Mandat d’arrêt pour « crime contre l’humanité » : le régime syrien visé par la justice…

Au niveau « crime contre l’humanité », la liste est longue. Au Yémen où la France fourni des armes aux saoudiens, au Mali …, en Ukraine (avec le massacre d’Odessa) où le régime néo-nazi est soutenu par l’OTAN, sans parler de « Daesh » et ses multiples têtes, dont les atrocités ne sont plus à démontrer, et partout où des intérêts sont à défendre au mépris des vies.  Un peu de « moraline » rassurera ceux qui s’inquiètent. Le monde est un gigantesque échiquier où se joue une partie entre les « puissants » pour un pouvoir mondial et ceux qui tentent de résister, quels qu’en soient les moyens. Que de vies perdues…

Crédit photo : DR.

Les dignitaires du régime syrien, responsables de dizaines de milliers d’assassinats et de disparitions, seront-ils un jour poursuivis ? Malgré les entraves empêchant la saisine de la Cour pénale internationale, les victimes du régime, soutenues par de nombreuses ONG, tentent d’ouvrir de nouvelles voies pour obtenir justice. Un mandat d’arrêt international vise désormais Jamil Hassan, l’un des principaux responsables de l’appareil sécuritaire syrien, impliqué dans la mise en place d’un système de disparitions, de torture et d’élimination à grande échelle. D’autres mises en cause pourraient suivre. Tandis que de nombreux Syriens risquent leur vie pour collecter des preuves, un combat de longue haleine s’engage.

Après des années d’impunité, la justice finira-t-elle par demander des comptes aux plus hauts dignitaires du régime syrien ? Malgré de nombreux obstacles, en particulier le refus de la Russie et de la Chine d’autoriser une saisine de la Cour pénale internationale (CPI) par les Nations-unies, les victimes et leurs soutiens essaient d’emprunter d’autres voies pour faire reconnaître, et si possible juger, les crimes commis par le gouvernement contre sa propre population, et si besoin contre des citoyens étrangers. Dernier exemple : le 8 juin, le procureur fédéral allemand Peter Frank a délivré un mandat d’arrêt international pour « crimes contre l’humanité » à l’encontre de Jamil Hassan, le chef des services de renseignement de l’armée de l’air – considérés comme la plus puissante et la plus brutale des différentes branches des renseignements syriens. Membre du noyau dirigeant qui entoure Bachar al-Assad, Jamil Hassan est le premier responsable syrien de très haut niveau à être poursuivi pour ce motif.

Bien qu’elle ne concerne pas des faits survenus en Allemagne, la décision, révélée par le journal allemand Der Spiegel, a été prise en vertu de la « compétence universelle » de la justice allemande en cas de crime de guerre ou de crime contre l’humanité. Jamil Hassan est poursuivi comme responsable d’un service ayant systématiquement pratiqué tortures, viols et assassinats à grande échelle dans les centres de détention du régime. Les opposants syriens pro-démocratie y ont été embastillés en masse dès les premières manifestations de 2011. Celles-ci réclamaient notamment la « liberté » et des réformes, puis la « chute du régime » après les premiers actes de répression qui ont peu à peu conduit à la guerre civile, devenue par la suite guerre régionale [1]. Sept ans plus tard, des dizaines de milliers de personnes arrêtées par le gouvernement sont toujours portées disparues.

« Preuves authentiques et accablantes de crimes contre l’humanité »

L’accusation s’appuie sur les récits de témoins – prisonniers et fonctionnaires du régime – et victimes, ainsi que sur les images d’un ancien photographe de la police militaire syrienne, surnommé « César », qui a fuit le pays en 2013 en emportant avec lui plus de 50 000 photographies. Une grande partie montrait les cadavres de personnes mortes en détention, affamées et torturées dans plusieurs prisons du régime. L’ONG Human rights watch, a expertisé les images et produit un rapport détaillé sur le sujet. L’organisation a recensé sur ces clichés, pris entre 2011 et 2013, « au moins 6786 détenus morts en détention ou suite à leur transfert du centre de détention vers un hôpital militaire ». « Ces photos montrent les enfants, les maris, les proches bien-aimés et les amis de personnes qui les ont désespérément recherchés pendant des mois, voire des années, précisait l’ONG. Après avoir soigneusement vérifié des dizaines de récits, nous avons acquis la certitude que les photographies de César constituent des éléments de preuve authentiques et accablants de crimes contre l’humanité commis en Syrie. » [2]

Ces traitements ont conduit des milliers de personnes à la mort – et même probablement des dizaines de milliers, la base documentaire ne couvrant qu’un certain nombre de centres, et sur une période limitée. Une enquête menée par Amnesty international a mis en lumière une autre pièce de la machine de mort du gouvernement syrien contre ses opposants politiques, à savoir les pendaisons de masse réalisées dans l’enceinte de la prison militaire de Saidnaya, à 30 km au nord de Damas. Amnesty a qualifié l’endroit d’« abattoir humain ». Selon les estimations de l’ONG, qui a notamment recueilli les témoignages d’anciens responsables, de médecins et d’employés du régime, entre 5000 et 13 000 personnes y auraient été pendues entre septembre 2011 et décembre 2015. « Rien ne porte à croire que les exécutions ont cessé, ajoute Amnesty. Par conséquent, des milliers d’autres personnes ont probablement été exécutées depuis. »

C’est l’ensemble de ce système de disparitions forcées, de torture et d’élimination physique – sans autre forme de procès qu’une décision parfois expédiée en quelques minutes – que des ONG, des avocats, des citoyens et désormais des magistrats s’attachent à documenter pour en identifier les rouages, en particulier les « chaînes de commandement », c’est à dire les décisionnaires. La plainte à l’origine du mandat délivré contre Jamil Hassan, qui dirige les renseignements de l’armée de l’air depuis 2009, a été déposée fin 2017 par une autre ONG basée à Berlin, l’European center for constitutional and human rights (ECCHR), avec neuf rescapés syriens torturés par le régime. D’autres mandats d’arrêt pourraient suivre : la plainte vise en tout dix hauts responsables des services de renseignement et du gouvernement, dont le chef de la sécurité nationale Ali Mamlouk [3]. Protégé par son immunité de chef de l’État et par l’absence de saisine de la CPI, le président syrien Bachar al-Assad reste, pour l’instant, à l’abri de ces procédures.

Journalistes assassinés par le régime

Des actions ont également été initiées dans d’autres pays, en particulier en France où l’enquête sur les conditions de la mort du photojournaliste français Rémy Ochlik est toujours en cours. Le jeune homme, de même que la journaliste américaine Marie Colvin, a été tué le 22 février 2012 à Homs par des tirs de roquettes de l’armée syrienne, qui ont également blessé la reporter française Édith Bouvier, le photographe britannique Paul Conroy et le traducteur syrien Wael al-Omar. Initialement ouverte pour homicide et tentative d’homicide, l’enquête est aujourd’hui instruite par les magistrats du Pôle spécialisé dans les « crimes contre l’humanité, génocides et crimes de guerre » du parquet de Paris, qui ont accumulé des éléments mettant directement en cause la hiérarchie militaire du régime. L’enquête pourrait mener à l’inculpation de Maher al-Assad, frère du président syrien et haut dirigeant de l’armée, ainsi que de sept autres responsables.

Les éléments collectés dans l’enquête française, ainsi que dans son équivalent aux États-Unis, indiquent que les journalistes ont été délibérément ciblés par le régime, afin non seulement de les empêcher de témoigner, mais aussi de dissuader toute couverture sur place par des médias étrangers. La chaîne de commandement, les acteurs de l’opération, ainsi que les techniques employées – notamment des informateurs au sol qui ont guidé les tirs de roquettes – ayant abouti ce jour-là au bombardement du « Media center » du quartier de Baba Amr, où étaient hébergés les journalistes, sont désormais connus de la Justice.

En ce début d’année 2012, le régime engage toute sa puissance de feu dans le premier grand siège du conflit, celui de Homs, ville de 900 000 habitants très fortement mobilisée depuis le déclenchement de la révolution, un peu moins d’un an plus tôt. Un ancien soldat de l’armée témoigne sur procès-verbal : « Il fallait empêcher tous les journalistes, en particulier les journalistes étrangers, de sortir de Baba Amr. De façon générale, il fallait bombarder tout ce qui bougeait, empêcher toute sortie d’information, et quoi qu’il arrive, la réponse était toute trouvée, c’était la faute des terroristes. » Les activistes syriens diffusant des images de la répression, souvent issus des « comités de coordination » locaux qui organisaient les premières manifestations, sont aussi des cibles prioritaires du régime.

« Redonner aux Syriens un peu d’espoir dans la justice »

Jamil Hassan n’a pas hésité en 2016 à regretter un « manque de fermeté » du gouvernement syrien dans la gestion des débuts du soulèvement. Le mandat d’arrêt le visant est considéré comme un premier succès, « hautement important pour les victimes du régime, comme le souligne Clémence Bectarte, avocate de la famille de Rémy Ochlick et coordinatrice du groupe d’action judiciaire à la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH). Cette décision montre qu’une mise en cause individuelle des responsables est possible, tout comme elle doit l’être pour les autres acteurs du conflit. Mais il ne faut pas oublier la responsabilité première du régime dans son déclenchement. Ce mandat va nous aider à maintenir la lutte contre l’impunité à l’agenda, et redonner aux Syriens un peu d’espoir dans la possibilité d’une justice. Ils ont très peur que les négociations à venir enterrent peu à peu ces questions. »

« L’ampleur de ces crimes nécessiterait une enquête d’envergure à la CPI, tempère la juriste, qui veut cependant rester optimiste. Pour l’instant, notre seul recours est la compétence universelle des tribunaux nationaux. La France et l’Allemagne sont en pointe, mais la justice française avance encore lentement. Suffisamment d’éléments ont étés rassemblés pour que des mandats d’arrêt soient délivrés en France également. » La Justice invoque d’abord un manque de moyens pour justifier la lenteur de ses avancées. Mais Clémence Bectarte – qui reconnaît la « complexité » des dossiers – soupçonne aussi un manque de volonté politique. L’avocate est en charge d’un autre dossier emblématique, celui du franco-syrien Obeida Dabbagh, dont le frère et le neveu, qui possèdent également la double nationalité, ont été arrêtés à Damas en 2013, avant d’être conduits au centre de détention de l’armée de l’air à Mezzeh. Leur famille reste, depuis, sans nouvelle.

Un combat sur le long terme

Sur le plan international, en plus de mener une guerre informationnelle en forme de réécriture de l’histoire du conflit, les soutiens du régime tentent de bloquer les dispositifs permettant d’incriminer Damas. Après avoir mis son véto à la saisine de la CPI, Moscou s’est opposé fin 2017 à la reconduction du « mécanisme d’investigation conjoint » (piloté par l’ONU et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques – OIAC), mandaté pour identifier les auteurs d’attaques chimiques en Syrie. L’organisme venait de désigner le régime de Bachar al-Assad comme responsable de l’attaque au gaz sarin de Khan Cheikhoun, qui a tué au moins 83 personnes le 4 avril 2017. Résultat : une nouvelle enquête menée par l’OIAC, visant à déterminer les substances chimiques utilisées le 7 avril dernier à Douma, dans la banlieue de Damas, ne pourra se prononcer sur ses auteurs. Pour autant, les Nations-unies ne restent pas totalement passives. L’Assemblée générale a par exemple voté fin 2016 la création d’un « Mécanisme international, impartial et indépendant », chargé de recueillir et sauvegarder les preuves des « violations les plus graves » commises en Syrie, et de préparer les dossiers pour d’éventuelles procédures devant les tribunaux nationaux ou internationaux.

Sur le terrain, ce sont d’abord des Syriens qui risquent leur vie chaque jour, collectant photos, vidéos et témoignages souvent précis pour documenter les nombreux bombardements de cibles civiles. Certaines initiatives sont particulièrement ambitieuses, et résolument tournées vers le long terme, quelle que soit l’issue militaire du conflit : la Commission pour la justice internationale et la responsabilité (Cija) revendique une équipe de 27 syriens travaillant à mettre la main sur des documents susceptibles d’alimenter les instructions judiciaires, et à les faire sortir du pays. La Cija aurait déjà collecté 800 000 pièces, archivées dans un endroit tenu secret. « Nous ne nous focalisons pas sur les crimes du régime, qui sont tous déjà largement documentés par les ONG, commentait au journal La Croix son fondateur Bill Wiley, un ancien enquêteur des tribunaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda. Notre mission vise à reconstituer la chaîne de commandement ayant abouti à ces exactions. Qui a donné l’ordre de faire quoi : voilà ce qui nous importe. » S’il ne peut être tenu pour acquis de voir un jour les plus hauts responsables syriens traduits devant les tribunaux, une nouvelle épreuve de force, plus silencieuse que les mitrailleuses et les bombes, est néanmoins engagée.

@Thomas_Clerget pour Bastamag

Vidéo de présentation sur les « photos de César » et les centres de détention du régime syrien, par l’ONG Human rights watch :

[1Parmi des centaines d’exemples sur la répression des premières manifestations pacifiques, voir ici, , , ou encore .

[2Une présentation en français du rapport de Human rights watch, intitulé « Si les morts pouvaient parler : Décès de masse et actes de torture dans les centres de détention en Syrie », est également disponible à cette adresse.

[3Voir ici les éléments du dossier constitué par l’ECCHR.

 

47 Commentaires

  1. Je rêve, ou cet article relaie toute la propagande menée contre la Syrie.

    La plupart des meurtres sont provoqués par des groupes dirigés par les pays occidentaux, groupes qui se font passés pour des Syriens aux ordres du gouvernement. C’est ce qu’on appelle des « faux drapeaux.

    C’est contre les gouvernements occidentaux et contre la CIA (bras armé de ces opérations) qu’on doit déposer plainte pour crime contre l’humanité.

    N. B. Voltigeur, je ne sais pas si c’est vous ou si c’est le nom au bas de la page ( @Thomas_Clerget pour Bastamag) qui est l’auteur de ce texte.

    Mais si ce n’est pas vous, il faut l’indiquer clairement au début de page. Par exemple « Auteur de cet article : Untel).

    Souvent, je crois qu’un article est de votre main alors qu’il s’agit de quelqu’un d’autre. C’est d’autant plus gênant lorsqu’il s’agit d’un article qui profère des contre-vérités comme celui-ci.

  2. La Défense russe qualifie le rapport du HRW sur l’attaque à Khan Cheikhoun de «conte»
    2 mai 2017

    Un rapport de Human rights watch prétend que le gazage des habitants de Khan Cheikhoun pourrait être dû au largage d’une bombe chimique de l’ère soviétique. Un rapport que le porte-parole du ministère russe de la Défense démonte point à point et qualifie de ramassis de «sornettes».

    https://fr.sputniknews.com/international/201705021031203417-hrw-russie-contes/

    • Gaz moutarde en Syrie : Moscou dénonce l’amateurisme du rapport de HRW
      15 février 2017

      « Les rapports de ce genre, préparés par des amateurs qui se réfèrent aux réseaux sociaux et à des témoins anonymes inconnus contactés par téléphone, détruisent la réputation déjà controversée de Human Rights Watch », a déclaré mardi le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.

      https://fr.sputniknews.com/international/201702151030091412-gaz-moutard-hrw-rapport-amateurisme/

      • Ils sont tellement embourbés dans ce merdier, qu’ils ne savent plus comment faire pour retrouver un semblant de crédibilité. Et nous avec leur conneries, nous avons le « restant » vengeur (prière de ne pas être choqué, nous avons que la monnaie de notre pièce)…

    • HRW? ong ? rassemblement de gogos payés en partie par soros.
      j’ai mis plusieurs fois les liens. et toutes les infos sur le reseaux de soros et des ong qui reçoivent des fonds de open society et de l’usaid.

  3. bonj Voltigeur,
    en effet, l intro est en contradiction avec le titre ce qui suscite l’interrogation.
    meme si le corps de l’article apparait avec un liseré gris sur le cote gauche ( sur mon ipad) il n’est pas aisé de distinguer du premier coup d’oeil l’intro de Voltigeur signé dans le bandeau sup de la page de l’article de bastamag qui lui est signé en bas de page. pour celui qui ne va pas jusqu’au bout de la lecture cela peut creer des confusions….
    pour qui connait l’entonnoir de la communication, mieux vaut etre clair dans la presentation d’un article pour ne pas rajouter aux incompréhensions inéluctables du fameux entonnoir…

    • pour celui qui ne va pas jusqu’au bout de la lecture cela peut creer des confusions….

      Et tout le problème est là!! Ça fait sept ans et demi que, pas un jour vous avez trouvé « porte de bois ». Je suis là tous les jours dimanches et fériés compris et pourquoi ?? pour qu’on ne lise pas jusqu’au bout, qu’on ne prenne pas la peine d’aller en bas de page voir la source? C’est vrai que c’est dur de faire fonctionner la roulette de la souris!! Ça fait sept ans et demi que je fais la même chose et aujourd’hui on se rend compte qu’on peut « confusionner », que si c’est du prédigéré ce serait mieux, on pourrait passer sur l’essentiel… sans se donner la peine de vérifier ?? Mais à quelle bande de veaux j’ai affaire là ? Je vais finir par « comprendre » certains qui en appellent en vain; à l’intelligence de la masse bêlante et révoltée en paroles, quant aux actes on repassera. D’ailleurs je ne propose plus rien, les oui-oui des 48 h ont fini de me décevoir et, d’autres avant moi.. 🙁

    • C’est pas faux, bon maintenant lorsqu’on lis avec attention, on remarque bien que l’intro est bien de Volti.

      Mais une personne disons, « plus distraite », risque en effet de passer à côté.

      Le plus simple Volti, signe des introductions, de cette façon par exemple :
      Introduction par Voltigeur – Les Moutons enragés.
      Voilà tout simple, et ainsi on arrêtera de t’embêter pour ça.

      Sinon question entonnoir, certains devraient se le mettre sur la tête (rires).

      Amicalement !

      Orné

      • J’éprouve une jouissance sans pareille à lire les commentaires, plats, plats, rataplats, trollesques et pour ceux qui sortent des analyses logiques avec moult liens et références, PERSONNE NE VA LES VOIR, forcément, il n’y a pas d’images ou de pub, donc aucun intérêt.. On poste par centaines, sur des futilités et rien de rien sur ce qui devrait interpeler et interroger. À part se bouffer le nez si on est pas d’accord.. Pauvres moutons, vous n’êtes vraiment plus à la page, bien conditionnés au pessimism porn, en plein dans le système, avec la critique facile en appui et le tube de vaseline à portée de mains, faudrait pas que ça fasse trop mal hein !!..

        • Je te sent un brin découragée Volti, en même temps je te comprends, ça fait un bail que j’ai pris un certain recul envers le net.

          Mais lorsque j’étais plus actif, et je sais que c’est ce que ce dis aussi la miss. Le travail fournis, il est surtout pour la majorité silencieuse, celle qui ne se manifeste jamais, mais qui réfléchi à ce qu’ils lisent.

          Puis même parmi les commentateurs, tu as des perles, de belles âmes, c’est pour eux, le travail fournis, les rageux, les moralisateurs à la gomme, les jaloux et les trolls, faut pas se retourner. De plus c’est à perpète, tu ne pourras jamais y échapper, sauf à se retirer du net.

          Orné

        • bien conditionnés au pessimism porn

          Hé, ho. Y’a copyright, là.

          Ne sois pas trop dure avec tous ces valeureuses personnes qui ont le mérite de refaire chaque jour le monde par la révolution violente, en pantoufles devant leur écran.
          … et avec leur petit ventilateur USB (il fait un peu chaud en ce moment).

          Allez, pour détendre un peu l’atmosphère, je vous propose un petit dessin animé tout mignon.
          https://youtu.be/v90DYVPjARs

          Have fun.

        • Salut voltigeur,
          tu sembles reprocher à tes lecteurs de suivre le blog d’un autre…
          Libre à toi de faire le tien! Anarchiste et pro éducation nationale, vive l’antinomie. 😀
          (sans vaseline) ^^
          Plus sérieusement, l’ensemble des articles proviennent d’autres sites… bref!
          Merci aux intervenants ( Engel, Gros), c’est juste.
          Au plaisir de te lire.
          https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_smile.gif

          • Bonjour Jadis! Toi aussi tu semble comprendre tout de travers, où je reproche aux lecteurs d’aller ailleurs ?? C’est tout le contraire, beaucoup ne lisent que partiellement les articles, et quand j’en mets un qui montre une manipulation et devrait faire débat, on attaque le messager au lieu de creuser le message.. Même sur la page Face de bouc des moutons, (où je n’ai aucun contrôle et ne peux répondre », ils voient le titre et rien d’autres. Depuis des années, il y a une intro ou pas, une image et le bloc de citation qui reprend l’article, l’auteur et la source. Où est le problème ? Il faudrait relire la page « À propos », Je ne m’attribue aucun des articles proposés, je relaie ce qui me paraît avoir de l’importance, d’où que ça vienne, encore faut-il que le troupeau ne m’attaque pas sur la forme, lise en entier et aille voir les sources. 🙂

          • Salut Voltigeur (enfin)^^,
            depuis quand la manipulation peut faire débat ma chère…
            Tu as osée mettre ce blogue sur fesses de cul, Toi!

            Encore une fois, faudrait-il savoir d’où vient voltigeur…
            Benji a été de l’hospitalier, toi t’es une anarchiste qui aime l’éducation nationale, dsl, il y a de quoi avoir des doutes.
            Merci pour la réponse cependant.
            https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

            Pour échanger sur ce blogue (pas un site), tu dois être présente, j’apprécie les intervenants, mais sans toi, il n’y a pas vraiment de sens.
            Douce journée. @+

            • Si c’est un procès d’intention que vous comptez me faire, désolée je ne suivrais pas. Ma présence est bien au delà du relaie des articles, si 16 heures ne sont pas importantes pour toi. Seulement, je ne me plains pas, je ne me dévoile pas, je fais ce que je pense être utile. Oui les moutons ont une page face de bouc et même twitter et c’est BENJI qui les a créées. Rien que le « je n’ai aucun contrôle sur ces pages » aurait dû t’aiguiller sur qui a créé ces pages. Je suis anarchiste et j’aime l’éducation la vraie, pas celle distillée par l’éduc-nat et qui n’apprend plus rien à nos jeunes, soustrayant des pans entiers de l’histoire. Je n’ai pas à m’exposer pour dire qui je suis, ou ce que je ne suis pas. Je n’ai pas l’ego en rapport pour me mettre en vitrine. Mes intentions sont d’informer et débattre, rien de plus. Depuis quand un individu compte plus, que les informations qu’il transmet ou relaie ? C’est assez décevant et le sentiment d’avoir perdu mon temps, est de plus en plus avéré.
              Il y a aussi une autre solution, ouvrez des blogs et mettez vos infos; on verra si vous tenez le voyage dans le temps. Autre petit retour en arrière… Personne n’a creusé le pourquoi Benji voulait céder le blog à un moment donné ?? mis à part les mauvaises intentions et les critiques basiques que vous lui avez faites, tu devrais avoir une réponse, pour peu que tu cherches un peu et au delà de l’aspect matériel..


          • Notre Benji
            Qui est aux cieux
            Que ton blog soit sanctifié
            Que ta fin du monde vienne
            Que ta révolution en pantoufles soit faite sur la terre comme au ciel
            Donne nous aujourd’hui notre dose de pessimisme de ce jour
            Pardonne nous ce qu’on pense
            Comme nous pardonnons à ceux qui ont mal pensé
            Et ne nous soumets pas à l’efficace action
            Mais délivre nous du NOM
            Amen

        • volti, je vais voir les liens meme sans images et c’est tres instructif , je vous remercie pour tout votre travail (meme si quelques ME vous paraissent ingrats)
          bonne journée

      • D’habitude qui c’est qui fait les intros, le saint esprit ?

        • Ce n’est pas à moi qu’il faut le dire, car je sais lire, mais aux casse pieds (sourires).

          Ce que j’en dis, c’est simplement de ne pas leur tendre la perche pour plus de tranquillité.

          Orné

    • Encore un qui se fixe sur la forme (dont apparemment il est un expert) et non sur le fond (dont il ne comprend rien)

  4. Bien dit Thierry, j’approuve !https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

  5. En fait, vous avez rien pigé.

    C’est Volti qui a rédigé TOUT l’article.
    Elle a juste mis une fausse signature et un faux lien rien que pour vous faire chier. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

  6. C’est qui la source de l’article?

  7. D’apres les commentaires je constate que les lobotomisés sont légion.
    Encore une fois, la connerie est bien la chose la mieux partagée sur terre. ® ©

  8. bonjour,
    accepter une critique constructive est un signe de grande sagesse.
    eructer et invectiver a la moindre contradiction demontre que l’ego est encore le maitre a bord et que le combat mené est de meme nature que ce qui est combattu.
    il n’y avait auncune intention negative dans mon post juste une remarque qui faisait réponse au questionnement de voltigeur. maintenant s’il faut carresser la bergere dans le sens du poil pour calmer son irrascibilité c’est tout faux. c’est vrai que l’entre soi est plus confortable que de se remettre en cause, ca fait moins mal ! le changement dans la félicité s’appelle la grande illusion. le chagement interieur s’accompagne de crises et de larmes jusqu’a s’apercevoir que toute rebellion est vaine car elle attise le conflit interieur.

    • accepter une critique constructive est un signe de grande sagesse.
      eructer et invectiver a la moindre contradiction demontre que l’ego est encore le maitre a bord et que le combat mené est de meme nature que ce qui est combattu.

      Sur le sujet de l’ego, j’en connais aussi des bonnes concernant ceux qui se pensent bien placés pour faire la morale aux autres.
      Enfin… Je sais que moi je suis mal placé. Alors bon, je dis ça…

    • Il n’y a rien pour toi Shuss, je ne comprend pas c’est tout. La finalité de ces critiques c’est que c’est le messager qui a eu la première place, quand au message qui, à mon avis, aurait mérité d’être approfondi, il est carrément passé à la trappe. Une tactique bien trollesques pour enterrer les sujets dérangeants. Bon! je ferais mieux la prochaine fois 🙂

  9. @ gros
    1) en effet, quand on a rien dire on laisse la parole a ceux qui savent, surtout si c’est pour confirmer qu’on a rien dire. mais il y a des personnes qui ont besoin de dire qu’elles n’ont rien dire, c’est comme ca mais c’est pas grave en soi.
    2) qui peut pretendre que je ne suis pas en posture d’apporter une reflexion constructive profitable a quelqu’un ? peut etre celui qui pense que toutes les reflexions lui sont adressees alors qu’il est lui meme étanche a toute réflexion venant de l’exterieur de lui même !
    3) je serais curieux de connaitre le nb de mes interventions non pas que je n’ai rien a dire mais je me garde d’emettre des commentaires inutiles profitable a mon seul ego. j’aimerais aussi connaitre le nb d’interventions de M gros sur la meme periode. Je crois que les chiffres parleront d’eux meme sans qu’il soit necessaire de commenter au delà des faits ! pour ma part je n’ai aucun doute sur l’issue d’une telle recherche : je suis un petit joueur …mais aujourd’hui je crois que j’ai outrepasse ma ligne de conduite pour des lustres

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