« Comment le confinement 2 va vous pourrir la vie, et tout savoir pour vous en sortir!! ! » L’édito de Charles SANNAT

Ce n’est pas un secret, sauf pour les adeptes du prêt à penser, matraqué l’envi à toutes heures.. Sûrement pour ne pas que l’on oublie de rester terrifiés et con-finés… Partagez ! Volti

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Charles Sannat pour Insolentiae

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Les confinements se suivent, mais… ne se ressemblent pas !

Hier notre premier ministre a parlé, y compris avec un langage corporel fleuri, la photo illustrant cet article étant réalisée sans trucage, notre Castex national devant prendre, à mon avis, quelques petites leçons de rattrapage à moins que ce soit un message subliminal volontaire adressé à certains ! Les commerces resteront fermés ! Fermez le ban !

En clair ? Un confinement plus léger la semaine, les écoles ouvertes, plus dur le week-end et avec une durée nettement plus longue. C’est donc à un confinement long qu’il faut se préparer, et à des pénuries non pas alimentaires mais sur les produits non essentiels que vous ne pourrez plus acheter d’ici mardi même dans les grandes surfaces, en attendant les restrictions pour le e-commerce… et les pénuries car tout le monde va se jeter sur les achats en ligne jusqu’à épuisement des stocks et saturation des services de livraisons !

Ré-ouvrir les écoles rendra inévitablement la baisse du nombre de cas beaucoup plus lente que lors de la première vague. Laisser les écoles ouvertes répond à un impératif social et économique, et puis l’Etat ne supporte pas que les enfants soient uniquement entre les mains de leurs parents qui ne maîtrisent pas toujours l’art du bien-penser que seule l’Education nationale sait transmettre à nos petites têtes blondes et brunes. Cela ne répond évidemment pas du tout à une réalité sanitaire, qui pourrait bien vite venir se rappeler à nos bien-aimés mamamouchis qui nous juraient encore la main sur le cœur la semaine dernière… qu’il n’y aurait jamais de second confinement !!

Enfin, ce second repli sur nous aura des conséquences économiques désastreuses pour l’ensemble de nos concitoyens. L’Etat paiera certes… Mais l’Etat c’est vous et moi, et l’Etat ne pourra pas sauver toutes les entreprises, tous les postes et pour toujours. Plus ce second confinement va durer plus les faillites seront nombreuses, sans oublier les saisonniers qui ne sont pas recrutés et qui du coup par définition ne peuvent pas bénéficier du chômage partiel.

Toutes mes analyses explications et conseils pour vous préparer dans cette vidéo.

Je vous souhaite un bon visionnage, et un bon confinement 2, prenez grand soin de vous.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

3 Commentaires

  1. Vu la vidéo dans son intégralité : ça parle de confinement 3 puis de confinement 4, plus globalement de l’effet yoyo.

    Sauf qu’à force de faire du yoyo, l’élastique finit par rompre.

  2. Excellente mise au point sur le futur .
    Il est vrai que le secret c’est l’anticipation sur les futures mesures et réformes qui vont venir.
    À la fin de votre article , vous écrivez qu’il est déjà trop tard chose que je comprends parfaitement , mais il n’est jamais trop tard et surtout pas avant que soit écrit le mot fin.
    Mais dans tout cela il y a un gros point positif : – je ne devrais peut-être pas aller passer les fêtes de fin d’année chez mes beaux-parents 😂

  3. Les jouets ne font pas partie des produits essentiels à la vie . Avec le confinement, nos chers petits vont peut-être s’habituer , comme l’ont fait leurs arrière-grands parents avant eux , aux cadeaux de Noël constitués uniquement d’une orange et d’une pipe en sucre . C’est vrai que les cadeaux de Noël étaient devenus démentiels, poussés par le conditionnement des publicités télévisées et des hypermarchés . Les limites ont été dépassées ces dernières années quand les jeunes trop gâtés se sont mis à revendre au rabais leurs cadeaux de Noël sur internet sans la moindre considération pour leurs proches qui s’étaient privés et les avaient achetés pour eux au prix fort . Les familles conscientes de la dérive ont décidé de se cotiser pour n’offrir qu’un seul cadeau collectif à l’enfant .

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