Avec un budget de 100 millions d’euros sur trois ans, la lutte contre la radicalisation représente un marché qui fait l’objet de nombreuses convoitises, quant à l’efficacité… Continuons à payer, pour tenter de ramener dans le giron de la république, les candidats djihadistes « qui se sont trompés de combat ».
Près d’un an après les attentats du 13 novembre, la France cherche toujours comment lutter efficacement contre la radicalisation. Des moyens considérables ont été dégagés pour cette lutte. Le 24 octobre dernier, Manuel Valls annonçait une enveloppe de 100 millions d’euros pendant les trois prochaines années pour le fonds de prévention de la délinquance. Mais comme le souligne une enquête de France Inter, cette manne financière a généré un marché dont les pratiques ne sont pas toujours très claires.
Tâche sensible
Depuis les attentats de janvier 2015, la demande pour de la prévention a explosé, du coup aujourd’hui ce ne sont pas moins de 80 structures qui sont présentes sur ce nouveau marché. D’après les chiffres du gouvernement, plus de 2 200 personnes considérées comme « radicalisées » sont suivies par des associations. Une tâche sensible qui n’est pas toujours confiée à des structures très professionnelles. La sénatrice écologiste Esther Benbassa conduit une mission parlementaire sur le sujet, elle raconte : « plus on avançait, plus on se rendait compte qu’il y avait des associations qui s’étaient engouffrées dans le créneau parce que ça rapporte de l’argent, et que ces associations faisaient n’importe quoi. »
France Inter a aussi pu recueillir le témoignage d’un jeune homme, ex-salarié d’une de ces structures de lutte contre la radicalisation. « Lorsque j’ai rejoint cette structure, je n’avais aucune compétence en lien avec la radicalisation (…) Je m’attendais à ce qu’on soit formé (…) il n’en a rien été ». Son constat est sans appel : « l’essentiel c’est de montrer qu’on est présent sur le terrain. Parce que c’est valorisant de bosser sur la radicalisation. Et puis parce qu’il y a de l’argent à la clé, évidemment ». Certaines structures comme celle de Sonia Imloul en Seine-Saint-Denis sont d’ailleurs sous le coup d’enquête judiciaire. Selon le sociologue Gérald Bronner « une bulle spéculative s’est créée ». Du côté du gouvernement on cherche toujours la meilleure manière d’appliquer le plan de « lutte contre la radicalisation violente ».
Source Le-Point
Voir: l’homme a travaillé de juillet 2015 à août 2016 dans un foyer pour jeunes (LCI)
Fiché S après un séjour en Syrie, il encadrait des jeunes dans un foyer de Caen
Un habitant d’Hérouville-Saint-Clair, près de Caen (Calvados), fiché S après un avoir séjourné en Syrie, avait été embauché pour encadrer des jeunes dans un foyer. Il a été renvoyé.
Consacrer le même budget aux développement de projets non lucratifs, générateurs d’emplois jeunes, au service des secteurs défavorisés, sur concour par exemple, aurait a mon sens plus d’efficacité…
Qu’est ce qu’un jeune radicalisé… C’est un jeune QUI N’ARRIVE PAS A SE PROJETER EN TANT QU’ADULTE dans notre système sociétal… Il se sent coincé, sans avenir et sans espoir. Les médias lui donnent raison, il est gavé d’un côté de merdes et conflits, de l’autre on le gave de produit et consommation qu’il ne peut se payer…. Ils sont avant tout DESESPERES, PERDUS, en refus du système… Que propose DAESH (qui n’est rien d’autre qu’une secte hyper médiatisée) ? Il leur promet un paradis ailleur (comme toutes les sectes).
Se battre contre la radicalisation c’est créer de l’espoir pour les jeunes, leur donner la possibiliter de se projeter….
Parce qu’au finak, ne sommes nous pas tous en train de nous radicaliser, de perdre espoir et de n’avoir qu’une envie, c’est de peter le système ??? Eux aussi, mais avec leur esprit d’ados embrouillés par les merdias…!! Pourquoi DAESH ? Parce que c’est a eux qu’on fait le plus de pub puisqu’ils servent l’oligarchie ??
La vrai question est : »est ce vraiment un probléme pour l’oligarchie que des jeunes se radicalisent..? »
1° cela evite de devoir payer des ‘modérés’
2° cela permet d’entretenir la super menace interplanétaire DAESH
3° cela permet toutes les lois liberticides
4° cela permet de stigmatiser chaque jeune qui sort du rang ou se revolte avec une etiquette »radicalisé » ou »radicalisé express..! »
5° je vous laisse continuer la liste….
Même remarque : cette radicalisation divise la population alors plus facile à contrôler, en instrumentalisant par dessus quelques faits divers (il est facile de citer les faits divers où l’Etat a interdit d’enquêter sur le financement des terroristes, ou celui où les images des caméras de surveillance ont été détruites).
Pas de boulot, pas d’avenir, se révolter est même salutaire pour ne pas dépérir.
Donc cet argent aurait été bien plus utile à la formation et à l’aide à la création d’entreprise.
Et on fait des lois de plus en plus liberticides, les mêmes que celles sous Vichy, et la grenouille dans sa bouilloire encaisse sans trop broncher cette nouvelle montée de température.
Pourtant si des vichystes avaient instrumentalisé une telle radicalisation, les résistants les auraient traqué en 1943 et fusillé en 1945.
La déradicalisation, j’ai découvert ça ici …
https://gregtabibian.com/video-jsuis-pas-content-48-de-radicalisation-mon-cochon-quickie-05/
PS : « j’suis pas content » c’est pas aussi fourni que l’Agence Info Libre, mais c’est plus rigolo
Bonsoir,
il en va de même pour la « Formation », la « Réinsertion Professionnelle » en association intermédiaire en chantier d’insertion, le cursus « Remise à niveau »…Tout ceci ne relève que d’une chose : on met de l’argent sur le tapis pour se « débarrasser » de ces soucis et donner l’impression qu’on fait quelque chose.
Certains croient encore en nos politiques…
…surtout l’argent des autres.