Certaines pratiques ont des conséquences inimaginables, au moment où elles sont utilisées. Mais l’infiniment petit s’adapte et pas pour le bien.
Une étude internationale pilotée par l’Institut Pasteur révèle l’émergence d’un type de salmonelle multirésistante aux antibiotiques.
Pour éviter l’infection, il est recommandé de pratiquer quelques règles d’hygiène simples.
Comment cette bactérie est-elle devenue résistante ?
Menée de 2002 à 2008 sur 500 cas détectés en France, au Royaume-Uni et au Danemark, une étude épidémiologique internationale a mis en évidence une spectaculaire explosion de la bactérie Salmonella enterica Kentucky en 2006. Les cas ont été diagnostiqués chez des voyageurs de retour d’Égypte, du Kenya et de Tanzanie.
Initialement présente en Afrique de l’Est, la contamination s’est propagée en Afrique du Nord, de l’Ouest et au Moyen-Orient. « Au début des années 1990, un morceau d’ADN comprenant des gènes de résistance à six médicaments antibiotiques, dont certains étaient déjà largement utilisés à l’époque, s’est intégré dans le chromosome de Salmonella Kentucky », explique François-Xavier Weil, chef de l’unité des bactéries entériques pathogènes à l’Institut Pasteur et auteur principal de l’article paru dans Journal of Infectious Diseases .
« Ensuite est apparue, au milieu des années 1990, par mutation, une résistance aux quinolones, puis, au début des années 2000, aux fluoroquinolones, qui sont actuellement l’un des traitements clés des infections sévères à Salmonella », poursuit-il.
Quel circuit a emprunté l’infection ?
Cette résistance est vraisemblablement apparue en Égypte, dans les élevages de poissons, où les aquaculteurs recourent beaucoup aux antibiotiques. Dans un second temps, elle se serait propagée en Afrique du Nord et de l’Ouest via les élevages de volaille où des antibiotiques sont aussi ajoutés dans la ration alimentaire des poulets, dindes et canards, non pas pour soigner une infection bactérienne, mais pour accélérer leur développement.
« Une pratique qui, normalement, est strictement interdite en France et en Europe depuis 2005 », assure Patrice Courvalin, également microbiologiste à l’Institut Pasteur.
Y a-t-il des risques sanitaires pour l’homme ?
L’émergence de cette salmonelle inquiète les scientifiques : aujourd’hui, dans plus de 10 % des cas, les patients n’ont pas déclaré de séjour à l’étranger. La bactérie commence donc selon toute vraisemblance à s’implanter en Europe, multipliant le risque d’une contamination de la volaille d’élevage et donc la menace d’une propagation à grande échelle.
En France, entre 2009 et 2010, on a relevé 270 cas de Salmonella Kentucky . La meilleure protection contre le risque de salmonellose (qui donne essentiellement des gastro-entérites) consiste à cuire les viandes à au moins 65 °C pendant cinq à six minutes. Pour le steak haché congelé ou surgelé, la cuisson doit être effectuée sans décongélation préalable. Il est aussi conseillé de conserver les œufs et préparations à base d’œufs sans cuisson au réfrigérateur.
DENIS SERGENT
SOURCE partagé avec sos-planète
Et ce n’est que le début!
A l’instar des OGM pour l’agriculture – les éprouvettes ont aussi fabriqué des mutations dans le monde bactériologique .
Les ‘tests’ ont été fait dans des pays lointain pour des raisons ‘éthiques’. Nous payons aujourd’hui le prix de cette curiosité ‘scientifique’.
Savez-vous qu’aujourd’hui on est entrain de fabriquer des mutants dans les éprouvettes en toute légalité ?…
Oui l’Homme est entrain de jouer à Dieu en prétendant améliorer la nature. Des gênes humains sont intégrer à des animaux, à des poissons et.c… pour soit disant prélever des organes et éviter ainsi le ‘phénomène de rejet’.
Cela ne pourra que mal finir un jour. Je vous conseille de vous informer sur le sujet et vous serez pourquoi toute cette résistance aux ‘médicaments’.
http://www.dailymotion.com/video/xk9zdh_l-enfer-du-genie-genetique-infowars-com_news.
Tout se complique dans ce bas-monde , même les ‘grosses’ têtes sont trop remplis!….