Cela continue, inlassablement! Chaque jour qui s’égraine nous apporte son lot de dévissage, mais bientôt il risque de ne plus rien y avoir à dévisser. Les pires scénarios catastrophes se réalisent donc, le crash financier prévu pour octobre-novembre se concrétiserait donc, car pour l’instant, tout va dans ce sens, cela se confirme…
Un certain sentiment de panique s’est emparé des bourses jeudi autant en Amérique du Nord qu’en Europe. Les investisseurs craignent notamment que l’économie mondiale replonge en récession.
Les marchés ont aussi été déprimés par les propos de la Réserve fédérale américaine, qui a dressé mercredi un bilan sombre de l’économie, et par la publication de données qui indiquent un ralentissement de la croissance dans le monde.
Les bourses en Amérique du Nord ont perdu plus de 3 %:
- le Dow Jones, à New York, a reculé de 3,51 %;
- le Nasdaq a perdu quant à lui 3,23 %;
- à Toronto, le S&P/TSX a baissé de 3,28 %.
En Europe et en Asie, les bourses sont tombées à un nouveau creux en un an. Les reculs oscillent entre 4 % et 5 %:
- à Paris, l’indice CAC 40 a reculé de 5,25 %;
- à Londres, le FTSE 100 a perdu 4,67 %;
- à Francfort, en Allemagne, le Dax a cédé 4,96 %.
Le secteur privé européen s’est contracté pour la première fois en deux ans, d’après des indices des directeurs d’achats.
En Chine, le secteur manufacturier a reculé pour un troisième mois de suite en septembre. La Chine pourrait donc ne pas jouer le rôle, attendu, du moteur de la croissance mondiale dans la crise actuelle.
Les investisseurs doutent également de l’efficacité des mesures de relance présentées mercredi par la Réserve fédérale américaine (Fed). Dans son communiqué, la Fed admet qu’il est « difficile d’estimer avec précision » le degré de soutien à l’économie que le programme « Twist » va apporter.
Les spécialistes en titres obligataires sondés par l’agence Reuters évaluent à seulement 15 % les chances que cette opération donne un véritable coup de fouet à l’économie américaine.
Les bourses asiatiques ouvrent en baisse vendredi
Réagissant à la dégringolade, jeudi, des marchés nord-américains et européens, les marchés boursiers asiatiques voient le cours de leur titre phare reculer vendredi en début de séance. Les baisses sont de 1,5 % à Shanghai, de 3,6 % à Séoul, de 1,4 % à Sydney et de 2,4 % à Hong Kong. La bourse de Tokyo est quant à elle fermée en raison d’un jour férié au Japon.
Le huard chute
Dans ce contexte, les investisseurs achètent des devises américaines qui sont perçues comme une valeur sûre lors d’instabilités financières. Le dollar américain a atteint un sommet en sept mois par rapport à plusieurs devises.
Le dollar canadien a perdu 2 ¢US pour atteindre 97,11 ¢US en matinée jeudi, à un creux en près d’un an. Le dollar canadien est lié notamment aux fluctuations du prix du baril de pétrole, qui affiche une baisse de 6,5 %. L’économie canadienne repose en grande partie sur ses richesses naturelles.
Source: etat-du-monde-etat-d-etre.net
Je suis sur que si les états-unis offrait les mêmes sommes de pognon avec lequel les consommateur US s’endette depuis 30 ans alors la Chine pourrais être aussi un moteur de la croissance.
faites vos jeux, rien ne va plus !