C’est Dimanche, on a le droit de se détendre… Petit moment de sagesse sur le blog avec quelques paroles de Pierre Rabhi.
Et si, après une stressante campagne électorale, on respirait un peu ? Quelle société voulons-nous aujourd’hui construire ? « La croissance est un problème, pas une solution », affirme Pierre Rabhi, paysan-philosophe. Face à la disparition des questions écologiques dans le débat politique, et à la frénésie marchande qui nous a pris en otages, il invite à repenser la vie sur un mode à la fois « sobre et puissant ». Et à inventer, pour éviter des explosions sociales et un chaos généralisé, un autre modèle de civilisation. Entretien en intégralité sur Bastamag
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J’aime cet Homme parce que tout ce qu’il dénonce est JUSTE !
Je l’aime parce qu’il est né dans un Désert que j’ai aimé et où j’ai vécu.
Je le respecte en tant que Sacré BONHOMME, Sacré PHILOSOPHE de ma génération qui n’a RIEN à à voir avec un Tariq RAMADAN. Aimerais le voir un jour proche sur un plateau télé en présence de Michel Onfray auteur de COSMOS, livre à lire.
Qu’est-ce que VIVRE ? C’est VIVRE le plus simplement du monde, sans être motivé par LE FRIC, un monde proche de la nature, sans paillettes.
Monsieur Pierre RABHI ? Respect !
J’adhère, merci Pierre Rabhi !
« Si l’humanité ne prend pas conscience de son inconscience on va droit dans le mur. » (Pierre Rabhi)
Pas grand chose d’autre à ajouter …
M.G.
Bien d’accord avec Pierre Rabhi. Mais il faut aussi bien comprendre qu’absolument tous les articles des traités de l’Union Européenne plaident en faveur d’une croissance exacerbée, notamment ceux qui traitent de l’agriculture (articles 38 à 44 du Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne). Et tout cela n’est pas anodin puisque ces traités ont été écrits et imposés par des atlantistes convaincus (Attali, Giscard, Sarkozy notamment). Ces traités ne sont pas modifiables contrairement à ce que toute la classe politique Française essaie de nous faire gober (Front de Gauche et Front national compris) puisqu’il faut l’unanimité des 28 pays membres pour toute modification (d’après l’article 48 du Traité sur l’Union Européenne). Allons demander aux Grecs ce qu’ils pensent des marges de manoeuvre de négociation avec la Troïka. EELV est probablement le plus hypocrite sur le sujet en disant qu’on ne faisait pas assez d’Union Européenne. En effet, en faire « plus » reviendrait à aller encore plus dans le sens des traités européens (qui ne sont pas modifiables) et donc à exacerber les conséquences de la Politique Agricole Commune qui en découle en augmentant l’utilisation d’OGM, pesticides, et farines animales. EELV se targuait l’an dernier que le gouvernement avait mis un moratoire sur le MON810, pourquoi ont ils honteusement caché à leurs sympathisants présent dans leurs réunions publiques le cas du maïs OGM TC1507 que la Commission Européenne avait autorisé 2 mois avant contre le vote des institutions élues de l’UE. Cette même Commission de non élus qui a autorisé cette année 19 OGM supplémentaires ! Mr Rabhi je suis bien d’accord avec vous mais quand on sait que Monsanto va chercher le profit jusque dans les potagers privés des gens (pour l’instant aux US) on se rend bien compte que la seule issue possible c’est d’abord la compréhension que ce qui gère notre organisation politique juridiquement c’est depuis 2007 l’Union Européenne et que les traités qui en découlent ont été intrinsèquement prévus pour aller contre ce que vous dites. Sans remise en cause de la source du problème aucun changement ne sera possible, et comme je le montre plus haut, tout a été aussi prévu pour que les traités européens ne soient pas re-négociables. En conséquence je recommande l’étude précise des arguments de l’UPR notamment via ses conférences en ligne ou dans toute la France. L’UPR est le seul parti politique Français de plus de 8000 adhérents à proposer explicitement dans ses professions de foi la sortie de l’Union Européenne.
Bravo Monsieur Rabhi vous êtes un sage. Effectivement ce système arrive à sa fin et ne peut plus durer et l’argent n’achète pas la joie.
Pourtant je connais des gens autour de moi qui s’accrochent encore désespérément à leur rocher qui finira par être emporter d’une façon ou d’une autres par le courant qui s’intensifie. Ces gens s’accrochent encore à leurs illusions du bonheur, à leur travail, à leur bien matériel, à leur maison acheté à crédit, en pensant que la vie c’est ça. Pour ces gens, l’aventure n’existe pas, pas plus que le choix, ce sont des prisonniers volontaires de ce système.
Ils sont épuisés moralement et physiquement car leur vie, même avec tout leur bien matériel, ne leur convient pas. Ils portent la souffrance sur leur visage, sont livides, stressés, cernés, épuisés et ils n’ont plus le temps de vivre, de partager et ont perdu l’appétit ! ils vivent à 100 milles à l’heures et travaillent dans des entreprises qui poussent à la démissions et ne les respectent pas à leurs justes valeurs.
Mais hélas, même en leurs disant d’arrêter, ils continuent car ils doivent payer leurs crédits et élever leurs enfants, leurs visions étriqués et conditionnés les empêchent de concevoir la vie autrement. Pourtant d’autre choix s’offrent à nous car l’être humain a toujours eu le choix. Je suis d’accord, avec un peu de confiance en soi, de courage, de respect de soi même et de simplicité, tout dans la vie devient possible.
la croissance n’est pas le problème
le problème est ce en quoi nous croyons si ce que nous croyons est faux alors nous prenons les mauvaises choix
le modèle que nous avons n’est pas le bon nos décideurs sont loin de la réalité et on se retrouve dans le monde qu’ils nous créent.
Pour eux ils prennent les bonnes décisions.
Voir le « B »…
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/perversit%C3%A9
Personne n’empêche chacun de prendre la bonne décision en ce qui le concerne ainsi que les siens. Il y a déjà longtemps que je fonctionne ainsi et d’autres que moi, notamment dans ma famille en font autant. Nous avons depuis longtemps refusé d’être des moutons de Panurge.
C’est pareil pour moi graine de piaf mais pour beaucoup d’autres il faut du courage pour sortir du moule et changer sa façon de vivre car les idées on la vie dure ainsi que le conditionnement de l’entourage qui nous juge parce qu’il ne comprend pas qu’on puisse vivre autre chose, mais ce n’est pas grave, ils faut les laisser parler, les laisser tourner en rond et comprendre seul que la conscience collective n’est pas la voie de vérité et que « on » ne représente rien ni personne.
Que chacun trouve la voie qui lui correspond, celle qui parle à son cœur, celle qui le motive et donne un sens à sa vie, tout le reste est secondaire et obsolète, voilà pour moi où se trouve la vrai joie.
J’aime beaucoup ce que cet homme dit; vivre doucement est facile chaque jour et depuis longtemps.
« la croissance est un problème » … quand on sait pas, on se tait.
c’est un poil plus compliqué que ces demi-vérités tout de même.
Tu m’expliques comment, dans un monde fini, il est possible de toujours produire plus ? Tu m’expliques comment produire 5% de plus que l’année précédente indéfiniment ? Tu m’expliques pourquoi depuis 30 ans, un points de croissance en France se paye par 150 000 chômeurs ?
Yoananda, toi tu sais?
Sûrement, puisque tu la ramènes…
Alors développe un peu, qu’on ne reste pas ignorants; pourquoi la croissance n’est pas un problème?
mr Rabby parle,les moutons bêlent la caravane passe le chien aboie après la caravane qui ne fait que passer…
Dormez tranquilles braves gens dormaient tranquille braves gens…
Le message est correct, le messager n’en est pas le reflet ; est ce cela que tu tenais à souligner ?
J’oubliez les smileys…
L’argent hein… Mais c’est quoi ce que vous entendez pas argent ? L’argent, c’est la monnaie ? Mais la monnaie est nécessaire à la civilisation. L’argent donc, c’est quoi ?
Scipion, la monnaie était basé sur la valeur du travail que pouvait produire l’homme, à la base c’était un moyen d’échange, maintenant ce n’est basé que sur des presses rotatives dont 28 familles ont le bouton alors s’il te plait ne vient pas semer l’amalgame sur quelque chose qui n’existe plus depuis 73 en fRance et 69 au USraël ; parler du virtuel ou du passé ?
Pff, c’est comme si l’esclave parlerait de son enfance dans la savane alors qu’il coupe des cannes à sucre…