Révoltée par l’échec scolaire et les inégalités sociales, Céline Alvarez devient professeur des écoles en 2011. Après avoir obtenu carte blanche d’un conseiller de Luc Chatel, alors ministre de l’Education, son objectif est d' »infiltrer » l’Education nationale et de tester des méthodes d’enseignement révolutionnaires fondées sur un principe : l’autonomie.
Les enfants sont aidés à choisir des activités constructives pour eux!
Durant trois ans, dans sa classe, 25 élèves de ZEP, de 3 à 5 ans, issus des milieux les moins favorisés de Gennevilliers et dont beaucoup accusaient déjà un retard, ont pu poursuivre une même activité aussi longtemps qu’il leur plaisait, origami, table de calcul, cubes ou laçage d’un ruban, etc. Ou passer de l’une à l’autre, à leur gré. Dans un climat de coopération, sans jugement ni pression de l’adulte, sans compétition.
Résultat ? En moins d’un an, ces enfants, dont cette pédagogue avait fait évaluer le niveau par le CNRS de Grenoble, ont rattrapé leurs lacunes. Y compris les non-francophones. Mieux, en fin de cycle de maternelle, au bout de trois ans, une grande majorité d’entre eux dépassait, haut la main, les attentes du sacro-saint programme.
L’Education nationale a cependant coupé court à l’expérimentation. La jeune femme a alors flanqué sa démission et décidé de faire cavalier seul. Grâce à un blog, où l’on peut notamment regarder les vidéos qu’elle a prises de ses élèves en train de travailler ; à des conférences qui rencontrent un grand succès auprès des enseignants. Et grâce à un livre, « les Lois naturelles de l’enfant » (1), à paraître ce mercredi 31 août, et dont « l’Obs » publie les bonnes feuilles. Interview.
Source+entretien très intéressant sur Tempsreel.nouvelobs.com
Benji voyons !
« L’école pensée à partir des lois naturelles d’apprentissage, celleS que l’Education Nationale a condamnéES…. »
Vas-tu mieux ? je le souhaite fort !
Tout est dit OFFICIELLEMENT pour qui sait lire:
-« C’est une sorte de corporation laïque bénéficiant d’une large autonomie par rapport aux autres services de l’État. A sa tête, le Grand-maître… »
-« En 1932, le gouvernement(de gauche) d’Édouard Herriot décide de rebaptiser l’instruction publique en « éducation nationale ». »
Extrait de : http://www.education.gouv.fr/pid289/le-ministere-de-l-education-nationale-de-1789-a-nos-jours.html
En somme :
– Des camps(idéologiques) nommés école!
…Où ils n’instruivent pas, mais éduquent.
Voir ré-éduquent, si la page enfantine a le malheur de n’être plus blanche.
Comme Mao, …en plus perfide.
Et ça marche malheureusement, j’en connais un paquet bien formatés aux ‘valeurs’ ripoublicaines, qui croient vraiment que ‘liberté, égalité, fraternité’ font partie de notre monde quotidien… D’ailleurs ils croient tout court, comme des bons petits ayatollahs (qu’ils dénoncent évidemment) à leur laïcité et qui vont jusqu’à se croire investis du monopole de la tolérance, leur donnant le droit d’interdire tout ce qui sort de leur moule idéologique. Mais eux sont meilleurs que les autres, donc ils ont le droit, évidemment…
Et oui, la laïcité est une religion, ce n’est pas moi qui le dit mais un ancien ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon :
https://www.youtube.com/watch?v=DIqHIcVWxn0
N’oublions pas :
La guerre, c’est la paix.
La liberté, c’est l’esclavage.
L’ignorance, c’est la force.
Bon boulot les francs macaques, même si vous me donnez envie de gerber. Comme jadis votre écoled’ailleurs…
…On doit connaître les mêmes.

En plus DOUBLER son Année est INTERDIT.

Il n’y a pas de Numerus clausus pour éduqués,hahah.
Etre PROF c’est encore pire qu’etre journaliste,bien que??

Apprendre dans les clous de jusqu’à 18 Ans c’est pour faire baisser le chaumage.
Voici la présentation du documentaire récent intitulé : Révolution école : 1919 – 1939
Dans une Europe traumatisée par la Première Guerre mondiale, des pédagogues désignent le coupable : l’école, qui a fabriqué de « braves soldats ». Il convient désormais de construire la paix et d’élaborer une éducation nouvelle pour une génération d’enfants qui, espère-t-on, ne fera plus jamais la guerre. Comment les éduquer sans surveiller et punir ? Comment les aider à s’émanciper ? Rendre l’enfant heureux, c’est faire de lui un adulte meilleur, estiment ceux qui se lancent dans l’aventure. Ils se nomment Rudolf Steiner, Maria Montessori, Célestin Freinet, Alexander S. Neill, Ovide Decroly, Paul Geheeb ou Janusz Korczak, chacun d’eux inventant des méthodes d’éducation. Un pédagogue suisse, Adolphe Ferrière, les réunit au sein de la Ligue internationale de l’éducation nouvelle.
Essor et déclin
En Europe, les écoles nouvelles mettent au coeur de leurs préoccupations l’autonomie, l’éducation mixte, l’apprentissage par les sens, le contact avec la nature et le sport, qui se pratique souvent nu, notamment en Allemagne où le naturisme est en vogue. Mais les conceptions s’affrontent. Faut-il une éducation pour l’élite ou pour le plus grand nombre ? Faut-il laisser toute liberté à l’enfant ou introduire la discipline ? L’élève échappe-t-il à tout programme, fut-il émancipatoire ? Le rêve de l’école nouvelle s’effondre avec la montée des idéologies totalitaires dans les années 1930. À partir d’archives rares, le film raconte l’histoire d’un combat pour le progrès humain, qui s’est construit puis brisé sur les idéologies du XX e siècle, mais dont l’héritage perdure.