Fermera, fermera pas! Ce n’est pas tant la promesse du squatter élyséen qui est mise en cause, mais les conditions de cette fermeture à savoir, l’indemnisation. Et l' »énervé » de service n’a pas manqué de sauter sur l’occasion, pour prendre parti et se positionner, contre ce qu’il qualifie d' »insulte ». Lui qui n’a cesser en cinq ans, d’insulter et de trahir les français, le voilà qui ouvre son bec pour critiquer. Alors que les caisses sont vides, que le pays est en faillite, que la grogne populaire menace de faire « sauter » ce gouverne-ment, aussi incapable qu’impopulaire.
Celui qui a mis les jalons pour que ça se produise, se pose en « expert ». Les français ne sont pas stupides, cette somme de 100 millions est avancée, car la « royale » sinistre de l' »environnement » sait pertinemment, qu’elle n’aboutira pas, Fessenheim, plus vieille centrale française restera ouverte, un moyen comme un autre de protéger la girouette au pouvoir, qui nous a montré les limites de son vouloir.
Nul doute que l’énervé, ratisse large en vue des présidentielles. Rappelons que l’état est actionnaires à 85% d’EDF et qu’il va y injecter 3 milliards d’euros. Lire aussi l’article de Capital Souvenons nous du NON des français en 2005, souvenons nous du traité de Lisbonne cette copie conforme de celui que nous avons refusé, signé en 2007 et entré en vigueur en 2009, qui régit actuellement le fonctionnement de l’UE appliqué par des non élus. N’oublions pas la capacité de nuisance, de celui qui a fait retirer de la constitution le « crime de haute trahison », qui n’a fait que vendre la France à des intérêts autres, qui se permet de critiquer son successeur, alors qu »il lui a ouvert le chemin. 2017 c’est bientôt, qui osera reconduire encore une fois, ceux qui n’ont cesser de mettre notre France à genoux? Fessenheim c’est 2000 salariés, combien d’entreprises détruites et de chômeurs, de misère, depuis que ces oligarques malfaisants et leurs amis, ont en charge le pays?…
La proposition du gouvernement d’indemniser EDF à hauteur de 80 à 100 millions d’euros en contrepartie de la fermeture anticipée de la centrale nucléaire de Fessenheim est une «insulte» à l’entreprise, a estimé lundi sur place le président des Républicains, Nicolas Sarkozy.
«Mme Royal insulte l’entreprise avec sa proposition d’indemnisation», a affirmé l’ancien président de la République, lors d’un discours devant les salariés de la centrale alsacienne.
Cette offre, formulée début mai par courrier par la ministre de l’Environnement Ségolène Royal au PDG d’EDF Jean-Bernard Lévy, est bien en deçà des attentes initiales du groupe énergétique, qui tablait sur un dédommagement d’au moins deux milliards d’euros, selon Le Monde qui a révélé cette information la semaine dernière.
Ce montant proposé par le gouvernement «est ressenti comme une insulte» par les quelque 2.000 salariés de la centrale, a également souligné lundi Laurent Raynaud, délégué CGT. Une telle offre, «c’est de dire finalement +votre boulot, votre outil de travail, ça vaut rien+, et ça on ne l’accepte pas», a dit à l’AFP le syndicaliste.
Devant plusieurs dizaines de salariés tout acquis à son discours, M. Sarkozy, venu en «chef de l’opposition», a fustigé les «calculs électoraux misérables» et les «combines politiques» qui, selon lui, ont conduit François Hollande à promettre la fermeture de Fessenheim «pour calmer les Verts», c’est-à-dire «pour faire plaisir à un mouvement d’écologie politique qui explose de partout».
En cas d’alternance en 2017, «Fessenheim ne fermera pas, c’est un engagement que j’ai pris à plusieurs reprises», a martelé l’ancien chef de l’Etat.
Il a répété que la droite abrogerait l’objectif de réduire d’ici à 2025 la part du nucléaire de 75 à 50% dans la production d’électricité. Un tel objectif, inscrit dans la récente loi de transition énergétique, «tout le monde sait bien que c’est impossible, c’est un mensonge!», s’est exclamé M. Sarkozy.
«Cette loi est une honte, la question de son remplacement sera une des questions urgentes de l’alternance», a-t-il poursuivi.
«Fessenheim, c’est 350 millions d’euros par an de bénéfices pour EDF. Utilisons cet argent pour financer les énergies renouvelables», a-t-il proposé.
Nicolas Sarkozy a également raillé les critiques des autorités allemandes contre Fessenheim (située directement à la frontière entre les deux pays). Il a observé que l’Allemagne – qui après la catastrophe de Fukushima en 2011 a choisi de sortir du nucléaire – utilisait des centrales à charbon très polluantes.
«Que (les Allemands) arrêtent avec les particules de charbon qui arrivent jusqu’à Paris, nous au moins on ne pollue pas!», a-t-il dit.
Source 20Minutes
Il n’y a pas à indemniser EDF pour un démantèlement de centrale nucléaire.
D’autant que les sommes vont en partie sur les comptes bancaires d’actionnaires.
Le démantèlement d’une centrale nucléaire est un acte qui s’inscrit dans la logique de l’exploitation des réacteurs nucléaires, tout a un début, tout comme tout à une fin.
Quant à Sarkozy il ne sait pas quoi faire pour attirer l’attention, il y en a assez de ce personnage qui a contribué à mettre la France dans une impasse économique avec sa politique ultra libéraliste de type US qui utilise nos deniers publics pour des intérêts qui sont très éloignés de l’intérêt général.
Un traître comme beaucoup d’autres qui devra le moment venu s’expliquer sur ses actions.
Depuis la loi Pompidou and Cie le programme est clair : piller la France en toute « légalité »…ils font leurs lois et on en supporte les conséquences.
Il faut que ceci change et vite, très vite !
Salut à tous !
Le cas de Sarko ne m’intéresse pas, ça fait 30 ans que j’entends nos politiciens se cracher mutuellement à la figure (surtout) en temps de présidentielles, j’attends que Sarko nous propose un programme énergétique national qui tient la route plutôt que de bavasser aussi mal que ses petits amis de la politique…
Je ne suis pas le seul à pense sur ce forum que le nucléaire est dans l’impasse. Je pense de plus qu’EDF et Areva sont condamné financièrement. Cela fait des années qu’on nous rabâche que le nucléaire, « c’est pas cher ». On le voit bien avec Fukushima, précédemment Tchernobyl, Three Miles Island…L’hypocrisie totale puisque le coût du démantèlement et du recyclage des matériaux constitutifs des centrales n’a jamais été ne serait-ce qu’envisagé !
Fessenheim donc, 2 réacteurs, 2 milliards d’euros… Et comme le dit Roy dans son commentaire, ce prix aurait du être inclus d’entrée de jeu dans le prix de vente facturé par EDF. Mais regardons combien cela coûte de la fermeture de cette centrale : 2 Milliards ! Et ce n’est que le coût de la fermeture, pas celui du démantèlement, ni celui du recyclage des matériaux. Au fait : quelqu’un sait comment on recycle les matériaux radioactifs de la centrale ? Connait-on une technologie pour y arriver ? Je parle pas des combustibles hein ! Je parles des morceaux de tôles, de bétons, de plastiques qui ont été exposés de près ou de loin. Qui va s’en occuper ? Tout ça n’a pas été calculé dans le « prix du nucléaire », nous avons effectivement bénéficié de cette énergie à prix bradé. Personne n’aurait voulu l’acheter à prix comprenant le démantèlement et le recyclage, surtout que la technologie pour y parvenir n’est pas au rendez-vous.
Aujourd’hui, on abandonne les belles utopies qu’on nous a vendu à l’époque. Aujourd’hui, 2 réacteurs, c’est 2 milliards (pour leur fermeture uniquement), financé par l’état, donc par le contribuable. La France, c’est 58 réacteurs donc autant d’argent a sortir dans les 20 prochaines années (pour leur fermeture uniquement). Certains me dirons que tous les réacteurs ne sont pas a fermer si on veut passer de 75%+ à 50% de production d’électricité nucléaire, sauf qu’un réacteur ça s’entretient, sa durée de vie n’est pas éternelle (même si on veut prolonger encore… et encore…), donc il faudra tôt ou tard fermer chacun des 58 réacteurs, quitte à les redémarrer ou à en construire d’autres. Et ne venons pas me dire que les bénéfices futur d’EDF couvrirons ces frais : les bénéfices d’EDF devraient baisser d’année en année, et ceux accumulé depuis des années jusqu’à aujourd’hui ne permettent pas de (simplement) fermer (uniquement) 2 réacteurs.
Alors que se soit Hollande qui ne veuille pas payer (mettant encore plus EDF dans la panade financière) ou Sarko qui veut prolonger la durée d’exploitation (« En cas d’alternance en 2017, «Fessenheim ne fermera pas, c’est un engagement que j’ai pris à plusieurs reprises», a martelé l’ancien chef de l’Etat ») en occultant le problèmes de 56 autres réacteurs, la problématique du démantèlement et du recyclage nucléaire en général, dans tous les cas, c’est le peuple qui va ramasser, soit en payant indéfiniment les pertes abyssales à venir d’EDF et Aréva, soit en voyant couler un leader énergétique Français (à l’instar d’Enron aux Etats-Unis, voir wiki -> Enron), soit en subissant les affres de catastrophes nucléaires prévisibles si les centrales ne sont pas arrêtées ou suffisamment financée pour un bon entretien…
Le nucléaire, c’est l’indépendance énergétique, c’est propre, c’est pas cher.
Vive la COP21.
Vive les Verts.
Vive Hollande et Sarko.
Sinon, en dehors de la question Fessenheim, des solutions pour démanteler et recycler nos vieilles centrales ?
Pour tes réponses à ton questionnement fort juste, tu as Brennilis depuis 1985 !!!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Site_nucl%C3%A9aire_de_Brennilis
ou
http://www.sortirdunucleaire.org/Demantelement-de-la-centrale-de
bonus
http://www.lemonde.fr/energies/article/2015/09/23/un-incendie-maitrise-a-la-centrale-nucleaire-en-demantelement-de-brennilis-en-bretagne_4768815_1653054.html
Et ça qui va encore payer?
Le fisc aux trousses d’une société d’État française
http://www.journaldemontreal.com/2016/05/23/le-fisc-aux-trousses-dune-societe-detat-francaise
Les transactions douteuses d’Areva dans le Nord-du-Québec
http://www.journaldemontreal.com/2016/05/23/uranor-le-scandale-quebecois-dareva
« homosapienssapiensdestructor » est dans un gros « cacamerdeux ».
non maîtrise de sa connerie…..du nucléaire…des OGM…. des nanos particules…..des pesticides… des insecticides….
Les démantèlements, ce sont des sommes bien plus conséquentes que les mises en service de Ponpompidou qui a fait des choix qui peuvent lui donner des remords aussi loin qu’il soit aujourd’hui !
Le retour à l’herbe est peut-être plus loin encore dans le temps. Les difficultés sont différentes à chaque chantier, les personnels compétents souvent hors service à l’heure tardive où on commence à s’en soucier. La dangerosité des radionucléides mal identifiée ou intentionnellement cachée.
L’idée aurait été de prévoir la dépose de ces installations dès leur conception. Hélas, les ingénieurs avaient déjà la tête de travers ! Et maintenant c’est un casse-tête ( pour les mieux faites !), un péril pour les populations vivant à proximité des installations. Les clowns qui font leur tour de piste se repassent la patate chaude sans rien entreprendre !! Pourtant, c’est une priorité absolue !!!