« Les plantes bougent, sentent et réagissent mais nous ne sommes pas capables de le voir »

Un article intéressant qui nous montre que même les plantes sont une forme de vie intelligente, même si cette forme d’intelligence est différente, car il y a peu de chances que nous puissions un jour discuter avec une carotte à moins de passer pour quelqu’un à l’esprit dérangé. Cela pourrait donc confirmer le phénomène découvert en 1968, « l’effet Backster » découvert par une scientifique du nom de Cleve Backster, celui-ci démontrant que les plantes ont une conscience.

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Vous ne regarderez plus jamais les plantes de la même manière. Elles sont sensibles, bavardes et dotées d’une très bonne « vision », assure le chercheur Bruno Moulia. Des découvertes qui pourraient même changer nos assiettes.
On pense souvent que seuls les hommes et les animaux sont dotés d’intelligence et de capacité de perception. Les plantes, elles, sont vues comme des êtres vivants mais inertes. Vos travaux démontrent le contraire. Peut-on dire que les plantes ont, elles aussi, une forme d’intelligence ?

Bruno Moulia : Vous assimilez intelligence et perception, comme on a souvent tendance à le faire. Mais on peut tout à fait recevoir des informations de son environnement et y réagir sans aucune intelligence. Quand un médecin frappe avec un petit marteau sur votre genou vous tendez la jambe, c’est un réflexe systématique, votre intelligence n’y est pour rien. Parler d’intelligence est donc peut-être exagéré pour les plantes. Mais il est sûr qu’elles sont dotées de capacité de perception et de réaction étonnantes. 

 

Comment est-ce possible alors qu’elles n’ont pas, comme nous, de cerveau ?

Les plantes n’ont bien sûr pas de sens comme les nôtres, mais elles ont des capacités qui s’en approchent. La vision est un bon exemple. Nous sommes capables de voir grâce à des pigments de nos yeux qui sont sensibles à la lumière. Les plantes ont, elles aussi, des pigments de ce type, qui sont répartis sur l’ensemble de leur surface. Elles parviennent ainsi à très bien distinguer la couleur bleu, ce qui revient à pouvoir « détecter » les sources de lumière autour d’elles. Et elles parviennent ensuite à faire un mouvement réflexe pour se tourner vers la lumière. Vous pouvez faire le test, c’est très flagrant avec les plantes d’appartement que l’on place près d’une fenêtre.

 

Et ce n’est pas tout. Elles ont aussi une autre capacité très originale que nous n’avons pas, c’est un pigment qui leur permet de savoir si elles reçoivent plus de rouge sombre que de rouge clair ou inversement. Et c’est très important ! Je m’explique. Les végétaux réfléchissent beaucoup le rouge sombre et absorbent presque totalement le rouge clair. Donc une plante qui reçoit une lumière avec beaucoup de rouge sombre et très peu de rouge clair peut savoir qu’une autre plante se trouve près d’elle. Si c’est l’inverse, c’est que leur voisin n’est pas un végétal. On a montré qu’elles peuvent le faire jusqu’à cinq mètres de distance. Et qu’elles peuvent, par exemple, augmenter leur croissance vers le haut avec anticipation pour capter plus de lumière que leurs voisines.

 

 

Peut-on parler là d’une forme de communication entre les plantes ? Y a-t-il d’autres exemples ?

 

Tout à fait ! Pour le montrer, on raconte souvent l’histoire des antilopes koudous d’Afrique du Sud. Ces animaux se nourrissent de feuilles d’acacias et les humains les ont toujours chassés pour se nourrir. Dans les années 1980, les zootechniciens ont tenté de créer un élevage d’antilopes et les ont donc placées dans un enclos avec une quantité d’acacia suffisante pour les nourrir. Mais, très vite, les antilopes sont mortes de faim alors qu’elles avaient le ventre bourré de feuilles ! Les techniciens ont fait appel à des botanistes et ont fini par comprendre. Quand il est secoué, l’acacia produit du tanin qui rend ses feuilles indigestes. Mais il produit aussi du gaz éthylène qui fonctionne comme une alerte, c’est-à-dire que tous les arbres qui le détectent fabriquent eux aussi du tanin. En liberté, les koudous contournent cette astuce en se dirigeant dans le sens inverse du vent pour brouter. Dans cet enclos, ce n’était plus possible. Cette histoire montre que les plantes sentent quand elles sont touchées, et qu’elles peuvent aussi détecter certaines odeurs et même s’envoyer des messages d’alerte. On a cru que cette histoire était une exception exotique mais en fait toutes les plantes le font. On le voit dans notre laboratoire, où l’on doit isoler les plantes quand on mène des expériences.

Ces découvertes sont très récentes. Comment expliquer qu’on n’ait pas perçu ces réactions plus tôt ?

Parce que notre propre système de perception n’en est pas capable ! Certaines plantes ont des réactions plus rapides, comme le Mimosa sensitiva qui se referme si on le touche. Mais elles étaient vues comme des exceptions, on les mettait dans des cabinets de curiosité. Tout a changé avec le cinéma, qui nous a permis de filmer les mouvements des plantes et de les montrer en accéléré (Voir ici la plus ancienne utilisation du cinématographe pour l’étude cinématique des mouvements de croissance, œuvre du botaniste et biophysicien allemand Wilhelm Pfeffer entre 1898 et 1900 ou encore la vidéo réalisée en 2012 par le vidéaste Daniel Csobot que nous diffusons ci-dessous, ndlr). On s’est alors peu à peu rendu compte que les plantes bougent, sentent et réagissent et que c’était simplement nous qui n’étions pas capables de les voir. Aujourd’hui on peut aller beaucoup plus loin, on peut mesurer et quantifier ces mouvements, on peut aller regarder les gènes qui sont impliqués… Dans notre laboratoire, cela nous a permis de voir que les plantes savent très bien percevoir le vent et son intensité. C’est très important puisque le vent est un énorme danger pour elles. Si elles sont exposées au vent, elles vont s’adapter et limiter leur croissance en hauteur, augmenter leur croissance en diamètre et donc être plus trapues.

Article en intégralité sur Informaction.info
Partant de ce principe, nous pouvons en conclure que les plantes ressentent nos émotions, ce que nous sommes, et qu’elles peuvent bien se montrer sensibles à la musique, par exemple…
Pour compléter le tout, deux vidéos pour qui est intéressé, la première sur l’effet Backster, la seconde sur l’esprit des plantes.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=aunz8tCjE4U[/youtube]
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Fk4VOfCrcQo[/youtube]

19 Commentaires

  1. Une pensée pour les vegans qui ne vont plus avoir que des pierres à manger, pour l’instant !!!

    • C’est la discussion que j’ai eu avec une amie végétarienne. Elle n’acceptait pas la détresse et la souffrance animale des animaux de grande distribution mais refusait mais avait du mal a admettre la souffrance des végétaux qui sont cultivés dans des conditions similaires. Elle remange un peu de viande et de poisson de temps en temps du coup…

      Ces découvertes ne sont pas si récentes que ça je crois, je n’ai pas retrouvé les sources mais des expériences similaires aux tests de Pavlov avaient été effectués sur les plantes :

      On laisse place une plante dans le noir et on lui applique 2 électrodes qui mesure une intensité électrique (stable dans les conditions « normales ») au sein de la plante. Puis on allume la lumière, on vient couper une feuille à la plante ce qui implique un « pic » électrique enregistré par les électrodes (dans l’expérience, le pic représente un « stress » important ressenti par la plante). On éteint ensuite la lumière et on attends 24h avant de recommencer l’expérience : on allume, on coupe une feuille, pic électrique, on éteint. Au bout de quelques jours, le simple fait d’allumer la lumière engendre un « pic » électrique, avant même que la feuille soit coupée.
      Je suis convaincu que les plantes sont capable d’apprendre, de s’adapter… et d’anticiper !

      Il y a aussi tous les exemples de la nature que nous pouvons observer pour attester qu’effectivement, les plantes bouges, sentent et réagissent, et nous bien capable de le voir, au moins certains de ces phénomènes.

      Je ne sais pas s’il faut parler de conscience ou d’intelligence, le plus simple serait de ce tourner vers la définition des termes et vérifier si les plantes collent à la définition.

      Si certains parviennent à remettre la main sur des liens concernant les « tests de Pavlov sur les plantes », je suis preneur.

  2. Dans la même « lignée » que cet article, un bon film:

    « PHÉNOMÈNES »
    Synopsis:
    …..En chemin, le mari, botaniste, leur fait part de sa théorie sur l’origine du phénomène : devant la menace que représente l’humain, la végétation aurait mis au point un mécanisme de défense qui, en cas de danger, libèrerait dans l’air une toxine propagée par le vent, stimulant les neurotransmetteurs et poussant les humains à se suicider.

    Son hypothèse se confirme lorsque le groupe rencontre d’autres rescapés, dont le soldat Auster (Jeremy Strong), qui suggère d’éviter les routes et les zones peuplées. Après seulement quelques minutes de marche, le groupe d’Auster est terrassé par la toxine. Alors que la panique s’empare du reste des rescapés, Elliot Moore se rend compte que la libération des toxines est déclenchée par une présence humaine trop importante. »

  3.  » les plantes bougent, ressentent, réagissent » A çà y ai toujours cru ! Par contre je me dis, après lecture de cet article, que les plantes sont moins « connes » que les humains et surtout que les Français. Nous bougeons, nous nous révoltons, nous réagissons pour faire comprendre à ceux qui nous gouvernent que PLUS RIEN ne VA et rien n’y fait…et nous n’avons pas cette « toxine miraculeuse » qui auraient le pouvoir de les mettre tous K.O !

    Alors qu’est-ce qu’on peut faire dites-moi ? PATIENCE sssssss…
    me répondent mes amis le jour J n’est pas loin. Puissent-ils avoir raison mais j’en doute à ce jour.

    Vous avez raison Benji, apprenons a devenir EGOÏSTES et le remaniement dont on nous rabat les oreilles depuis quelques jours, prenons-en de la graine (de Piaf…) remanions notre manière de vivre. Cessons de nous battre pour les autres, battons-nous mais pour nous et ceux que nous aimons le plus, quant à ceux qui disent AMEN à tout, qu’ils se démerdent ! Après tout, Ils ont les dirigeants qu’ils méritent et la vie qui va avec….

  4. Bien sûr que les plantes sentent et réagissent, elles parlent aussi (non je n’ai rien bu ce matin !) depuis très longtemps quand je passe devant telle ou telle qui orne ma demeure, il m’arrive de me faire interpeller parce qu’elle a besoin de quelque chose.
    Un jour, j’avais dans mon bureau un hibiscus et un spathyphillum, or depuis longtemps ce dernier voulait la place de l’hibiscus, mais je les trouvais bien ainsi, donc le spathy me faisait la gueule et ses feuilles se mirent à pendre. Lassée j’ai procédé au changement, dans l’heure qui a suivi j’aurais voulu vous montrer l’orgueil du vainqueur, ses feuilles redressées clamaient sa victoire. L’hibiscus, plus conciliant m’a quand même reproché le changement fait sans sa permission.
    Je parle souvent à mes plantes et elles me répondent à leur façon. Je ne suis pas encore sénile car cela fait des décennies que cela se passe ainsi.

  5. Pour renforcer votre expérience je vous raconte un vécu entre une amie et sa plante préférée qui ornait son salon, tout contre une baie vitrée. Elle vient me voir et me dit « je connais ta sensibilité et je sais que tu ne vas pas te « foutre » de moi. Ma chaîne Hifi est en réparation et m’a lâchée la semaine dernière. A la maison c’est la loi des séries car cette plante magnifique que tu admirais chez moi est en train de rendre l’âme. Elle jaunit et perd ses feuilles chaque jour davantage, etc… »

    Une fois l’appareil à musique revenu des soins intensifs, curieusement la plante s’est mise à revivre d’une manière spectaculaire, tout simplement en écoutant la musique qui l’avait « bercée » depuis son entrée dans la maison de cette amie. Véridique !

  6. J’ai lu quelque part, enfin il y a longtemps, qu’une plante avait reconnu l’assassin de sa propriétaire…

    Un inspecteur qui croyait en la théorie des végétaux qui pensent et qui butait sur une sombre affaire de meurtre, en désespoir de cause avait eu l’idée de mettre des électrodes sur une plante, dans la pièce où avait eu lieu le meurtre.

    Ensuite il fit défiler tous les familiers de la maison un par un dans cette pièce…

    La plante eu une réaction pour un seul individu… qui plus tard avoua être le meurtrier de cette dame.

    J’ai lu aussi que les scientifiques Russes avaient enregistré les cris des laitues lorsqu’on les arrachait à la terre. Ben voui, elles souffrent elles aussi. Et elles ne sont pas tout à fait mortes quand on commence à les manger.

    Les vegans sont monstrueux (rire)!

  7. Ha m… et on mange quoi nous maintenant ?

  8. C’est pourquoi je le dis et le redis: quand on doit tuer un animal ou une plante pour les manger, il est important d’avoir d’avoir du respect envers eux, de les remercier pour le sacrifice qu’ils font de leur vie. On peut aussi leur souhaiter un meilleur karma, ou ce que l’on voudra, du moment que ça part du coeur.
    Quand on ne peut faire autrement que de se nourrir – sauf à vivre de Lumière – on envoie ainsi au vivant dont on se nourrit des ondes d’amour.

    J’imagine quelqu’un qui me tue:
    – il le fait parce qu’il ne peut pas faire autrement, et le fait avec respect, avec l’idée de ne pas me faire souffrir, et en me remerciant car je lui permets de vivre de ce fait.
    – il le fait dans une totale indifférence
    – il le fait avec cruauté, méchanceté, esprit négatif
    Bien sûr, je meurs quand même, mais certainement pas dans le même état d’esprit. Et dans le premier cas, je me dis que, un jour, il pourra faire autrement car sa conscience s’éveille.

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