Pfiou! Si vous avez lu « Voici la preuve tangible et indiscutable que la France est gouvernée par l’UE !…« , que vous avez ouvert et étudié le pdf associé à l’article, vous ne serez pas étonnés. Bruxelles « suggère » et les gouvernements « exécutent ». Et, les orfraies hurlent à qui mieux-mieux… Cinéma et publicité!
Le dernier budget du quinquennat Hollande a été voté. L’Assemblée nationale a approuvé mardi en première lecture l’ensemble du projet de budget 2017 par une nette majorité de 287 voix contre 243, similaire à celle pour le seul volet recettes il y a un mois.
L’opposition, qui a contesté la « sincérité » de l’objectif d’un retour du déficit dans les clous européens, et le Front de gauche, qui a fustigé « une doxa libérale », ont voté contre.
Rejeté au Sénat
Le texte, qui prévoit des baisses d’impôt pour les ménages et les entreprises, l’instauration du prélèvement de l’impôt à la source en 2018 ou une hausse des crédits pour l’emploi, la sécurité, la défense ou l’éducation et la culture, part au Sénat, où la majorité de droite le rejettera sans en débattre en détail.
La majorité à l’Assemblée a profité de ce vote pour attaquer les programmes des deux finalistes de la primaire de la droite, notamment celui du favori François Fillon.
>> A lire aussi : Vers une hausse plus modérée des impôts locaux en 2017?
« Qui, à part François Fillon et la droite, nous dira que deux milliards en plus pour l’emploi, c’est beaucoup ? » s’est exclamé l’orateur PS Dominique Lefebvre, opposant « le redressement dans la justice » fait par « la gauche de gouvernement » à une droite « libérale et punitive ».
Pour LR, Hervé Mariton a promis que l’opposition reviendrait sur « la mauvaise réforme du prélèvement à la source » en cas d’alternance en 2017, l’UDI Charles de Courson disant chercher « en vain les 50 milliards d’économies annoncés » lors du pacte de responsabilité en 2014.
Une politique fiscale pro-entreprises
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On sent les élections arriver non?
On voit surtout de plus en plus près la privatisation générale de la Sécurité Sociale et ses composantes.
SANTÉ
L’hôpital devra réaliser 1,5 milliard d’euros d’économies, notamment en optimisant ses dépenses (845 millions) et grâce à l’ambulatoire (640 millions).
Révision du mécanisme de fixation des prix des médicaments innovants bénéficiant d’une Autorisation temporaire d’utilisation (ATU), qui permet de délivrer ces produits rapidement avant leur mise sur le marché.
Amélioration de la prise en charge des victimes d’actes de terrorisme.
Possible travail à temps partiel au-delà de 72 ans pour certains médecins hospitaliers.
Autorisation à titre expérimental pour les pharmaciens de procéder à des vaccinations contre la grippe.
FAMILLE
Le PLFSS prévoit de créer une agence de recouvrement des pensions alimentaires. Cela doit permettre de mieux accompagner les parents seuls qui n’arrivent pas à obtenir le paiement des pensions de leur ex-conjoint(e).
PERSONNES ÂGÉES ET RETRAITES
Baisse de la contribution sociale généralisée (CSG) pour les retraités modestes.
Une large part du budget de la Sécurité sociale sera consacrée aux personnes en perte d’autonomie, seniors ou handicapés.
Attribution de 20 millions d’euros supplémentaires pour l’adaptation des logements des personnes âgées et des personnes en situation de handicap.
TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS
Pour les travailleurs indépendants aux revenus inférieurs à 27.000 euros annuels, le taux des cotisations d’assurance maladie-maternité va baisser progressivement.
LUTTE CONTRE LE TABAGISME
Hausse des taxes sur le tabac à rouler avec une hausse des prix anticipée de 15%.
Création d’une taxe sur le chiffre d’affaires des fournisseurs. Rendement attendu : 130 millions.
LOCATIONS ENTRE PARTICULIERS
La location régulière d’appartements ou de biens (voitures, notamment) entre particuliers, au-delà d’un seuil de revenus (23.000 euros annuellement pour les logements), devient assimilable à des revenus d’activité assujettis aux prélèvements sociaux.
Proverbe inventé du jour :
» dans un panier de crabes en folie, seule la crevette craint pour sa vie ! »
incroyable … tout ce texte sans donner le montant du budget recettes, du budget dépenses et du déficit.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/09/28/budget-2017-le-gouvernement-maintient-son-objectif-d-un-deficit-public-ramene-a-2-7-du-pib_5004598_823448.html en dit un peu plus :
recettes : 307 milliards
dépenses : 382 milliards
et creusement de la dette : 70 milliards
hors comptes spéciaux … comprendre que la dette est un peu supérieure.
Comparer ça au chiffre du PIB est un truc d’économiste fou, on ne compare pas le budget d’un état à un indicateur assez mauvais de l’activité économique du secteur privé et public.
Et pendant ce temps là, on ne parle pas de taxer Microsoft France, BNP, SG, Total, Amazon, Google, …. j’en oublie 🙂