Le message est beau, va-t-il permettre la réflexion qui lui est associée ?
Nous invitant à revenir au sens du partage et du don de soi, Stephen Goldsmith nous rappelle l’époque où l’argent ne faisait pas encore la loi.
Le pouvoir de l’argent nous détourne peu à peu de ce qui compte vraiment. Il modifie notre rapport aux biens matériels et, pire encore, notre rapport aux autres. Tel est le message délivré par Stephen Goldsmith, un aborigène d’Australie qui nous rappelle l’époque où l’argent n’avait encore aucune valeur au sein de son peuple.
Pour Human, le documentaire réalisé par Yann Arthus Bertrand, Stephen Goldmsith, du groupe aborigène Kaurna, avait accepté de partager sa vision du monde et des échanges entre humains. Résultat : un témoignage plein de sagesse, d’intelligence et de bon sens.
Les personnes les plus généreuses que je connais n’ont pas d’argent (…) Avant, le partage était une chose normale. Cela faisait partie de nous-mêmes. »« Le mot « mien » n’existait pas dans ma culture. On dit « nôtre. » C’est commun, ça nous appartient. Aujourd’hui, c’est « je, » « moi, » « mien. » On ne partage pas, on ne donne pas. On ne fait pas don de soi. Ça nous tue en tant qu’êtres humains, en tant que société, en tant que race. Par race, j’entends la race humaine. »
À méditer…
Publié par Aphadolie
Source :
https://positivr.fr/aborigene-human-monde-sans-argent/
Voir:
bonjour
MERCI à ce Grand Monsieur!
le bon sauvage, c’est la faute à Rousseau ?
(et « nique ta mère », c’est la faute à…….)
En matière de « sagesse ancestrale », Henri Vincenot me parle bien davantage. Loin de cette bouillie politiquement correcte commercialisée par un rentier de l’écologie officielle (YAB) celui-ci n’est guère prisé dans les salons boboïsants. Pour ce faire une idée de la mentalité réelle et non idéalisée des peuples premiers, relire Thodore Kaczynski (Unabomber), Jack London et Frison-Roche.
Est-ce que son message est spontané ? On ne peut pas le dire. Mais il appelle quand même plusieurs réflexions:
Je crois que le fait de dire « merci » ou « s’il te plaît » doit, à ses yeux, amener à des notions de débiteur et créditeur. On a appris à rendre ce qu’on nous donne – rendre une invitation par exemple – et on appelle cela de la politesse. Cela donne une civilisation superficielle. Alors qu’on peut donner sans rien attendre, et recevoir sans se sentir redevable. Sauf que ce n’est pas dans nos critères.
Enfin… ça ne l’était pas. Car dans un autre sens, on trouve anormal que quelqu’un se serve, utilise le système sans rien donner en échange, on parle d’abus, de fainéant, de parasite…Mais pourtant, cela gêne de moins en moins ceux-là même qui se servent -ou tout au moins certains-, car il n’y a plus de scrupules.
Il y aurait de quoi dire sur le sujet !
Quant au « n’ayez pas peur », cela me fait penser à ce … (le nom m’échappe, ce peuple d’Afrique qui, en dansant, saute sur place, très haut), ce gars, ami de Pierre Rabbhi, nous disait, à nous qui avons tout, au moins par rapport à eux: n’ayez pas peur !! Nous avons appris à avoir peur de l’autre, cet étranger (même s’il habite tout près de chez nous). Mais aussi à avoir peur de perdre !
Maasaï.
Le message est excellent, par contre un truc me chiffonne, si on va sur la chaine de la video, il est écrit :
« La FONDATION BETTENCOURT SCHUELLER présente un projet de la FONDATION GOODPLANET
HUMAN un film de Yan Arthus bertrand »
quand pensez vous? moi rien
Que pour faire un film il faut des finances !
A diffusé dans toutes les écoles de commerce!