quasiment hollywoodien – auquel cette annonce de l’OMS nous conduit :

Fin février 2020, ce médecin dont je tais le nom par respect pour votre intégrité, proposait dans une petite étude un traitement. Il le faisait sur la base d’articles venus de Chine qui proposaient et validaient l’emploi d’une molécule connue de longue date. Certes, l’étude du terrible médecin était critiquable comme tout ce qui est d’une vraie nature scientifique. Cependant la proposition de cette substance ne reposait pas sur quelques modèles animaux, mais sur son efficacité sur la Covid-19 et tirée de l’expérience des Chinois durant la crise à Wuhan.

Or, dans le contexte de la bagarre méthodologique et surtout médiatique qui a immédiatement fait suite, un article était publié le 22 mai dans le Lancet contre le traitement proposé par cet illustre médecin mais… dit complotiste. Dès les lendemains de cette publication si ce n’est le jour même, le traitement du charlatan présumé était condamné par l’OMS et même dans les discussions de bistrots tellement le risque d’être pris à parti était grand… Place dès lors au Remdesivir alors même que l’article du Lancet s’est immédiatement (!) avéré être une vraie escroquerie scientifique (mais en aucun cas un complot, étonnant non ?). Il sera définitivement retiré le 4 juin.

La vente du Remdesivir s’est quant à elle très bien passée. Début octobre l’Union Europénne commande 500’000 doses à Gilead pour plus de 1 milliard d’euros[9]. Dans un appel téléphonique avec des investisseurs ce 28 octobre, Daniel O’Day,  « chief executive » de Gilead affirmait : “We’re proud to be at the front end of this with a very potent antiviral.”

On le comprend : « Gilead Sciences, said that remdesivir, which has been authorized for emergency use since the spring, had brought in $873 million in revenues so far this year (…) »[10]. Dans cette affaire, tout a été fait pour entraver le traitement du Professeur dit complotiste, TOUT. Si bien qu’à ce jour aucune étude appliquant le protocole précis du médecin n’a été conduite, ou alors, elles ont été stoppées au moment où elles devenaient gênantes, selon le Professeur dit complotiste. Je prends le risque de le citer ici car il me semble ne pas avoir totalement perdu la « tête » malgré le fait qu’il appartienne désormais à la génération « pré-impérialime scientifique » de l’industrie de la santé.

Et la Suisse ? Pour combien avons-nous acheté de doses depuis le mois de juin ? Des millions ? Combien ?

Pour finir cette chronologie, le 20 novembre 2020 l’étude Solidarity de l’OMS déconseille[11] le Remdesivir !

Le scandale ! Monsieur le Conseiller fédéral Alain Berset, la Suisse « soigne » ses concitoyens avec un médicament qui n’a aucun effet avéré. Bien sûr, on se consolera du fait qu’il était au moins issu d’un essai randomisé ! (avec placebo en intraveineuse, qu’en pensent les éthiciens ?) contre les études observationnels du Monsieur-le-Professeur de l’ancienne génération.

Donc, en attendant que les grandes études crachent la vérité, le Remdesivir se vendait bien, mais s’utilisait sans efficacité aucune. Quelqu’un va-t-il endosser cette responsabilité ? Vous ?

Que je vous le dise, Monsieur le Conseiller fédéral, je me fiche du traitement du prof un peu fou. Oui, un peu fou de proposer un traitement qui semble être efficace (et de nombreuses études – évidemment pas directement soutenues par Gilead – vont aujourd’hui dans ce sens) à seulement 10 CHF, alors que le gens sérieux parlent d’autre chose : 2340 $ par patient pour les 5 jours. Je me fiche de ces traitements car je n’ai pas eu besoin du premier (qui ne m’aurait pas été délivré du fait de la bienveillante limitation à son accès que nos institutions ont mis en place)[12] et j’aurais refusé le Remdesivir. Non, là n’est pas la question que je veux aborder dans cette lettre.

La question est, comme je vous le mentionnais plus haut, que je suis soucieux de la confiance que je porte aux institutions de mon pays et de leurs représentants. Monsieur le Conseiller fédéral, je vous propose de faire dès aujourd’hui toute la lumière sur les rouages de cette affaire et notamment sur de potentiels conflits d’intérêt des personnes privées et des institutions que sont Swissmedic et l’OFSP.

D’ailleurs, j’ai lu que la responsable de l’Office fédéral de la santé publique, Anne Lévy, aurait affirmé :

« Concernant la vaccination contre le Covid-19, elle n’exclut pas de la rendre obligatoire dans certains cas. La loi sur les épidémies prévoit que certaines fonctions ne peuvent être exercées que par des personnes vaccinées, souligne-t-elle. »[13]

La question est simple, est-elle votre cheffe ? A vous par la suite de faire la communication ?

Je dois avouer que je regarde ce que vous vous évertuez à décrire comme une crise terrible avec calme et lucidité. Mais la distance semble toujours plus grande entre « un véritable discours officiel, politique » et la réalité des données scientifiques publiées et cette affaire de Remdesivir révèle des aspects véritablement louches ! Par ailleurs, j’ai toujours trouvé insupportable toutes les désinformations qui ont accompagné ces derniers mois. Mais, Monsieur le Conseiller fédéral Alain Berset, vous êtes en train de nous forcer à choisir notre camps entre les non-complotistes et les terribles complotistes. Personnellement, je me demande si certains de ceux que vous appelez « complotistes » n’auraient tout pas simplement des questions tout à fait légitimes sur le fonctionnement de l’institution à laquelle vous appartenez. Qu’en pensez-vous ?

En première conclusion : jackpot de Big Pharma pour un médicament qui ne marche pas, jackpot annoncé pour des vaccins dont sur lesquels nous n’avons aucun recul et dont on ne sait même pas s’ils protègeront véritablement, et annonce ces jours au G20 de la part de la Chine qu’il serait bien de généraliser les certificats de santé par code QR pour répondre à :

“(…) un besoin de standardiser nos politiques et d’établir des voies rapides pour faciliter un flux ordonné des personnes”.[14]

La Suisse va-t-elle appuyer cette impérieuse nécessité ? Tout cela sans même que l’on entende nos autorités se prononcer avec un minimum de recule et de sens critique ?

J’ai été si fier auparavant de voir notre canton de Fribourg offrir une personne si brillante à nos Institutions. Cependant, sans une transparence totale sur ces affaires, ma confiance s’arrête là – au point final de cette lettre. Je n’ai plus aucune confiance, je vous prie de le noter, ni envers l’OFSP et ses annonces et autres communications, ni en Swissmedic et en aucun propos placés dans votre bouche et celle de vos successeurs.

Je crains aujourd’hui ce qu’il restera dans l’histoire de votre passage au Conseil fédéral sans que vous n’ayez rien dit !

  • accompagnement en soin palliatif de la démocratie,
  • passage vers une science laissée au plus offrant et hégémonique,
  • dégradation de la notion de société civile à troupeau d’individus masqués à gérer au moyen de quelques technologies et contrôlés par la peur de la maladie. Pardonnez-moi la métaphore !

Pour me donner l’espoir de retrouver un jour confiance envers nos institutions, veuillez s’il vous plaît :

1. Présentez au public comment l’analyse bénéfice/risque du Remdesivir a été faite en vue de son autorisation en Suisse par les « experts de Swissmedic ». D’ailleurs, qui sont-ils au sens du point 2 ?

2. Faire au plus vite toute la lumière sur les conflits d’intérêt des personnes privées et des institutions que sont swissmedic et l’OFSP.

  • Quelles industries financent quelles structures (par exemple, montants alloués à des programmes universitaires, hôpitaux, recherches, de manière directe ou indirecte etc.) ?
  • Structure des revenus des professionnels de ces agences (qui paye les salaires, ont-ils des actions boursières, revenus annexes versés par l’industrie, défraiement pour des conférences etc.)
  • Mettre sur pied une commission d’enquête véritablement indépendante.

3. Pour combien la Suisse a-t-elle acheté de doses de Remdesivir depuis le mois de juin ?

4. Quelqu’un va-t-il endosser la responsabilité d’avoir utilisé un médicament qui ne soigne pas dans le cadre d’une médecine qui revendique la rationalité scientifique ? Va-t-on faire une estimation du nombre de décès liés à cette erreur d’appréciation ? Quel dédommagement ?

5. Qui commande à l’OFSP ? (Comment fonctionne la prise de décision?)

6. La Suisse va-t-elle entrer dans une ère de la surveillance généralisée par le biais du contrôle de l’état de santé ?

En attendant de pouvoir me faire une idée précise de l’intégrité intellectuelle et morale des gens qui ne cessent d’en faire appel au rationnel, non-étrangers à un phénomène de stigmatisation d’une population « complotiste » qui se laisserait abuser par n’importe quoi, je vous fais part, Monsieur le Conseiller fédéral Alain Berset, de l’assurance de ma considération et d’estime.

Comme mentionné, je garde l’espoir d’une confiance renouvelée envers nos Institutions dans les plus brefs délais.

M. X. Y.

Citoyen suisse

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Annexe :

Conflits d’intérêt des auteurs de l’article qui a permis au Remdesivir d’obtenir l’aval de la FDA et – très probablement –  de Swissmedic.

Dr. Chu reports receiving consulting fees from Merck and GlaxoSmithKline, grant support from Sanofi Pasteur, and research supplies from Cepheid, Ellume, and Genentech;

Dr. Luetkemeyer, receiving grant support, paid to the University of California, San Francisco, from Gilead;

Dr. Paredes, receiving grant support and advisory fees from Gilead Sciences, Merck Sharp and Dohme, and ViiV Healthcare;

Dr. Touloumi, receiving grant support from Gilead Sciences Europe;

Dr. Benfield, receiving grant support from Pfizer, Novo Nordisk Foundation, Simonsen Foundation, and Lundbeck Foundation, grant support and advisory board fees from GlaxoSmithKline, grant support and lecture fees from Pfizer, teaching fees from Boehringer Ingelheim, grant support and teaching fees from Gilead, and teaching fees and advisory board fees from Merck Sharp and Dohme;

Dr. Fätkenheuer, receiving grant support, advisory board fees, and travel support from Gilead Sciences and Janssen and grant support and advisory board fees from Merck Sharp and Dohme and ViiV Healthcare;

Dr. Kortepeter, receiving consulting fees and serving on a board for Integrum Scientific;

Dr. Pett, receiving grant support from Gilead Sciences and ViiV Healthcare;

Dr. Osinusi, being employed by Gilead Sciences. No other potential conflict of interest relevant to this article was reported. (On note qu’il n’avait pas d’autre conflit d’intérêt que d’être employé par Gilead, cela n’est pas une plaisanterie de la part de l’auteur de cette lettre).

[1]    Race to find COVID-19 treatments accelerates, Kupferschmidt K, Cohen J. Science. 2020 Mar 27;367(6485):1412-1413. Consulté sur le site de la Revue médicale suisse : https://www.revmed.ch/covid-19/Remdesivir-un-espoir-fonde-sur-des-bases-rationnelles, consulté le 21 nomvembre 2020.

[2]    Selon le site officiel de Swissmedic : https://www.swissmedic.ch/swissmedic/fr/home/news/coronavirus-covid-19/erweitert_einsatz_remdesivir.html, consulté le 21 nomvembre 2020.

[3]    John H. Beigel, Kay M. Tomashek, Lori E. Dodd et Aneesh K. Mehta, « Remdesivir for the Treatment of Covid-19 — Preliminary Report », New England Journal of Medicine,  0, o 0,‎ , null (consulté le 23 mai 2020).

[4]    Selon le journal le Monde du 30 avril 2020, https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/04/30/covid-19-resultats-contradictoires-pour-l-antiviral-remdesivir_6038304_1650684.html, consulté le 21 nomvembre 2020.

[5]    Selon Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Remd%C3%A9sivir#cite_note-27, consulté le 21 nomvembre 2020.

[6]    Selon le site de Swissmedic : https://www.swissmedic.ch/swissmedic/fr/home/news/coronavirus-covid-19/erweitert_einsatz_remdesivir.html, consulté le 21 nomvembre 2020.

[7]    Des résultats encourageants pour le remdesivir, l’antiviral de Gilead, https://www.letemps.ch/sciences/resultats-encourageants-remdesivir-lantiviral-gilead, le 24 nomvembre 2020.

[8]    Didier Raoult poursuivi pour « charlatanisme » par l’Ordre des médecins : https://www.lci.fr/sante/didier-raoult-accuse-de-charlatanisme-par-l-ordre-des-medecins-il-n-en-ressortira-rien-assure-son-avocat-2169664.html, consulté le 21 nomvembre 2020.

[9]    Selon zone bourse : https://www.zonebourse.com/cours/action/GILEAD-SCIENCES-INC-4876/actualite/GILEAD-contrat-europeen-pour-500-000-doses-de-Remdesivir-31505252/, consulté le 21 nomvembre 2020.

[10]  Selon le site healworld.com. https://health.economictimes.indiatimes.com/news/pharma/gileads-covid-drug-is-mediocre-it-will-be-a-blockbuster-anyway-/78962210, consulté le 21 nomvembre 2020.

[11]  https://www.who.int/fr/news-room/feature-stories/detail/who-recommends-against-the-use-of-remdesivir-in-covid-19-patients,  consulté le 21 nomvembre 2020.

[12]  https://www.msn.com/fr-ch/actualite/other/hydroxychloroquine-m-c3-a9decins-menac-c3-a9s-de-sanctions-en-valais/ar-BB1bgE3T, consulté le 21 nomvembre 2020.

[13]  Selon 20 minutes, https://www.20min.ch/fr/story/cela-ressemble-a-un-retournement-de-tendance-surtout-en-suisse-romande-161577669211?fbclid=IwAR0sdw4vi7a9KgxGpZP8ez255QINnsnS3miJNmYf78CFnE1BaTUq3IE9bcw, consulté le 21 nomvembre 2020. 

[14]  Selon le courrier internationnal, https://www.courrierinternational.com/article/deplacements-au-g20-pekin-propose-de-generaliser-les-certificats-de-sante-par-code-qr?utm_source=batch-notif&utm_medium=push-notification&utm_campaign=batch-notif#xtor=CS5-32-[siteweb]-[pushweb], consulté le 21 nomvembre 2020. 

Source du courrier https://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/11/26/lettre-ouverte-d-un-citoyen-a-alain-berset-au-sujet-du-remde-311004.html

Source Liliane Held Khawam

3 Commentaires

  1. Pour me donner l’espoir de retrouver un jour confiance envers nos institutions, veuillez s’il vous plaît…

    Euh ? Pour quoi faire ?
    Comme Macron, y s’en tamponne le coquillard de notre santé !

    On a pu répondre à cette question : Pourquoi l’Empire Mondial de la santé de Bill Gates promet plus d’empire et moins de santé publique ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2020/07/bill-la-piquouze-gates-et-son-empire-mondial-de-la-santc3a9-the-grayzone-juillet-2020.pdf

    Et cela démontre à mon sens et pour le moins, que la solution n’étant vraiment pas dans la vaccination à ARNm nous pourrions essayer, ce qui n’a jamais encore été fait, une confédération d’associations libres, volontaires et autogérées, hors État et ses institutions…
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

  2. Tout à fait JBL ! Il s’en fout complètement !
    Le mieux que nous pourrions faire est déjà de refuser une ordonnance inscrivant ce produit, d’exiger d’un toubib un autre médicament. A l’hôpital en revanche, on devient un n° de dossier, je doute qu’on puisse rester maître de notre corps, ou alors au prix d’une bataille qu’un malade ne peut pas soutenir.

    Ton idée d’associations libres est excellente, sans encore aller jusqu’à la confédération. Cependant, tant de gens te riposteront: tu n’es pas médecin, de quoi tu te mêles ? Alors qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme – qui plus est payé par Big Pharma – pour étudier, être cohérent dans ses choix, chercher dans les bienfaits de la nature ce qui peut nous aider… Cobayes pour cobayes, autant que ce soit avec des produits naturels, non ?

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