Nous avons déjà entendu parler de ces mouvements qui souhaitent « révégétaliser » l’urbain, qui créent des potagers collectifs, ou qui sèment des fruits et des légumes de partout dans les villes, mais si tous ces petits gestes vont dans le bon sens, ils restent néanmoins assez marginaux, malheureusement… Pourtant les avantages sont nombreux comme le signalait le mouvement Colibri:
En revégétalisant l’urbain, vous :
- Favorisez les échanges au sein de votre quartier notamment en créant un jardin partagé qui est un lieu propice aux liens sociaux.
- Créez un meilleur cadre de vie, car la couverture végétale fournit de l’ombre, de l’oxygène tout en nous procurant une isolation sonore et thermique et en évitant des inondations provoquées par l’imperméabilisation des sols.
- Encouragez les citadins à pratiquer l’agriculture, le jardinage et à toucher la terre, geste de plus en plus rare en ville.
- Réintroduisez la biodiversité sur les murs bétonnés de nos villes.
Comment revégétaliser son quartier ?
- Sachez d’abord que les endroits les plus improbables peuvent être revégétalisés. Cela peut-être fait dans son jardin ou sa cour, sur les toits, dans les terrains vagues, dans un coin de parc, sur les balcons, terrasses et appuis de fenêtre, les accotements, et même en appartement. Ouvrez grands les yeux et vous découvrirez toutes sortes d’espaces disponibles autour de chez vous. Pourquoi pas les occuper pacifiquement avec de petites plantations ?
- Le jardin partagé peut être une bonne manière de revégatiliser son quartier. C’est un lieu de vie ouvert sur le quartier qui favorise les rencontres entre générations et entre cultures. Il facilite les relations entre les différents lieux de vie du quartier : écoles, maisons de retraite, hôpitaux. Mais où trouver un jardin partagé près de chez soi ? Le jardin partagé trouve souvent sa place sur un terrain de la ville, mais peut aussi être constitué sur un autre terrain (bailleurs sociaux, etc.).
- Et si cette revégétalisation touchait aussi nos écoles et nos entreprises ? On peut remplacer les pelouses par une jachère fleurie, un verger ou un potager. Ils favoriseront la présence des oiseaux et des insectes essentiels à la biodiversité.
- Le mouvement de la Green Guerilla né dans les années 70 à New York vise à récupérer des friches urbaines et les transformer en jardins. Mais vous pouvez aussi vous munir de graines et les semer dans des endroits improbables : les bacs à fleurs vides, les terrains vagues, etc. À Rennes et à Troyes, on végétalise les murs, à Paris, on plante aux pieds des arbres, à Brest, on jardine dans des bidons, inspirez-vous des initiatives existantes !
C’est bien ce qu’a compris un habitant de un habitant de Saint-Andrée-de-Sangonis (près de Montpellier) qui lance le 08 Octobre 2016 le « Festival Fruits Invasion », pour « transformer l’allure des rues et mettre à disposition de tous une ressource gratuite et essentielle : la nourriture« , et cela avec le soutient de la commune. De quoi s’en inspirer et à reproduire de partout…
Planter des fruits en pleine ville ? En changeant radicalement nos petites habitudes, cette initiative française annonce une petite révolution. Réappropriation de l’espace public par les citoyens, explosion de l’écologie, promotion de la gratuité et développement d’une alimentation saine : l’opération Fruit invasion sera à observer de très, très près !
L’idée est toute simple. Avec le soutien d’un maire audacieux, un habitant de Saint-Andrée-de-Sangonis (près de Montpellier) invite tout le monde à venir planter des fruits et des légumes partout et massivement sur le territoire de la commune !
Ça se passera le 9 octobre 2016… et ça promet d’être un grand moment. Objectif : transformer l’allure des rues et mettre à disposition de tous une ressource gratuite et essentielle : la nourriture ! Un acte festif donc, mais aussi utile et militant. Pourvu qu’il fasse des émules !
Source et suite sur Positivr
La vidéo de présentation proposée sur le site du festival Fruits Invasion présente bien le concept:
Dans le bon sens ? je suis dubitative en songeant à la pollution des villes qui va se retrouver soit dans les fruits – ils ont déjà leur compte avec tous les produits chimiques et largement toxiques dont ils sont abreuvés – soit dans les légumes.
Donc, certes, l’idée serait bonne mais à la condition de supprimer toutes les voitures et moteurs qu’ils soient à essence, diésel … ce qui est impensable !
C’est bon pour les villages, comme celui que j’habite – les villages du Var sont anciens, perchés le plus souvent – où il n’y a pratiquement pas de jardins, mais un grand terrain communal à l’abri du passage fréquent de voitures, d’ailleurs il semblerait que le maire y pense, mais ce n’est pas à l’ordre du jour.
Ce serait bon quand même que les enfants d’aujourd’hui ai des cours de jardinage biologique à l’école pour leur survie future et pour le transmettre à leurs enfants. Vu le désastre qui s’annonce ce serait utile qu’ils sachent travailler la terre tout en respectant leur environnement. Pour les enfants d’aujourd’hui, la nourriture ce trouve dans les magasins, quand tout s’écroulera que feront-ils s’ils n’ont pas acquis un minimum de savoir? C’est bien plus important que ce qu’on leur apprend en ce moment, l’avenir ne va pas être rose pour eux et je crains aussi que nous soyons encore là quand sa arrivera.
Tout le monde peut apprendre quelque chose à des enfants. Qui n’en a dans son entourage sans parler de la famille ? il ne faut pas tout mettre sur le dos de l’école, elle doit enseigner certes, mais les parents, la famille, les amis, les voisins, sont aussi concernés.