Un joli bras d’honneur à Monsanto et consort..
Et si les désherbants chimiques se faisaient détrôner par l’ingrédient le plus simple du monde, à savoir l’eau chaude ? On n’en est pas encore là, mais force est de le reconnaître : l’invention de ce Breton autorise les espoirs les plus fous. Lumière sur un outil qui pourrait changer notre rapport à la terre.
Pendant des années, Jean-Pierre Barre a vendu des produits phytosanitaires. Mais, dès le début des années 2000, ce professionnel a senti que le vent allait tourner, que l’ère du tout chimique touchait à sa fin et que la transition écologique à venir serait une formidable opportunité.
Se rappelant que les anciens faisaient disparaître les mauvaises herbes à l’aide du jus de cuisson des pommes de terre, il enfile alors sa tenue d’inventeur et se met à plancher sur une machine qui permettrait d’optimiser le procédé pour le rendre pratique, fiable et efficace.
Son idée ? Récupérer de l’eau de pluie, la porter à une température de 120° et la pulvériser par gouttelettes à basse pression sur les herbes invasives. Au départ, bien entendu, personne n’a cru à son projet. Ni les banques, ni les géants mondiaux de la chimie.
En 2007, pourtant, la première machine est vendue. En 2011, le rythme de production atteint les six par an. Et aujourd’hui ? Eh bien aujourd’hui, Oeliatec, la société créée par Jean-Pierre Barre, fabrique une machine par jour, vendue entre 13 000 et 100 000€ aux collectivités et aux paysagistes de toute l’Europe !
L’entreprise emploie 30 personnes, embauche un salarié de plus chaque mois, détient une quinzaine de brevets industriels et fait 4 millions d’euros de chiffre d’affaires ! Ce n’est pas compliqué : Oeliatec est devenu le leader européen dans son domaine.
Et l’aventure n’est pas près de s’arrêter. Bientôt, le glyphosate sera totalement interdit en France et l’entreprise se prépare avec enthousiasme à conquérir le marché agricole. Des désherbeuses spécialement conçues pour les arboriculteurs, les viticulteurs et les maraîchers sont déjà à l’étude et un atelier de 2 000m2 va s’ajouter aux locaux existants.
La transition écologique n’est pas juste une contrainte environnementale. C’est aussi une opportunité économique pourvoyeuse d’emploi. La preuve.
Auteur Axel Leclercq pour Positivr
Voir aussi: Les véganes, les intolérants au lactose et les amateurs de nouvelles saveurs vont être ravis : en Moselle, une entreprise fabrique un camembert 100% végétal à base… de noix de cajou. Le résultat est assez bluffant !
Au départ , personne n’a cru en son projet?
C’est mon grand père qui m’a conseillé l’eau chaude pour tout ce qui a de profondes racines…
On se réinvente sans cesse dans ce pays…. En tout cas, belle réussite!
Vivement les écos villages et le marché aux puces durable!
En tout cas , plus éco/log/nom/ique que le brulage au gaz!
Je n’ai pas trouvé de retour d’expérience. Est-ce vraiment efficace sur le long terme ? quel est le bilan financier (eau et chauffage) ?
en terme d innovation made in france pour le désherbage il y a le beloukha
http://www.bpifrance.fr/A-la-une/Actualites/Beloukha-R-l-huile-de-colza-comme-herbicide-13114
produit de contact uniquement
à savoir si la technique oeliatec est plus efficace et détruit la plante jusqu au racine
le ghypho est un systhémique foliaire , véhiculé dans la plante jusqu aux racines , avec aucune repousse si il n y a pas de résistance avérée de la plante
la plus proche technique aussi révolutionnaire et protectrice de l environnement ,est l emploi de la binette
je me réjouis toujours des techniques inventées ,par les français
Ouais…., j’ai comme un doute!
Mon expérience (faite à partir d’expériences faites par moi-même) m’ a inculqué que l’eau chaude ne fonctionne que sur les adventices fragiles.
Les « mauvaises herbes » aux puissantes racines repoussent illico-presto, tel que le pissenlit, le chiendent, et bien d’autres…
Mais bon, à chacun son paradigme technologique…
Ces plantes qualifiées de « mauvaises herbes » font partie de la biodiversité, et à ce titre ont toute leur utilité dans nos écosystèmes. Vouloir à tout prix éradiquer ce qui dérange le bipède, notamment certaines plantes et autres animaux qualifiés de nuisibles, sans réfléchir une seule seconde aux déséquilibres induits, est une erreur monumentale que nous sommes déjà en train de payer. Lutter contre la nature est un non-sens, car elle est notre support vital …
M.G.
Bof, bof…
Bonjour à tous,
Oui d’accord M.G, mais cet agriculteur n’a fait qu’exploiter ne recette que nous ont appris nos grands-parents (voire +). On peu peu-être lui accorder notre bienveillance, puisque lui au moins il a eu le culot de pouvoir « conter » les laboratoires comme « Monsanto », et autres, qui détruisent tous, y compris l’humanité..
1°) c’est de l’ eau de pluie
2°), la source de chauffage peut venir de nombreux points, solaires, récupération du méthane des étables (très en vogue aujourd’hui) + on peut compter sur les agriculteurs « bricolos » pour ce faire.. Faute de trouver mieux, en laissant à la nature le soin de développer des semailles comme l’ive, ou la moutarde qui est régulièrement semée pour étouffer certaines mauvaises herbes envahissantes..
Bon sujet merci Volti
Bonjour,
je suis de l’avis de M.G.. Les adventices jouent un rôle essentiel et rééquilibrant les carences de la terre. Nul ne sait mieux que la Nature ce qu’elle a à faire. Laissons-là en paix.
Si, cependant, vous souhaitez désherber UNE PETITE ZONE à proximité de votre habitation pour votre confort, vous pouvez testez un mélange vinaigre + gros sel, économique et efficace sur une petite surface. Mais bien sûr, pas question de traiter un champ entier ainsi.
la moutarde a surtout un interet en agriculture pour son effet anti nématodes , avant un semis de betteraves
elle ne convient pas pour les maïs , elle en limite le développement racinaire
dire que les adventives ont tous un rôle indispensable je demande à voir …….en petit comité restreint peut être mais les vols de graines de chardons me laissent septique …..
pareil pour les orties quand en juillet elles coincent le volet de la cuisine
On n’a pas le cul sorti des ronces, en image ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2016/09/onapasleculsortidesronces.jpg
Sinon y’a l’huile de coude, bon pas sur des hectares et des hectares… Quoique ?
Ce qui est important en permaculture, c’est de bien comprendre pour quoi on fait les choses
LOL
https://www.facebook.com/BroternityInTheKnowbyAOL/videos/vb.123159365087619/1744700595549997/?type=2&theater
Incroyable que l’entrepreneur en question soit encore en vie (pas dégommé par les tueurs à gage embauchés par les industriels chimiques) : là il fabrique une machine à chomeurs pour les pdg des industries chimiques.
D’un autre côté, l’industrie pétro chimique a été stupide de ne pas déposer le brevet sur l’eau chaude 🙂
« entre 13 000 et 100 000€ » : pour une machine haute pression nécessitant peu d’entretiens, le type se fait de sacrés bénéfs.
Mais quel est réellement l’efficacité du procédé?
Là, est la véritable question…
Il a raison na !
…nanère.