Notre bisounourzident l’a bien dit: “ça va mieux”, peut-être pour son salaire, ou pour celui de ses copains, mais pour la France, peu de chance que cela aille réellement mieux…
Selon un sondage, 78% des français craignent une explosion sociale, ce qui peut inquiéter, même en sachant qu’il faut relativiser l’ensemble des résultats des sondages qui généralement ne sont pas tant représentatifs que cela de la réalité… Mais à voir les dérapages survenus durant les manifestations d’aujourd’hui, difficile de nier que les tensions sont à leur comble, et qu’un véritable dérapage peut arriver. Le pire, le rôle joué par les “idiots-utiles casseurs de flics antifas” dont le message n’est pas non plus celui qui va mener au rassemblement des français,on ne fédère pas en multipliant les scènes de guerre, mais en informant.
Si une image devait résumer la journée, cela pourrait être celle qui suit, à quoi bon montrer de la violence, des victimes dans un état grave, des manifestants en grand nombre comme il y en a déjà eu des millions, des policiers encaissant ou distribuant les coups, le voyeurisme, pas vraiment utile sauf pour racoler, mais cela n’est pas la seule manière d’informer…
C’est dans une ambiance chaotique que nos correpondants ont suivi le cortège parisien. Partie dans le calme de la place Denfert-Rochereau, la manifestation a complétement dégénéré vers le quartier de la gare d’Austerlitz.
Des vitres de commerces ont été brisées, de nombreux véhicules qui se trouvaient sur le chemin du cortège vandalisés.
Les forces de l’ordre ont procédé à de nombreuses arrestations dans le quartier Reuilly-Diderot.
Nos journalistes ont pu assister à de vraies scènes de guérilla urbaine, plusieurs membres des forces de l’ordre ayant été blessés, le casque brisé. Un CRS n’arrivait plus à tenir sur ses jambes après avoir reçu un projectile.
Il s’est avéré plus tard qu’un policier avait été grièvement blessé lors de ces affrontements et en état d’urgence absolue, selon la préfecture de police.
Des blessés parmi les civils, parfois en dehors de la manifestation ont également été rapportés en direct. Des images de nos correspondants ont montré une personne agée vraisemblablement blessée, soutenue par plusieurs personnes qui l’aidaient à marcher. Une autre image montre un individu le visage ensanglanté, mis à l’abri par les CRS.
Au croisement du quartier de la gare de Lyon et du boulevard Diderot, une pluie de pavés, de pierres et de bouteilles a fondu sur les forces de l’ordre, parfois obligées de se retrancher dans des commerces. Notre correspondant a lui-même été touché par une pierre au bras. Il a également pu filmer un photographe qui saignait de la tête après avoir été touché par un projectile.
Un hélicoptère de la police a surveillé de près les incidents depuis le ciel parisien. Deux policiers ont été blessés, et trois personnes interpellées pour violence contre les forces de l’ordre d’après la préfecture de police. Les CRS font face à un groupe de 300 individus cagoulés.
Arrivés sur la place de la Nation, les manifestants se sont assagis pendant plusieurs minutes, avant que les violences ne reprennent. Plusieurs centaines de casseurs ont chargé les CRS à de nombreuses reprises tentant de forcer le passage dans les rues autour de la place de la Nation.
Aux alentours de 18h45, plusieurs groupes de casseurs refusaient toujours de quitter les lieux, malgré la forte présence policière.A Rennes, des explosifs lancés contre les CRS
Les affrontements ont également eu lieu dans de nombreuses grandes villes françaises, notamment Rennes, Nantes et Marseille et Bordeaux et Toulouse.
Dans la capitale bretonne, nos confrères de France Info ont fait état de 10 blessés graves. Plus tôt dans la journée, plusieurs engins explosifs artisanaux ont été lancés sur les forces de l’ordre.
A Nantes, des voitures brûlées, la statue de De Gaulle vandalisée
Dans la cité des ducs, des véhicules ont été incendiés et la statue du général de Gaulle vandalisée, cours des 50 otages.
Des manifestants d’extrême gauche ont peint les mains de la statut en couleur rouge (sang sur les mains) et ont dessiné une moustache d’Adolf Hitler sur son visage, également à la peinture rouge.
Cinquante-sept personnes ont été interpellées à Marseille, a indiqué à l’AFP le préfet de police Laurent Nuñez.
La plupart ont été arrêtées à la gare Saint-Charles où des voies ont été envahies. Des incidents ont aussi eu lieu près de la place Castellane, point de rassemblement final des différents cortèges marseillais, avec des jets de projectiles de manifestants en direction des forces de l’ordre et des incendies de poubelles. La manifestation a réuni 4 800 manifestants selon le préfet de police, mais 75 000 selon la CGT et 30 000 selon FO.
Source+nombreuses photos et vidéos sur Russia Today
Vandalisé, cassé, détruire des biens qui sont ceux de nos compatriotes, n’a jamais été constructif pour une contestation. Ce sont des symboles de l’autorité, la vrai, qu’il faut perturbé, gêné, ennuyé. Pas ces CRS, Policiers et autres Gendarmes qui ne sont que leurs instruments de maintient de l’ordre. Ce ne sont pas les places de la République, de la Nation, ou Bellecourt, ou une Gare d’Auzterlitz qu’il faut investir pour chercher a foutre le bordel, ce sont directement les institutions qu’il faut interpellé, bloqué, investir. Mais là, comme d’habitude, ce sont des individus incontrôlables, instrumentalisés, voir même payés, pour ne pas dire des policiers en civil cherchant a attisé les plus excités, qui cette fois ci, ont dépassé le simple stade de “casseurs”.
Apero chez Valls.
Il est vrai que « collectiviser” les biens des professionnels donneurs de leçons serait un juste retour des choses.
Au moins il y en a qui ont décidé de ne pas mourir en silence chez eux tout seul, ou s’immoler comme des merdes devant un pôle emploi
@Bobbafett84 tu crois que les flics vont t’escorter dans tes institutions?? C’est les Bisounours n’enragés ici où quoi?
La violence n’est pas quelque chose de positif. Ce qui se passe me semble pire car cela amenera bien plus de morts. Les vrais responsables ne sont pas ou peu facile d’acces.
Pourquoi les policiers defendent ils cela ? Il y a eu des exemples ou ils se sont ranges du cote des manifestants….
Les merdias en font toute une histoire lorsqu’il s’agit d’un tag sur une Synagogue (souvent taggée par des astrophysiciens) ou lorsqu’une tête de cochon est posée devant une mosquée…
Là, pour des dégradation de statues du Général ou encore d’Eglises, rien, le silence assourdissant des merdias… Ballot. Heureusement qu’on a des sites qui en parlent.
De toute façon, faudra bien que ça pète un jour tout ça… Et quand ça va péter, ça va faire mal…. TRES MAL… Car nos astrophysiciens sont bien mieux armés et organisés que les autochtones!
les manifestants devraient être devant les banques ou matignon les vrais responsables.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Pierre-Jovanovic-Les-jeunes-devraient-manifester-devant-Goldman-Sachs-39069.html
…Le frigo commencerait-il à se vider pour certains ?
Rep: Oui, mais cela ne cassent rien…pour l’instant.
oui,à peu ,Près de huit Français sur dix..
…Bon, c’est quoi le truc ?
Nous refaire un énième « Maidan »,
ou justifier encore plus de restriction de liberté ?
Sinon, plus que l’état d’urgence, c’est quoi, hein ???
Salut,
l’état d’urgence écarlate !?
Cazeneuve en tenue latex, avec la mention NYPD… ^^
L’histoire du CRS qui a déserté :
« Le lynchage hiérarchique était devenu quotidien. J’ai décidé de me casser »
(..)À quel moment as-tu senti une réelle fracture entre tes attentes et la réalité au sein de la compagnie ?
La vie de CRS est à faire seulement un temps parce qu’on ne peut pas avoir de vie à côté. Ce métier est plein de contraintes ; beaucoup plus que ce que j’avais imaginé. La majorité de mes collègues étaient divorcés et ne voyaient plus beaucoup leurs enfants. Je ne voulais pas que ce métier devienne ma vie – je veux dire ma vie à part entière. Je devais en finir avec cette aliénation. Cette sensation de confinement me rendait fou. J’en avais vraiment marre, j’étais sur le point de péter les plombs.
(…)
https://8e-etage.fr/2014/09/17/lhistoire-du-crs-qui-deserte-le-lynchage-etait-devenu-quotidien-il-disait-que-je-ne-valais-rien/