Les initiés se débarrassent de leurs actions ce qui inquiète les marchés…

Les marchés sont inquiets, à surveiller de près surtout si le pétrole baisse encore. La fin de l’année risque d’être rock n’roll. Et qu’entendons nous des « responsables politiques » en ce lendemain d’élections? « Nous sommes passés près de la catastrophe, nous ne devons pas oublier le message de colère des électeurs« . Rien sur les alertes qui se succèdent, rien sur l’état du pays, rien de rien. Ils se sont alliés, pour battre un parti, dont ils ont repris certains points forts et qu’ils ont tous contribué à mettre au pinacle. Les moutons n’ont rien vu. Les moutons ont voté, leur petit papier bien plié dans la petite enveloppe bleue, vient de sceller leur destin. Le choix était cornélien, Peste/Choléra/Ebola! Pauvre troupeau pas encore vacciné!  Merci Dubitatif.

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Les cadres dirigeants d’entreprises ont vendu leurs actions à des niveaux quasi-records, et selon certains, ce pourrait être un signal de vente donné aux investisseurs extérieurs.

La société de recherche en investissement TrimTabs a rapporté mercredi que les ventes des porteurs d’actions au sein des entreprises avaient atteint 7,6 milliards de dollars pour le mois de Novembre, soit le quatrième plus haut niveau mensuel jamais enregistré. Pour certains, cela peut être un indicateur alarmant, étant donné que les cadres dirigeants d’entreprises ont tendance à avoir davantage d’informations et connaissances que les actionnaires publics sur le fonctionnement interne de l’entreprise, ce qui peut entraîner le cours des marchés vers le haut ou vers le bas.

Voici ce qu’avait déclaré le directeur général de TrimTabs, David Santschi, sur CNBC lors d’un entretien téléphonique mercredi dernier: “Historiquement lorsque les initiés se débarrassent massivement de leurs actions, ce n’est pas très bon signe ! Je suis même surpris étant donné les valorisations actuelles des marchés qu’ils n’en vendent pas plus que ce qu’ils ont déjà fait”
Selon Todd Gordon de TradingAnalysis.com, ceci combiné à l’aggravation des disparités entre les dirigeants d’entreprises et les retardataires pourrait être synonyme de difficultés à court terme sur les marchés.

Pourquoi n’est-ce pas une surprise de voir les dirigeants se débarrasser de leurs actions ? Tout simplement, parce qu’ils connaissent parfaitement leurs entreprises et observent la réalité de leurs activités de près. Les revenus n’ont cessé de baisser sur l’année écoulée dans de nombreux secteurs de l’industrie et ont littéralement plongé dans celui des matières premières. Allez lire l’article du New York Times “S’ils sont les propriétaires d’une entreprise ou d’une mine, ils sont probablement en difficulté.”

Et après des années de bénéfices dopés à l’aide d’artifices financiers par le biais de l’ingénierie financière, les sociétés semblent avoir épuisé tous les tours de passe passe et astuces diverses. Les bénéfices commencent à refléter la réalité, et ce n’est pas beau à voir:

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Lorsque l’on regarde le graphique ci-dessus, un seul mot vient: Vendre! Donc la question n’est finalement pas d’essayer de savoir pourquoi ils s’en débarrassent maintenant mais plutôt pourquoi ont-ils mis autant de temps à le faire ?

Et rappelez-vous aussi d’une chose, pendant que les cadres dirigeants vendent leurs actions, les sociétés qu’ils dirigent continuent à racheter un nombre considérable d’actions avec de l’argent emprunté (programmes de rachats d’actions). L’intérêt ? Ils soutiennent leurs actions afin de sortir pendant qu’il en est encore temps.

Source: safehaven via Businessbource.com

Voir aussi:

Devinez ce qui est arrivé la dernière fois que le prix du pétrole est passé sous les 38 dollars le baril ?

Secteur Minier: restructurations drastiques sur fond de chute des cours

François Asselineau : Nous allons vers un désastre “Economique et social” et la “Privation de nos libertés” !

12 Commentaires

  1. Les moutons? non ce sont des veaux. Il y a des solutions mais ils préfèrent la boucherie au verts pâturages.

    Grand bien leur fasse. Ainsi que quelques amis, je ne ferais pas partie du lot.

  2. je vous l’dit ! C’est notre dernier Noël ….

    C’est beau la vie de banquier. Pour mémoire les taux de découvert hors
    autorisation peuvent être de 12 à 14%!!!! Or à la BCE, les banquiers trouvent
    de l’argent à un taux proche de zéro. Ça c’est de la marge!!!
    http://insolentiae.com/2015/12/14/banques-les-decouverts-atteignent-des-records/

    «Ruiné par la faillite de sa banque, il se suicide ! » L’édito de Charles SANNAT
    Les banques ne sont pas sauvées par l’argent du con-tribuable mais par celui du « con-somateur » !

    Une opération, explique le journal économique Il Sole-24 Ore, qui s’est faite sans recourir à l’argent du contribuable, mais en créant une ‘mauvaise’ banque, à laquelle ont été confiés les actifs toxiques et qui a été liquidée, et de ‘bonnes’ nouvelles banques, qui ont pu repartir sur de nouvelles bases.
    http://insolentiae.com/2015/12/14/ruine-par-la-faillite-de-sa-banque-il-se-suicide-ledito-de-charles-sannat/

  3. Chute boursière sur fond de craintes de récession mondiale et d’effondrement du crédit.

    http://news360x.fr/chute-boursiere-sur-fond-de-craintes-de-recession-mondiale-et-deffondrement-du-credit/

  4. Pourquoi « dernier Noël » ? Noël sera toujours Noël ! comment le fêtions-nous pendant la guerre où nous n’avions rien du tout, surtout dans une grande ville comme Paris ? et bien nous le fêtions quand même, avec les pauvres moyens du bord, mais nous étions gais, nous dansions pour nous réchauffer car il n’y avait pas de chauffage, surtout dans les appartements qui n’avaient pas de conduit de cheminée, nous réunissions nos familles et comme il y avait le couvre-feu, la plupart dormait par terre car il n’y avait pas assez de lits et de matelas, quant aux couvertures, serrés les uns contre les autres, avec fous-rires à la clef, nous n’avions pas trop froid. Il y avait même des petits cadeaux, un rien faisait plaisir car il avait été concocté avec amour.Et pendant ces fêtes nous étions heureux, oui heureux, cela vous étonne ?

    Alors cela suffit les pleurnicheries de gens trop bien lotis, habitués à trop de confort, d’abondance, car même ceux qui n’ont « presque rien » maintenant, sont plus riches que ceux qui n’avaient rien pendant la guerre.

    • Coucou Graine de piaf !

      Je t’aime bien toi, tu as un bon raisonnement, je ne sais pas depuis quand tu as eût des prises de consciences, mais sache une chose…. je leurs ai dit, mais je leur en veux à la génération de mes parents et grd-parents de nous avoir mis (directement ou indirectement) dans la panade aujourd’hui !!!
      Ils avaient l’occasion de changer les choses en 68 !!! Je n’étais pas né, mais aujourd’hui c’est MOI qui les réveillent !!
      Mes parents réalisent à quel points J’AI raison sur ce qu’il se passe dans ce monde… Ils me disent : Ho tu sais on pensais comme toi à l’époque !!! Et moi je leurs dis: Ben alors ?!? Pkoi ne pas avoir continué votre combat pour NOTRE futur ?!?!
      Ils n’ont jamais vraiment su me répondre…. mais me comprennent aujourd’hui….

      le com de Dubitatif est juste en dessous, il faut réagir et de-nouveau il faudra surement se battre pour notre liberté !!

      Biz
      ABE
      A+
      Z.

      • je n’avais pas vu vos réponses, quelqu’un vient de me les signaler.

        Alors Zeitgeist à mon tour de te répondre. Tu es beaucoup plus jeune que le dernier de mes enfants, donc tu pourrais quand même être un des leurs.
        Tu en veux, dis-tu, à tes parents et grands-parents de la mélasse d’aujourd’hui ? cela ne sert strictement à rien.
        En mai 68, je me suis battue contre cette mode qui venait d’Amérique ou, entre autres sottises, il était « interdit d’interdire », le « peace and love » qui ont entraîné tout ce que je constate aujourd’hui : un foutoir pas possible ! j’ai fait de mon mieux pour empêcher mes enfants de céder à ces sirènes qui, je le savais d’instinct, ne nous amèneraient rien de bon, et j’avais raison, je le reconnais tristement. Mais que faire devant un enthousiasme dévastateur de libération des mœurs en premier, et de tout ce qui a suivi.
        Les années de guerre et les deux ou trois qui ont suivi, ont été tellement dures, qu’il a fallu encore bien du temps pour en sortir, mais à ce moment là une certaine abondance, par rapport à ce que mes parents et moi, petite fille, avions connu pendant ces temps difficiles, rendait euphorique. Mais passons…
        Les Français, tout comme maintenant, donc tes parents et grands-parents, ne pouvaient faire grand chose. Tu sais bien que ce sont les gouvernements qui ont toutes les clefs, on le voit encore, le peuple est adroitement dirigé vers ce qui les arrange, eux, les « puissants », et n’a qu’une liberté, la fermer, et il n’en a pas été autrement en 68. Le combat qui aurait pu avoir lieu a été saboté en jetant en pâture aux gens, une soi-disant liberté, cela permettait d’agir en-dessous pendant que les divertissements de tous ordres occupaient les esprits, et cela n’a pas changé je le constate tous les jours. Les choses sérieuses sont débattues en dehors de nous. les jeux, le cirque, la TV, les fausses nouvelles, tout est fait pour distraire nos esprits de ce qui est réellement sérieux.
        Tu vois cela avec tes yeux de maintenant, mais si tu avais été adulte en ce temps-là, tu n’aurais pas fait mieux. C’est toujours facile de critiquer quand on n’est pas dans l’ambiance et que l’on voit les choses avec du recul des années après.

  5. graine de piaf, je n’ai pas du superflu, ni trop de confort !
    je consomme le moins possible on est TOUS DES SANS DENTS
    mais pas sans cervelle

    je refuse d’être en guerre à cause de ces connards de chefs d’états
    je me souviens de la FAUSSE fiole d’enthrax brandit sur toutes les
    télé du monde « prouvant » que Saddam avec des armes de destructions
    massives !!! MERDE PAS UN SOULEVEMENT CONTRE CE MEC QUI SE TRIMBALLE
    LIBRE COMME L’AIR, DITO BUSH FILS ????

    IL NE SUFFIT PLUS DE CONSOMMER MIEUX ET MOINS

    IL FAUT MASSIVEMENT REFUSER CETTE PUTAIN DE GUERRE
    FOUTRE TOUS CES TRUANDS BANQUES, BOURSES, INDUSTRIES, ET ZELUS
    EN TAULE EN TAULE EN TAULE

    OU ALORS EXIGER QUE CES COSTARDS DE MINUS Y AILLE A LA PLACE DES
    SOLDATS

    ET DESOLEE NON JE FERAI PAS NOEL AVEC DES BOMBES QUI SIFFLENT PARTOUT
    NI NE POURRAIT SONGER A CHANTER AU RYTHME DES BOMBES
    A TE LIRE TU NOUS PRENDS TOUS POUR DES NANTIS QUI NOUS PLAIGNONS
    NON JE ME PLAINS PAS
    JE HURLE A TOUS CES MENSONGES SUR MENSONGES
    JE HURLE ENVERS LES MASSES QUI BOUGENT PAS LEUR CUL SAUF A ALLER
    VOTER POUR CES CONNARDS

    • Dubitatif je te comprends parfaitement. Mais cependant je remets les choses dans leur contexte, il s’agit présentement de fêter ou non Noël.
      je pars du principe que les événements, aussi tragiques soient-ils ne doivent pas nous empêcher de vivre un moment heureux dans l’année. Ce serait faire trop d’honneur à tous ces salopards que de leur montrer qu’ils réussissent à nous saper le moral, en un mot NOUS EMPECHER DE VIVRE !
      Les bombes qui sifflaient partout pendant la guerre tombaient sur notre sol. Devant mes fenêtres il y avait un poste de DCA, je savais quand les sirènes allaient se mettre à retentir quand je voyais les silhouettes se dépêcher d’enlever les bâches des canons anti aériens, et cela ne ratait pas. Je voyais les projecteurs fouiller le ciel le soir venu et la nuit. je n’ai jamais eu peur et j’ai toujours refusé d’aller me réfugier avec les autres dans les caves. je voulais mourir à l’air libre si une bombe tombait sur l’immeuble, ma mère n’a jamais pu me convaincre de descendre. J’étais pourtant encore bien petite. Elle me rapportait souvent des éclats d’obus qui étaient tombés sur la Mairie où elle travaillait. C’était brillant, très beau, et très coupant.

      Nonobstant tout cela nous avons toujours fêté Noël, comme tous les Parisiens, riches ou pauvres, c’était notre façon de résister et de garder le moral.

      Cette nuit là, les pauvres entre les pauvres, ceux qui étaient à la rue, étaient reçus par ceux qui les rencontraient dehors et il y avait toujours une assiette de soupe et un verre de tisane ou de vin chaud, parfois un petit cadeau utile si c’était possible.

      Garder un esprit serein, et si possible joyeux, malgré toutes les difficultés, est une façon de tenir tête en la relevant bien haut, quoi qu’il se passe dans le cœur.Refuser de se laisser abattre quoi qu’il arrive, faire face toujours.

      Aussi, avec mes maigres moyens, je fêterai Noël et le Jour de l’An aussi et même l’arrivée de ma 83è année, que je sois seule ou non.
      je ne suis pas indifférente à toutes les horreurs qui se passent dans le monde, mais ce n’est pas en me mortifiant que je changerai quoi que ce soit, et les salauds qui sont la cause de tout cela ne changeront rien à leurs façons d’agir que je me morfonde ou non, au contraire ce serait leur faire trop d’honneur, je l’ai déjà dit.
      Je suis une Fille de France, et en tant que telle je refuse de me laisser abattre.

  6. Graine de piaf parfois on va en groupe dans des endroits reculés et les gens nous reçoivent comme ils peuvent
    il y a un matelas par terre et on dort a plusieurs dessus dans une petite pièce avec les produits moustiques sinon t’es mort

    on est chez l’habitant on ne se plaint pas on fait avec.

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