Brexit: L’opinion d’un banquier et d’un journaliste vivant en Angleterre (vidéo à voir)

Le Brexit une mauvaise nouvelle? Pour les européistes convaincus, les plus manipulateurs et les « Jean-foutre du nouvel ordre mondial » tel que BHL, oui, c’est une catastrophe! Pour ceux qui ne savent pas réellement ce qu’est l’Union Européenne non plus d’ailleurs, mais pour les autres? C’est loin d’être aussi tragique que cela, puisque l’UE est à l’heure actuelle une instance supra-nationale qui décide de tout pour tout le monde sans le moindre réel débat démocratique, une poignée de non-élus surpayés et confrontés de manière intensive aux lobbys prenant des décisions parfois complètement folles. Car ne me parlez pas de réussite européenne, allez demander aux grecs si pour eux l’UE est une réussite? Le situation est pire que tout.

De plus en plus de voix s’élèvent pour dire que l’UE va au désastre, financièrement, socialement, le Brexit est donc une libération, pas une condamnation, du moins, pas pour le Royaume-Uni…

IMG_20160625_120010C’est en partie ce que nous ont expliqué un banquier et un journaliste vivant en Angleterre dans un reportage étonnamment diffusé sur BFMtv::

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=zQtKyWbhvEM[/youtube]

Par contre, pour 400 grosses fortunes de la planète, cela a été le coup de massue, tragique, cela serait 115 milliards d’euros de perdus:

Validée par la majorité des Britanniques, la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne aura fait 400 perdants. En effet, les plus grosses fortunes du monde ont vu leur portefeuille s’alléger sensiblement en raison de la panique sur les marchés.

Peu avant et peu après l’annonce des résultats du vote sur le Brexit, l’heure était aux sueurs froides sur les principaux marchés financiers de la planète.

La livre, notamment, s’est effondrée à un niveau qui n’avait pas été observé depuis que Margaret Thatcher occupait le poste de Premier ministre, il y a 30 ans.

Aussi, selon l’index des milliardaires du magazine économique américain Bloomberg, les 400 milliardaires les plus riches ont perdu 3,2% de leur avoir net total, actuellement estimé à 3 500 milliards d’euros, dans les 24 heures qui ont suivi la publication des résultats du vote.

Lire aussi: Jacques Sapir à Georges Soros : la Grande Bretagne survivra sans l’UE

Chez les Européens, les pertes les plus importantes ont été essuyées par Amancio Ortega, la personne la plus riche du Vieux Continent, qui a vu fondre plus de 5 milliards d’euros comme neige au soleil. D’autres fortunes importantes ont également été impactées, comme celles de Bill Gates ou de Jeff Bezos, le PDG du site de vente en ligne Amazon, qui ont chacun perdu environ 1 milliard d’euros.

Gerald Cavendish Grosvenor, la plus grosse fortune de Grande-Bretagne, a lui aussi enregistré une perte similaire. Toutefois, les plus aisés des Britanniques n’ont pas été les plus impactés par le Brexit, puisque les 15 personnes les plus riches du pays n’ont perdu, ensemble, «que» 5 milliards d’euros.

Source et suite sur Russia Today

Concrètement, l’histoire s’écrit, et s’il y a bien une chose qui nous est permise, c’est d’espérer, cela n’est pas encore interdit, alors profitons-en…

13 Commentaires

  1. Finalement les personnes interrogées sont des globalistes convaincus qui veulent se réfugier derrière leurs frontières.

  2. Qu’est ce que c’est que de perdre 3 à 4 milliards d’euros lorsque derrière il vous en reste 6 à 7 fois plus ? par contre ces gens ne savent pas ce que c’est que de vivre avec 500 euros par mois et pourtant ils sont des millions en Europe à vivre avec si peu.

    Depuis le début, les règlements de l’UE favorisent la précarité, le chômage et le racket des petits gens pour favoriser les plus riches, je dis que ces pertes sont un juste retour des choses.

    Ce Brexit est un bon début pour dire non à ces non-élus surpayés qui décident du bonheur ou du malheur des peuples mais maintenant c’est au peuple de suivre la route que les Anglais ont ouvert afin de reprendre leur destin en main, leur liberté et leur souveraineté. L’union fait la force, j’ai confiance que dans l’avenir tous les peuples d’Europe œuvreront désormais en ce sens.

  3. TROUBLANT ?
    L’ambassadeur de Russie, Alexandre Orlov, au GODF !
    http://www.lelibrepenseur.org/lambassadeur-de-russie-alexandre-orlov-au-godf/

  4. « qui décide de tout pour tout le monde sans le moindre réel débat démocratique, une poignée de non-élus »

    « ces non-élus surpayés qui décident du bonheur ou du malheur des peuples »

    A mon avis ceci n’est pas juste.
    Le pouvoir législatif européen est détenu par le parlement europeen et le Conseil de l’UE. Les membres du parlement (députés européens) sont élus par les peuples tous les 5 ans au suffrage universel direct. Les propositions de lois ne peuvent devenir loi que si le parlement l’approuve. Les personnes qui décident du bonheur et du malheurs des peuples sont donc des élus.

  5. Le pouvoir législatif européen est détenu par le parlement europeen et le Conseil de l’UE. Les membres du parlement (députés européens) sont élus par les peuples tous les 5 ans au suffrage universel direct. Les propositions de lois ne peuvent devenir loi que si le parlement l’approuve. Les personnes qui décident du bonheur et du malheurs des peuples sont donc des élus.

    Exact, mais…

    Le vote la Majorité Qualifiée mise en place au sein de L’UE établi le fait que pour prendre une décision, une proposition doit réunir 74% des suffrages, et non plus 50+% des voix. A une question type « Etes-vous pour (oui/non) ? », le oui l’emportera s’il réuni 74% des voix, idem pour le non. Entre 26% et 74% des voix, c’est une « non-décision », tel que le mentionne les textes de l’UE. En cas de non décision, c’est le président de la Commission Européenne qui décide.

    Voici un exemple réel :

    la société Pioneer (USA) demande à l’Europe l’autorisation de commercialiser sur le marché européen son maïs transgénique TC-1507, un OGM donc. Voyons comment se déroule le processus décisionnel en Europe, il se fait en 5 étapes.

    1. Dans un premier temps, la Commission demande au Conseil de l’UE (c’est-à-dire au niveau ministériel) d’autoriser la culture de ce maïs transgénique. La Commission est donc à l’initiative du processus décisionnel.

    2. Le Conseil de l’UE vote et voici le résultat : 19 pays contre, 4 pays s’abstiennent, 5 votent pour.

    Il s’agit d’une non-décision : bien qu’une majorité de pays aient voté contre, elle ne suffit pas pour obtenir une Majorité Qualifiée (Pour les question importante il est estimé qu’une simple majorité est insuffisante aussi, pour « assurer le coup », un quota fixe le seuil de décision à 74% des voix).

    3. Le Parlement Européen vote et voici le résultat : 385 voix contre, 35 abstentions, 201 voix pour.

    Là encore la Majorité Qualifiée n’est pas atteinte par le nombre de voix s’exprimant contre l’autorisation. De plus, le vote du Parlement n’est qu’un avis consultatif, non décisionnel (pour lequel il s’est d’ailleurs autosaisi puisqu’on ne lui avait pas demandé son avis).

    4. La Commission, qui est prévu pour trancher en cas de non-décision, décide d’autoriser la culture du maïs transgénique TC-1507. La Commission aurait tout aussi bien pu prendre la décision contraire ou encore, demander de nouvelles discussions pour tenter d’éclairer un peu plus le sujet. Elle est également à la fin du processus tout comme elle était à l’initiative du processus, la Commission propose et décide…

    5. Dans la dernière étape, la société Pioneer-USA remercie les membres de la Commission et son Parrain !

    La mise en place de la Majorité Qualifiée et clairement un retrait de démocratie et renvoi la plupart des décisions à l’avis du Président de la Commission Européenne, actuellement M. Junker, un non-élu qui prend des décisions au non de 28 pays alors que son nom n’est jamais apparu sur le moindre bulletin de vote que l’on m’ait donné de mettre dans une urne.

    Il y a du peuple au Conseil de l’UE puisqu’il est composé de Ministres donc des représentants du pouvoir exécutif de chaque état. Il y a également du peuple au Parlement Européen puisque les Parlementaires sont élus par le peuple. Mais dans ces deux institutions, il n’y a pas de pouvoir. A la Commission Européenne en revanche, il n’y a pas de peuple, les gens qui y siège ne sont pas élus mais désignés par leurs proches. Or c’est bien la Commission qui a le pouvoir de décider et d’agir. Il n’y a donc pas de courroie de transmission entre le peuple et le pouvoir.

    • Bonjour Zugzwang,

      la Majorité Qualifiée dont tu fais référence est obsolète. Si je ne me trompe pas elle a évoluée vers 2003 avec la « clause de vérification démocratique » Un état contestant une décision adoptée au vote à la majorité qualifiée peut exiger de vérifier que les États qui l’ont votée représentent au moins 62 % de la population européenne. Si ce critère n’est pas respecté, la décision ne sera pas adoptée. En outre depuis le traité de Nice (2014) une nouvelle définition de la majorité qualifié à été mise en place : celle de la double majorité des États et de la population. Selon cette règle, pour être adoptée, une décision doit recueillir l’approbation d’au moins 55 % des États membres (soit un minimum de 15 États membres dans une Union composée de 27 États membres) représentant au moins 65 % de la population.

      « le oui l’emportera s’il réuni 74% des voix, idem pour le non. Entre 26% et 74% des voix, c’est une « non-décision » .
      Tu peux me citer tes sources ; j’aimerais vérifier car je pense que tu te trompe. Si j’ai bien compris : « Les délibérations sont acquises par 255 voix sur 345 exprimant le vote favorable de la majorité des membres (soit 74 % du total). Les voix doivent être positives car l’abstention est assimilée à un vote négatif. La minorité de blocage est fixée à 90 voix » Ce qui est loin des 74%. En outre sauf certaine exception prévue par les traités, un texte ne peut donc être adopté en cas de désaccord entre le Conseil et le Parlement européen.

      « De plus, le vote du Parlement n’est qu’un avis consultatif, non décisionnel » Dans une minorité des cas c’est vrais mais seulement dans une minorité des cas. 2 types Les procédures législatives existe : procédure législative ordinaire (procédure la plus courante) et la procédure législative spéciale. Dans ce dernier cas de figure le rôle du Parlement est alors limité soit à la consultation (donne un avis non contraignant) soit à l’approbation (il approuve ou désapprouve le texte qui lui est soumis).

      Pour finir je dirais que, de traité en traité, les élus parlementaires ont eu de plus en plus de pouvoir et ce dans des domaines de plus en plus vaste.

      Maintenant si j’ai dis des contre-vérités dans ce com, je comptes sur toi pour me remettre sur le droit chemin :))

  6. Salut et merci pour ta réponse.

    Mes sources sont multiples. L’explication de la procédure d’adoption du TC1507, et l’explication du fonctionnement d’une majorité qualifiée, est tirée d’une conférence donnée par Régis Chamagne. Son mouvement politique a au moins le mérite de tenter d’expliquer des questions importantes sur le fonctionnement de nos sociétés. J’attends encore que les « gros partis en place » viennent en faire autant, ça c’est dit.

    Voici le lien vers la vidéo de la conférence de M. Chamagne, on y comprend comment sont structurées les différentes institutions européennes et leur fonctionnement, la majorité qualifiée, et l’exemple pratique du TC1507 :

    http://www.youtube.com/watch?v=TR2EiJaIXCE

    Sur la question spécifique du TC1507, d’autres médias confirment les dires de la conf’ que je cite :

    http://www.liberation.fr/terre/2014/02/11/comment-l-europe-a-autorise-le-mais-ogm-tc1507_979461
    http://www.infogm.org/5642-Europe-autorisation-pour-la-culture-du-mais-OGM-TC1507-entre-les-mains-de-la-Commission
    http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/developpement-durable-bref-mais-ogm-tc-1507-sera-autorise-europe-52242/

    Concernant la majorité qualifiée (MQ), les dires de la conf’ semblent se confirmer également depuis la page de wiki (et je suis sûr que d’autres sources le confirmeront également) :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Vote_au_Conseil_de_l%27Union_europ%C3%A9enne

    On y apprends que la notion de MQ a évolué au fil du temps, par exemple au moment de la PAC, l’acte unique européen, le traité de Nice (2004), le traité de Lisbonne (le fameux), l’intégration de la Croatie, … En général, il s’agit de revoir la part de vote de chaque pays. Par exemple, entre 01/12/2009 et le 01/11/2014, avec l’entrée de la Croatie, la MQ est passée à 260 voix sur 352…

    Et, pour reprendre tes arguments et les miens, je cite l’article :

    « Le traité de Lisbonne supprime la pondération des voix et instaure un système à double majorité pour l’adoption des décisions. La MQ est atteinte si elle regroupe 55% des Etats membres représentant 65% de la population de l’UE. Lorsque le Conseil ne statue pas sur une proposition de la Commission, la MQ doit alors atteindre au moins 72% des Etats membres représentant au moins 65% de la population. (…) Le traité de Lisbonne prévoit également une minorité de blocage composée d’au moins 4 Etats membres représentant plus de 35% de la population de l’UE ».

    Cet article situe le traité de Nice en 2004, or tu dis qu’il date de 2014, mais il est possible qu’il y ait eu plusieurs traité de Nice. De plus tu me parle de 27 pays, mais on est 28 depuis 2013, alors il est possible que tes données ne soit pas à jour, à moins que tu ais déjà acté le Brexit… Bref, pour le reste :

    La page a été mise à jour pour la dernière fois il y a deux mois.

    Il faut savoir que mon exemple du TC1507 est post-Lisbonne, donc en accord avec le fonctionnement actuel de l’UE et le traité de Lisbonne. Il en est de même pour l’ensemble des questions importantes traitées au niveau de l’UE, en particulier celles qui sont irréversibles, pour l’ensembles des générations futures, et qui touchent à notre anthropologie. Malgré l’énormité des votes contre le TC1507, ni les notions de minorité de blocage, de 55%, ou de 65%, n’ont empêché la Commission Européenne (et elle seule) d’autoriser cet OGM. Et je rappelle que dans mon exemple, la Commission est à la fois à l’initiative du projet et à la décision de ce dernier (!!!). Elle propose et décide toute seule. Europe démocratique donc.

    Je reconnais facilement ne pas être la tête dans les textes constitutionnels à longueur de journée, et ne pas me tenir informé en temps réel de toutes les évolutions règlementaires, d’autant plus que tout ce bazar m’exaspère. Ceci dit, je cite des exemples factuels de fonctionnement, que chacun retrouvera aisément sur le web et tout autour de lui à travers le fonctionnement de nos sociétés.

    Au fond, le détail de la position de la virgule au sein du texte législatif m’intéresse peu. Globalement dans le fonctionnement actuel, si t’es majoritaire, t’es loin de pouvoir imposer une décision et ça, pour moi, c’est un retrait de démocratie. Je pense que ceux qui ont mis en place cette notion de MQ le savaient parfaitement, et un bon nombre ce nos dirigeants nationaux devraient, de ce fait, être poursuivi pour atteinte à la constitution, en particulier sur les aspect « démocratie » et « souveraineté nationale » (articles 1 à 5 pour commencer). Cela concerne spécialement ceux qui ont mis en place le traité de Lisbonne et ceux qui ne font rien pour s’en défaire, à ceux donc qui se sont hissés au dessus des textes de loi, certainement poussé par une divine autorisation tel que le faisaient les rois avant la révolution française.

    Il est devenu (presque) impossible par exemple de lutter contre la délocalisation d’entreprises (puisque les articles 32 et 63 du TFUE organisent les délocalisations et réglementent les échanges de capitaux, en interdisant toutes les restrictions entre les pays). A l’heure actuelle, le pouvoir est entre les mains de la Banque Centrale Européenne à Francfort, à la Commission Européenne à Bruxelles et au Fond Monétaire International à Washington. Autant dire que toi citoyen, tu n’y est pas représenté, et ce ne sont pas tes intérêts qui sont défendus.

    « Chaque fois que la Commission Européenne ou la BCE vous dit « La flexibilité c’est bien, il en faut d’avantage, la compétitivité c’est bien, il en faut d’avantage », il faut entendre « qu’il faut précariser 90% de la population française et diminuer le niveau de vie de 90% de la population française ».

    Propos énoncé par Vincent BROUSSEAU, après 15 ans de travail à la BCE.

    Je trouve qu’il y a du bon dans la constitution française, d’abord parce qu’elle place le peuple au centre des considérations et des décisions nationales. Je ne peux pas adhérer à l’Europe car elle tend tout simplement à enterrer notre constitution nationale, à enterrer le peuple français (pour ne citer que lui).

    Autre sujet et autre débat :

    « Il faudra explorer la piste du gaz de schiste en Europe »

    Günther Oettinger, Commissaire Européen à l’énergie, Les échos, le 21 mai 2013.

    Günther a prononcé ces mots en 2013 et, en 2016, le tribunal de Cergy-Pontoise vient de rétablir la validité du permis de recherches dit « de Montélimar » qui est un permis de prospection (pour le moment avant l’autorisation d’extraction à venir) touchant en fait 5 départements français, à Total qui a assuré qu’il n’utilisera pas la fracturation hydraulique, là où il n’existe aucune autre méthode… D’ailleurs Total n’a pas précisé celle qu’il utiliserait. Le tribunal est légitime car seule la fracturation hydraulique est interdite en France, et il n’y a donc pas de raison à s’opposer à une entreprise qui garantie de ne pas l’utiliser.

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/01/30/gaz-de-schiste-l-etat-fait-appel-d-une-decision-de-justice-en-faveur-de-total_4856577_3244.html
    http://www.ledauphine.com/actualite/2016/01/28/gaz-de-schiste-total-recupere-le-permis-de-montelimar

    Alors je souhaiterais savoir si cette question va être réglée comme celle du TC1507, et je pense que oui. Quel pays européen refuserait que Total fasse du bénef qui profitera à toute l’Europe sur le dos du paysage français ? Je pense que personne ne s’y opposera, à part les Français bien sûr, mais ils sont loin de représenter une majorité qualifiée et les 27 restants s’arrangeront pour qu’il n’y ai pas de minorité de blocage. C’est du Pionneer tout craché…

    Que dire du traité trans-atlantique, que la Commission Européenne s’est autorisée à négocier (dans un secret tout à fait avoué) sans en avoir reçu mandat ? T’es où toi dans les négociations ? C’est quand qu’on t’as demandé ton avis ? T’a-t-on ne serait-ce qu’averti que la Commission s’était autosaisi pour négocier en secret le grand marché transatlantique ? Je me demande à quel moment on peut coller la définition de démocratie sur un fonctionnement de l’UE…

    Quelques citations clés :

    « Il est vrai que dans cette Europe, intégrée comme on dit, il n’y aurait pas de politique du tout, ça simplifierait beaucoup les choses ».

    *rires du public*

    Et puis, en effet, dès lors qu’il n’y aurait pas de France, pas d’Europe qui aurait une politique, il faut qu’on puisse en imposer une à chacun des 6 états, on s’abstiendrait d’en faire. Mais alors, peut-être tout ce monde se mettrait à la suite de quelqu’un du dehors et qui lui en aurait une. Il y aurait peut être un fédérateur, mais il ne serait pas européen et ça ne serait pas l’Europe intégrée, ce serait tout autre chose de beaucoup plus large et de beaucoup plus étendu. Avec, je le répète un fédérateur ».

    Charles De Gaule, le 15 mai 1962.

    « Il me faut dire avec beaucoup d’autres, au nom de beaucoup d’autres, qu’il est bien temps de saisir notre peuple de la question européenne. Car voila maintenant 35 ans que le traité de Rome a été signé et que, d’actiniques en règlements, de règlements en directives, de directives en jurisprudences, la construction européenne se fait sans les peuples, elle se fait en catimini, qu’elle se fait dans les secrets des cabinets, dans la pénombre des commissions, dans le clair obscur des cours de justices. *Applaudissements* Voila 35 ans que toute une oligarchie d’experts, de juges, de fonctionnaires, de gouvernants, prend au nom des peuples, sans en avoir reçu mandat, des décisions dont une formidable conspiration du silence dissimule les enjeux et minimise les conséquences. (…) La logique du processus, de l’engrenage, économique et politique, mis au point à Maastricht, est celle d’un fédéralisme au rabais fondamentalement anti-démocratique, faussement libéral, résolument technocratique. L’Europe qu’on nous propose n’est ni libre, ni juste, ni efficace. Elle enterre la conception de la souveraineté nationale et les grands principes issus de la Révolution. 1992 est littéralement l’anti-1789. (…) Mais il est des moments où ce qui est en cause est tellement important, que tout doit s’effacer. Et je ne parle pas ici d’une France contre l’autre, car dès lors qu’il s’agit de la France, de la république et de la démocratie, il ne peut pas être question de la droite et de la gauche. Ce qui est en jeu est au-delà des partis, au-delà des clivages les plus naturels, au-delà des oppositions les plus légitimes, au-delà des querelles les plus anciennes, puisque l’enjeu n’est rien de moins que notre communauté de destin. Cette communauté de destin est gravement mis en péril par les accords, alors que ceux-ci ne sont ni la condition de la prospérité, ni la condition de la paix ».

    Philippe SEGUIN, à l’assemblée nationale, le 5 mai 1992, lors d’un discourt contre le traité de Maastricht.

    « On ira ensemble cers ce Nouvel Ordre Mondial, et personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer ». [La MQ s’en assurera, ndlr].

    Allocution de Nicolas SARKOSY, le 16 janvier 2009, lors des voeux au corps diplomatique étranger.

    Alors je ne vais tortiller sur la virgule du texte, tes arguments sont justes, je ne les nierai pas. Les exemples factuels que je cite ne sont pas non plus à prendre à la légère, ce sont des faits, je cite de nombreux exemples qui disent (hurlent ?), qui montrent ou démontrent que la démocratie est une notion totalement bafouée dans notre pays (depuis très (très) longtemps), et que l’UE ainsi sa fameuse MQ y ont grandement contribué.

    Tu peux également te poser la question suivante :

    A travers ta vie (quel que soit ton âge), en dehors des fois où tu as désigné un dirigent politique (sans programme ou avec un programme qu’il n’a pas respecté) qui a du suivre les recommandations européennes, et la fois où à enfilé une quenelle aux Français sur la question de la Constitution Européenne, quelle sont les fois où les représentants du peuple on demandé à ce que tu t’exprime sur une question importante de société ? Cherche bien… Politique économique ? Politique sociale ? Politique de l’emploi ? Code du travail ? Politique environnementale ? Modification de la constitution ? Etat d’urgence ? Politique internationale ? Frexit ? Aller ! Un petit effort, je t’en donne un par exemple : le référendum pour la construction de l’Aéroport de Notre-Dame (2016)… Je sais, c’était vraiment la grande politique française du moment, certainement la plus importante en fait (*ironie*) ! Mais ce référendum a au moins le mérité d’exister. Aller à toi, un autre exemple, parce que ça fait pas beaucoup sur 5 ans de politique (que je juge désastreuse). Et ça fait bien plus de 5 ans que je suis l’actu politique…

    Attention, discours militant :

    Je milite pour qu’on arrête de parler de la France (pour commencer) comme d’un démocratie, ça n’en est pas une. Et je me fout de savoir si c’est une oligarchie, une monarchie, une ploutocratie, une idiocratie, une dictature ou un despotisme éclairé issu de banquiers. Tant qu’on acceptera de continuer à parler de la France actuelle comme d’une véritable démocratie, on ne pourra rien espérer de mieux dans son fonctionnement politique à venir. En nous privant de la Démocratie et de notre Souveraineté Nationale, il vain d’espérer un monde meilleur pour l’avenir. J’en appel au minimum à ne pas collaborer avec notre ennemi, avec tous ceux qui souhaiteraient nous priver de ces valeurs importantes.

    Il serait bon de chercher des hommes qui annoncent vouloir rétablir la démocratie en France en dénonçant juridiquement les articles 3 à 6 du TFUE, vouloir résoudre la question de la dette publique en redonnant à la France son pouvoir régalien de financement de l’Etat en dénonçant l’article 123 du TFUE, vouloir sauver l’agriculture, les agriculteurs, l’industrie et les emplois en dénonçant les articles 32, 39, 63 et le 282 pour une sortie de l’euro et pour retrouver sa maitrise budgétaire, en particulier concernant le taux de change externe, vouloir maîtriser l’immigration en dénonçant les articles 67, 77 et 79, vouloir préserver la santé et l’environnement en dénonçant les articles 168 et 169, vouloir protéger nos services publiques et notre patrimoine national en dénonçant l’article 106, vouloir défendre nos retraites, nos politiques économiques et sociales en dénonçant les articles 5 et 121 ainsi que le projet sur les Grandes Orientations Politiques et Economiques, vouloir protéger la paix dans le monde en demandant à sortir de l’OTAN (moteur de discorde internationale) et en dénonçant l’article 42 du TFUE en particulier, …

    Je ne suis pas contre l’Europe, ni contre le monde, au contraire. J’incite les gens a accepter leurs différences, à vivres les uns avec les autres dans la paix, dans le cadre d’une collaboration volontaire et bénéfique. Le projet européen qu’on nous propose est une traîtrise anticonstitutionnelle. Il nous prive de nos liberté, de notre souveraineté nationale, de notre démocratie, des liens sociaux que nous avions tissé jusque là. La puissance économique européenne promise il y a des années n’est pas au rendez-vous, l’espace Schengen rétablit les frontières pour contrer l’immigration, l’Europe unie et sociale ne l’est pas, ni au sein du peuple, ni au sein des gouvernements, l’Europe contre l’impérialisme et la puissance américaine est en fait une Europe construite et dirigée par les Américains. Toutes les promesses d’antan s’écroulent sous yeux témoins et nous continuons d’assister, chaque mois, à de nouveaux scandales, mensonges et trahisons commis par des gens que nous continuons d’écouter et de soutenir. Les exemples de ce message ne sont qu’une partie infinitésimale de tous les scandales qui ne seront jamais inscrits dans les livres d’histoire et que nous finissons souvent par oublier rapidement.

    Nous devrions remettre le système à plat, dénoncer notre gouvernement, quitter l’Europe, l’Euro, l’OTAN. L’idée n’est pas de leur dire « Vous êtes des méchants », mais de dire « Nous ne sommes pas d’accord avec votre politique, nous refusons d’y participer, nous souhaitons rediscuter des termes de notre coopération et d’ici là, nous reprenons notre droit régalien de gérer notre politique nationale ». Cela ne nous empêche pas de continuer à converser ou à commercer avec l’Allemagne, l’Italie, la Chine, les Etats-Unis, le Burkina-Faso, ou l’Iran et de coopérer à travers des programmes communs. D’ailleurs à ce jour, la France poursuit certains programmes communautaires, économiques ou industriels avec des pays non-européen comme par exemple, certains pays du continent Africain, du Moyen-Orient ou la Russie. Ce n’est pas parce qu’un pays n’appartient pas à l’UE qu’il ne peut pas envisager une quelconque coopération avec l’UE ou certains des ses pays-membres.

    Il y a de grandes inconnues inhérentes au fait de vouloir quitter l’Europe, mais il y en a tout autant à vouloir y rester. L’Europe est actuellement la risée du monde, la France est la risée de l’Europe et François Hollande est la risée des Français. Nous avons face à nous une Europe, antidémocratique, anticonstitutionnelle, liberticide, qui nous a retiré notre souveraineté nationale, notre monnaie nationale et qui nous dicte nos règles. Nous ne pouvons pas le remettre en questions si nous remettons pas en question les traités européens, et il me semble indispensable de quitter l’Europe pour pouvoir les dénoncer. Pour cela il est nécessaire de dénoncer le gouvernement français actuel et sa politique européenne. La France de demain ne saurait être basée sur les idées des grands partis nationaux majoritaires qui ont fondé la France et l’Europe que nous connaissons aujourd’hui, puisqu’aucun d’entre eux ne dénonce ces trahisons. Il est donc nécessaire de demander la démission de ces partis et appeler à une politique radicalement différente, centrée sur les actions du peuple afin que celui-ci redevienne maître de son avenir.

    Résister est un verbe qui se conjugue au présent.

    Je sais, c’était un peu long 😉

    Mais j’ai utilisé des sigles et des abréviations pour raccourcir !
    *\(^o^)/*

    Enfin un peu :/

    Merci pour ta réponse, ça m’a poussé à me replonger dans certaines notions utiles, j’espère que ma réponse t’éclairera aussi un peu.

    • Des liens pour lire les textes svp!! là c’est un feuilleton 😉 Je sais que c’est important mais scroller pour arriver au bout du texte, ce sont les possesseurs de mobiles qui vont adorer 🙂

      • Il s’avère que ce texte a justement été rédigé sur mobile et il n’y a pas de lien sur le net qui reprenne mon discours… Je fais quoi ? Je divise mon texte en 8 messages ? Ca sera aussi long à lire et personne ne me fera croire qu’il est plus simple de cliquer et scroller un lien que de simplement scroller un texte. Surtout sur mobile. Il font comment vos lecteurs quand vous proposez des articles longs ? J’imagine, comme moi, ils scrollent… Ou alors je dis pas ce que j’ai à dire ? Et puis c’est pas comme si je n’avais mis aucun lien. L’idée serait peut-être d’ouvrir un blog où j’écrirai ce que j’ai à dire et je balancerai uniquement le lien vers mon article… qui sera à scroller bien sûr 😉
        C’est vrai que c’est long, c’est pour ça que je poste pas sur twitter. Pour une fois que quelqu’un a quelque chose à dire autre que des insultes et des dénonciations calomnieuses, je pensais générer un peu plus d’enthousiasme. J’avais déjà pris une pique lors de mon pamphlet concernant la liberté d’expression (trop long, amusant vu le sujet), dois-je arrêter de venir m’exprimer ici ?

        • Pas du tout Zugzwang, ne prends pas la mouche pour si peu. Mais je sais par retour des lecteurs, que les messages longs, sont difficiles à lire à l’affichage. Non-non je n’ai pas dit qu’il y a des fainéants 🙂

          • Rien pour toi Volti, c’est juste que je ne sais pas trop comment m’adapter. Trop court, on te dira que tu manque d’arguments, que t’es pas sourcé, que t’es un conspi… Trop long, tu décourage les gens… Je trouve ça dommage que sur un site où on peux s’exprimer on soit limité « à 255 caractères » (*exagération volontaire*). C’est comme devoir faire une compo de philo en 1 page. Et vraiment, je ne sais pas comment faire assez court, à part mettre mon commentaire sur mon blog et ici un simple lien intitulé « Mon avis », renvoyant vers mon blog… Mais qui sera intéressé de suivre un lien « Mon avis » ? Et puis à côté de ça, je vois pas mal de commentaires poubelles qui, selon moi, devraient finir en section VPI, ce qui limiterait les scrolls pour trouver un commentaire « intéressant » 😉

            Je sais qu’ils ne monopolisent pas la page et je n’ai rien contre ces deux là, mais que vient faire la calomnie de Thierry92 dans ce sujet ? Et le hors-sujet de Dubois20 ? Je trouve que c’est pousser au scroll ces com’ et initialement, j’avais même pas consulté le lien de Dubois20 (j’avais bien fait en fait) car il ne présente pas son lien dont l’intitulé semble douteux au vu du sujet.

            Mais je peux comprendre (vraiment) que c’est moi qui décourage les lecteurs.

            J’essayerai de faire plus concis la prochaine fois, je vais réviser comment faire une note de synthèse. Et je m’abstiendrai si j’ai trop à dire.

        • Merci pour ces liens et tes explications. Cela fait beaucoup à lire ; je prendrais donc le temps de lire tout ça afin de voir si mes infos sont plus à jour que les tiennes ou vis versa et si je comprends les choses différemment de toi.

          Juste un petit commentaire sur ton dernier paragraphe.
          « C’est vrai que c’est long, c’est pour ça que je poste pas sur twitter. Pour une fois que quelqu’un a quelque chose à dire autre que des insultes et des dénonciations calomnieuses, je pensais générer un peu plus d’enthousiasme. » J’avais déjà pris une pique lors de mon pamphlet concernant la liberté d’expression (trop long, amusant vu le sujet), dois-je arrêter de venir m’exprimer ici ? » »

          Il n’y aura aucune insulte de ma part à aucun moment même si nous avons des avis différents. Ma manière de penser est la suivante : c’est par la confrontation des idées que l’on progresse sur le chemin de la connaissances et de la vérité – en admettant qu’une telle chose existe et soit accessible à l’être humain – D’avance merci si tu me fais changer d’avis sur ce sujet ou sur un autre – cela ne veux pas dire que je rend les armes pour le moment 😉 –

          Sinon ça serait dommage de ne plus t’exprimer, on a toujours besoin d’avis argumenté ( c.f. précédente remarque). Apres sur n’importe quel blog ( peut-être moins ici qu’ailleurs) tu trouveras des membres qui insultent ou qui balancent des affirmations gratuites ; faut pas s’arrêté à ça sinon tu vas finir dans un monastère en ayant fait vœux de silence 😉 Concernant la longueur des com je comprends la remarque de voltigeur ; malheureusement quand c’est trop long on décroche : par manque de temps ou par fainéantise ; va falloir qu’on apprenne à synthétiser 😉

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