46% des Français pensent que « c’était mieux avant », mais avant quoi au fait?

« C’était mieux avant« , nous avons pratiquement tous entendu ce refrain un jour ou l’autre, « c’était mieux avant« , mais avant quoi en fait? Avant que la télévision diversifie ses programmes et utilise les neurosciences pour mieux orienter les téléspectateurs dans les directions choisies? Avant que le web propose un monde hyper-connecté modifiant dans le même temps le fonctionnement de la finance, de la géopolitique et et la vie de chacun? Ou bien avant que quelques nations parviennent à imposer leurs décisions dans une majorité de pays? Peut-être un peu tout cela, et un peu plus encore…

823_001ça, c’était avant….

Suivant un sondage du Ministère des affaires sociales et de la santé, en 2014, 46% des français considéraient que « c’était mieux avant », et que leur situation personnelle était moins bonne que celle de leurs parents au même âge, un sentiment qui est en hausse constante depuis 2004. Ce sondage, réalisé depuis l’an 2000 auprès d’un échantillon de 3000 personnes âgées de 18 ans ou plus, montre que le perçu de la situation ne va donc pas en s’arrangeant au fil des années…

Bien sûr, cela ne concerne pas tout le monde, près de 25% des personnes sondées considéraient leur situation comme identique, et 29% la jugeaient meilleure, bien moins que les 42% dans cette situation en 2004..

Dans ce sondage, nous pouvons également apprendre que:

  • 39% des sondés estiment que leur niveau de vie est moins bon que celui de leurs parents, 26% le trouvaient identique, et 35% le trouvaient meilleur.
  • ce sentiment est favorisé notamment par la précarité de l’emploi occupé, puisque 48% des personnes employées à temps plein le ressentent, contre 55% pour les travailleurs à temps partiel et 61% pour les intermittents ».

Il faut bien reconnaître que la situation au niveau de l’emploi ne s’est pas améliorée, bien au contraire, et que la loi travail qui est un grand bon en arrière au niveau des droits des travailleurs ne va strictement rien arranger, de quoi avoir peur pour ses enfants…

De plus, concernant la situation personnelle des français en général, le fait que nos deux derniers présidents aient plus multiplié les impôts et taxes que Jésus avec les petits pains n’aide en rien, il suffit de regarder: 266 impôts et chargent qui pourrissent la vie des français, pendant que nos politiques préfèrent augmenter leurs salaires…

Quant à l’avenir… Le ressentiment des personnes sondées n’est pas vraiment optimiste. Près de 50% des sondés pensent qu’ils peuvent basculer dans la pauvreté dans les prochaines années, ce qui n’est pas vraiment étonnant si l’on considère que nos élus sont en train de faire de la France une nouvelle Grèce…

Et attention, ce sondage ne concerne QUE le niveau de vie, mais il serait intéressant d’avoir l’opinion des français sur d’autres sujets tous aussi importants, comme par exemple:

Alors, selon vous, était-ce réellement mieux avant?

40 Commentaires

  1. 46% des Français pensent que « c’était mieux avant »
    46% représente la totalité des Français nés avant 1970, voir la pyramide des ages sur le site de l’INSEE.

    • Du coup, cela clos et cloue le bec à beaucoup d’entre nous, et limite le débat; mais bon, du coup cela veut dire aussi qu’il y en a 54% qui pensent que c’est mieux maintenant, ou plus simplement, 54% pensent qu’il faut vivre avec son temps….

      • @Arkébi
        (54% qui pensent que c’est mieux maintenant, ou plus simplement, 54% pensent qu’il faut vivre avec son temps….)
        La question porte sur le ressenti d’un vécu, à titre personnel, c’est dans les années 95 que j’ai pris conscience de la mise en place d’une escroquerie. Sans me douter une fraction de seconde de l’ampleur de cette trahison.
        L’article dit entre autre (Quant à l’avenir… Le ressentiment des personnes sondées n’est pas vraiment optimiste. Près de 50% des sondés pensent qu’ils peuvent basculer dans la pauvreté dans les prochaines années) ce qui suggère que ces personnes font parti des foyers fiscaux imposés, au dernier recensement, ils étaient 17 776 181 sur 37 119 219 soit 47,89% !
        C/C d’une partie d’un commentaire sur agoravox
        (Un graph sur le total des heures travaillées en France et la population des 18/60ans de 1977 à 2015
        http://minu.me/duk9
        Ce qui donne le nombre d’heures à l’année => période 1970/2015
        http://minu.me/duk4
        Et là l’évolution en % des données fiscales National revenus 2004/2013
        http://minu.me/dunh )

      • Bonjour à tous.
        @ Arkébi.
         » 54% pensent qu’il faut vivre avec son temps…. »
        Faisant parti des vieux cons nés avant 70 https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif
        Je me souviens de mon enfance en Auvergne, il y a avait des poissons dans les rivières , des vaches dans les rues du village. On partait avec les copains jouer dans la campagne et on rentrait sains et saufs le soir …..
        Avant on vivait ….. maintenant j’ai l’impression de survivre . Les 54% dont il est question n’ont sans doute pas connu autre chose.

  2. Indiscutablement, OUI, c’était mieux avant, le soleil était jaune, les nuages étaient normaux, on pouvait faire du stop sans crainte, on avait pas grand chose, mais on appréciait ce qu’on avait, il y avait moins de gaspillage, plus de solidarité, c’était l’insouciance, les familles étaient unies, c’était la joie de vivre, etc, etc, c’était nos jeunes années, nos tendres années, nos belles années dans notre belle FRANCE !

    http://www.youtube.com/watch?v=TAkfFl7pkfg

    http://www.youtube.com/watch?v=4o4QhKaK3UU

    http://www.youtube.com/watch?v=7CvXpIEr9dM

    http://www.spesmethodologie.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=346:1&catid=72:eco-po

    Alors Monsieur Zemmour, c’était mieux avant ?

    http://www.youtube.com/watch?v=WnE_zMaa3bs

    Petit retour sur le passé

    https://www.youtube.com/watch?v=Zdk2skqen3A

  3. Oui, c’était mieux avant, et comment avons nous survécu ? Je vous soumet ce texte, dont j’ai oublié le nom de l’auteur, mais qui est très représentatif de mon enfance et de mon adolescence https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_heart.gif
    – ———————-

    Les voitures n’avaient pas de ceintures de sécurité, pas d’appui-tête et bien sûr pas d’airbags.
    Sur la banquette arrière, c’était « rigolo » et pas « dangereux » !
    Les barreaux des lits et les jouets étaient multicolores ou souvent vernis avec des peintures contenant du plomb ou d’autres produits toxiques.
    Il n’y avait pas de sécurité enfant sur les prises électriques, portières de voitures, médicaments et autres produits chimiques ménagers ;
    On pouvait faire du vélo sans casque ;
    On buvait de l’eau au tuyau d’arrosage, à une fontaine ou à n’importe quelle autre source, sans que ce soit de l’eau minérale sortie d’une bouteille stérile…
    On construisait des caisses à savon et ceux qui avaient la chance d’avoir une rue asphaltée en pente devant chez eux pouvaient tenter des records de vitesse et se rendre compte à mi-chemin que les freins avaient été oubliés…
    Après quelques accidents, le problème était en général résolu !
    On avait le droit de jouer dehors à la seule condition d’être de retour avant la nuit.
    Et il n’y avait pas de portable et nul ne savait où l’on était et ce qu’on faisait…
    Incroyable !
    L’école durait jusqu’à midi et on pouvait rentrer déjeuner à la maison.
    On avait des écorchures, des fractures, et parfois même on se brisait les dents mais personne n’était mis en accusation pour ça.
    Même quand il y avait une bagarre, personne n’était coupable à part nous-mêmes.
    On pouvait avaler des tonnes de sucreries, d’énormes tartines avec des tonnes de beurre et boire des boissons avec du VRAI SUCRE mais (presque) personne n’avait de problèmes d’excès de poids, car nous étions toujours à gambader au dehors.
    On pouvait se partager une limonade en buvant au même goulot sans risquer d’attraper des maladies.
    Nous n’avions pas de Playstation, Nintendo, X-Box, MP-3, jeux vidéo, 99 programmes de TV sur câble ou satellite, pas de vidéo, de Dolby surround,
    de portable, d’ordinateur, de chat room sur Internet
    mais nous avions…. des amis plus proches et plus disponibles !

    On pouvait sortir, à pied ou à vélo pour aller chez un copain, même s’il habitait à plusieurs kilomètres, frapper à sa porte sans digicode ou simplement rentrer chez lui pour l’inviter à venir jouer avec nous.
    Dehors, oui dehors, dans le monde cruel ! Sans surveillance !
    Comment cela a-t-il pu être possible ?
    Comment nos parents ont-ils pu être aussi inconscients et irresponsables ?
    On jouait au foot avec un seul but et si l’un d’entre nous n’était pas sélectionné, pas de traumatisme, pas de cellule de soutien psychologique ! C’était pas la fin du monde !
    Parfois un élève, peut-être un peu moins bon que les autres, devait redoubler.
    Personne n’était alors envoyé chez le psychologue ou le pédopsychiatre. Personne n’était dyslexique, hyperactif ou souffrait de « problèmes de concentration ». L’année était redoublée, point/ et chacun avait les mêmes chances que les autres… au rythme qui était le sien.
    Nous avions des libertés, des échecs, des succès, des devoirs, des tâches, des chagrins, … et apprenions à vivre avec.

    La question du jour est donc :
    mais comment avons-nous survécu ?
    Comment avons-nous pu développer notre personnalité ?
    Es-tu toi aussi de cette génération ?
    Dis, franchement, comment avons-nous survécu en manquant ainsi de presque tout ?

    Mais…
    entre nous, est-ce qu’on n’était pas – sinon plus – du moins autant heureux (autant qu’on puisse l’être, bien sûr ! ).

    La vie était alors moins complexe, moins protégée, moins formatée, moins fliquée, moins médicalisée, moins « psychologisée », moins saturée de gadgets, moins alourdie de communication, d’inessentiel, de virtuel … en un mot plus humaine ?! »

  4. Si on utilisait notre savoir et nos technologies pour autre chose que des conneries cela serait beaucoup mieux maintenant…
    On a tout pour être heureux, on répartie mieux les richesses, on fait gaffe à la démographie, on devient raisonnable et moins superflu, on dépollue, on devient frugal etc… bref, demain sera pire, c’est sur.

  5. Pardon mais pour le coup je suis en désaccord total, les français auront toujours le discour : c’etait mieux avant. Sauf que la on parle d’un ressenti, si une majorité de français ressent cela ça n’en devient pas vrai pour autant. C’est courant que l’homme se plaigne de son époque, on en retrouve tout le long de l’histoire. Meme quand leurs période est objectivement « meilleur » (qualité de vie, salaire, hygiène, logement, etc…)

    Bref pour moi ce sentiment ne veut rien dire, et si l’on veut vraiment dire c’était mieux avant, alors ça demande une étude sérieuse et tres tres longue.
    Il n’y a qu’à voir l’écrit que publie mata hari, et bien on voit le côté purement nostalgie.
    Ps: je ne dis pas que certains indices ne se sont pas dégradés juste que le ressenti ne vaut rien, sur ce sujet du moins.

    • Effectivement, il y a un côté nostalgique, mais c’est normal, quand tu as vécu une longue période avec presque rien ( ni eau courante, ni salle de bain,ni WC intérieur, que tu lavais le linge à la rivière, pas de machine à laver, etc ) mais que tu étais heureux, et que tu vis maintenant avec l’eau courante, la salle de bain, le WC, le lave-linge, mais que la joie de vivre n’est plus ce qu’elle était, forcement que tu regrette ce temps-là ! Le progrès ne rend pas forcément heureux ! Là ce n’est pas du ressenti, mais une réalité, une évidence !
      Avant, tu construisais ta vie, tu devais faire preuve d’ingéniosité pour améliorer le quotidien, tu créais, tu cherchais, tu avançais, tu découvrais. Maintenant, tout est à portée de main, tout prêt ( à servir ou à manger ) plus besoin de chercher, d’inventer, de découvrir, on te dis comment tu dois faire, agir, penser, obéir, le cerveau ne travaille plus comme il devrait et il s’atrophie, la réflexion, l’intelligence et l’esprit d’initiative également !

      • Je n’ai jamais déprécié le côté nostalgique qui me paraît tout a fait naturel sur l’enfance, ou la jeunesse.
        Mais tu vois le fait que étais plus heureuse, et vivait mieux à l’èpoque ne s’applique pas à tous. Et en plus ce sentiment est tronqué par la mémoire (celle-ci évolue avec le temps, se reconstruit, etc…)
        Nous ne sommes pas face à un fait mais un ressenti (néanmoins important), ce qui me fait dire que à part grogner contre notre société cela n’apporte pas grand chose.

    • Pour avoir une réponse sur « était-ce mieux avant », il faut raisonnablement avoir…. un avant.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif
      Malheureusement, la prétention est rarement raisonnable.
      Alors l’orgueilleux parle de chose qu’il ignore. Car lui, il sait…

      • Contrairement à toi mon commentaire est construit et vise à apporter quelque chose. Tu n’aurais rien dit si ce n’était pas moi qui commentait.
        De plus un « avant » on en a tous un, moi y compris, tu ne connais ni ma vie, ni mon âge, ni mon nom, ni mon cursus, bref tu ne sais rien de moi.

        Fait un commentaire construit ou ne commente pas, car la j’apporte une vision différente. Mais comme d’habitude tu es dans l’attaque personnelle et pas dans le débat. C’est petit mais c’est de ton niveau, essaye de t’elever. Et si je te déplais ignore moi, ça m’évitera tes conneries.

        • Puisque tu en parles, peux-tu nous révéler ton âge cher Panurgie ?
          Pour t’éviter de me retourner la question, je te donne le mien : 48

          https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif M.G.

  6. Hier est de l’histoire.
    Demain est le mystère.
    Aujourd’hui c’est cadeau. Eleanor Roosevelt.

    On en fait quoi du cadeau?

  7. 46% des Français pensent que c’était mieux avant et 54% des Français sont nés après.

  8. Comme me le dit ma mère parfois; « Autrefois nous vivions avec peu mais nous étions heureux car nous comprenions où étaient les valeurs. Aujourd’hui les valeurs se sont perdus. »

    Comme le dit Mata Hari, autrefois la vie était plus simple et je regrette la France de mon enfance des années 70, 80, de plus, la vie y était moins fliqué, d’ailleurs je me souviens que ma première voiture n’avait pas de ceinture de sécurité et que mon siège conducteur était dévissé mais ça ne m’a jamais porté préjudice lors du contrôle technique ou lors des contrôles sur la route.

    Autrefois les loyers n’étaient pas cher, vous pouviez déménager souvent et le prix des denrées alimentations étaient à la porté de tous. Aujourd’hui tout est devenu hors de prix au point que s’en est devenu indécent et immoral.

    • Tout à fait d’accord, mais, avant, il fallait aussi faire 8 gosses pour en garder deux, tu crevais d’une appendicite et si tes parents n’avaient pas une bibliothèque chez eux et une collection de disque tu restais dans l’ignorance totale alors qu’aujourd’hui on a internet, internet qui est aussi un support de flicage sans précédent.
      Les années 80 ont aussi vu l’émergence de la clochardisation de masse.
      Mon grand père était mineur de fond et en est mort à 50 ans, moi je suis chômeur diplômé, mais c’est quoi finalement le moins pire?

      A l’échelle humaine, on est aussi attaché au temps où on était enfant, c’est normal, c’était le temps de notre innocence.

      • -Mon grand-père maternel était mineur de fond (il commença à l’age de 14ans)…et il est mort à 86 ans.

        -L’opération de l’appendicite est un fait opératoire très ancien.
        De plus, la sécurité-sociale POUR TOUS est né juste après la 2°GM, soit, il y a plus de 70 ans !

        -Jusqu’à 13 ans, « l’école pour tous » est obligatoire depuis ……..1882 !
        …et l’état assure sa gratuitement.
        Au début du siècle dernier(1900 ) le niveau des élèves était stratosphériquement supérieur à notre contemporain.
        (…Consulter les lettres des simples poilus ou les exercices préparatoires au « certificat d’étude ».)
        ..Donc, nul besoin de bibliothèque personnelle et encore moins de disque.

        -Où as-tu vu, dans les années Mitterrand(années 80), une « émergence de la clochardisation de masse » ?
        Plus exactement, ne serait-ce point une explosion de l’assistanat étatique…… et son cortège de justificatifs médiatisés; afin d’asseoir une politique mensongère.

        • « l’école pour tous » obligatoire depuis 1882 qui apprenait aux bambins la haine du bosh, après la défaite de 1871, et aujourd’hui les vertus du mariage transgenre…
          Le phénomène des SDF à tout va date du tournant de la rigueur avec Fabius en 1984 si ma mémoire est bonne.
          L’assistanat étatique… pourquoi en période plein emploi, il était nécessaire?
          Mon grand père, c’est la silicose qui l’a foudroyé… qu’est ce que tu veux que j’y fasse…
          Pour la sécu, oui ça date de 70 ans, mais la question c’est de savoir QUAND c’était mieux, si tant est que c’était mieux avant, mais surtout pour qui aussi?

          Bref, comme tu l’as dit plus bas « Oui l’humanité a tout pour être heureuse, mais comme un enfant trop gâté, elle s’apprête à casser son joujou. » Pas mieux. Reste à savoir aussi qui de nos semblables se comportent le plus en enfant gâté.

      • https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif oui et aujourd’hui l’innocence est tuée dès le plus jeune age ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_sad.gif donc voilà quoi ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_negative.gif

  9. Bon puisque article35 et Mata Hari ont tout dit ou presque je n’ai rien à ajouter bien que je sois bien plus âgée qu’eux, simplement quand même, j’ai connu toute la guerre étant née 6 ans avant, mais malgré tout, le froid, les privations, les alertes et surtout les maladies car j’étais toujours malade à Paris et en pleine forme dès que j’étais à la campagne, etc… mon enfance a été heureuse car les grandes personnes, famille en tête et voisins, personne n’impliquait les enfants dans ce qu’il se passait, devant eux on minimisait les choses, donc nous étions préservés moralement. alors que maintenant les enfants sont écrasés sous les nouvelles plus ou moins alarmistes dans tous les domaines et ont des parents rarement présents, la tv ne leur épargne rien, ils arrivent à être de petits vieux bien avant l’âge, alors que nous, nous étions des enfants, des vrais avec toute la joie de vivre que cela comporte !

    pour répondre à lumpenproletariat, nous n’avions pas d’argent à la maison car mon père était déporté et ma mère travaillait, mais j’avais les disques de mes parents d’avant la guerre, des classiques, toute la littérature classique : Molière, Balzac, Victor Hugo etc.. et ce que je n’avais pas je le trouvais à la bibliothèque dont j’étais la plus fidèle abonnée malgré mon jeune âge, j’allais au théâtre le jeudi, parfois le samedi après-midi, au poulailler ce n’était pas cher, et comme j’étais leste et avec de bonnes jambes pour grimper les étages, les dames âgées payaient ma place pour que je leur réserve un siège une fois arrivée ! je connaissais déjà l’art du troc !
    Tout cela n’existe plus maintenant que l’argent est roi… et puis il ne doit plus y avoir beaucoup de gosses qui sont des rats de bibliothèque dès leur plus jeune âge ! c’est pourtant gratuit et instructif…

    • Graine de Piaf, les livres de ta bibliothèque publique était d’une certaine façon présélectionnés, donc le choix par la même restreint, sauf si tu vis dans une grande ville. J’ai grandi dans une petite ville socialiste, hormis les mémoires de Mitterand, le rayon politique était plutôt pauvre…
      Grâce à internet, tu as accès à plein de contenu, de nouveaux paradigmes, de conférences, d’avis différents et ça c’est magnifique, même si le revers de la médaille c’est le flicage de masse…
      Pour les valeurs morales et sociales, je partage le constat, mais la TV est aussi passée par là, la TV qui est un média dont le contenu est centralisé à la différence d’internet. La TV a été le vecteur qui a influencé nos comportements et nos valeurs, et notamment l’argent roi avec sa première expression télévisuelle la série Dallas,l’individualisme et le culte du plus fort avec des émissions comme le maillon faible, l’apologie de la stupidité et du narcissisme avec Loft Story etc…

      • Sur ce point tu as entièrement raison.
        Internet est une merveilleuse fenêtre sur LES mondes.
        Tout ci côtoie, le vrai comme le faux le « virtuel » comme le « mensonger »…
        Alors comme toutes les fenêtres, il faut une certaine maturité et un vrai discernement pour ne pas prendre cette fenêtre pour une porte.
        …Et tomber d’encore plus haut.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cry.gif

        Il est vrai, comme tu le dis si justement dans ton com de 3h56, tout n’est surtout qu’une histoire de bonne volonté et pas de technologie.

        Oui l’humanité a tout pour être heureuse, mais comme un enfant trop gâté, elle s’apprête à casser son joujou.
        …Et à pleurer après! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

        •  » il faut une certaine maturité et un vrai discernement. »
          N’est ce pas la meilleure chose que l’on puisse souhaiter et espérer de quelqu’un?

          « Internet est une merveilleuse fenêtre sur LES mondes. »
          Exactement, issu d’une famille communiste, je me régale à connaitre les sensibilités d’autre milieux comme les royalistes par exemple. Pour ces derniers, je vois qu’ils ont un idéal fait aussi de justice, sauf qu’ils veulent l’atteindre de façon différente et par la même énonce aussi des critiques tout à fait pertinentes sur le modèle social que j’étais censé promouvoir. Internet est un outil merveilleux.

          • Oh que oui !

            Mais pour cela, il faut expérimenter, accepter l’échec, accepter de se tromper, accepter de se voir tel qu’on est et pas tel qu’on le voudrait. Et toujours recommencer..

            En deux mot, souffrir et l’accepter.
            …Et tout ceci sans passion ni haine.

            • Pourquoi souffrir?

              Les points de vue s’est fait pour évoluer en fonction de son vécu, de ses lectures, de ses rencontres.
              Il faut être certain d’une chose, c’est qu’on aura jamais le temps de tout connaître et de tout comprendre et plus on en sait, moins on a l’impression d’en savoir, en tout cas c’est ce que je me dis.

  10. C’est marrant que PERSONNE ne parle de l’immigration de masse extra-européenne..

  11. La question serait plutôt que laisserons-nous à nos enfants ?

    Laissons la nostalgie au placard (au fait, on compte à partir de quand ?), le merdoiement actuel ne date pas d’hier, il y pas loin d’une quarantaine d’années de passif au compteur ; petit rappel ?

    – début des années ’80, apparition du SIDA ;
    – apparition du chômage de masse (en tant que variable d’ajustement systémique : j’ai connu le chômage dès mon entrée dans la vie active en 81 – et les socialistes ne sont pas les seuls coupables, Giscard avait bien préparé le terrain), depuis il n’a fait qu’empirer ;
    – en 1984 (Orwell était du genre prémonitoire faut croire) les mineurs anglais ont fait grève près d’une année sans pouvoir empêcher la disparition de leur outil de travail : c’est à cette période que remontent les premières trahisons syndicales massives au niveau européen (syndicats qui se sont contentés d’envoyer des boîtes de haricots verts alors qu’il aurait fallu étendre les mouvements de débrayage à toute l’Europe) ; en France, les premières privatisations d’entreprises publiques, signées Strauss-Kahn
    – c’est à la fin des années ’90 qu’ont été pondues les premières directives conduisant aux déserts médicaux actuels (le plan n’est pas encore totalement achevé, ça va pas aller en s’arrangeant – déjà à l’époque, trouver un gynécologue ou un ophtalmo relevait de la gageure, depuis c’est devenu une véritable chasse au trésor) ; c’est de cette époque que date l’Internet accessible au pékin moyen, les e-mails, et les boîtes vocales, l’ectasy et les premières télé-réalités…

    Peut-être était-ce mieux avant, mais ce que c’est devenu est entièrement de notre faute : nous avons laissé faire… et dans les cas où nous nous sommes battus, nous avons manqué de pugnacité, de résistance et de vision à long terme.
    Là, nous continuons de ressasser le passé et de laisser faire (après-nous-le-délugistes ou à-quoi-bonistes en diable), de nous laisser endormir, d’avaler le soma à toutes les sauces, par tous les trous.
    Foin de nostalgie, honte à nous, tous autant que nous sommes. Réveillons-nous et agissons p… de b…!

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_sad.gif

    •  » Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre.  »
      ( Winston Churchill )

       » Il faut être fier d’avoir hérité de tout ce que le passé avait de meilleur et de plus noble. Il ne faut pas souiller son patrimoine en multipliant les erreurs passées.  »
      ( Mahatma Gandhi )

  12. Que nous vivions mieux ou moins bien qu’il y a plus d’un 1/2 siècle ne me semble d’aucune utilité !
    Outre que les facteurs exogènes se sont pas seuls à définir ce sentiment, il existe aussi des facteurs endogènes qui y participent individuellement !
    Je vis mieux aujourd’hui qu’avant mais cela n’est pas dû l’évolution du système social mais grâce à un travail personnel.
    Bien plus inquiétant et, aujourd’hui, acquit en connaissance de cause, c’est l’écroulement de la civilisation occidentale qu’on peut estimer inéluctable sauf miracle !
    Le miracle n’étant autre qu’une nouvelle Europe politique et économique allant de l’Oural au Portugal !
    Je pense qu’aujourd’hui, seule la Russie peut empêcher que la civilisation chrétienne ne disparaisse ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

  13. Avant, en hiver, il y avait de la neige !

Les commentaires sont clos.