Comme c’est bien écrit! Nous avons de la chance d’avoir des auteurs de textes de cette qualité. Remercions Aline de Diéguez pour ce clin d’œil à la Bible avec l’histoire de Job, transposée à nos états (du moins ce qu’il en reste)…
» Je suis celui qui suis « . [1] Ainsi parle le Tout-Puissant.
Cette perle stylistique, lovée sur elle-même comme un retour de boomerang, exprime la quintessence du politique. Elle offre la définition la plus concise et la plus parfaite qui soit du Pouvoir.
Le Pouvoir EST, tout simplement. Il EST CELUI QUI EST et n’a nul besoin de précision, de justification ou d’explication. Le Pouvoir s’expérimente. Il est là, sans frein, ni entrave si ce n’est celui de sa survie, de sa maintenance ou de sa progression. Le Pouvoir est englobant, dictatorial. Il ne connaît ni scrupules ni repentirs. Telle une colonie de termites suivant sa reine, le Pouvoir avance, se répand dans tout l’espace disponible, aveugle à ce qui n’est pas lui, insensible aux destructions, aux drames ou aux souffrances qu’il provoque. Il enjambe les lois dites universelles établies en d’autres temps et impose les siennes propres par la force. Il se diffuse comme comme une nappe d’huile sur l’océan. Tant qu’il ne se cogne pas contre un autre Pouvoir, il progresse, impérial.
Le Pouvoir politique est un reflet du Pouvoir Absolu auquel le Job symbolique a été confronté. Pour des raisons économiques, financières, psychologiques, il arrive qu’un État émerge du lot et réussisse à dominer la politique mondiale.
Telle est la situation politique qui prévaut de nos jours. En effet, grâce aux conséquences mirobolantes de la martingale financière qu’un groupe de banquiers astucieux a réussi à imposer la veille de Noël de l’an de grâce 1913, les États-Unis sont devenus, au fil des décennies, L’État « exceptionnel », l’empire militarisé exceptionnellement puissant et exceptionnellement nocif dont le monde subit jour après jour les effets calamiteux.
Depuis la mort de l’idéologie marxiste, LE POUVOIR est incarné par l’empire américain. Seul il dispose, pour quelque temps encore, des armes financières qui lui permettent d’imposer sa législation intérieure au monde entier. En conséquence, il s’adjuge le Pouvoir divin de sanctionner les États qui s’avisent de résister à son expansion.
voir: Aux sources de l’escroquerie de la Réserve Fédérale – Le machiavélisme des hécatonchires de la finance internationale
Du Système de la Réserve fédérale au camp de concentration de Gaza : Le rôle d’une éminence grise: le Colonel House
La véridique histoire de l’empire américain, Il était une fois PicrocholandIl m’a semblé éclairant de montrer à quel point le Pouvoir absolu d’une divinité – à partir du seul texte dans lequel le Dieu s’exprime lui-même – et le Pouvoir politique d’un État qui se comporte d’une manière impériale, répondent à des règles communes.
*
Quel triste sort que celui de ce riche propriétaire d’un immense domaine, d’un resplendissant troupeau de gros et de petit bétail, heureux père d’une abondante descendance, victime du jour au lendemain d’un cataclysme inexplicable!
Tout à coup, une incroyable série de catastrophes s’abat sur Job. Un immense brasier réduit en cendres sa maison et ses dépendances, ses fils et ses filles périssent les uns après les autres dans des accidents atroces ou d’horribles maladies et, pour achever ce sinistre tableau, réduit à la mendicité, ce fidèle d’entre les fidèles est brusquement atteint dans sa chair d’une horrible et malodorante maladie de peau qui a fait fuir sa femme.
On découvre que tous ces malheurs sont voulus par le maître des mondes. Le Pouvoir, inspiré, prétend-il, par un vilain comparse, a concocté contre son pieux serviteur baignant dans une douce prospérité, une machination sadique, destinée à mettre le pauvre hère à l’épreuve, en le précipitant dans un véritable enfer sur terre. Continuera-t-il à glorifier son Dieu dans le dénuement le plus absolu?
Candide accepte d’abord avec résignation les désastres qui le frappent. Puisque telle est la volonté du Pouvoir, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.
Quand le Pouvoir ordonne de sanctionner le rival russe, les serviteurs européens se mettent au garde à vous et se rangent illico par ordre alphabétique, la tête basse. Pas question de désobéir, ni même de traîner les pieds. L’Italie s’est fait réprimander pour son manque d’enthousiasme et la France a reçu neuf tonnes de briques sur le crâne sous la forme d’un hold-up bancaire auprès duquel les exploits d’Al Capone sont des bluettes de patronage. Le Pouvoir a dressé son troupeau à coups de fouet et depuis lors, ses membres sont habités par la peur de se voir extorquer leur cagnotte. Personne n’ose déroger aux ordres, l’auto-censure devient la norme.
Malgré les souffrances infligées à leurs économies, les États européens se sont donc installés sur leur fumier. Résignés, ils encaissent en tremblant les malheurs qui les frappent. Puisque telle est la volonté du Pouvoir, tout est pour le mieux dans le pire des mondes atlantistes possibles.
Les imprévisibles coups de massue du sort ont fini par avoir raison de la soumission sans murmure de Job.
Dans un sursaut de révolte et d’indignation, le misérable malmené par un destin mauvais prend si violemment le Pouvoir à partie que celui-ci, réveillé en sursaut, consent à jeter un coup d’œil dédaigneux sur le chétif insecte qui gratte avec un tesson de poterie les pustules d’un eczéma purulent, au milieu des immondices calcinées de la décharge à ordures du village.
Cet excrément de la terre ose hurler son désespoir et l’accuse, Lui, le Maître des mondes, détenteur de la toute puissance, d’injustice et même de méchanceté. [2] Quel sacrilège !
Les Européens asservis sont loin d’avoir manifesté le même réflexe de dignité. L’un ou l’autre des zélés serviteurs du Pouvoir se contente de ronchonner parfois en coulisses, mais jamais officiellement. Personne n’ose se révolter ouvertement et accuser le Pouvoir de félonie et de mensonge.
Les Job européens sont écrasés sur leur fumier et acceptent sans murmure que l’empire ruine leurs économies. Avec une candeur qui frise la déficience mentale, ils intériorisent si bien l’auto-punition qu’ils clament en chœur que les lois d’une politique dictée par leur maître sont supérieures en dignité à celles de leurs économies, donc à la prospérité de leurs nations. Pendant que ces soumis comptent leurs bubons, les industriels de l’empire occupent les places vacantes en riant sous cape.
Vigoureusement interpellé par sa victime, le Tout-Puissant est brusquement sorti de sa béate torpeur interstellaire. Il faut dire que le pitoyable Adamien recroquevillé sur son fumier a d’abord supporté neuf discours moralisateurs de pseudo amis, faux consolateurs sentencieux et accusateurs perfides, qui n’ont fait qu’accroître son désespoir. N’ont-ils pas sous-entendu que Job a mérité les malheurs qui le frappent?
Les Irakiens, les Libyens, les Afghans hier, et aujourd’hui les Syriens et les Yéménites n’ont-ils pas mérité leur sort actuel? Ces peuples impies et hérétiques n’ont pas chassé à temps leurs Ben Laden, et autres Saddam et Kaddhafi pestiférés pour se jeter dans les bras des prêtres de la religion démocratique. Assad « ne mérite pas de vivre« , clame un zélé serviteur de son maître [3] . Dans un concours de servilité, un autre domestique de l’empire a renchéri sur les ondes d’une radio nationale : « Bachar est pire que Hitler et Staline réunis« . [4] D’ailleurs le Président de la République française n’a-t-il pas appelé officiellement à la « neutralisation » du chef de l’Etat syrien? [5]
Le massacre d’une importante proportion de la population, la réduction de ces pays, autrefois riches et prospères, à un tas de gravas est une broutille au regard des merveilles qui illuminent désormais leur ciel, ont sentencieusement déclaré certains auto-proclamés « véritables amis » de ces nations. Une ancienne prêtresse du nouveau paradis sur terre, dénommée Albright n’a pas jugé exagéré le sacrifice de cinq cent mille petits Irakiens. Un agitateur politique, qui surgit chaque fois de sa boîte pour virevolter, chemise au vent, au milieu des ruines et des cadavres [6] , s’est répandu dans tous les médias de l’hexagone en se félicitant de ce que, grâce à lui, les Libyens connaissent désormais les délices de la Liberté.
Quant au Dieu de Job, tel un véritable représentant du Pouvoir américain, il feint d’ignorer que les malheurs du pauvre homme sont les fruits de sa décision et qu’il en est pleinement et directement responsable.
A l’instar de la puissance qui a éprouvé le caprice de martyriser son Job, les maîtres actuels de la planète se lavent les mains des conséquences de leurs vilenies. Ainsi, l’empire et ses acolytes détruisent les uns après les autres tous les Etats de la bordure méridionale et orientale de la Méditerranée jugés insuffisamment dociles, puis se répandent en gémissements sur le sort malheureux des Job orientaux qui fuient leurs crimes en prenant des risques insensés afin de tenter de se mettre à l’abri.
Le même empire et ses vassaux, qui n’ont que les mots « droits de l’homme » et « démocratie » à la bouche ont, en réalité, de l’aveu même du principal metteur en scène lors d’une conférence de presse, et au mépris de toutes les lois internationales, raccolé à leur service, entraîné et armé les hordes de coupeurs de tête cannibales, qu’ils ont expédiés sur le terrain en Irak et en Syrie. Ces mêmes moralisateurs feignent ensuite de bombiner hypocritement quelques bordures ou quelques carcasses de vieux camions, alors qu’ils se gardent soigneusement de bombarder les rassemblements réels de ces « combattants » dont ils connaissent parfaitement la localisation.
Puis, lorsque ses mercenaires monstrueux jetés sur le terrain semblent lui échapper, la main sur le coeur, le Pouvoir supplie le monde entier de l’aider à faire cesser un carnage qu’il continue d’activer sournoisement en sous-main par des « erreurs » répétées de parachutages d’armements et de vivres qui – comme c’est étrange! – arrivent par pleins containers entre les mains des barbares fanatiques qu’il est censé combattre, son objectif évident étant d’épuiser les Etats envahis au moyen d’une guerre interminable. On sait qu’une armée combat avec son ventre. Si ces terroristes sans Etat n’étaient pas régulièrement alimentés, ils s’éparpilleraient dans la nature en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
*
Or donc, le Pouvoir céleste, mécontent d’être dérangé par une insignifiante et gémissante bestiole, y était allé d’une algarade ironique et méprisante. [7] En quelques mots hautains, il faisait comprendre à cette vermine combien il était hardi et incongru d’importuner le père des galaxies et des tempêtes avec ses pustules et ses petits malheurs personnels? [8]
Fort de sa toute-puissance et du nombrilisme psychologique inhérent à un maître investi du devoir de veiller au bon ordre de la galaxie, le Pouvoir suprême s’est livré à un interminable développement au cours duquel il a présenté à la cantonnade un tableau complet des fabuleuses réussites de son programme de gouvernement.
Je l’ai vu détailler avec orgueil les merveilles de la nature dont il se flattait d’être l’ordonnateur. Pendant qu’il vantait la splendeur des aurores et les infinies richesses météorologiques qu’il avait su inventer, de la neige à la grêle en passant par la pluie et la glace, je remarquai qu’il omettait d’évoquer les cyclones, les tempêtes ou les ouragans qu’il déchaînait par ci, par là, par désœuvrement, par malice ou par inadvertance.
Je l’ai entendu chanter ses propres louanges sur tous les tons et sur tous les modes et s’extasier sur son propre talent d’avoir si harmonieusement réglé la répartition des eaux et des terres et d’avoir assigné leur juste place à chaque objet céleste. Il avait conclu cette séquence de son auto-panégyrique en invitant la loque humaine dévorée par les démangeaisons, à lever le nez de dessus ses bubons et à se concentrer sur le mystère de la lumière et la beauté des étoiles.
Oublieux du miséreux pieusement réfugié sur les cendres de la décharge à ordures du village afin d’éviter de contaminer ses congénères avec ses squames, le Très-Haut n’avait rien trouvé de mieux que de continuer à babiller avec éloquence sur la manière astucieuse dont il avait paternellement mis au point les étapes de la naissance des antilopes [9], réglé le galop des ânes sauvages dans les steppes [10], prévu la nourriture des lions, des autruches, des bœufs, des aigles, des autours et des milliers d’animaux brouteurs, volants ou rampants dont il avait imaginé la création.
Et il continuait à jacasser, évoquant les irisations de la lumière, la caresse du vent, la splendeur des éclairs, la germination du gazon dans la steppe ou la nourriture des corbeaux pendant que le désespéré dont le corps n’était que plaie purulente se grattait en gémissant sur son fumier!
C’est ainsi que les hérauts des démocraties hors-sol babillent sur les caresses du vent d’une Liberté idéale, la splendeur des droits d’un homme abstrait et voletant dans la moyenne région de l’air, les irisations de la prospérité matérielle que les chars du libéralisme économique occidental offrent aux peuples « libérés » à la pointe de leurs missiles. Certes, tels des champignons après la pluie, d’innombrables tas de fumier fleurissent sous leurs pas, sur lesquels pourrissent par millions des Jobs enchaînés à leur misère et à de sordides Guantanamo. Mais le Pouvoir n’en a cure. Il va son chemin
Pas plus que le Dieu du Job mythique, le Dieu de la Démocratie idéale ne se soucie de la mort des enfants irakiens, victimes des embargos, des bombes ou des effets délétères des missiles à uranium appauvri, ainsi que des dizaines de milliers de petits Syriens, de petits Afghans ou de petits Yéménites pulvérisés par paquets entiers par des drones. Mais le Pouvoir répand un torrent de larmes, dont le flot est susceptible de faire déborder toutes les baignoires de la planète, sur la photo d’un petit martyr rejeté par les vagues sur une plage de Turquie.
Le Pouvoir est à la fois pervers et futé. Afin de maintenir ses vassaux sous le joug, en vue de bénéfices escomptés dans un futur proche, rien de tel que d’activer les innombrables petites mains semées dans tous les médias du monde. L’émotion larmoyante habilement distillée et barattée jusqu’à la nausée à partir du drame de cet enfant-là, est destinée à imposer comme un bienfait et un devoir moral l’affaiblissement des vassaux submergés par une soudaine marée humaine financée par d’obscures mains invisibles qui auraient brusquement ouvert les vannes d’un mystérieux barrage.
En revanche, les centaines d’enfants palestiniens assassinés par les missiles du peuple élu sous le grand soleil des plages de Gaza, ont laissé de marbre la presse de l’empire et de ses vassaux…./….
Auteur Aline de Diéguez via Réseau-International
Références:
[1] – Exode 3 :14 : » Dieu dit à Moïse : « JE SUIS CELUI QUI SUIS. Et il ajouta : c’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle » JE SUIS » m’a envoyé vers vous « . [2] – C’est Eloah qui m’a fait tort. (…) Je crie à la violence et reste sans réponse, j’appelle au secours, et point de jugement ! Il a muré ma route et je ne puis passer. (…) Il me démolit de toutes parts. (…) Il a déraciné , comme un arbre, mon espoir, il a enflammé contre moi sa colère et m’a traité comme un adversaire. Job, 19, 6-11. [3] M. Laurent Fabius, Ministre des affaires étrangères [4] M. Bernard Guetta, chroniqueur à France-Inter [5] Autrement dit, à son assassinat. Le 25 août 2015, à l’occasion de la conférence annuelle des ambassadeurs [6] M. Botul, alias M. BH Lévy [7] – Quel est celui qui obscurcit mon plan par des paroles dépourvues de science ? (…) Qui enferma la mer à deux battants ? (…) As-tu dans tes jours commandé au matin, indiqué sa place à l’aurore ? (…) As-tu pénétré jusqu’aux sources de la mer, et au tréfonds de l’abîme t’es-tu promené ? Te sont-elles apparues les portes de la Mort ? (…) As-tu pénétré dans les réserves de neige, et les réserves de grêle, les as-tu vues ? (…) Qui compte les nuages avec sagesse, et les outres du ciel, qui les incline ? (…) . Job, 38, 4-38. [8] – Yahvé répondit à Job au milieu de la tempête. Job, 38,1 [9] – Job, 39, 1-4 [10] – Job, 39, 5-7 [11] – Job, 39, 19-25 : Donnes-tu au cheval la vigueur, revêts-tu son cou d’une crinière, le fais-tu bondir comme la sauterelle? Son fier hennissement répand la terreur. Il piaffe dans le vallon et exulte avec force, il s’élance au devant des armures, il se rit de la peur et ne s’effraie pas: il ne recule pas devant le glaive. Sur lui résonne le carquois, la lance étincelante et le javelot ; il frémit, il bouillonne, il avale la terre et ne se contient plus quand sonne la trompette. A chaque coup de trompette, il crie Hourrah ! Et de loin il flaire la bataille, le tonnerre des chefs et la clameur du combat.Aline de Diéguez
http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/interludes/job/job.htm
le « droits-de-l’hommisme », stade suprême du colonialisme…?
au 19° siècle aussi, on colonisait les bronzés « pour leur bien », non ?
j’en reviens à cette occasion sur le très mauvais goût que m’avait
laissé l’émission récente « Cash Investigation » sur l’Azebaidjan…
je viens de lire
http://reseauinternational.net/revolutions-oranges-la-partie-dechec-se-poursuit-lazerbaidjan-dans-le-collimateur/
et notamment:
« Sur un plan factuel, trois signes avant-coureurs permettent de prédire l’orage.
Mise à jour par le Parlement européen d’une résolution cinglante sur la violation par Bakou des droits de l’homme dans ce qu’ils ont d’universel et d’irréfragable. Tant que les exigences avancées par Bruxelles ne seront pas satisfaites, les négociations sur la coopération stratégique du pays avec l’UE seront suspendues. La vieille rengaine, on la connaît, elle est redondante, voire barbante: “libérer les défenseurs des droits de l’homme”, “les journalistes d’opposition” et les “militants libéraux”. Nous sommes tous pour la liberté d’expression. Nous condamnons tous la tyrannie, cela va de soi. Mais il se trouve, primo, que les personnes en question sont de la trempe d’un Navalny ou d’un Khodorkovski, donc des escrocs à grande échelle et non point des Shalamov ou des Jigouline, deux vrais dissidents qui ont bu la coupe jusqu’à la lie; secundo, dénoncer l’emprisonnement de ces mêmes personnes en Azerbaïdjan et se dispenser de le faire au royaume miséricordieux des Séoudes ou en Ukraine pré-démocratique me semble relever d’un surréalisme purement kafkaïen.
Rapport récent du Haut-Commissaire aux droits de l’homme, M. Zeid Ra’ad Al Hussein, sur la violation des droits de l’homme en République d’Azerbaïdan (RA). Le ministère des Affaires étrangères de la RA a qualifié ce rapport de partial et ne tenant pas compte des centaines de milliers de victimes de l’agression arménienne.
Emission diffusée par France 2 dans le cadre du programme hebdomadaire Cash Investigation. Les journalistes Elise Lucet et Laurent Richard reprennent les détails du voyage de François Hollande à Bakou au printemps 2014 en soulignant le caractère dictatorial du régime au point d’en faire l’un des pires de la planète. »
curieuse coincidence, non ?
« sa survie, de sa maintenance ou de sa progression »
Albert Jacquard nous expliquait dans sa chronique sur France Culture « Le Regard d’Albert Jacquard » que dans la nature on voit un groupe progresser et parfois réussir à s’épandre, puis quand il est très puissant et a un très grand territoire d’influence, il diminue et laisse la prépondérance à un autre (ou d’autres) groupes. Il avait pris l’exemple des loups, si je me souviens bien. Mais on peut sans doute retrouver cette chronique par là : http://albertjacqard.blogspot.fr/
… retrouver cette chronique ou par ici :
http(s)://www.youtube.com/watch?v=jynrA3HdnDE
Perso, je suis d’accord pour le texte bien écrit, ce pourquoi il est posté!
Par contre pour le contenu je suis déçu de cette perte de temps à lire cette parabole! Quel mauvais message restrictif de la mise a l’épreuve de Job de la bible! Mais il faut de tout pour tout le monde, certes!
Je ne mélange pas les torchons et les serviettes, encore moins en ce qui concerne la religion et la politique.
Ce ressenti n’engage que moi bien évidemment, mais que diable, même si nous ne sommes pas obligé de lire les posts qui nous importuneraient, un peu de respect pour ceux qui ne se joue pas des textes religieux même chez les M.E.!
Je propose comme message de contenu et non de forme, ce type de parabole qui laissera le lecteur imaginer sa propre fiction quant à l’actualité.
Diantre….
Euh, désolé si mon coup de geule ne plait pas…
Amicalement.
http://www.syti.net/Prophetie.html
Le diable singe Dieu. C’est pas nouveau…
L’auteur offre un joli parallèle / écrasement des nations.
Une parabole moderne rattachée au récit des malheurs de Job. (Dont Satan peut s’amuser à son grès à condition de ne pas toucher un seul des cheveux de Job).
Là s’arrête la parabole, car dans un cas il s’agit d’éprouver, dans l’autre, il s’agit d’anéantir les racines des peuples sous couvert de mondialisation.
C’est bien vu, mais il ne faut pas confondre Dieu qui est amour vs Satan.
D’ailleurs les évangiles le disent clairement, Satan : « prince de ce monde », « le Dieu de ce siècle », etc…
Pour ce qui est d’anéantir les mœurs et déraciner les peuples, relisons ce que disait Poutine à Valdaï :
Dans une de ces conférences de 3 mn, (exceptionnel), il n’hésite pas à dénoncer :
– « La foi en Dieu est égale en la foi en Satan. »
– « Objectif de partis politiques de Promouvoir la pédophilie »
– « Profonde crise démocratique et morale » (en occident)
– « Sans les valeurs présentes dans la chrétienté,…, les gens perdront inévitablement leur dignité humaine. »
– « Rejet de la diversité mondiale donnée par Dieu. »
La traduction est juste et a été vérifiée !
Comme les paroles sans les actes ne valent pas grand chose, j’observe aussi que la Russie a décrétée la fin de la médiatisation de pratiques sexuelles contraire à la morale et aux mœurs… (fermeture des sites…)
Comme tu peux le constater, le pouvoir n’opère pas de la même manière selon qu’il est à l’ouest ou à l’est !
Mauvaise traduction ! c’est « Je suis Celui qui est » (ce n’est pas tout à fait pareil.)
« Quand Moïse, sur le mont Sinaï avait demandé à Dieu qui il était, celui-ci lui avait répondu « Je suis Celui qui est », et commandé de dire à son peuple simplement ceci « JE SUIS ». Point à la ligne. Cela voulait dire qu’il ne pouvait être ramené à rien de ce qui existe, il était tout. Qu’il était nulle part et partout à la fois. Que tous les mots qui pourraient être utilisés à son sujet ne pouvaient servir que pour la communication entre les hommes, mais ne pouvaient en aucun cas s’appliquer à lui, car, le concernant, ils ne pourraient être que restrictifs. D’où sa mise en garde : « Tu ne prononceras pas le nom de YHWH en vain… ».
Il crée notre mort tellement il s’emmerde.
Qu’il nous foute la Paix,je suis pas de ceux qui lui demande quelque chose (c’est à ca qu’il sert pour beaucoup)au contraire ,créer est une perte de temps quand on est Dieu ,il n’a rien d’autre à faire ,
Nous avons tous la graine divine en nous, on peux tous s’ériger comme un dieu. Et le créateur nous ne demande rien, si ce n’est de vivre libre et indépendant. Mais ça on ne le dit pas dans la Bible, ou le Coran, il faut suivre un tout autre enseignement.
Orné
Enseigner DIEU hahaha,ou MOHAMED ou autres inventions rigolotes??
tu te fout de nous ?
Je parle d’un enseignement basé sur le développement personnel. Ce que j’exprime, c’est que les religions ne nous enseigne pas le développement spirituel, On est surtout sujet, or on peut être acteur de notre vie, tout en étant dans la voie de Dieu. Se sont les enseignements qui remontent avant l’avènement des trois grandes religions monothéistes.
C’est de ça dont je parle.
Orné
C’est vrai Orné, les religions ont empêché tout développement spirituel et c’est fort dommage. C’est pour cela que l’on trouve beaucoup plus de spiritualité chez des personnes qui ne croient pas au Dieu prêché dans les Eglises, Synagogues, Mosquées etc…bref chez des athées.
Ce qui et dommage c’est qu’encore à notre époque, beaucoup confondent religion et spiritualité et jettent ainsi le bébé avec l’eau du bain !
Après la mort que se passe t’il? Conférence le chemin de l’âme
http://www.youtube.com/watch?v=mqUdXJAm_iw
Avant la naissance dans ce gourbis « que se passe t’il? »
bof,je rejette tout enseignements orientés sur une croyance .
Je te rassure rouletabille ce n’est pas une religion, tout le monde ce pose un jour ou l’autre la question, sa peu atténuer aussi la peine de la perte d’un être chère. Regarde ça comme un documentaire et puis peut-être que quelque chose au plus profond de toi te touchera
Merci PB,t’est de bon conseil.
je regarderais demain 1H 27 c’est pas aujourd’hui.
Merci de nous exposer ta sensibilité .
bisous
Si ça peu aidé tant mieux, bisou à toi aussi rouletabille
la Vie n’a pas de fin. Ce que nous appelons vie, n’est en fait qu’un trajet de bateau sur un fleuve, il part d’un port, s’arrête à un autre et repart pour un autre trajet, ailleurs.
C’est souvent une métaphore que j’emploie pour faire comprendre que nous, pas ce corps physique qui se développe de sa naissance à sa mort, mais ce qui vit en nous, n’a pas de fin.Pour moi ce n’est pas une croyance, je SAIS. j’ai fait une NDE à l’âge de 8 ans et depuis « je sais »
Oui,c’est ta conviction respectable.
Si vivre éternellement est une expérience éternelle il est temps que ca s’arrête à mon avis ,être témoin éternel de ce fiasco est vraiment L’ENFER .
Bisous et joyeuse eucharistie.
vous croyez vraiment à ce que vous dites? Comment vous faites?
je causais à graine de piaf bien sur
Vous croyez vraiment en DIEU ?
Comment faites vous ?
Ca dérange personne et c’est si cool .
Ouche,pardonnez moi seigneur..