Les végétariens vivraient plus longtemps que les adeptes de la viande…

Il n’est pas question de culpabiliser les carnivores mais, devant la qualité  médiocre de la viande élevée de façon intensive et, les scandales qui lui sont associés avec les pratiques dénoncées par L214 dans certains abattoirs, rendement oblige, il faudrait au moins faire de meilleurs choix.

Si il est maintenant de notoriété publique que l’excès de viande (principalement rouge ainsi que la charcuterie) nuit à notre santé et à notre environnement, un certain nombre d’études font dorénavant le lien entre végétarisme et allongement de l’espérance de vie. Une très bonne nouvelle pour tous ceux qui aspirent à plus de respect pour le vivant, même si c’est aussi sans doute le résultat d’un mode de vie plus sain.

Une étude inédite par son ampleur et la diversité des personnes suivies tend à confirmer l’effet bénéfique d’un régime végétarien et/ou végétalien. De 2002 à 2007, des médecins ont suivi environ 73 300 membres de la communauté religieuse de « l’Église adventiste du septième jour » où le végétarisme est prôné. Comme tous ses membres ne respectent pas rigoureusement ce mode d’alimentation, il a été possible de différencier l’incidence des différents types de régime alimentaire sur la mortalité.

Résultat : « les végétariens ayant participé à l’étude ont subi 12% de mortalité en moins sur la période de l’étude par rapport aux personnes mangeant de la viande. La probabilité de mourir d’une maladie cardiaque a été également inférieure de 19 % dans ce groupe. En revanche, le risque de cancer fut le même », précisent les chercheurs. De plus, « les morts liées au diabète et aux insuffisances rénales dans le groupe étudié ont été aussi moins importantes ».

Au total, 2 570 personnes sont mortes pendant le suivi qui a duré 5,79 ans exactement. Le ratio ajusté de risque de mortalité, toutes causes confondues, entre tous les types de végétariens et les non végétariens est 0,88. C’est-à-dire que pour une personne morte qui n’était pas végétarienne, il y a 0,88 « mort » végétarien. Ces rapports différent légèrement en fonction du régime suivi :

  • 0,85 pour les végétaliens (uniquement fruits et légumes, aucun produit alimentaire issu du monde animal)
  • 0,91 pour les lacto-ovo-végétariens (les végétariens qui acceptent le lait et les œufs dans leur alimentation)
  • 0,81 pour les pesco-végétariens (les végétariens qui acceptent le poisson et les fruits de mer dans leur alimentation)
  • 0,92 chez les semi-végétariens (les végétariens qui mangent de la viande au moins une fois par mois mais moins d’une fois par semaine)

Notons que le meilleur résultat provient des personnes qui mangeaient des légumes, des fruits mais aussi du poisson. Cela pourrait s’expliquer par la présence d’acides gras indispensables à la santé (EPA, DHA) que l’on ne trouve que dans le poisson et certaines algues.

Cette étude, tend à montrer, une nouvelle fois, qu’un régime alimentaire majoritairement basé sur les fruits et les légumes a un effet protecteur pour la santé. Et ceci, notamment chez les hommes, plus que chez les femmes où la différence n’est pas aussi significative.

Notons que l’apport énergétique ne semble pas avoir influencé ce bilan puisque les différents groupes de personnes (végétariens ou non) consommaient généralement autour de la même quantité de calories par jour.

Cependant, il ne faut pas oublier que les végétariens ont en général un mode de vie plus sain et ont fait davantage d’études que les non végétariens et peuvent donc profiter d’un niveau de vie plus élevé. Ils font souvent plus d’exercice, boivent moins et fument moins que les autres. C’est ce qui ressort en tous cas des profils suivis dans cette étude. C’est pourquoi les auteurs de l’étude restent prudents quant à leurs conclusions.

De plus, les végétariens bénéficient d’autres avantages nutritionnels, comme la réduction de la consommation de graisses saturées, l’augmentation des apports en fibres et la limitation des apports en sel qui permettent d’affiner la silhouette, ce qui est bon pour la santé.

Seul bémol, dans cette étude, être végétarien ne semble pas protéger davantage contre le cancer, contrairement à ce qui est affirmé dans de nombreuses études et dans les messages relayés par les services médicaux.

Devenir végétarien ou végétalien

Devenir végétarien ne pose pas vraiment de difficultés, outre les économies dans le budget, c’est avant tout une philosophie de vie qui refuse fermement l’exploitation industrielle du vivant et ses conséquences : maltraitance et souffrance animale, déforestation, pollution des milieux, scandales sanitaires, destruction d’un nombre colossal d’animaux, quelques fois à peine nés, alors que le gâchis alimentaire est une réalité inacceptable…

Toutefois, les végétariens / végétaliens / vegans[1] doivent être vigilants quant à d’éventuelles carences en vitamine B12, notamment chez les femmes enceintes et allaitantes. En effet, la vitamine B12 est synthétisée exclusivement par des bactéries présentes dans le sol et chez certains ruminants. Elle est présente dans la viande car elle est ajoutée à l’alimentation du bétail.
Il est donc fortement conseillé de prendre régulièrement de la vitamine B12 comme le précise cet article de l’association végétarienne de France.

Notes

  1. Le véganisme est un mode de vie qui rejette l’exploitation et de la cruauté envers les animaux. Au-delà de l’adoption d’un régime alimentaire végétalien, le véganisme exclut la consommation de tout produit issu des animaux, de leur exploitation ou testé sur eux (cuir, fourrure, laine, soie, cire d’abeille, cosmétiques, loisirs, etc.).

Auteur: Christophe Magdelaine pour  notre-planete.info

36 Commentaires

  1. nces ni les weeek-end

  2. Il est important de bien rendre en compte le référentiel car aujourd’hui il est très difficile de trouver une viande saine, à la fois à cause du fait d’avoir dévoyé la manière dont s’alimentent les bêtes et qui n’a que rarement à voir avec leur physiologie naturelle mais aussi à cause des manipulations-sélections génétiques … le problème est presque équivalent avec les végétaux de toute façon …
    Bref, se réapproprier l’alimentation est comme le reste un acte majeur pour avoir une chance de s’affranchir du train vers l’enfer de cette société…

  3. Bien dit K.OAN !

    Je rajouterais qu’il y a 100 ans et + , lorsqu’une bête était tuée, cela se passait très vite…. pas le temps de savoir ce qui lui arrive….
    Aujourd’hui, les bêtes sont baladées pendant des heures et des heures, entassées dans les boîtes de la mort, provocant un énorme « stress » pendant des jours, ceci se retrouvant dans la chair que l’on ingurgite ensuite….
    Imaginez la tension qui règne avant le coup final…..
    Bon appétit et vive les végétaux 😉

  4. Je confirme que manger végétarien est plus sein pour la santé et la longévité. Ma grand-mère et arrière grand-mère ne mangeaient pas de viandes tous les jours faute de moyen et elles sont mortes très vielle, leurs repas se composait principalement de légumes qu’elles cultivaient elles mêmes. D’après ce que m’a dit ma mère, elles n’ont pratiquement jamais était voir un docteur de leur vie et encore moins un gynécologue.

    En ce qui me concerne j’ai énormément diminué ma consommation de viande, de temps en temps j’achete un poulet fermier et j’ai abandonné la charcuterie qui me donnait des boutons.

    J’ai abandonné la viande surtout à cause de la maltraitance des animaux dans les abattoirs, je ne peux plus manger un animal qui a souffert avant de mourir et je ne veux plus cautionner ça. On peut très bien vivre en mangeant des légumes et des céréales, ils contiennent tout ce dont notre organisme à besoin journalièrement.

    Et pour ceux qui ne peuvent pas se passer du goût de la viande il y a d’autres alternatives intéressantes; de la viande… sans viande ! Si si ça existe est c’est très bon.

    http://www.dailymotion.com/video/x3a84sy_de-la-viande-sans-viande_news

    8 viandes mauvaises pour la santé.

    http://docteurbonnebouffe.com/8-viandes-dangereuses-pour-notre-sante/

    Les 15 aliments les plus riches en protéines végétales.

    http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/29729/15-aliments-plus-riches-en-proteines-vegetales

    http://www.fourchette-et-bikini.fr/cuisine/nutrition/10-legumes-riches-en-proteines-a-manger-regulierement-38083.html

    • Problème de connexion ce matin Grrr! article de 11/2015 mais ça continue et c’est horrible.

      Depuis plus de 30 ans, en Argentine et en Uruguay, des juments sont atrocement saignées pour « booster » des femelles reproductrices d’autres espèces destinées à l’élevage, et ce, dans le monde entier, y compris en Europe. Révélations sur une barbarie supplémentaire dans le monde si sordide de l’élevage moderne.
      …/…
      http://www.notre-planete.info/actualites/actu_4374.php

    • @ le Veilleur, Avec les céréales il faut ajouter impérativement des légumineuses car les acides aminés se complètent ainsi. c’est ce que font depuis des lustres les pays pauvres sans avoir eu besoin de la « science » pour comprendre ! et surtout prendre des céréales complètes et des légumineuses bio, sinon ces dernières sont irradiées !

      Quelques exemples d’associations légumineuses et céréales
      Semoule/pois chiches
      Maïs/haricots rouges
      Riz/ soja, ou riz lentilles, haricots etc…
      Blé/lentilles
      Riz/lentilles
      Maïs/haricots secs
      Pour le Quinoa ce n’est pas nécessaire car il contient tous les acides aminés.

  5. Les végétariens/végétaliens peuvent effectivement manquer de B12, mais aussi de Fer, et cela se sait peu. Tous les corps ne synthétisent pas le Fer des végétaux il faut donc se complémenter régulièrement.

    • Quand j’étais enceinte de ma première fille et malgré qu’à l’époque je mangeais beaucoup de viande ( je suis végétarienne depuis 4 ans), je manquais de fer quand même. Alors je me pose des questions sur la réalité nutritionnelle de la viande que les lobbys de la viande nous vente

  6. Secret de polichinelle: FAIRE LA CUISINE déjà! et donc acheter du « non transformé »!
    Et puis, comme pour tout, on est tous différents, et donc avons des besoins différents.
    Il fut un temps, l’homme était un chasseur-cueilleur, et le « régime » qui lui était adapté est aujourd’hui appelé « Régime Paléo »
    ex: http://www.formeattitude.fr/la-pyramide-alimentaire-paleo-ou-la-logique-dans-votre-assiette/
    Mais aujourd’hui, peu d’entre nous ont besoin de tant d’énergie au quotidien. Donc pour un sportif, ce régime serait adapté, puisque fait perdre graisse et surpoids, sans contraintes restricitves. Mais pour celui qui bosse assis à un bureau, sur la pyramide paléo, il faudrait mettre la viande à la place des fruits & légumes et vice versa.

    Notez bien que dans ce régime, il n’y a plus de « sucres lents »:
    « Voici donc la première pyramide. C’est celle qu’on nous présente depuis que nous sommes tout petit. Tous les nutritionnistes l’utilisent. Tout le monde nous la conseille. Basée sur les glucides et céréales, comme on peut le voir sur l’image. On les appelle souvent « des sucres lents » mais au final ils ont le même effet sur notre organisme. Ils provoquent un pic d’insuline qui a pour but de réduire le taux de glucose que l’on a dans le sang. Car un taux de sucre trop élevé est toxique pour l’organisme. Le problème c’est que bien souvent, le seul moyen de faire disparaître ce sucre c’est de le convertir en graisses et de les stocker. »

    Bref, celui qui cherche la recette miracle, il est pas sorti de la berge. (…auberge)

  7. Beaucoup de sportifs de très haut niveau sont végétariens et cela ne les empêche nullement d’être en tête dans beaucoup de sports.

    Nrico si je peux me permettre de te contredire, les sucres lents, au contraire, permettent de ne pas provoquer un pic d’insuline car ils sont lentement assimilés par l’organisme. Par contre les sucres rapides, celui des confiseries par exemple, est un véritable désastre pour l’organisme faisant monter en flèche l’insuline.

    le cerveau est le plus gros consommateur de sucre de l’organisme, il faut donc veiller à ce qu’il n’en manque pas, et tous les sucres lents sont à privilégier, ainsi que les sucres contenus dans les fruits, mais c’est comme tout « usus non abusus ».

    • il suffit de cuire un peu trop les sucre lent pour qu’il devienne sucre rapide

      pour le ratio légumineuse/ céréale ses 1/3 (protéine)

      si on consomme du sucre pour le cerveau oui mes si tu est en cétogène non

      perso quand je jeûne mon corps et sevré du sucre et quand je remange un peu de sucre rapide ou lent l’effet et immédiat « douleur a la tête, maux de ventre, vertige, hypoglycémie » puis le corps s’habitue a nouveau

      toutes ses effet montre que les glucides avec les quels on a été habitué depuis tout petit si on en est sevré notre corps nous montre qu’il son pas si bonne
      (les intestins qui on des neurones son relié au cerveau)

      en exemple il y a aussi la femme qui manger 3 oeufs par jour dont 2 cru tous les jour de sa vie depuis ses 18 ans et elle a atteint 112 ans il me semble

      pour la viande au delà de la maltraitance la production intensive et nocif ses sur mes une bête qui vie dans un milieu sauvage avec la nourriture quel choisi je ne pense pas quel soit nocif pour l’homme si il en mange raisonnablement

  8. Entre vivre longtemps tristement, et vivre moins longtemps joyeusement, j’ai fait mon choix.

  9. Je te comprends Gros, mais crois moi la cuisine végétarienne est loin d’être triste ! elle est colorée, goûteuse, joyeuse, vraiment très agréable. Son seul défaut à mes yeux c’est qu’elle prend du temps, plus que de retourner un steak dans une poêle et de faire quelques frites au four.
    Mais je comprends parfaitement que quelqu’un qui aime les plats de viande mitonnés comme les ragoûts, les daubes, les navarins d’agneau, etc… et dont le palais y est habitué, peut avoir un peu de mal à s’habituer à de nouvelles saveurs. Je suis passée par là ! mais en faisant un détour par la cuisine asiatique que j’adore, j’en suis venue doucement au (presque) végétarisme. Les épices qui y sont employées en abondance ainsi que les herbes parfumées rendent ces plats vraiment délicieux. Un de mes fils qui est un excellent cuisinier arrive à concocter des plats ***** ! il a toujours aimé faire la cuisine, et la manger ! il n’est végétarien que depuis quelques années.

  10. Bonjour sa fait deux ans que j’ai arrêter de manger de la viande et je m’en porte pas plus mal par contre le plus « dur « c’est le regard des autres mais je m’en contrefaits

  11. Content de voir cette article 🙂

    Après ont peux toujours rentrer dans les détails mais j’ai pas la force aujourd’hui ..!
    Je vais juste rajouter quelques informations pour ceux qui ont envie de creuser :

    https://www.viande.info/
    http://vegemiam.fr/?cat=6
    (des recettes à n’en plus finir ! plus d’un millier peut être)
    https://www.facebook.com/groups/veganismevivelab12/permalink/805431799535934/
    ( sur la b12, pour les végétariens de longues dates et les végétaliens ; le corps à une réserve d’environ 3 ans. A noter que la communauté là bas est à même de répondre à presque toute vous questions sur le sujet)
    – Pour les omega 3 et 6 : y’a pas que les algues ou le poissons.
    http://plenteousveg.com/vegan-sources-omega-3/
    http://www.consoglobe.com/dha-cg
    Perso je prend des graines de lins que j’ajoute dans mes plats.
    Ça ne dénature pas généralement le gout des recettes et couvre les besoins

  12. Ce n’est pas végétariens l’esentiel, mais de manger à l’ancienne méditerranée, comme à Icare, en Sardaigne ou Japonais, très varié, local, naturel, peu de viande car rare et des animaux mangeant en bougeant et mangeant leur biotope naturel et pas plein de mais qui a tué même le président de la FNSEA .
    Même si vous êtes très malade, ainsi vous pouvez guérir avec de la chance :
    Enfin pour vous convaincre que ce qu’on mange et subit change fortement votre durée de vie :
    https://www.santenatureinnovation.com/lile-ou-les-hommes-oublient-de-mourir/
    http://www.nytimes.com/2012/10/28/magazine/the-island-where-people-forget-to-die.html
    si votre fin de vie est annoncée par vos docteurs dans moins de 9 mois aux US, vous devez aller vivre sur l’ile Icare en Grèce pour vivre bien plus longtemps que vos docteurs, dans un vrai miracle, sans smartphone !!

  13. Vous êtes tous drôles. 🙂

    Il me semblait que l’évolution avait fait de nous des carnivores. Ce qui était bon ne le serait donc plus 🙁

    • L’être humain n’a jamais était un carnivore. Ont est omnivore, nous avons la capacité de puiser des ressources dans les deux grand groupe d’aliment (animal et végétale). Ont a eu besoin de la viande jusqu’à 1950~ , seul source de B12. (Découverte de la B12, culture et commercialisation de cette dernière).
      Depuis, l’être humain à la possibilité, au vue de la diversité d’aliments à sa disposition, de vivre sans avoir besoin d’un seul aliments d’origine animal.
      Pour être en bonne santé, comme dans toute régime, il dois puiser dans une gamme riche d’aliment pour couvrir l’ensemble de ses besoins corporelle.
      La viande était (ou est, selon les régime) bonne pour l’apport en B12 qu’elle offre, bien que les bétails sois eux même supplémentais (et sont, en faite, les plus gros consommateur de B12 sur terre ; une B12 bon marché sois dis en passant). Pour le reste, plusieurs mythe persiste , comme  » le fer !  »  » les protéines  »  » les carences » …

      C’est sans oublier que ont peut faire des carences dans un régime qui contient de la viande. Manger toujours la même choses ne peut apporter l’ensemble des apports nécessaire.

      Alors voilà, de nos jours la viande c’est plutôt une source d’emmerdement qu’autre chose, et ont peut s’en passer facilement pour le bien des hommes, de l’environnement, et surtout des animaux. Que du bon en gros.

      • « L’être humain n’a jamais était un carnivore. Ont est omnivore, nous avons la capacité de puiser des ressources dans les deux grand groupe d’aliment »

        Je passe sur la grammaire légère…

        Jamais; est ; avons… mots peut en adéquation avec l’évolution des espèces.

        On devient ce qu’on est non ?

        Si l’homme mange de la viande et si l’évolution lui a susurré que c’était bon, qui sommes nous pour détourner cette évolution ?

        On se fou de nous très clairement. La viande n’est pas mauvaise pour l’homme mais la mauvaise viande oui. Tout comme le sont les mauvais légumes.

        • Tu peut essayer de devenir carnivore en faite. Mais tu va voir que tu va finir à l’hosto si tu tiens ce régime sans rien d’autres que de la viande.
          De même : un carnivore cuire ses aliments ? nan un vrai carnivore arrache la chaire à même l’os, voir bouffe l’os avec !
          Enfin, quoi qu’il en soit : si tu puise des deux, tu est omnivore.
          Ensuite : tu deviens pas ce que tu est. La phase n’est pas logique : tu continue à être ce que tu est à la limite. Mais je chipote comme tu chipote sur la grammaire, bien que je préfère le fond à la forme.

          Des « mauvais légumes « … tu parle de pesticide sur ces derniers. A n’en pas douter c’est mauvais.
          Seulement l’OMS (bien qu’ils se « foutent de nous ») a classé la viande rouge comme cancérigène probable, et la viande transformé comme cancérigène certains.

          Je me doute que ça fait pas plaisir à entendre, et que beaucoup d’omni sont toujours dans la dissonance cognitive (  » je sais que c’est mauvais pour la santé / mal pour l’environnement / terrible pour les animaux …  »  » mais j’aime le gout ») mais non : l’homme n’est pas un « viandard ».

          A vrai dire, si tu prend l’évolution en compte, et que tu crois que nous sommes proches des « singes » (qui sont nous plus proches parents)

          • Les gorilles consomment des insectes et pratiquent la coprophagie : https://www.facebook.com/…/vega…/permalink/720159804729801/…
          • Les chimpanzés consomment des insectes et jusqu’à 5 % de leur alimentation est constituée de produits d’origine animale (chasse) : https://www.facebook.com/…/vega…/permalink/720159804729801/…
          • Les bonobos peuvent consommer des insectes, et l’on a retrouvé de nombreux ADN d’origine animale dans leurs excréments, de plus ils chassent : https://www.facebook.com/…/vega…/permalink/764838216928626/…

          La part d’aliment du règne animal est minime.

        • « On devient ce qu’on est non ? »
          oui, mais avant par sélection naturelle avec énormément de morts éliminés car inadaptés au changement de régime, et donc plein de souffrances.
          Regardez les Pandas ours passant au régime végétarien d’une seule plante en Asie, qui sont proches de l’extinction !!
          Nous même pour le blé et le lait, depuis 10000 ans n’avons pas fini d’être sélectionnés avec aussi des malades et morts, car inadaptés, sans les nouveaux gènes, encore dans les peuplades pas encore agriculteurs , allergies au lait et gluten !!

  14. Bonsoir,
    Ça me fait plaisir ce sujet, je vais pouvoir pérorer un coup (rires).
    Akasha et moi somme Vegan depuis presque trois ans car on a eu une longue transition d’environs un ans et demi, on ne deviens pas Vegan ainsi du jour au lendemain, c’est dangereux, notre organisme et métabolisme doit s’y accommoder. D’autant plus quand on est dans la vie active (un boulot et du sport régulier et assez relevé).

    On a choisi cette voie pour deux raisons centrales, le traitement des animaux qu’on ne supportait plus, la santé. Ensuite cela rentre dans le cadre du boycotte des multinationales agroalimentaires.

    Comment on se sent ? Beaucoup mieux, au niveau de la digestion c’est le jour et la nuit, on a aussi une mailleur peau, de beaux cheveux moins vite gras, jamais terne, moins de pédicules, etc… Plus de tonus, c’est assez logique vu que la digestion est moins dificile, le métabolisme est meilleurs, et la syntonisation des différents macronutriments et optimum. Le colon, le foie, la rate etc.. Est moins sollicité ainsi que les différentes vésicules.

    Il est vrai qu’en apparence il n’y a pas photo non plus, jamais de cerne, pas encore de rides, j’ai tout mes cheveux aussi (sourires). On parait 10 ans de moins que notre âge, je pense donc que effectivement on va vire plus vieux et épanouis de plus, on accorde une grand part d’importance à la qualité de vie et notre épanouissement spirituel, un point rarement négligé par les Vegan.

    En même temps on est pas du genre fanatique Vegan, on laisse libre court aux personne avec qui on converse, on n’hésitera pas à établir nos point de vues mais sans insister, ce qu’on cherche c’est simplement d’évoquer à tout à chacun les avantages d’un tel régime, après il appartient à chacun d’y réfléchir, ou pas.

    D’ailleurs Akasha qui en activité complémentaire établi des régimes soit sportif soit de régime de perde ou de prise de poids, continue de s’occuper d’omnivore.

    PS : Pour le b12, les aliments fermenté en procure de façon satisfaisante, ainsi qu’une algue appelé Nori. Pour le fer, les épinards, les choux, l’ortie, spiruline, le wakamé,…

    Je terminerai en précisant que la cuisine Vegan est loin d’être terne, sans goût et limitée, à la limite c’est de la propagande insidieusement distillée par les lobbys agroalimentaires via des médias complaisants.

    Orné

    • Super post, mais gaffe à l’algue. C’est de la « fausse B12 », un peu comme celle à base de spiruline, qui empêche d’ailleurs l’assimilation de la vrai ! La société végane recommande une prise espacé de 6h après en avoir consommé ! Alors gaffe , surtout que j’adore vos post j’ai pas envie que vous tombiez K.O !!

      Il y a des liens sur facebook (bouh je sais c’est mal, ) vers un groupe qui s’apelle vive la B12. Je ne sais pas si tu boycoot ou pas alors je me permet de te copié collé juste le texte d’acceuil (qui pourra t’inciter à allez te renseigner directement pour avoir des infos !)

      LES DIFFÉRENTES COBALAMINES

      CYANOCOBALAMINE ET CYANURE
      La cyanocobalamine est la forme de vitamine B12 la plus stable, la moins chère et la mieux étudiée. Elle est parfaitement efficace et ne présente strictement aucune toxicité. Les organisations scientifiques sont totalement d’accord sur ce point (en France (ANSES), en Europe (EFSA), en Amérique (USFDA), au niveau mondial (OMS), etc.), c’est ce qu’on appelle un consensus. De fait, il n’existe aucune dose toxique. La dose maximale potentiellement utile quotidiennement est de 5000 µg.

      La cyanocobalamine tire son nom de la cobalamine (vitamine B12) et du cyanure. En d’autres termes, la vitamine B12 produite par les bactéries est stabilisée par une molécule de cyanure, parce qu’elle acquiert ainsi une meilleure résistance à la lumière et une conservation beaucoup plus longue. L’innocuité totale de cette molécule est vérifiée chaque jour dans le monde, car l’injection en intraveineuse de 5 000 000 µg (5 millions de microgrammes) de vitamine B12 constitue le traitement préférentiel pour les intoxications au cyanure.

      Concrètement, lorsqu’une personne a inhalé des fumées d’incendies, ou ingéré un aliment trop riche en cyanure tel qu’un manioc mal préparé, ou des amandes amères (20 amandes d’abricots suffisent également : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21856998), l’hydroxocobalamine injectée en intraveineuse se combine par affinité aux molécules de cyanure qui circulent dans le sang pour former de la cyanocobalamine. Cette molécule inoffensive s’élimine progressivement dans les urines sans effet secondaire.

      En Europe, nous ingérons et éliminons entre 50 et 380 microgrammes de composés contenant du cyanure par jour. C’est le contenu typique et naturel des aliments tels que les fruits, les légumineuses, la rhubarbe, etc. (https://dl.dropboxusercontent.com/…/Cyanide_consumption_lev…). Comparativement, La prise hebdomadaire de 2000 microgrammes de cyanocobalamine contient 100 fois moins de cyanure que 30 grammes de graines de lin.

      En raison des mécanismes d’absorption active et passive, seule une toute petite proportion de la cyanocobalamine ingérée passe dans le sang. L’absorption passive de vitamine B12 se situe entre ½ et 2 %, soit entre 0,2 et 0,8 microgrammes de cyanure pour une dose hebdomadaire de 2000 microgrammes de vitamine B12 (ou 2,5 µg maximum de cyanure pour 5000 µg de cyanocobalamine tous les 15 jours). Ces quantités sont d’autant moins significatives, qu’une molécule de cyanure n’est libérée que lorsque le métabolisme utilise la B12 (en déclenchant une réaction enzymatique spécifique). Ces molécules de cyanure ne sont donc pas libérées d’un coup mais de manière nécessairement progressive. Molécule par molécule, tout cyanure libéré est naturellement pris en charge et éliminée comme tous les autres composés contenant du cyanure que procure l’alimentation.

      FORME ACTIVE NE SIGNIFIE PAS MEILLEURE.
      Les personnes phobiques peuvent se rabattre sur d’autres formes de vitamine B12, presque toujours fabriquées à partir de cyanocobalamine, et souvent vendues plus chères. Il n’existe toutefois pas une seule étude comparative d’efficacité. Tout avantage décrit d’une forme sur l’autre n’est donc que pure spéculation.

      La méthylcobalamine et l’hydroxocobalamine sont plus fragiles, ce qui induit des dates de péremption deux fois plus courtes. Par précaution, elles sont souvent administrées en doses suffisamment importantes pour que la perte au feu soit généralement considérée comme faible (dégradation lors de la digestion).

      L’écrasante majorité de la vitamine B12 consommée dans les produits d’origine animale, c’est de l’hydroxocobalamine. Des réactions enzymatiques permettent au métabolisme de transformer l’hydroxocobalamine en méthylcobalamine et en adénosylcobalamine, afin de pourvoir aux besoins des deux principales utilisations de la vitamine B12 en tant que cofacteur. La méthylcobalamine (méthionine synthase / cycles de méthylation) ne suffit pas à elle seule. Il faut également de l’adénosylcobalamine (L-méthylmalonyl-CoA mutase / isomérisations).

      La seule consommation de méthylcobalamine ne fournit donc pas tous les besoins. Elle nécessite des réactions enzymatiques qui transformeront la méthylcobalamine en adénosylcobalamine (cette réaction semble d’ailleurs plus complexe à réaliser qu’à partir de l’hydroxocobalamine pour l’organisme). Inversement, la seule consommation d’adénosylcobalamine nécessite une transformation pour parvenir à satisfaire les besoins en méthylcobalamine.

      La cyanocobalamine est transformée par l’organisme en hydroxocobalamine, puis en méthylcobalamine et en adénosylcobalamine afin de satisfaire tous les besoins. Il est extrêmement rare que le métabolisme d’une personne rencontre des difficultés à convertir les différentes formes les unes vers les autres. Il s’agit de maladies génétiques extrêmement rares, qui ont pour effet de réduire l’efficacité de la conversion sans l’interdire totalement (sauf exception mondiale très recherchée pour l’étude du métabolisme humain).

      Le terme « vitamine active » sert à différencier les formes utilisées au sein des mécanismes métaboliques (hématologiques, neurologiques, ADN, etc.), en tant que cofacteurs. L’expression « forme active » est donc sans objet aucun lorsqu’on parle d’une source alimentaire ou commerciale de vitamine B12. Toutes les formes se convertissent les unes vers les autres. En d’autres termes, si on vous présente la méthylcobalamine comme un avantage parce qu’elle serait déjà sous la forme de cofacteur : c’est faux. C’est un savoir de base en la matière, repris par l’Institut de médecine américain et de nombreux manuels sur les vitamines.

      CONCLUSION
      La seule forme de vitamine B12 qui soit réellement bien documentée, c’est la cyanocobalamine. Par sécurité elle doit, à ce titre être privilégiée pour les enfants véganes. C’est certainement la forme la plus étudiée et la moins chère de toutes les sources en vitamine B12 (on peut se complémenter pour 3,25 € par an en France, frais de port compris https://www.facebook.com/groups/veganismevivelab12/permalink/784378978307883/). Elle présente une innocuité totale ainsi qu’une efficacité prouvée.

      Aucune étude ne permet d’avancer que la méthylcobalamine, l’adénosylcobalamine ou l’hydroxocobalamine présenteraient un quelconque avantage. En réalité, leur plus grande fragilité peut laisser supposer le contraire. Il n’est pas raisonnable de les conseiller à l’heure actuelle. Beaucoup de marchands sans scrupules ont surfé sur le glissement sémantique « forme active » alors qu’on devrait plutôt dire « cofacteur de méthylation », auquel il manque toujours le « cofacteur d’isomérisation », afin de prendre des parts de marché avec un produit plus coûteux, moins stable mais à plus forte valeur ajoutée. C’est toutefois moins préjudiciable que les démarches trompeuses de certains spiruliniers, dont les conséquences ont été dramatiques pour la santé des véganes.

      INFORMATIONS DE BASE : VITAMINE B12 ET NUTRITION VÉGANE
      Le document de référence, publié par la communauté scientifique végane internationale, et endossé par l’ensemble des organisations véganes majeures dans le monde, s’intitule « Ce que tout végane doit savoir sur la vitamine B12 » :
      • Format PDF :https://dl.dropboxusercontent.com/u/40648100/Societe_vegane/Ce_que_tout_vegane_doit_savoir_sur_la_vitamine_B12.pdf
      • Format Facebook : https://www.facebook.com/notes/vive-la-b12-/ce-que-tout-v%C3%A9gane-doit-savoir-sur-la-vitamine-b12/669094406503008

      Il se réfère à la cyanocobalamine. Tous les véganes doivent se complémenter en choisissant de consommer :
      • soit 1 microgramme trois fois par jour ;
      • soit 10 microgrammes une fois par jour ;
      • soit 2000 microgrammes une fois par semaine.

      Chacune de ces solutions offre exactement la même garantie de satisfaire les besoins quotidiens des adultes. Diviser par quatre pour les nourrissons à partir de la diversification (6 mois) jusqu’à 24 mois. Diviser par deux seulement pour les enfants de 2 à 12 ans. Ensuite, les doses sont les mêmes que celles des adultes. Attention à réduire les comprimés en poudre, pour éviter que les enfants ne s’étouffent en avalant de travers.

      Les explications de Genfi Clauzel sur les phénomènes d’absorption permettent de comprendre les dosages préconisés ci-dessus :
      • Absorption active : https://www.facebook.com/groups/veganismevivelab12/permalink/672210579524724/
      • Absorption passive : https://www.facebook.com/groups/veganismevivelab12/permalink/672596832819432/

      Les meilleures recommandations institutionnelles mondiales donnent d’autres conseils avisés pour équilibrer son alimentation végétale, avec une section dédiée à la grossesse, à l’allaitement et aux enfants :
      • Format PDF : https://dl.dropboxusercontent.com/u/40648100/Societe_vegane/Ce_que_tout_vegane_doit_savoir_sur_la_vitamine_B12.pdf
      • Format Facebook : https://www.facebook.com/notes/vive-la-b12-/compilation-des-meilleures-pratiques-des-recommandations-nationales-pour-les-ali/669123826500066

      LIENS UTILES
      • Guide d’achat : https://www.facebook.com/notes/vive-la-b12-/o%C3%B9-acheter-de-la-b12-/717594128319702
      • Programme d’accès à la vitamine B12 de la Société végane française : https://www.facebook.com/196913470386490/photos/a.196925780385259.47619.196913470386490/443798242364677/?type=1
      • Nature de l’espèce humaine et vitamine B12 : https://www.facebook.com/groups/veganismevivelab12/permalink/790147524397695/
      • Pour les personnes végétariennes : https://www.facebook.com/groups/veganismevivelab12/permalink/793849554027492/

      • Merci de ces longues explications :
        De plus ne mangez pas trop de sucre car alors vous doublez voire 10 fois plus le risque d’avoir Alzheimer dans le futur :
        le mécanisme de départ du sucre vers Alzheimer vient d’être découvert :
        Sugar’s ‘tipping point’ link to Alzheimer’s disease revealed
        https://medicalxpress.com/news/2017-02-sugar-link-alzheimer-disease-revealed.html?utm_source=nwletter&utm_medium=email&utm_campaign=weekly-nwletter

        • Bonsoir Sombre & Dereco 🙂

          Tu as tout à fait raison ! Orné a été quelque peu négligent sur ce point !
          Tu as très bien expliqué, je n’aurai pas fait mieux 🙂 C’est à ce titre qu’on les prends pour le plus souvent en complément, c’est plus sûr !

          Merci de aimer nos post aussi et de t’inquiéter de notre santé ^^

          C’est vrai aussi pour les sucres simples, j’ai parfois l’impression qu’un régime vegan peut amener à chercher à compenser par des sucres simples un manque de quelque chose ? J’ai eue un peu se problème au début, avec une petite prise de poids genre presque 5 kg de trop une catastrophe pour moi lol

          Mais j’y ai remédier en remplaçant par du miel et des fruits à coques ou de l’huile d’argan des trucs du genre, très goûteux qui remplace les envies de desserts et en étant des aliments salutaires*.

          Il faut vraiment privilégier les sucres lents et tout en limitant ! Par exemple il est inutile d’en consommer les soir, on a pas besoin d’autant d’énergie le soir, ils seront stocké sous forme de tissus adipeux. C’est surtout le matin qu’on fait le plein d’énergie, on fait un rappel pour midi et éventuellement en fin d’aprem pour les sportifs et en post entrainement juste après le sport on peux aussi prendre du dextrose ou quelque chose de similaire pour renflouer le glycogène musculaire, c’est important.

          (*) Se sont des aliments riche en calorie, en tenir compte sur le total calorique journalier

          Akasha.

          • Oui j’adore vos postes 🙂 Deux âmes pures qui flottes au dessus d’internet !
            Alors interdiction de tomber malades ! Compris ? ^^

          • Les posts longs sur des fondamentaux vitaux à savoir sont très utiles à mon avis.
            Sinon en plus de manger peu de viande (notre régime réel d’origine, comme les chimpanzés et bonobos, vu la difficulté de la chasse ) et beaucoup de fruits ( nos yeux voient les 3 couleurs des fruits et pas 2 couleurs comme les autres mammifères non fructivores, comme nous depuis plus de 40 millions d’années ), des racines dures (nos dents depuis 6 millions d’années) et un peu de viande cuite depuis 0,8millions d’années qui a permis de faire grossir notre cerveau, il faut faire plein d’exercice ( depuis plus de 50 millions d’années pour nous nourrir ) qui ainsi divise par deux le risque d’accident cardiaque et d’AVC en courant au moins 3km avec 200m de dénivelé chaque jour, même vieux, sinon on développe des maladies variées avec des morts, dues à l’immobilité !!

            Ce docteur Jerry Morris a montrè depuis 63 ans que bouger divise par deux le risque cardiaque, entre conducteur immobile et contrôleur de tickets (bougeant sans cesse sur un étage ) dans les autobus à impériale de Londres !!
            http://en.wikipedia.org/wiki/Jerry_Morris
            pareil entre facteurs et préposés immobiles derrière un comptoir.

            • http://blog.arnaud-p.fr/la-chair-animale-cause-de-levolution-du-cerveau/

              Je pense que le mythe de la viande et de son apport à l’humanité a était largement surestimé.

               » Parmi les arguments que j’entends régulièrement de personnes suivant des régimes omnivores pour justifier leur choix, il y en a un auquel il y a un certain paradoxe.

              En effet, on nous dit que l’évolution de la taille du cerveau aurait été provoquée par la consommation de protéines animales or nous savons aujourd’hui que le cerveau fonctionne grâce aux glucides. Ainsi, pourquoi une prise de protéines aurait eu un impact sur l’évolution du cerveau, ne serait-ce pas plutôt l’amélioration de la prise de glucides qui en serait la cause ?

              Cela semble bien plus cohérent en tout cas et c’est ce que nous allons voir par la suite dans cet article.

              Il est admis que c’est suite à la découverte du feu que l’être humain a vu la taille de son cerveau augmenter le plus significativement, avec l’Homo Erectus. (Certains disent que c’est suite à la consommation de chair animale, mais nous savons aujourd’hui que nous sommes incapables de la digérer convenablementn que notre système digestif n’y est pas adapté. Alors comment cela aurait pu provoquer une évolution, une stimulation du développement ?)

              Seulement, une chose qui est souvent oubliée, avec l’apparition du feu l’humain n’a pas seulement commencé à cuire de la chair animale, il a aussi et surtout commencé à cuire des féculents, légumineuses, céréales qu’il ne pouvait pas manger avant !

              Ainsi, il semble évident qu’à une époque où la nourriture était disponible en faible quantité (il n’y avait pas les cultures actuelles de fruits et légumes, ils devaient les trouver ici et là dans la nature), la découverte de la cuisson des plantes pour pouvoir les digérer facilement a eu un énorme impact sur la prise de glucides au quotidien. (Graines comme les céréales et légumineuses, racines, tubercules et rhizomes — les féculents.)

              C’est l’amidon (un glucide) présent dans ces nouvelles sources de nourriture qui a permis, à une époque où il n’y avait pas l’abondance actuelle, d’augmenter significativement la prise de glucide et ainsi de stimuler le développement du cerveau. Evidemment, là encore, ce sont à nouveau des théories, mais cette fois, elles ne sont pas paradoxales, cela semble logique. D’autant plus qu’il semble plus aisé pour l’humain de trouver des plantes grâce à sa morphologie que de parvenir à attraper des animaux sauvages, à les tuer. Et ce au point d’en obtenir des quantités où il y aurait eu abondance afin de maintenir un régime beaucoup plus riche que par le passé et ce pendant des milliers d’années afin de générer une évolution. »

      • On évite les messages à rallonge svp! le début et le lien sont suffisant, avec deux lignes de présentation. 😉

  15. si ta théorie et bonne pourquoi le cerveau baisse de volume a un moment de l’évolution(selon ta théorie on mange plus de sucre il devrait grossir )
    fait tes recherche sur le gras que l’on consommer plus avant et que l’on consomme de moins en moins pareil pour les produit fermenter

    le rapport viande / cuisson/ cerveau et surement vrai mais sa peu aussi être le fruit d’aliment fermenté (bactérie ,qui ensemence les intestins et peu être le cerveau vu qu’il son assez lié)
    les viandes faisandé un procéder que certain animaux utilise

    par contre leur végétation été beaucoup plus dense que maintenant donc beaucoup plus de nourriture ,on née pas avec une boite a conserve dans la bouche et avant la culture et les roi on manger autres chose qui c’est perdu en imitant les nouveau plat de la royauté moins bon pour la santé

    Dereco merci de dire que le sucre détruit le cerveau avec un des exemple Alzheimer (si il créer ses problèmes sur le cerveau sa m’étonnerai qu’il le développe correctement)

    quand on fait des recherches sur le lait maternel on voit bien que le sein donne (un début de sucre pour augmenté l’absorption du gras avec l’insuline) puis dés que la tété dure un peu sa devient du gras en majorité

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