Un rapport parlementaire s’inquiète : le coût du démantèlement du parc nucléaire français serait sous-estimé et, malgré quinze ans d’études, la faisabilité technique ne serait pas assurée. Ils vont mettre des rustines encore et encore, jusqu’à ce qu’il y en ait un, qui ait la mauvaise idée de nous sauter à la figure, voir les avis d’incidents nucléaires de l’ASN. Comme tout va bien EDF va supprimer 7000 postes en quatre ans.
FILIÈRE. « Face aux difficultés qui s’annoncent, on peut s’étonner qu’on se soit intéressé au problème du démantèlement si tard », pointe la députée PS du Doubs Barbara Romagnan, rapporteure de la Mission d’information relative à la faisabilité technique et financière du démantèlement des installations nucléaires de base (voir notre interview en vidéo).
Après six mois de travaux, 70 auditions et plusieurs visites, notamment aux États-Unis, les parlementaires ont publié un rapport plutôt inquiétant. Il y apparaît que la filière nucléaire n’avait pas anticipé le démantèlement du premier parc (neuf réacteurs de technologies diverses) et qu’implicitement elle s’appuie sur des hypothèses qui lui sont favorables comme la poursuite d’un programme nucléaire.
« EDF inquiète lorsqu’elle annonce unilatéralement (il y a six mois) le report à l’horizon 2100 du démantèlement des réacteurs fonctionnant à l’uranium graphite gaz (UNGG) et qu’elle engage des travaux pour l’allongement de la durée de vie des centrales sans l’aval préalable de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) », souligne la députée.
Ces orientations sont en contradiction avec la loi sur la transition énergétique qui modifie le code de l’énergie en prévoyant de “réduire la part du nucléaire dans la production de l’électricité de 50 % d’ici à 2025”. » Après avoir épluché les travaux de plusieurs pays engagés dans le démantèlement de leurs centrales (Allemagne, Belgique, Etats-Unis), les parlementaires estiment que leurs retours contredisent l’optimisme dont fait preuve EDF, tant sur les aspects techniques que financiers du démantèlement. « La faisabilité technique que beaucoup d’exploitants considèrent comme maîtrisée n’est pas entièrement assurée », regrette Barbara Romagnan.
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Source Transition-énergétique
67 réacteurs et un EPR en construction. le principal exploitant français EDF compte 58 réacteurs à eau pressurisée (REP) en fonctionnement et neuf réacteurs à l’arrêt: Brennilis (eau lourde), Superphénix (réacteur au sodium), six réacteurs de 1ère génération ayant fonctionné au graphite gaz ainsi que le réacteur ChoozA, le plus ancien REP français. A Flammanville se construit enfin un EPR, réacteur à eau pressurisé dont le chantier connait des difficultés.
Les techniques de démantèlement ne sont pas au point. Et de toutes façons, la radioactivité ne disparait pas par magie, toutes ces tonnes de ferrailles ne sont même pas recyclables. Où les mettre ?
Et évidemment les provisions financières ne sont pas là, le principal actionnaire, l’État est en faillite et consomme les dividendes … les problèmes sont reportés à plus tard.
Nous aurons nos pyramides, cocottes minutes dissimulées sous des terrils … pas trop moyen de faire autrement. Physiquement.
Le démantélement est quasiment impossible vu son prix et les pollutions actuellement.
Donc il restera des cimetières nucléaires pour plus d’un millénaire.
Ce n’est rien à côté d’un Tcherno-Fukushima en France, qui vide toute une région en une nuit pour des siècles, région radioactive, inhabitable, incultivable, au prix de pas mal de 1000milliards d’€ !!
Vu que nos techniciens ne peuvent pas être infaillibles à perpétuité ( ou très chanceux ), une telle catastrophe se produira inévitablement, tôt ou tard, en France, même si nos technocrates sont plus intelligents que les Japonais et Russes !!
Avec un peu plus de malchance, Fukushima aurait pu faire évacuer les 40 millions d’habitants de Tokyo, avec des vents vers le sud est et l’écroulement de la piscine de 40 ans de futs radioactifs explosée.
Le nucléaire est une folie pire que tous les terroristes et les français ne l’ont pas du tout compris vu les programmes des candidats pour l’élection du président !!
Bonjour les ME,
Effectivement, EDF n’a jamais integre dans son cout tarifaire le cout du démantèlement des centrales nucleaires obsoletes ! De cette facon ils ont pu faire la promotion du prix du kwh le plus attractif d’Europe. Une vraie mafia. Responsables et coupables. Les dirigeants sucessifs devraient faire l’objet de poursuites judiciaires pour mise en danger de la vie d’autrui par negligence. Une centrale nucleaire est contaminee pour les siecles a venir…
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme
Et ce ne sont pas les coût du changement de nom (ERDF = ENEDIS) pour 5 millions d’euros et l’installation du Linky pour 5 à 7 milliards d’euros qui vont les aider. Même si c’est nous qui payons.
On le savait, mais ils n’en ont rien à faire. Ils ont des bunkers de prêts et pensent pouvoir y vivre tranquilles de longues années ! mauvaise donne..
….Mais bien sûr , pays libéral!
Sauf que EDF était une société nationalisée….principe par essence même, de gauche
A l’époque cette socièté détenait, tous, absolument tous les leviers des choix stratégiques, des décisions techniques et de la réalisation.
Et tout ceci fut imposé, contre le peuple, par une machine gouvernementale omnipotente.
…En fait, tout le contraire du libéralisme,.. aussi bien individuel que collectif.
Alors là, tout a fait d’accord.
Et les exemples ne manque pas! Dernier en date, Alstom.
…la prochaine, peut-être bien Air France-Klm.
Quoique, Areva et EdF sont pas mal non plus dans leur genre.
J’espère qu’un jour, Justice sera rendue. ..Ne serait-ce que pour casser cette dynamique et dissuader les futures vocations à la traîtrise intégrale.
Seules les veaux ou les c…s peuvent se réveiller que maintenant.
Cela fait quand même, plus de 30 ans que tout est officiellement sur la place publique!!!
…Cela fait quand même, plus de 30 ans(1985) qu’ils essayent officiellement de démanteler la centrale de Brennilis sans succés.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Site_nucl%C3%A9aire_de_Brennilis
…Il n’y pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Après l’électricité dite « la moins chère du monde »,
voilà venue le temps de l’électricité « la plus chère du monde ».
C’est sûr, que le monde entier nous envie nos grandes écoles!
…Quelle honte, quelle trahison !
Boarfff !!!
Comme d’hab, ils ont privatisés les bénéfices et vont collectiviser les pertes.
A savoir que ce sont des générations de contribuables qui vont payer pendant des siècles pour enrichir les actionnaires des entreprises qui enverront des salariés sous-payés se faire cramer…