Si on se souvient comment on nous a vendu cette Europe, qui devait nous apporter, travail, prospérité, sécurité, force est de constater que nous avons été trahis, floués, bernés, appauvris, taxés, imposés, nos droits restreints un peu plus chaque jour. Étions nous dupes, nous qui avons refusé à plus de 50% cette gabegie ? Refusé peut-être mais, trahis par Sarko l’américain et son traité de Lisbonne, copie conforme de ce qui a été refusé par le peuple, mais vendu emballé avec des fioritures et autres dorures, véritable miroir aux alouettes. Sortir de cet « oignon », qu’elles en seraient les conséquences, nonobstant les « expertises » apocalyptiques, des enracinés des plateaux télés. C’est ce qu’a détaillé Thibaut du site Vpolitique.
Alors que la plupart des médias dominants crient à la catastrophe au sujet d’une sortie de l’UE, pratiquement aucun d’entre-eux n’osent avancer les contre-arguments afin de peser le pour et le contre comme une presse véritablement indépendante devrait le faire.Néanmoins c’est un fait, les peuples sont en quête de réponses. Le nombre d’eurosceptiques dans les états membres ne cesse d’augmenter à tel point que de nombreux pays refusent d’idée même d’y tenir un référendum (l’hypothèse d’une victoire eurosceptique devenant de plus plus inévitable)… Exception faite à nos amis d’outre Manche qui sont parvenu à franchir le pas.
Seront donc exposés ici les arguments en faveur d’une sortie de l’UE en prenant notre cas ; celui de la France.
L’UE, un outil de la mondialisation (+exemple)
Alors que les plus europhiles avancent l’argument d’une Union protectrice face à la mondialisation, les faits semblent pourtant prouver le contraire. L’UE sert effectivement plus la mondialisation qu’autre chose. Voici un exemple tout simple : Nous sommes dans une période ou l’écologie prime de plus en plus et je décide donc de changer de chaudière. Mon ancienne fonctionnait au mazout, elle coutait trop cher. Je vais donc me fournir une chaudière fonctionnant au pellet (sorte de petits grains de bois). A 2 kilomètres de chez moi se trouve une vaste usine qui en fabrique pour quelques euros l’unité (unité évaluée en sac de 15 kilos). Mais je me suis vite rendu compte que grâce à l’UE et l’absence de frontières, je sais en commander en Lituanie et pour beaucoup moins cher. Avec l’absence de frontière pour favoriser le made in France, il sera donc plus intéressant pour moi d’acheter le pellet de Lituanie en le faisant arriver par camion. Faites raisonner ce genre d’exemple simple dans votre tête pour tous les biens ou notre pays est moins concurrentiel et vous-vous rendrez vite compte qu’en plus d’être généralisée, cette pratique entraine une énorme perte d’emploi et de compétitivité ! Si nombre de consommateurs de pellets agissent comme moi, l’usine, pourtant à 2 kilomètre de chez moi, fermera (emportant avec elle nombre d’emplois) ! Cependant, si mon pays n’est pas dans l’UE, ce sera l’usine locale qui primera, car il sera plus cher (donc moins rentable) d’importer depuis la Lituanie. Dès lors, la demande locale sera canalisée vers l’usine locale. C’est ce genre de mécanique qui rend l’argument du protectionnisme européen obsolète (car, premièrement, les méfaits de la mondialisation se produisent déjà entre les états-membres eux-même (nécessité de réactiver le protectionnisme national).
Le traité sur le fonctionnement de l’UE (TFUE) a prévu à son article 63 relatif aux capitaux et paiements que :
« toutes les restrictions aux paiements entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites »
« toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites »
Cela veut dire que les entreprises peuvent expatrier leurs usines dans des pays à très bas coûts de salaires (et avec rapatriements des bénéfices !). Dès lors, une entreprise européenne a le droit de se délocaliser à Pékin par exemple. L’idée même que l’UE sert à se protéger face à la Chine, l’Inde etc… est un argument fallacieux puisque la concurrence chinoise, indienne etc… a été en fait créée par l’UE elle-même !
Le TFUE a prévu à son article 32 relatif à l’union douanière que :
« La commission s’inspire de la nécessité de promouvoir les échanges commerciaux entre les États membres et les pays tiers » (le contrôle de nos importations s’oppose à cet article !).
« L’évolution des conditions de concurrence à l’intérieur de l’Union, dans la mesure où cette évolution aura pour effet d’accroître la force compétitive des entreprises » (Citroën a le droit par exemple de se fournir en pièces détachées en Chine « pour accroître sa compétitivité »).
« Il y a nécessité pour l’approvisionnement de l’Union en matière première et en demis produits » (cela favorise les délocalisations)
« Il y a expansion de la consommation dans l’Union » (et non pas par exemple de l’auto-suffisance industrielle…).
Ainsi, L’armée française ne peut plus habiller aujourd’hui ses propres soldats : les uniformes sont fabriqués au Maroc.
Les entreprises ont donc le feu vert pour importer les productions faites dans des pays à très bas coûts de salaires plutôt que produire du made in France.La mondialisation engendre une certaine spécialisation des pays. Ainsi nous trouverons dans la carte du monde des pays producteurs de matière première, des pays transformateurs (avec leurs usines) et bien sur des pays des gestion (notamment avec le tertiaire). Mais cette spécialisation des pays est nocive puisqu’en cas de crise ou de conflit, c’est tout le monde qui en souffre (les pays perdant leurs autonomies deviennent inter-dépendants).
Et donc, un continent unis « face à la mondialisation » ne signifie pas un continent plus concurrentiel. C’est tout à fait le contraire qui se produit. Les pays riches de l’UE (qui sont aussi les plus aptes à faire face par leur poids à la mondialisation) sont nivelés par le bas et donc, le continent perd une grande force économique.
Alors qu’une UE fondée uniquement sur quelques membres fondateurs avec peu de disparité économique et avec des politique similaires pouvait être bénéfique, l’Union actuelle semble accomplir le contraire. Elle affaiblit le continent en le nivelant par le bas (disparités économique trop forte entre les membres) et surtout rien n’avance ! 27 membres (on ne compte plus la Grande Bretagne) qu’il faut consulter pour modifier ne cesse qu’une ligne du projet européen (quand bien même on y mettrait de la bonne foi pour modifier ce projet européen). 27 membres, c’est trop de disparités, de différences etc… Ainsi le projet européen semble de plus en plus se figer, et face à cela les europhiles sont tentés par le caractère plus autoritaire du projet : ils souhaitent un État fédéral européen, un véritable cauchemar pour nos pays millénaires de disparaître de la sorte (et surtout, il ne s’agit aucunement d’une solution pour les problèmes énoncés précédemment).
La Banque Centrale Européenne (BCE), le problème de la dette et de la monnaie commune.
A propos du système financier européen, l’article 282 prévoit que
« La BCE a la personnalité juridique. Elle est seule habilitée à autoriser l’émission d’euro. Elle est indépendante dans l’exercice de ses pouvoirs et dans la gestion de ses finances. Les institutions, organes, et organismes de l’Union ainsi que les gouvernements des Etats membres respectent cette indépendance. »
« La BCE et les banques centrales nationales constituent le système européen de banques centrales (SEBC). La BCE et les banques centrales nationales des États membres dont la monnaie est l’euro, qui constituent l’Eurosystème, conduisent la politique monétaire de l’Union. »
« Le SEBC est dirigé par les organes de décision de la banque centrale européenne. L’objectif principal du SEBC est de maintenir la stabilité des prix. Sans préjudice de cet objectif, il apporte son soutien aux politiques économiques générales dans l’Union pour contribuer à la réalisation des objectifs de celle-ci. »
En fait, la Banque Centrale Européenne n’a aucun objectif de taux de change externe de l’euro, aucun objectif de plein emploi et aucun objectif de maintien des industries nationales.
Durant la période où l’euro était inférieur à 1 dollar, il y avait un certain équilibre entre les importations et les exportations françaises.
En ce moment, 1 euro = 1,35 à 1,40 dollar. Le taux de change de compétitivité française est de l’ordre de 1 euro = 1 dollar. L’euro est environ 35% à 40% trop cher pour l’économie française et donc, cela ne permet pas de maintenir les industries du pays.La perte d’une politique monétaire indépendante a fait perdre à la France la maîtrise d’une politique de taux de change externe compatible avec la compétitivité française – qui N’EST PAS LA MÊME que la compétitivité de l’industrie allemande. L’euro cher est en train :
– de mettre à mal l’agriculture et les services français
– de détruire l’industrie françaiseLouis Gallois, le président d’EADS disait dans le Figaro du 27/03/08 : « Une baisse du dollar de 10 cents fait perdre 1 milliard d’euros à Airbus. L’euro à son niveau actuel est en train d’asphyxier une bonne partie de l’industrie européenne en laminant ses marges à l’exportation. Si cela continue, l’industrie européenne fuira l’Europe. »
Actuellement la France perd 800 à 1000 emplois industriels par jour ouvrable (soit 200 000 à 220 000/an). Et en tout, ce n’est pas moins du quart des heures prestées dans l’industrie française qui ont été perdues !
Mais revenons un instant sur la BCE. La BCE interdit purement et simplement aux états membres (uniquement ceux présents dans la zone euro) d’emprunter à la BCE. Comme il y a une BCE, il nous est également totalement interdit de nous emprunter à nous-même (à taux 0%). Cela nous oblige, en l’absence de véritables solutions d’aller emprunter dans le marché privé. Cela créé la dette pharaonique qu’on connait actuellement. Explications :
Avant 1973, la France pouvait s’emprunter à elle même. Cela signifiait qu’elle pouvait emprunter régulièrement à sa banque centrale (Banque centrale de France). Ainsi, il était possible d’investir des milliards de francs dans les infrastructures publiques d’intérêt général : la politique de grands travaux, les hôpitaux, les autoroutes, les chemins de fer, les écoles, le financement des collectivités etc…Par exemple, cette banque pouvait créer 5 milliards de francs à partir de rien et cela sans le moindre intérêt (taux 0%) puisque l’argent était ensuite détruit par la Banque de France elle-même. Le temps de l’emprunt de ces 5 milliards de francs, il y avait ces 5 milliards de francs en circulation en plus.
Grâce à cela, l’État pouvait anticiper l’ensemble de ses besoin futurs sans pour autant augmenter les taxes et les impôts par exemple.
Mais les banques commerciales qui avaient déjà un quasi-monopole pour le prêt aux particuliers et aux entreprises en voulaient encore plus, et voyaient d’un mauvais œil la puissance de l’État. Il ne fallait par pour ces banques privées que l’État ait le contrôle sur l’économie du pays (elle y perdrait un marché). Des campagnes de presse ainsi qu’un long et intense lobbying sur les responsables politiques mirent en avant que ce système avec la Banque de France « » »était inflationniste par nature » » ».
La « loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973, appelée parfois « loi Rothschild »), modifie totalement l’organisation de la banque de France et affaiblit les droits du Trésor Public par rapport à celle-ci.
L’article 25 :
- Interdit au trésor Public d’emprunter directement à la Banque de France à un taux d’intérêt nul, comme il en avait jusqu’alors le droit.
- Prévoit que la France se tourne vers des banques privées et y paye des intérêts ; alors qu’avant cette loi, quand l’État empruntait de l’argent, il le faisait auprès de la banque de France qui, lui appartenant, lui prêtait sans intérêt.
La France s’était donc volontairement privé d’un droit pourtant primordial : celui de créer de la monnaie ! Il a transféré ce droit aux banques privées. Cette décision lourde conséquence équivaut à une véritable privatisation de l’argent. L’accroissement sans fin de la dette nationale trouve son origine là.
Ce principe abusif de privatisation de la monnaie a été rendu obligatoire par les traités européens aux états membres.
C’est l’article 123 du TFUE qui le précise :
« Il est interdit à la Banque Centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées “banques centrales nationales”, d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres. »
« L’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »
L’absence de fond souverain national.
Autre lourde conséquence pour la France d’être un état membre de l’UE : C’est qu’il est désormais impossible de composer un fond souverain.
Ce sont des fonds d’investissement contrôlés par un État, le plus souvent alimentés par des recettes provenant de revenus de matières premières (pétrole, …), investis dans une logique normalement financière à fin de procurer des ressources à cet État une fois que la matière première en question aura été épuisée. Dans le cas de la France, un fond souverain pourrait être composé pour constituer une réserve d’argent. Cette réserve d’argent pourrait provenir d’une part de nos entreprises nationales et d’autre part lors d’une bonne période économique. Cet outil, tout comme celui de la Banque de France expliqué précédemment permettrait à l’État Français de traverser plus facilement les périodes de crise et d’instabilités (ou encore de catastrophes…) sans toucher à l’outil des impôts ou des privatisations (puisqu’une réserve monétaire permanente serait là pour épauler l’État). La création d’un fond souverain national est interdit par l’Union Européenne…
Les avantages immédiats d’une sortie de l’UE
Une sortie de l’UE et donc de l’Euro aurait de nombreux avantages pour des pays d’Europe du sud ainsi que pour la France (et ce immédiatement à la suite d’une sortie).
Tout d’abord, une dépréciation du Franc nouvellement retrouvé devrait être de 20% (voir 30% tout au plus), cela reconstituerait immédiatement la compétitivité des entreprises françaises, tant à l’export que sur le marché intérieur. C’est le principe du « choc de compétitivité » dont l’économie française et particulièrement l’industrie ont tant besoin. Pour essayer de retrouver de la croissance, certains économistes et hauts responsables ont déjà songé à provoquer une dévaluation de l’Euro. Notons que les effets (bien que positifs) seraient ridicules comparé à une sortie de l’Euro. Cette dévaluation de l’Euro ne jouerait d’ailleurs que par rapport aux pays de la zone Dollar (concurrente directe).
Mais la France ne fait que la moitié de son commerce international avec la zone Dollar. Le reste se fait avec la zone Euro, et concerne pour l’essentiel les échanges avec l’Allemagne, mais aussi avec l’Italie et l’Espagne. C’est pourquoi une sortie de l’Euro serait beaucoup plus avantageuse qu’une simple dépréciation de l’Euro. En adoptant une hypothèse de dévaluations compétitives des divers autres pays de l’Europe du Sud, cela donnerait un coup de fouet impressionnant à l’économie française, entraînant une croissance de 15% à 22% sur une durée de 4 ans. L’industrie serait la grande bénéficiaire de cette dépréciation. De plus, de nombreux autres effets bénéfiques se feraient sentir dans les services, qu’ils soient liés à l’industrie ou encore dans des branches très sensibles aux fluctuations des taux de change, comme par exemple le tourisme.
Un autre avantage de poids, serait qu’une sortie de l’euro provoquerait une chute massive du chômage. La France aurait une création nette d’emploi de 1,5 à 2,2 millions en trois ans seulement. Si l’on considère le total des catégories A, B et D, le gain pourrait monter à 2,5 millions à 3 millions d’emplois. Notons qu’un tel retour à une situation de plein emploi améliorerait rapidement le financement des caisses d’assurance-chômage, mais aussi celles de l’assurance-vieillesse.
Enfin il y aurait une réduction du poids de la dette (et pas l’inverse). Grâce aux recettes fiscales engendrées par cette croissance, il deviendrait possible d’alléger l’énorme fiscalité pesant sur les ménages et sur les entreprises. Dans les 4 ans suivant la décision de sortir de l’Euro, le poids de la dette publique passerait à 80%, voir 66% suivant les hypothèses. C’est bien plus que ce que l’on pourra jamais réaliser en restant dans l’Euro.
Enfin, voici une intervention intéressante de Charles Gave sur BFM.TV. IL y expose le Brexit, l’avenir de l’Europe ainsi que certaines questions abordées dans le présent article. Il y aborde également la question politique de l’UE (alors que cet article expose principalement la question économique.)
Sources :lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_fonds-souverain.html
Traités Européens (dont TFUE et TUE). Articles 123, 282, 32 du TFUE et 50 du TUE.
upr.fr/conferences/10-raisons-sortie-de-l-union-europeenne
russeurope.hypotheses.org/2192
Auteur Thibaut pour Vpolitique
Voir aussi:
L’armée syrienne empêche Daech de reprendre le contrôle de la route Palmyre-Deir ez-Zor
Quels sont les atouts de la Russie face au mondialisme ?
Quand l’intouchable Monsanto se fait exclure du Parlement européen
Cherchez la banque qui n’est pas représentée dans la BRI et non explicitement décrite comme banque systémique.
Quand vous l’aurez trouvée vous saurez qui est derriere le gros merdier financier appelé BCE.
Allez, Thierry, donne-nous la solution, je donne ma langue au chat !
Peut-être un consortium ploutocrate et oligarchique apatride ?
C’est la Goldman Sachs !
Akasha.
http://www.youtube.com/watch?v=gZNZHDzUeOU
Serait-ce I – – – – L ?
Plus lisible comme ça.
Bien joué c’est vraiment eux, euh….car leur code est bien IL.
@ Thierry 65,
est pourquoi serait elle impliqué dans le désastre de la BCE?
j’avoue être une oie blanche dans ce jeu.
merci pour avoir soulever ce lièvre, déjà à l’origine du 11/9, non si j’ai bien compris?
Depuis mai 1974, les électeurs français votent toujours pour des hommes politiques favorables à la construction européenne.
Pourtant, quand nous comparons toutes les belles promesses des européistes à ce que nous avons obtenu dans le monde réel …
… nous avons obtenu exactement le contraire !
En clair : nous avons obtenu une régression sociale historique.
La question est donc :
pourquoi les électeurs français continuent-ils à voter pour la construction européenne, alors que ces 43 années de construction européenne aboutissent à une régression sociale historique ?
Cette question sera un mystère pour les historiens du futur.
C’est un suicide.
C’est le suicide du peuple français.
Jeudi 28 septembre 2017 :
« Un raz-de-marée de la misère » : le président du Secours populaire particulièrement touché par les retraités qui demandent à manger.
En marge de la manifestation des retraités contre la hausse de la CSG, Julien Lauprêtre, président du Secours populaire, a témoigné jeudi 28 septembre sur franceinfo du « drame » des personnes âgées touchées par la pauvreté. Celui qui le touche « le plus ».
« Le nombre de personnes âgées qui viennent demander de l’aide au Secours populaire français est en augmentation croissante, a-t-il détaillé. L’année dernière, nous avons aidé trois millions de personnes en France et il y avait parmi elles de nombreux retraités. C’est un raz-de-marée de la misère. »
« C’est le drame qui me touche le plus, voir des retraités qui ont travaillé toute leur vie et qui viennent demander à manger au Secours populaire, c’est vraiment douloureux. »
Julien Lauprêtre a également pointé « le drame de l’accès aux soins » qui est « difficile ».
« Nous avons créé « les médecins du Secours populaire ». Nous avons passé un partenariat avec l’Ordre national des médecins pour essayer de soigner les personnes qui n’ont pas les moyens de le faire », a-t-il expliqué.
http://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/un-raz-de-maree-de-la-misere-le-president-du-secours-populaire-particulierement-touche-par-les-retraites-qui-demandent-a-manger_2393236.html