Il n’y a pas que la Grèce… Autriche : 260 000 signatures pour une sortie de l’UE

S’il y a une conférence que tous devraient avoir vue un jour, c’est celle de François Asselineau sur la construction européenne, sur ceux qui ont réellement voulu l’émergence de cette Europe ainsi que de la monnaie unique, sur les véritables buts et ces nombreux mensonges qui nous ont mené à cela: soit disant plus de travail, plus de paix, plus de démocratie… Nous voyons tous où cela nous a mené, et que ce « rêve européen » n’est qu’une arnaque au profit de certains groupes financiers. La Grèce est dépouillée et esclave de la finance, les autres pays n’en peuvent plus, un éclatement de la zone euro n’est plus une simple probabilité, et les régions ou pays souhaitant quitter ce cauchemar se font de plus en plus nombreux. Dernier pays à lancer le sujet: l’Autriche, même si ce ne sont que 260 000 signatures sur une pétition, c’est déjà un bon début. À quand la même chose dans d’autres pays?

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Plus de 260 000 autrichiens ont signé une pétition appelant à la sortie de l’Union Européenne. Le parlement du pays doit désormais discuter sur l’issue.

Un nombre précis de 261 159 personnes qui ont déposé leur signature comprend 4,12% de l’électorat du pays.

La pétition a reçu la plus grande popularité dans la région de la Basse-Autriche (ou 5,18% des électeurs potentiels l’ont signé) de en Carinthie (4,48%).

Le seuil pour lancer des débats sur un referendum potentiel est de 100 000 personnes.

La pétition a été lancée par un traducteur de 66 ans, Inge Rauscher, qui avait déjà composé un document similaire en 2000. A cette époque-là, il avait été signé par 3,35% de l’électorat.

Rauscher a rapporté au journal The Local qu’une hausse de l’appui au referendum pourrait être expliquée par la crise économique et la crise grecque. Elle a indiqué dans un communiqué que «c’était un résultat formidable».

L’Autriche se trouve parmi des pays les plus riches de l’Union Européenne, avec seulement 4,3% du chômage en 2012, un des taux les plus bas au sein de l’Union. L’Autriche se place également à la 11ème place parmi les pays les plus riches du monde en termes de PIB.

Un tel referendum est à l’ordre du jour au Royaume-Uni. Il est prévu d’avoir lieu avant 2017, bien que le jour précis n’a pas encore été clairement déterminé. Selon le dernier sondage d’opinion mené par YouGov, 38%  des Britanniques se prononceraient pour la sortie de l’Union Européenne, tandis que 44 préféraient y rester.

C’est en 2013 que David Cameron avait promis de tenir un referendum, qui a provoqué des sondages d’opinion dans d’autres pays de l’UE. Ainsi au Danemark, 52% des citoyens ont confirmé leur fidélité à l’Europe, tandis que 47% voulaient voir une révision des conditions de leur appartenance à l’UE. En Irlande, deux-tiers des répondants s’étaient prononcé pour l’UE.

Source: Rt.com

 

7 Commentaires

  1. Merci pour cet article. Qui montre bien que la volonté de sortie de l’Union Européenne pure et simple n’est pas une vue de l’esprit mais bien un sentiment populaire profond. Les médias entretiennent depuis 20 ans le mythe qui consiste à dire que si on veut sortir de l’Union Européenne on est forcément d’extrême droite, c’est de la propagande. D’ailleurs il est bon de rappeler à cette occasion que jamais le Front National n’a proposé la sortie de l’Union Européenne dans ses professions de foi et programme officiel. Etonnant mais vrai, chacun pourra aller vérifier … un fait qui montre bien le niveau de désinformation entretenu par les médias, qui travaillent en toute connivence avec le FN (et les autres partis) soit dit en passant. Fait intéressant aussi, l’UPR est sur la liste noir de tous les grands médias télé Français, est il besoin d’en dire plus ?

    • Une simple rectification concernant le FN Pierrefronse :

      « La présidente du FN Marine le Pen a déclaré lundi que, si elle est élue présidente de la République, en 2017, elle souhaite organiser dans les six mois un référendum sur une sortie de la France de l’Union européenne.

      « Mon idée, a-t-elle expliqué, est de dire au peuple français, si vous m’élisez » en 2017, « six mois après, il y aura un référendum pour ou contre la sortie de l’Union européenne », a-telle expliqué dans une interview diffusée par la chaîne de télévision grecque Mega.

      Marine Le Pen a estimé que la situation de l’Union européenne ne pourra pas s’améliorer, et a estimé que l’Union européenne était « de plus en plus allemande ». « Je n’en veux pas à Mme Merkel qui défend l’intérêt de son propre pays, mais à tous ceux qui se soumettent devant elle », a-t-elle déclaré.

      « l’Union européenne, c’est la mort, la mort de notre économie, de notre système de protection sociale, de nos identités ». « Et j’ai un goût très peu prononcé pour le suicide », a-t-elle ajouté. »

      • Si les politiques voulaient être cohérents, nous avons
        déjà dit NON en 2005!!
        Le 29 mai 2005, les Français se prononcent, par référendum, à près de 55% contre le Traité Constitutionnel Européen (TCE). Signant ainsi le premier rejet du peuple à un traité dans ce domaine. Le texte, qui représentait une étape clé pour l’Union européenne à 25, visait à la doter d’un fonctionnement plus efficace. Mais le refus de la France, puis des Pays-Bas de ratifier la Constitution, portait un coup d’arrêt au projet de réforme des institutions.

        Donc cette entité est illégitime et on ne devrait pas y être soumis

        Demander un référendum pour en sortir, alors que nous n’y sommes jamais entré
        par notre refus en 2005!!!! C’est au playmobyl à talonnette, qu’elle devrait
        poser la question, le peuple lui, s’est déjà exprimé à ce sujet…. envy

    • Marine et son parti ne propose pas de sortir de l’UE au contraire de ce qu’on rabâche dans les merdias main stream.

      Tout est très bien détaillé dans ces 2 dossiers de l’UPR. 15 versions contradictoires du FN :

      http://www.upr.fr/dossiers-de-fond/fn-propose-pas-reellement-faire-sortir-france-lunion-europeenne-meme-leuro
      http://www.upr.fr/actualite/europe/front-national-sort-15eme-version-position-construction-europeenne

      Tout est sourcé et vérifiable sur les propos girouettes du FN qui s’adapte à son auditoire…

  2. L’Autriche a une expérience de la neutralité qui entre dans l’équation.
    Elle a aussi l’expérience d’une monnaie faible.
    Dans les années 70/80 un schilling variait entre 22 et 25 centimes de franc.
    Vous imaginez un peu ce que ça donnait par rapport au mark.
    C’est d’ailleurs pour cette raison que l’autobahn en direction d’Insbrück voyait passer autant de porshe le week end.

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