Dire que la crise fait rage n’est pas difficile, c’est une triste réalité, et de plus en plus de personnes ont du mal à se nourrir correctement. Pour beaucoup, les fins de mois sont difficile, surtout les 30 derniers jours comme le disait si bien Coluche. Il y a des domaines dans lesquels il n’est pas trop difficile de rogner afin d’économiser quelques sous, mais pour l’alimentation, cela s’avère plus délicat, puisqu’il faut viser une certaine qualité sans pour autant se ruiner de ce côté-là, d’où l’utilité des conseil qui suivent.
À l’heure actuelle, il n’y a pas de petites économies, 1 euro reste 1 euro, et celui-ci peut encore payer pas mal de choses, dont des aliments.
1. Glaner sur les marchés
À la campagne, demandez aux propriétaires des terrains agricoles s’il est possible de récupérer les légumes ou les fruits qu’ils laissent sur place.
En ville, allez sur les marchés à l’heure de la fermeture. Plutôt que de jeter les invendus, les commerçants préfèrent souvent faire d’ultimes rabais car malheureusement, les produits finissent pour beaucoup à la poubelle…
Du côté des associations, Ondine a pour projet la mise en place d’une carte de glanage en collaboration avec les producteurs bio de Lyon.
Et Feeding the 5k récupère des milliers de tonnes de fruits et légumes frais jetés chaque année par les exploitations agricoles pour lutter contre le gaspillage alimentaire
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2. Rejoindre les Incroyables Comestibles
Le mouvement des Incroyables Comestibles conquiert la France. L’idée de cette initiative consiste à faire pousser des fruits et légumes sur des espaces publics et laisser les récoltes accessibles à tous.
Paris et de nombreuses villes françaises voient le concept se développer à vitesse grand V.
3. Se mettre à la cueillette à la ferme
La cueillette à la ferme est un excellent moyen de combiner plaisir et économies. Les fermes qui proposent la cueillette présentent souvent un large choix de produits et proposent également des paniers tout prêts.
En évitant les intermédiaires, les prix peuvent être de 20 à 30% en dessous de ceux des grandes surfaces.
Cliquez ici pour Découvrir l’Astuce.
4. Profiter de Dame Nature
Fleurs comestibles, baies, champignons, fruits… la Nature juste à côté de chez nous a beaucoup à offrir !
Documentez-vous pour vous familiariser avec les végétaux comestibles et partez à la cueillette sauvage. Veillez tout de même à respecter l’environnement.
5. Se nourrir moins cher en partageant son jardin
Le potager à la maison permet de réaliser de belles économies, mais il est parfois compliqué de s’en occuper au quotidien. Alors pourquoi pas partager son jardin ?
C’est sur ce principe que l’association Savez-vous planter chez nous ? est née. Le concept consiste à mettre en relation les propriétaires de terrains avec les jardiniers qui n’en ont pas.
Partager le terrain, partager la récolte et surtout partager le plaisir : lancez-vous!
6. Devenir un Freegan ou Gratuivore
Cela consiste à ne consommer que ce qui est gratuit afin de dénoncer le gaspillage et la pollution liée à la production et au traitement des déchets.
Des restaurants fregan émergent pour proposer les restes des marchés. C’est le cas au Danemark, en France, le concept fait débat.
7. Dépenser moins au restaurant
Manger au resto est un grand plaisir mais cela devient parfois un luxe ! Voici des astuces pour dépenser moins au restaurant, sans pour autant se priver.
Les sites spécialisés : La Fourchette par exemple propose des réductions allant jusqu’à 40%.
Les sites d’achat groupé : ils permettent aussi de faire de belles économies.
Choisissez le bon moment : évitez les samedis soir, souvent plus chers que les autres jours.
L’astuce ultime : le doggy bag. Demander les restes de son repas au restaurateur évite de jeter et permet, pour le même prix, de faire un 2ème repas à la maison !
Source des astuces: Comment-economiser.fr
Et vous pouvez même compléter cet article avec celui-ci du site Consoglobe tout aussi intéressant: Economiser en faisant ses courses : 12 conseils (un rappel n’est jamais de trop…)
À lire également, toujours utile: 44 Idées Pour Vous Aider à Économiser de l’Argent Facilement
>Les sites d’achat groupé : ils permettent aussi de faire de belles économies.
Évitez, ce sont des véritables tueurs de commerçants. Des enfoirés en somme.
Des intermédiaires inutiles et nuisibles sans aucune plus-value sur le service ? Non ?
Quand on n’a pas le sou, le sort des commerçants passe au second plan. La solidarité va toujours dans le même sens, c’est regrettable. Demande à ces commerçants de te faire un prix, ils refuseront. Ils ont eux aussi leurs charges à payer, leur famille à nourrir…C’est normal.
Dans ce cas, on essaie de se débrouiller par soi-même.
C’est comme si tu disais: n’allez pas cueillir les plantes sauvages, car c’est autant que les commerçants ne vous vendent pas. Logique aussi, mais la logique a-t-elle sa place devant un porte-monnaie vide ?
Les propriétaires de terrains agricoles ? ça dépend où et lesquels. Je me souviens, il y a bien des années de cela, j’étais malade et incapable de prendre la voiture pour aller faire mes courses en ville, 100 kms aller-retour ! A côté de chez moi, en montagne, la récolte des carottes était sur la fin. En passant devant le champ j’en ai vu, par terre et abîmées donc irrécupérables pour la vente, j’ai demandé à la propriétaire si je pouvais en ramasser quelques unes. La question qui m’a été posée et que j’ai gardée en mémoire » c’est pour les bêtes ? – non, pour moi, – alors c’est interdit ! – mais je les paie ! – non ! » je suis restée sciée. je n’ai jamais compris cette réponse car cette personne ne vendait pas aux particuliers, donc elle ne perdait rien puisque j’avais proposé de les payer !
Quand j’ai raconté plus tard l’anecdote à mes amis d’enfance, paysans au vrai sens du terme, et Beaucerons, ils ont été indignés et m’ont dit « mais dans quel pays tu vis ? ! »
Quand j’étais à Paris, j’allais près de chez moi au marché Raspail, toujours à la fin vers midi 30, et là non seulement je trouvais de bons légumes, mais très souvent les marchands eux-mêmes m’en choisissais sur leur fin d’étal, ceux qui n’étaient pas abîmés mais qui n’auraient pas attendu le lendemain.
Je ne suis pas d’accord, sauf exception, avec ce mouvent des Comestibles, car trop souvent les légumes poussent dans des zones complètement « arrosées » par les tuyaux d’échappement des voitures qui passent à proximité, et je suis presque certaine que s’ils étaient sérieusement analysés les taux de toxicité seraient alarmants. Mais dans des zones préservées pourquoi pas ?
Hier, ma fille a fait une belle récolte de plantes sauvages en montagne, près de l’endroit que j’habitais : jolies pousses toutes fraîches d’orties, de plantain, et de je ne sais plus quoi.L De quoi faire de la soupe – bien qu’avec cette grosse chaleur je l’ai plainte – des tartes ou des tourtes, bref de quoi se régaler.