Un article, publié le 9 janvier dans Nature Communications, montre que les hydrates de méthane présents en mer Noire sont en train de fondre à cause de la diffusion du sel dans les sédiments. Cette dissociation pourrait libérer de grandes quantités de méthane dans la colonne d’eau et potentiellement dans l’atmosphère, augmentant les risques d’avalanches sous-marines et l’acidification de la mer Noire.
Pour la première fois, les résultats démontrent l’importance de l’évolution de salinité de cette mer, qui est l’une des plus isolées du monde, sur la stabilité des hydrates de gaz. Selon les calculs des chercheurs de l’Ifremer et de GeoEcoMar (institut national roumain de géologie marine), une zone de 2 800 km2 serait concernée.
Les hydrates de méthane ont l’apparence et la consistance de la glace. Ce sont des molécules de gaz enfermées dans une cage d’eau. Dans la nature, ils sont stables sous certaines conditions de température et de pression. Nous les trouvons à terre, dans les régions proches des zones arctiques (permafrost), et en mer sur toutes les marges continentales. Ils représentent un risque à deux niveaux. D’une part au niveau du climat. Le méthane est un gaz à fort effet de serre (25 fois supérieur à celui du CO2), ayant donc un impact sur le changement climatique s’il se libère dans l’atmosphère. Inversement, le changement climatique induit un réchauffement des eaux du globe qui déstabilise les hydrates de méthane. D’autre part, la déstabilisation des hydrates de méthane peut générer des glissements de terrain sous-marins importants se traduisant par un risque de tsunami.
La mer Noire, un ancien lac
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Auteur IFREMER (tous droits réservés)
Publié par Notre-Planète-Info
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Il s’agirait donc d’un phénomène naturel ?
Nous devons nous attendre à de grands bouleversements dans les années à venir. Finie la douceur de vivre, dans un monde que l’on croyait stable à jamais !
Entre le méthane, le CO2, l’aluminium, le baryum et le strontium, le kérosène et autres polluants, on va avoir de plus en plus de difficultés à respirer… La mort ou la mutation ?
Oui, un phénomène naturel. Vérifier ce que sont les éruptions limniques.
Dans le cas du lac de Nyos, il s’agissait de CO2. Le phénomène pourrait toucher certains fonds marins.
Donc relargage de CO2 ou de méthane selon les endroits.
La mort pour les plus faibles, c’est la loi de la Nature, la mutation pour les autres…. sauf si, tout explose, alors là…
Pessimism’s-gazeux ou pessismism’s-fumeux ???
…Bientôt un impôt sur le sel?
A chaque jour sa petite mort.
Ca se passe comme ca, chez les moutons.
Vite, récupéront ce méthane, il a une valeur énorme. Ce serait bete de perdre cette ressource.
La Chine en serait bientôt capable, dit-elle.
Engel,
Les russes s’y sont essayés, mais après plusieurs accidents (incendies spontanés car le méthane s’enflamme au contact de l’air (feu follet)), ils se sont ravisés et ont abandonné l’idée. Ils avaient l’intention d’exploiter les dégagement de ce gaz dans steppes septentrionales engendrés par la décongélation du permafrost.
Bonjour à tous,
Ce constat n’est pas tout neuf, il y a 7 ou 8 ans déjà des études démontraient l’existence des puits de méthane, dans toute la région en armon et en aval du détroit du Bosphore, jusqu’à la Mer Egée.
Effectivement, ces colonnes ou puits de méthane se multiplient, et pas « que » dans ce coin, c’est partout ! Une précision est toutefois à apporter sur un des détails de cet article, on y parle de la « dissociation » libérant ainsi de grandes quantités de ce gaz, notamment « dans la colonne d’eau » et « potentiellement dans l’atmosphère » !! Curieux, étrange et contradictoire aux déclarations sur la hausse des niveaux marins !
1) Alors qu’on nous bassine sur une potentielle montée du niveau des mers, or si ici il est question « d’émanation / libération » cela devrait signifier que l’effet est inverse, puisque plus la colonne d’eau est importante, plus les gaz sont maintenus au fond par la pression qui y est exercée !!
2) Pourquoi « potentiellement » ? Alors que n’importe quel gaz tout volatil qui soit, une fois libéré, il remonte à la surface lorsque la pression n’est plus aussi forte que pour le maintenir au fond, mais en plus une fois à la surface rien ne l’empêche de s’élever dans l’atmosphère, sinon que de le mettre sous cloche ou en bocal, vas-y quoi ? Donc, pourquoi l’emploi de ce mot « potentiellement » dans un tel rapport d’étude ??
Cette étude reste incomplète puisque le facteur risque lié à l’importante sismicité de la région, n’y est même pas du tout abordé, or la présence de gigantesques, et nombreuses poches de méthane est connue de tous avec pertinence puisque la région recèle une très grosse couche de sédiments, ce qui sous-entend « dépôt de matières organiques », dépôt qui, de par sa décomposition produit du méthane, et ce depuis des temps …. !
Bonne journée, du moins pour ce qui en reste !! 😉
Autre article en rapport (anglais) : Publié le 8 janvier et concerne le Svalbard
http://www.nature.com/articles/s41467-017-02550-9
Colonnes/puits de méthane en Arctique
http://www.eurekalert.org/multimedia/pub/148547.php?from=368348
Vidéo d’une émanation de méthane en Arctique (source CAGE) :
http://www.eurekalert.org/pub_releases/2017-08/c-cf-mhi082217.php (L’article est intéressant à lire)
On nous parle toujours de la montée des eaux, or j’ai lu l’autre jour qu’avec le poids de leur accumulation due à la fonte des glaciers, les fonds marins s’enfonçaient de plus en plus, j’avoue que je ne sais plus où…
Jusqu’ici aucune étude a été orientée pour définir si les fonds marins s’enfoncent, en revanche certaines régions/rivages situés sur les prismes accrétions (bourrelets formés par le raclage du fond marin dans les zones de subductions) ont elles, tendance à s’enfoncer en mer sur les 10 premiers kilomètres et à remonter plus en arrière dans certains endroits du monde.
La croûte terrestre peut avoir un mouvement ondulatoire plus ou fort, les courants de convection au sein des manteaux sont soupçonnés d’être à leur origine.
Merci pour la précision Eaglefeather
A ce sujet, ne serait-ce pas des remontés de méthane (gaz très léger) qui aurait pu provoquer des disparitions de navires (et même d’avion en fait) dans certaines zone ? Comme le triangle des Bermudes.
En effet, si un navire se retrouve sur une poche de méthane en éjection de la mer, il coule faut de portance. De même un avion qui passerait juste au-dessus ne serait plus porté par l’air mais par de l’air mélangé à du méthane ce qui perturberait fortement sa portance.
Ce n’est pas improbable pour ce qui est des débris inflammables, mais dès lors où sont les épaves alors ??
Inflammable, car le méthane s’enflamme au contact de l’oxygène.
Pertuberait sa portance et aussi le fonctionnement des moteurs.
Mais la question demeure, où sont les carcasses ??
mystère et boule de gomme