Ça va être compliqué à l’avenir, l’eau est vitale. Partagez ! Volti
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Interview de Nathalie Dörfliger, hydrogéologue par Mr Mondialisation
À l’échelle nationale, la France connaît depuis l’été 2018 un déficit marqué des précipitations. Très visibles, les situations de sécheresses font oublier l’état des nappes d’eaux souterraines, essentielles pour répondre aux besoins en eau. Faut-il craindre dans les prochains mois un manque de ce côté, ce qui pourrait impacter l’alimentation en eau potable, l’agriculture et l’industrie du pays ? Éléments de réponse avec Nathalie Dörfliger, hydrogéologue au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Interview.
Mr Mondialisation : Quel est actuellement l’état des nappes d’eaux souterraines en France ?
Nathalie Dörfliger : Selon les informations dont on dispose en ce début d’année, globalement, l’état des nappes est hétérogène d’une région à l’autre, ce qui n’a rien d’anormal. Par rapport aux dix années précédentes, un tiers des nappes affichent un niveau modérément haut à très haut, surtout dans le sud et sud-ouest de la France ; dans le nord de la France, on a des niveaux autour de la moyenne voire modérément bas ; dans l’est du pays, le niveau est modérément bas, à bas.
Ce qui est particulier en revanche, c’est que la recharge des nappes a en principe lieu d’octobre à avril environ. Mais cette année, de nombreuses nappes ont déjà des niveaux d’eau stabilisés, alors qu’en principe la recharge continue au cours du 1er trimestre. La situation n’est pas forcément inquiétante, mais traduit des périodes de recharge variables selon les années, en termes d’intensité, de fréquence et de durée, avec des situations différentes selon les régions.
#NappesPhréatiques
au 1er janvier 2019 : 50% des nappes affiche un niveau modérément bas à
très bas. Situation inhabituelle pour la période, la recharge hivernale
est, pour l’instant, peu active.
Lire la note du #BRGM :
https://t.co/vbKRUviw0L pic.twitter.com/iG6VXJd4Kh
— BRGM (@BRGM_fr) 11 janvier 2019
Mr Mondialisation : En quoi la recharge des nappes est-elle importante pour le pays ?
Nathalie Dörfliger : Nous dépendons à plusieurs titres des eaux souterraines. En France, 70 % des eaux utilisées pour l’alimentation et l’eau potable proviennent des eaux souterraines. Mais qui s’interroge à ce sujet ? Pour l’agriculture, 37 % de l’eau provient des nappes. Il ne faut pas non plus oublier que l’industrie utilise également, à hauteur de 40 % de ses besoins, de l’eau souterraine.
Source Mr Mondialisation
Voir aussi :
N’oublions pas une chose : l’eau ne s’échappe pas de la planète.
Nous avons autant d’eau sur la terre qu’il y a 100 ans ou 1000 ans !
Peut-être mais nous sommes maintenant des milliards et les industries consomment énormément d’eau. Sans compter toutes les entreprises qui pompent l’eau pour la vendre (coca cola, evian etc.). L’eau un bien vital public, privatisé une fois de plus …
Il faut dire aussi que la plupart des gens ne sont pas conscients de la chance qu’ils ont d’avoir de l’eau courante et la consomme en excès, sans s’en soucier. C ‘est facile ca coule du robinet …
Oui, mais la répartition compte.
(je répondais à Flo500)
tout à fait DTC combien de puits on était creuser en Inde pour de l’eau? des millions?
en Afrique aussi il ne sont pas trop riche en eau si c’est deux la ( leurs peuples ) se déplace la ou il y a encore de l’eau beaucoup ne vont pas être content ( des morts, guerre à prévoir )
on peut traiter l’eau de mer , ou en avoir par condensation mais combien sa va couter au litres après
ou sinon on écoute Schauberger et on recrée des forêts naturel à la place des monoculture pour avoir de l’eau
Bonjour,
Flo500, je comprends bien ce que tu cherches à dire : la quantité globale de molécules d’eau reste constante sur la planète.
Mais, c’est faux. L’eau intervient dans de nombreuses réactions chimiques.
Et avec tous le pétrole et gaz qu’on brûle…. Ca en fait des nouvelles molécules d’eau qui partent dans l’atmosphère.
(Pour rappel, pour la combustion d’un alcane, il faut de du dioxygène et cela donne, si la réaction est complète, du dioxyde de carbone et de l’eau !)
Et pourtant, il semblerait que les réserves d’eau diminuent (globalement, localement il se peut que ce soit le contraire) : nos lacs de montagne s’assèchent, nos glaciers reculent, la mer morte est de plus en plus bas, le lac d’Aral est presque à sec (mais il paraît que ça va mieux, mais je ne suis pas allé vérifier…), comme si l’eau disparaissait. Mais où passe donc l’eau ?
Une hypothèse : à force de vider et vider des gisements entiers de pétrole et de gaz, l’eau finit par s’infiltrer sans ces poches géantes. Elle est donc de moins en moins présente dans les circuits conventionnels (mer, nuage, pluie, glaciers, rivières). On a donc une baisse des précipitations et donc des réserves globales.
Tout ceci, c’est sans parler de l’eau non souillée qui, elle, se fait de plus en plus rare de façon encore plus cruelle.
Ah… il faut déjà flipper ? On n’est qu’en Février… L’année dernière, il a plu tout le printemps. On n’a pas pu planter au jardin avant fin mai par ici.
Et puis il y a des tonnes de neige, record, par endroits, on oublie facilement la réserve d’eau que cela procure pour les mois d’été…
M’enfin… flippons donc !
Ils consomment, nous consommons, votre consommation en eau. Sauf que nous ne la « consommons » pas.
Voici une ancienne définition, les nouvelles ont évolué dans le sens un peu trop commercial.
Consommer : Détruire par l’usage, consommer les denrées.
Les fleuves moins pollués, l’eau était pompée en amont des villes, filtrée revendue, lavage de dents et autres, rejetée en aval et ainsi de suite pour les villes suivantes. La chose évolue avec le pompage dans les sources. Mais pourquoi donc ?
Combien d’eau déjà utilisent ou consomment les centrales nucléaires pour la transformer en vapeur ?
Ce matin, encore une fois, les rues du village étaient lavées à grande eau tout comme l’an dernier d’ailleurs. Cette gabegie d’une ressource naturelle qui va se raréfier et qui coûte de plus en plus cher me hérisse le poil. j’en ai déjà fait la réflexion au Maire mais autant parler à un sourd. L’hygiène, sacrée hygiène, au nom de laquelle on fait n’importe quoi ! il y a des pays où les gosses meurent parce qu’il n’y a plus d’eau, « mais, va-t-on me répondre, ce n’est pas parce qu’on réduira ici notre consommation qu’ils auront plus d’eau » c’est vrai malheureusement, mais ne serait-ce que par solidarité morale on pourrait éviter de la gaspiller inutilement.
Chaque année je réduis au maximum ma consommation d’eau, d’autres en font autant, ce n’est pas toujours pour une question de factures à régler, mais bien parce que nous savons qu’ici, en France, elle pourrait bien devenir aussi rare et encore plus chère qu’actuellement, et que, peut-être et même certainement, un jour viendra où ce seront nos enfants ou leurs descendants qui mourront faute d’une goutte d’eau pour les sauver !
consommons, consommons la vie est belle n’est-ce pas ? et après nous ? tout le monde s’en fout !
Sachant que le réseau de distribution d’eau a selon les sources entre 20% et 25% de fuite.
Si personne n’ouvre le robinet à combien passe le taux de fuite ?
100 %
Mais ce n’est pas une fuite mais un retour à domicile ! L’eau a le droit de se défendre et il est normal qu’elle cherche à retourner dans son milieu naturel !
Il faut arrêter de crier au loup pour éviter l’impôt sécheresse.
Je prendrai en compte le manque d’eau quand on voudra bien raisonner les paysans, mairies, terrain de golf et limiter le nombre de piscines, centres de lavages.
Au sujet des piscines, il serait plus intelligent de faire en sorte que les piscines municipales soient bien entretenues et sécurisées(police efficace). On va à la piscine pour nager.
Il faudrait aussi qu’elles soient toutes couvertes, avec des amplitudes d’horaires plus larges.
Je n’ai rien contre les piscines privées mais une piscine coûte cher(eau, entretien, taxe).
Les piscines hors-sol seraient une bonne alternative au béton.
Mieux vaut une piscine qu’une nouvelle mairie ou salle des fêtes.
M’en fout vais a la rivière. 🙂
un propulseur à eau d’agriculteur qui fonctionne une journée consomme autant qu’une famille de 4 personnes pendant 1 an
Laisser un robinet ouvert, ce n’est pas si grave. Cette eau n’est pas perdue, elle retournera dans son milieu.
Le seul problème est que cette eau a été traitée.
Mais sinon, ça ne serait pas polluant de laisser couler un robinet.
D’ailleurs, ça ne dérange personne qu’une source naturelle coule en permanence.
Si tu veux vraiment être écolo lorsque tu te brosses les dents, alors éteins plutôt la lumière !
Ou n’utilise pas de dentifrice… et prends une brosse à dent rechargeable (où juste le bout se jette).
J’apporte sur ce thème quelques détails sur certains détails manquant dans les réponses !
Il n’est pas tenu compte que depuis deux à quatre décennies on a modifié sans réfléchir notre environnement rural et urbain en matière de collecte de l’eau de pluie. Le bitumage des routes entraîne le ruissellement vers des rigoles (étanches) menant à des égouts, ces derniers véhiculent cette quantité d’eau vers des bassins de décantations ou vers nos fleuves, et durant tout ce parcours les conduits sont aussi étanches.
Cette eau, en milieu urbain, de par deux phénomènes, n’arrive plus au nappe phréatiques ! En effet l’égouttage, mais aussi l’imperméabilisation de la surface, et son extension, en sont les principaux facteurs de privation.
A cela, on peut ajouté la collecte de l’eau de pluie venant des toitures, du tout à l’égout !!
Et enfin, chose dont ne soupçonne pas l’incidence énorme, c’est la réduction des surfaces arborées, et les tailles de plus en plus sévères des arbres citadins. L’absence de couronne (feuillage) ou sa minimisation active de façon très prononcée, l’évaporation.
Il est dès lors pas étonnant que lors de travaux de terrassement en voirie, de constater que les racines d’arbres ont été jusqu’à perforer les égouts en béton par les racines pour trouver de l’eau !!
En milieu rural, le même constat est aussi dramatique, de par la disparition des fossés, des ruisseaux, le recouvrement ou encore la canalisation des sources, et enfin les haies. L’imperméabilisation ce généralise, pire encore par l’usage de nombreux produits chimiques dans l’agricultures, ces produits laissent souvent des résidus graisseux ou paraffinés. Les coulées de boues sont devenues de plus en plus fréquentes, c’en est la conséquence !
Je constate en Belgique qu’en milieu rural, l’établissement de nouvelles constructions, n’est pas suivi d’un reboisement systématique des parcelles, ne fusse qu’un minimum, nombreuses sont celles où plus aucun arbre demeure, alors qu’il y en avait avant les terrassements.
Ces pertes interviennent pour une part importante dans le processus anthropique du changement du climat car,
qui dit de moins en moins d’arbres, dit aussi de moins en moins d’échanges gazeux, moins de suppression de co² mais aussi moins d’o², sans parler des particules fines (en milieu urbain essentiellement (voir plus haut)) !
Et pour clore, mon poste, l’utilisation de l’eau potable pour les fontaines et les nettoyages communaux, le mauvais entretien des conduites de distribution (fuites), mais aussi nos wc, nos douches etc etc. sont aussi un problème non mentionné !!
on constat que Schauberger avait prévu