Combien ça coûte, un ancien président ?

Un billet qui nous rappelle que, les retraites stagnent, les salaires idem, les impôts augmentent, ainsi que les taxes et les sur-taxes chères à nos dirigeants qui, sans solution contre la paupérisation du peuple, le chômage, la fuite des capitaux, la corruption, les grises mines des soignants débordés et, la faillite de nos hôpitaux, la disparition de nos paysans, la déliquescence de nos services publics, où l’ouverture de certains droits, s’apparente au parcours du combattant, les mal logés ou à la rue. Et la sempiternelle dette pour tout justifier… On nous passe sous silence, le prix journalier de notre suivisme otanesque illégitime, à l’extérieur de nos frontières, de même que les privilèges des anciens présidents de cette république, de plus en plus en vrac..

argentLe sort réservé aux anciens présidents du Brésil ne paraît guère enviable. Trois semaines après la destitution de Dilma Rousseff, son prédécesseur en fait l’amère expérience. Lula, étoile pâlissante de la gauche, se trouve accusé de corruption. Il aurait touché des pots-de-vin auprès d’une société pétrolière nationale. L’illustre prévenu proteste, dénonce “une farce” et hurle au complot politique. N’empêche, malgré ses titres de gloire, il devra aller s’expliquer au tribunal comme n’importe quel citoyen lambda.
Ce n’est pas en France qu’arriveraient des choses pareilles. Une fois retirés du poste suprême, les pensionnaires élyséens continuent de jouir d’un statut particulier. Au bout de leur mandat, avec ou sans tracas judiciaire, la République les gratifie – à vie – d’un traitement confortable. Trop, estime la Cour des comptes :

  1. dotation annuelle de 65 000 euros,
    2. appartement de fonction meublé,
    3. voiture avec deux chauffeurs,
    4. sept collaborateurs,
    5. personnel de maison,
    6. lignes de téléphone,
    7. billets de trains et d’avions gratuits…

La Révolution n’y a rien changé. Même après cessation d’activité, un parfum de monarchie flotte toujours sur les plus hautes sphères du pouvoir. Certes, eu égard à leurs fonctions passées, les ex-chefs d’État méritent attention et respect. Mais l’affaire, selon les modalités actuelles, coûte aux contribuables 10,3 millions d’euros par an. En période de vaches maigres, peut-on ainsi persister à adorer “le veau d’or” ? Les magistrats connaissent meilleure manière de réduire la dépense publique. Ils préconisent d’abolir une partie de ces privilèges régaliens. Pour bien finir son quinquennat, on dit que François Hollande cherche des réformes « symboliques ». En voici une toute trouvée.

Auteur Gilles DEBERNARDI Publié le 22/09/2016 pour Le Dauphiné

6 Commentaires

  1. Un ancien président cela coute un bras, les yeux de la tete, et la peau des fesses

  2. Prési dents de loups

  3. C’est un vrai foutage de gueule, cette politique de merde…

    Aujourd’hui, le plus sûr moyen de faire fortune si tu es ignare, incompétent, paresseux et sans scrupule, c’est de faire de la politique, sinon faut être particulièrement compétent, courageux et habile pour y parvenir en payant ses impôts, taxes et cotisations sociales.

  4. Ce n’est plus de la trahison envers France et Français, c’est pire que çà !
    Alors Mr Lellouche, demande la destitution de François le mou à l’Assemblée Nationale

    http://www.dailymotion.com/video/x4ybq35_a-l-assemblee-un-depute-pose-la-question-de-la-destitution-de-francois-hollande_news

    Aussi atteintes l’une que l’autre, ce doit être un problème de gènes familiaux nécrosés, oui, elles sont cousines !

    http://www.fdesouche.com/780679-madonna-promet-une-fellation-ceux-qui-voteront-clinton-video

    Les  » chances pour la France  » font plein de bonnes choses pour bien s’intégrer ! Sur ce site vous avez un aperçu des bonnes actions qu’ils entreprennent !

    https://twitter.com/F_Desouche

  5. Voici des citations d’un ancien président largement du niveau des nôtres :

    J’ai une politique étrangère axée sur l’étranger. George W. Bush
    De plus en plus, nos importations viennent de l’étranger.
    Je sais que l’être humain et le poisson peuvent coexister pacifiquement.
    La raison pour laquelle je crois en une baisse des impôts, c’est avant tout parce que j’y crois.
    Je ne sais pas si je vais gagner ou non, je pense que oui. Je sais que je suis prêt pour cette charge. Et si je ne le suis pas, eh bien tant pis !
    Si nous étions en dictature, les choses seraient plus simples – du moment que ce serait moi le dictateur.
    Je pense que tous ceux qui ne pensent pas que je sois assez malin pour la tâche présidentielle sont en deçà de la réalité.
    Je veillerai à respecter le pouvoir exécutif, non seulement pour moi-même, mais aussi pour mes prédécesseurs.
    La chose qui est importante pour moi, c’est de toujours me souvenir quelle est la chose la plus importante.
    La troisième priorité est de donner la première des priorités à l’enseignement.
    Il est très important pour tous de réaliser que plus le négoce augmente, plus il y a de commerce.
    Je suis très honoré de m’exprimer ainsi devant vous ce soir. Et la grandeur de l’Amérique fait que personne n’est obligé d’écouter, sauf s’il en a envie.
    Si nous devons agir, ce ne sera pas pour envoyer un missile à deux millions de dollars dans une tente vide à dix dollars pour blesser un chameau au postérieur. Ce sera plus décisif que ça.
    Saddam Hussein est directement impliqué dans la guerre de la terreur à cause de sa nature, de sa propre histoire, et de sa vive volonté de se terroriser lui-même.
    Nos ennemis innovent, ils sont pleins de ressources. Nous aussi. Ils n’arrêtent jamais de réfléchir à de nouveaux moyens de nuire à notre pays et nos compatriotes. Nous non plus.

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