A l’origine des temps
A l’origine, il y a très longtemps, il y avait les prêtresses. Leur pouvoir était immense. Elles enseignaient aux hommes la sexualité sacrée. Et elle enfantaient. Les hommes ne faisaient pas le rapprochement. Puis quand ils l’ont fait, ils ont commencé à revendiquer le pouvoir. Mieux, ils l’ont pris et ont relégué les femmes à un rôle subalterne, et la sexualité à un objet de domination.
Ce récit – tiré de ma mémoire – provient du livre de Paule Salomon: la Femme Solaire.
De ce temps-là, la femme solaire est devenu la femme lunaire qui ne serait rien de plus qu’un astre éteint.
Reléguée au rang d’objet
L’histoire de la femme n’est ensuite que foyer, discrétion, fabrication et éducation des enfants, servitude, solitude. Parfois coups et mort.
Enfermée dans son foyer, se devant d’être là quand rentre le mari, de lui avoir préparé à manger, de céder à l’exigence sexuelle du chef de famille, allongeant la liste des enfants au point de ne plus pouvoir les nourrir … Les petites filles apprenaient leur rôle à l’école, quand elles y allaient. Et si elles n’étaient pas sacrifiées à la naissance !
La femme disparaît peu à peu. Dans le moins pire des cas, elles se réunissaient, transmettaient les valeurs, bonnes ou mauvaises, mais celles qu’elles avaient apprises de leur propre mère car leurs filles devaient absolument se marier. On préparait le trousseau …
Puis vint 1968
Revendications féminines, sorties du foyer conjugal – et parfois du lit conjugal – pour tenter de vivre libres, … et se retrouver enfermées à nouveau, dans le marché du travail où, à nouveau encore, elles sont souvent mal considérées, moins bien payées, dévalorisées de fait.
Peu à peu, elles accèdent à des postes plus intéressants, à la force de leurs neurones, de leur volonté. Obligées de prendre le contre-pied, d’exagérer à tous les niveaux pour pouvoir s’imposer dans un monde foncièrement masculin.
Et aujourd’hui ?
Sont-elles moins méprisées aujourd’hui ? Sont-elles moins battues ? Moins délaissées ? Est-ce une question de statistiques ? Combien de femmes meurent encore aujourd’hui sous les coups de leur mari, de leur concubin ?
Dévalorisation
C’est là l’origine même de l’ostéoporose. Dévalorisation lente, pernicieuse, depuis tant d’années, de siècles. Les os sont la structure même du corps, ce qui le tient debout. Neuf femmes sur dix personnes sont touchées par ce fléau.
La femme a appris qu’il est normal qu’elle fasse le boulot à la maison, qu’elle remplisse les tâches du ménage. Ah, bien sûr, il arrive maintenant que ces tâches soient partagées et c’est une bonne chose.
Mais d’instinct, par éducation transgénérationnelle, elle-même va trouver normal de faire la cuisine, de s’occuper des enfants, de faire le ménage … Il ne s’agit pas là de prétendre si c’est ou non correct, mais de bien comprendre que ces tâches sont ancrées dans le système féminin. C’est NORMAL ! Le mari, le concubin, dira: « je TE donne un coup de main », « je TE passe l’aspirateur », « je TE fais la vaisselle » …
Le problème est que, de fait, ces tâches ne sont pas reconnues, que la femme n’est pas reconnue dans ces tâches. Ma grand-mère italienne était debout derrière son fils pendant que ce dernier mangeait !
Combien de conjoints ou d’enfants vont dire: « Miam, c’est drôlement bon ce que tu as fais ! », « merci pour tout ce que tu fais dans la maison » …
Valoriser
Faute d’attendre une quelconque reconnaissance, – si elle vient, tant mieux, sinon, c’est juste regrettable – il est important d’apprendre à SE valoriser. Reconnaître le travail que l’on fait, le soin que l’on y a apporter, reconnaître quand on est bien habillée, accepter tout autant quand on traîne en pyjama, se regarder dans la glace et se sourire, se dire qu’on s’aime sans attendre que d’autres le disent.
Ça fait … quoi ? C’est juste une façon d’exister et de reconnaître que oui, on existe, oui on a SA place, et oui, qu’on le vaut bien. Et plus que bien souvent !
Ceci sans attendre le pronostic de l’ostéoporose.
Au niveau alimentaire
Bien sûr, un petit coup de pousse alimentaire ne peut que faire du bien. Éviter les produits laitiers car, pour les digérer, le corps doit utiliser le calcium des os. Bien sûr, demandez à un nutritionniste ce qu’il pense des produit laitiers. Surtout le lait de vache. Préférez le calcium marin mais aussi certains aliments comme le chou vert, les amandes, les noix, les noisettes…
Et souriez-vous tous les jours !!
Source : Les renards futés


Cet article est libre de droit car fait maison. Pour le lien: https://les-renards-futes.canalblog.com/2025/10/l-osteoporose.htlm
« A l’origine, il y a très longtemps, il y avait les prêtresses. Leur pouvoir était immense. Elles enseignaient aux hommes la sexualité sacrée. Et elle enfantaient. Les hommes ne faisaient pas le rapprochement. Puis quand ils l’ont fait, ils ont commencé à revendiquer le pouvoir. »
Euh, à quelle origine ? Nan parce que les sociétés matriarcales, à part quelques petites tribus anecdotiques, ça a jamais existé hein. Parce que bon, même à l’époque des sumériens ou des mésopotamiens, c’était les hommes qui dirigeaient…
Et quand je vois la gueule des féministes, je me dis put*in, heureusement…
Justement, il semble bien que les sociétés matriarcales, c’était AVANT les Sumériens…. mais JUSTEMENT elles se contentaient de vivre sans écrire leur histoire.
D’ailleurs je me suis laissé dire qu’il existe encore au moins une société qu’on peut appeler matriarcale : les Touareg.
Ben justement, AVANT les sumériens, y’avait pas grand chose. Des tribus, par ci par là, mais rien qui mérite le nom de civilisation. Pour info, les sumériens, c’était 3500 à 4000 ans avant JC. Soit il y a 6000 ans.
On trouve Jéricho, en Palestine, qui remonterait à 9000 avant JC, mais c’est pas vraiment une civilisation.
On parle là du néolithique, l’époque ou on est passé de chasseurs cueilleurs nomades à agriculteurs sédentaires… Je doute fortement qu’a l’époque des chasseurs cueilleurs, les femmes aient pu diriger quoi que ce soit.
https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9olithique_pr%C3%A9c%C3%A9ramique_A
On fait comme si du temps d’un matriarcat possible tout était idyllique. Mais qu’est -ce qui nous dit que les femmes n’ont pas abusé de leur « pouvoir » en ces temps » et que c’est qu’elles ont vécu maintenant n’est qu’un retour de karma ?
Puis finalement ce qui compte le plus c’est l’évolution des mœurs pour se rapprocher de plus en plus d’une complémentarité et respect femmes/hommes. Et malgré tous les efforts faits, aujourd’hui il n’y a rien de plus fragile, notamment à cause de ce féminisme idiot et plus destructeur qu’autre chose, mais aussi le déploiement d’une religion de paix et d’amour arriérée …
Je pensais bien que ce sujet allait vous faire réagir. Je tiens à préciser qu’en effet, il s’agit d’une histoire d’il y a très longtemps, que d’autres civilisations ont existé bien avant la nôtre, et qu’il ne s’agit pas d’une ode en faveur des femmes.
Il n’est pas question non plus de magnifier le matriarcat. Car alors, on pourra dire aussi que le patriarcat a aussi fait – et continue de faire – des gros dégâts. Donc en effet, la complémentarité est la plus sage des situations, la plus équilibrée.
Le sujet ici est l’ostéoporose et le but: faire prendre conscience que cette « maladie » a des causes très lointaines, très profondes, et qu’elle touche 9 femmes sur 10 personnes. Pas par hasard, pas parce que la femme est plus fragile, au contraire. Elle est forte dans sa nature, dans sa structure.
Quant au féminisme, il est normal que, après des siècles d’écrasement, on tombe dans l’excès inverse. C’est le cas de toutes les situations, dans l’enseignement par exemple. Ce n’est qu’après avoir tout expérimenté qu’on en arrive – il faut l’espérer – à l’équilibre. Alors cessons de taper sur les féministes qui ne représentent sans doute qu’une petite partie de la population, du moins dans le sens où vous l’entendez.
On peut être féministe pour honorer le féminin en tout être, simplement. Oui messieurs, quoi que vous en disiez, vous portez vous aussi ce féminin. Ecoutez-le, il est votre intuition, celle qui ne vous trompe jamais. Il est cette part de douceur que vous ne voulez pas reconnaître, de peur de passer pour … ce que vous n’êtes pas sans doute.