Le pape a voulu s’exprimer, Dieu aussi!

Ironique me direz-vous? Le pape à à peine eu temps de commencer son discours devant les ouailles toutes ouïes ouvertes que le ciel leur est tombé sur la tête, un orage terrible, une pluie diluvienne s’est abattu, coïncidence ou une manière pour Dieu de dire: « Mais tait-toi donc Benoit! »?

La foule ne s'est pas laissée abattre par les intempéries.
La foule ne s’est pas laissée abattre par les intempéries. Crédits photo : PEDRO ARMESTRE/AFP

Sept participants aux JMJ ont été légèrement blessés par l’écroulement d’une tente pendant l’orage qui s’est abattu sur la foule estimée à un million et demi de personnes.

Surréaliste et jamais vu ! La soirée des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) a été interrompue, samedi à 21h35, par une pluie diluvienne d’orage obligeant Benoît XVI à arrêter son discours qu’il avait a peine commencé. Sept personnes, dont on ne connaît pas les nationalités, ont été légèrement blessées à la suite de l’écroulement d’une des multiples tentes-chapelle que le vent, puissant, a détruit, abattant également une tour d’éclairage.

La police avait dû fermer l’accès à l’aéraoport Cuatro Vientos, situé dans la banlieue de Madrid, avant le début de la cérémonie à 20h en raison d’une affluence estimée à un million et demi de personnes. Dimanche matin, pour la messe de clôture des JMJ, ce sont deux millions de pèlerins qui sont attendus sur cette même zone autour de Benoit XVI.

Samedi soir, abrité sous plusieurs parapluies blancs, le Pape, âgé de 84 ans, a attendu patiemment, serein, le sourire aux lèvres, que les éléments météorologiques se calment. Le bas de sa soutane était complètement trempé, les organisateurs épongeant l’eau à ses pieds. Il a longuement parlementé sous l’œil des caméras avec son entourage pour savoir s’il devait continuer ou pas. Une certaine nervosité régnait derrière lui pour savoir quelle était la bonne décision à prendre tant le vent soufflait et la pluie, rasante, arrivait de face, sur lui.

Pendant ce temps la foule, galvanisée par l’incident, battait des mains, chantait, alors qu’elle était très recueillie depuis le début de la cérémonie. Elle accueillait sans doute cette fraicheur comme une bénédiction après une journée de forte chaleur. Trop heureuse également de pouvoir fêter le Pape alors que le début de cérémonie avait été volontairement très sobre et sans acclamation pour maintenir une atmosphère de recueillement.

Le temps s’est calmé, la foule aussi

À un moment, on a redonné son texte au Pape, mais c’était le micro qui ne marchait plus ! Ce qui le fit sourire, suivi aussitôt d’une mine dubitative, ne sachant pas ce qu’il fallait faire. Enfin, vingt minutes après le début de l’incident le son est revenu et le vent s’est calmé. Le Pape a pu reprendre son discours, acclamé par les jeunes présents. À chaque phrase prononcée, c’était un déluge, non plus de pluie mais de cris. Le Pape a dû toutefois écourter son texte, n’ayant prononcé que les deux premiers paragraphes et le reprenant aux seules salutations finales en plusieurs langues.

Puis, nouveau coup de théâtre, le Pape a dû se lever et quitter la scène alors que des pompiers sont apparus pour vérifier la stabilité de la structure des installations du grand podium. Aucune information n’a été alors donnée pour savoir si Benoît XVI allait revenir ou non devant les jeunes qui continuaient à l’acclamer. Cette sortie était, en fait, prévue mais dans la confusion de la soirée, et avec la présence des pompiers, personne ne savait s’il avait quitté la scène pour des raisons de sécurité. Mais Benoît XVI est vite réapparu habillé de ses vêtements liturgiques pour présider la deuxième partie de la soirée, dédiée à une adoration eucharistique.

Le temps s’est alors calmé, la foule aussi, comme si tous plongeaient dans la nuit et la prière silencieuse en contraste total avec le chaos précédent.À genoux, Benoît XVI a longuement prié, profondément recueilli, devant le «saint sacrement», une «hostie consacrée», considérée dans la foi catholique, comme la «présence réelle» du Christ. Ce temps de prière passé, une délégation de jeunes est venue l’entourer pour le remercier. Tout sourire, le pape les a salués, apparaissant très détendu, presque amusé et soulagé malgré l’incident.

8 Commentaires

  1. Ne dit-on pas: ‘ Les voies du Seigneur sont impénétrables’ ?…

    Entre nous, je préfère cette jeunesse ‘croyante’ à la majorité d’autres jeunes prônant le culte de ‘Lucifer’. 

  2. Simple coïncidence ou petit clin d’oeil du destin… au moment de l’homélie qui a pour but d’expliquer la parole divine, le souffle venu du ciel s’est exprimé de façon tempêtueuse. Est-ce là un signe qui voudrait que les mystères ne soient pas révélés ou l’espression des forces de la nature souhaitant jeter le trouble sur l’inconsceint collectif? ah! ah! ah! … Bouhhhhh!!!

  3. Le moins qu’on puisse dire est que Dieu y était mais avec un parapluie. Oui je sais c’est (ce sera) de la raillerie facile mais… quand même la nature peut jouer parfois des tours

  4. c’est un signe, divin ou pas, c’est un signe…
    rien n’arrive jamais par hasard
    8)

    • On sait bien que l’eau sous pression nettoie….. 😉 Là ce sont les vannes célestes
      qui ont rivalisé avec Karcher 🙂 très efficace!!

  5. un signe un signe…moi à chaque fois que je veux faire un barbeuk il pleut…et je fais pas venir la « t’es laid », pour autant.
    Ca m’énerve ça (à la mode JP bacri) , sous prétexte que l’autre il porte des robes blanches et un chapeau ridicule, et qu’il roule en camping car blindé on fait la Une dès qu’il se passe un truc…et moi mon barbeuk gaché que dalle….
    spas juste 😈
     

  6. Sa saleté le pape et ses 12 soupapes.Dieu voulais lui faire un signe, il voulait que benoit face don d’une partie de la fortune du Vatican aux plus démunis et autrement qu’un baisé sur le tarmac. Il voulait que soit dévoilé les secrets contenus dans les livres si protégés enfermés dans des coffres forts géants, mais rien…Dommage.

  7. Réponse : mais tait-toi donc Benoit ! c’est dieu qui me là dit, chute c’est un secret !
    Il pense la même chose de Nicolas !

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