Des centrales solaires géantes et de l’agriculture dans le Sahara : solutions au changement climatique ou néocolonialisme déguisé ?

Au moment où on prépare la grande réunion pour le climat, en parallèle il y a des « projets » qui amplifient le problème de l’eau, dans les pays qui n’en ont pas de reste. Il s’agit d’une information capitale qui va à la fois agir sur l’avenir de l’Afrique et L’Europe en général car, pour utiliser les centrales solaires, de l’eau est nécessaire pour refroidir ces centrales. Des multinationales européennes veulent construire des centrales solaires géantes dans tous les pays d’Afrique du Nord et dans le Sahara (où vivent les tribus touaregs et les autres nomades du désert). Il y a déjà pénurie d’eau mais là, ils ne va plus rien leur rester. Tout ceci pour faire la promo des énergies renouvelables au profit de l’Europe, et d’autres pays du monde. On ne s’étonnera pas de l’immigration massive; L’enfumage continue de plus belle…. Merci à C.D qui ajoute « Si nous voulons mettre fin à l’immigration, il n’y a pas d’autre choix que de mettre fin à ce pillage sans fin des ressources naturelles des pays pauvres. »

Hier on apprenait que Les Américains sont intéressés à développer l’agriculture dans le Sahara algérien :

Le président du Conseil d’affaires Algéro-Américain, Smaïl Chikhoune a indiqué, mardi, que des investisseurs américains sont intéressés par le domaine de l’agriculture en Algérie.

Intervenant sur les ondes de la radio nationale, le même responsable a, à ce propos, fait état de la signature de six mémorandums portant création de concessions agricoles pour développer ces productions par les deux parties sur la base de la règle des 51/49.

Chikhoune a précisé qu’après leur visite en Algérie, les entrepreneurs américains avaient fait part de leur souhait de diversifier leurs investissements, en particulier dans la production à grande échelle de lait, de viande, de pomme de terre et de semences maraichères.

Comme première étape du renforcement de la présence américaine en Algérie dans le domaine agricole, il a indiqué que ces projets commenceront à prendre forme, vers fin 2015, par la création de fermes pilotes de quelque 20.000 hectares chacune, dans les régions d’El Oued, Biskra, Timimoun, Béchar et Adrar.

Chikhoune a également annoncé la conclusion prochaine d’un accord de partenariat entre Algériens et Américains pour la création d’une joint-venture de production de machines agricoles.

Toujours dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays, le président du Conseil d’affaires Algéro-Américain a annoncé qu’une cartographie de l’ensemble des sites miniers du pays sera établie par une agence gouvernementale Américaine et ce en prévision d’exploitation économique de certains parmi eux.

Il est à rappeler, enfin, que pas moins de 114 compagnies Américaine sont actuellement représentées en Algérie.

Pas mal comme news non… sachant que le Sahara qui fait parti du SAHEL est un nœud gordien géostratégique … : j’opterai donc pour le « néocolonialisme déguisé » et le positionnement stratégique dans cette région du monde .

De agriculture dans le désert, il n’y a bien que les étasuniens qui pouvaient y penser ….

(sur l’article ci dessous vous trouverez l’astrophysicien JPP en coms …)

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Des centrales solaires géantes au Sahara : solution au changement climatique ou néocolonialisme déguisé ?

Le méga projet Desertec consiste à approvisionner toute l’Europe en électricité produite par des centrales solaires au Sahara. Lancé par des grandes entreprises allemandes, le projet semble pour l’instant au point mort. La construction de plusieurs autres centrales solaires d’envergure sont cependant encore à l’ordre du jour en Afrique du Nord, en dépit des préoccupations locales. Dans cet article, Hamza Hamouchene se penche sur les conséquences géopolitiques de tels projets, et se demande dans quelle mesure, et à quelles conditions, l’énergie solaire du désert peut réellement jouer un rôle dans un avenir démocratique et durable des deux côtés de la Méditerranée.

Si vous êtes présent sur les réseaux sociaux, il se peut que vous ayez vu passer cette image, qui montre une minuscule partie du Sahara avec la légende : « L’énergie solaire produite sur cette surface du Sahara fournirait assez d’énergie pour couvrir les besoins du monde entier. »

Cette affirmation est-elle vraiment exacte ? Elle se base sur des données issues d’une thèse de fin d’études rédigée en 2005 par Nadine May, de l’Université technique de Brunswick en Allemagne. Selon l’universitaire, une surface de 3,49 millions de km² serait potentiellement disponible pour accueillir des centrales solaires à concentration dans des pays d’Afrique du Nord comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et l’Égypte. D’après elle, une surface de 254 kilomètres sur 254 kilomètres (le plus grand carré sur l’image) suffirait pour répondre à la demande mondiale d’électricité. La quantité d’électricité nécessaire aux 25 États membres de l’UE pourrait être produite sur une surface de 110 kilomètres sur 110 kilomètres (avec des collecteurs solaires capables de capturer 100% de l’énergie). Mais selon une estimation plus réaliste, de l’initiative Land Art Generator, avec un taux de capture de 20%, une surface environ huit fois plus grande que celle évoquée dans l’étude allemande serait nécessaire pour répondre aux besoins du monde en énergie. Cette carte illustre cependant le potentiel de l’énergie solaire, et le fait qu’il suffirait de peu d’espace pour alimenter en électricité la planète toute entière.

Cette idée n’est pas neuve. En 1913, l’ingénieur américain Frank Shuman avait présenté les plans de la première centrale solaire thermique au monde auprès des élites coloniales égyptiennes, dont Lord Kitchener, le consul général britannique. La centrale aurait pompé l’eau du Nil vers les champs de coton voisins, une récolte alors extrêmement lucrative en Égypte. La Première guerre mondiale mit abruptement fin à ce rêve. L’idée fut reprise dans les années 1980 par Gerhard Knies, un physicien allemand qui fut le premier à estimer la quantité d’énergie solaire nécessaire pour répondre aux besoins en électricité de l’humanité. En 1986, réagissant à l’accident nucléaire de Tchernobyl, il arriva à la remarquable conclusion suivante : en six heures seulement, les déserts du monde reçoivent plus d’énergie du soleil que la quantité consommée en un an par les êtres humains. Ces idées ont ouvert la voie au projet Desertec.

Desertec, un projet à 400 milliards d’euros

Par souci de clarté, il convient de différencier la « Fondation Desertec » de l’« Initiative industrielle Desertec ». La fondation à but non lucratif Desertec a été créée en janvier 2009 par un groupe de scientifiques, de personnalités politiques et d’économistes des pays de la Méditerranée. Son objectif est d’approvisionner autant de personnes et d’entreprises que possible en énergie renouvelable produite dans les déserts du monde entier. Ils espèrent ainsi contribuer à la prospérité et la protection du climat.

Une carte de la distribution optimale des sources d’énergie renouvelable en 2050, basée sur des simulations effectuées par le Fraunhofer Institute for Systems and Innovation Research de Karlsruhe en Allemagne.

À l’automne 2009, un consortium « international » d’entreprises, majoritairement allemandes, lance l’Initiative industrielle Desertec (Dii). Des acteurs puissants tels qu’E.ON (l’équivalent d’EDF en Allemagne), la compagnie de réassurance Munich Re, Siemens et Deutsche Bank en sont tous devenus « actionnaires ». Objectif : faire du concept Desertec un projet commercial rentable, qui fournirait environ 20% de l’électricité de l’Europe en 2050 grâce à un vaste réseau de parcs solaires et éoliens s’étendant sur toute la région du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord. Ces générateurs seraient connectés à l’Europe continentale par des lignes spéciales de transmission directe à haute tension. Le coût total de ce projet est alors estimé à 400 milliards d’euros…….

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Le Sahara pour approvisionner le monde entier en énergie

Pour comprendre le projet Desertec, et en particulier son bras industriel Dii, il faut garder à l’esprit ce contexte d’accords commerciaux pro-marché, de jeux d’influence et de ruée vers les ressources énergétiques. Desertec doit ainsi jouer un rôle clé dans la diversification des ressources énergétiques, face au gaz russe, et contribuer aux objectifs de réduction des émissions carbone européennes. Les pays du sud de la Méditerranée constituent une cible de choix, bien pourvue en ressources naturelles, depuis les sources fossiles jusqu’à l’énergie solaire et éolienne. Un mécanisme « colonial » familier semble se mettre en place : celui où le Sud continuerait à exporter sans limite ses ressources naturelles bon marché vers le Nord riche et industrialisé, perpétuant une division internationale du travail profondément injuste……..

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Solution au changement climatique ou domination occidentale ?

Daniel Ayuk Mbi Egbe, de l’African Network for Solar Energy (Réseau africain pour l’énergie solaire) a exprimé des doutes similaires en 2011. « Beaucoup d’Africains se montrent sceptiques par rapport au projet Desertec, déclare-t-il. Les Européens font des promesses mais, en fin de compte, ils font venir leurs ingénieurs, ils apportent leur matériel et ils se lancent. Il s’agit d’une nouvelle forme d’exploitation des ressources, tout comme autrefois. » Mansour Cherni, un syndicaliste tunisien, exprime des préoccupations semblables lors du Forum social mondial 2013 de Tunis lorsqu’il demande : « Où l’énergie produite sera-t-elle utilisée ? D’où viendra l’eau qui servira au refroidissement des centrales solaires ? Et quels bénéfices les populations locales en retireront-elles ? »…

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Où en est le projet Desertec ?

Sur le site web de la Fondation, on peut lire : « Le projet Desertec n’a jamais visé à produire de l’électricité en Afrique pour l’Europe, mais veut approvisionner les entreprises des régions désertiques en énergie issue du soleil plutôt que du gaz et du pétrole. » Malgré cette affirmation, le consortium d’entreprises (principalement européennes) de Dii vise ouvertement à approvisionner l’Europe en énergie depuis l’Afrique. Pourtant, la chute des prix des panneaux solaires et des turbines éoliennes dans l’Union a finalement conduit le consortium à admettre que l’Europe pouvait produire la plus grande partie de son énergie propre localement. Les tensions entre la Fondation et l’Initiative industrielle Desertec culminent avec leur divorce en juillet 2013. La Fondation préfère se distancier de la mauvaise gestion et du manque de direction du consortium industriel. Suite à ces développements, Dii s’est réduit à peau de chagrin, passant de 17 partenaires à seulement trois fin 2014 (l’entreprise allemande RWE, la saoudienne Acwa Power et la chinoise State Grid.)……

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La plus grande centrale solaire du monde à Ouarzazate

Selon Med Dhia Hammami, un journaliste d’investigation tunisien spécialiste du secteur de l’énergie, le projet cherche à profiter de la nouvelle législation tunisienne permettant de libéraliser la production et la distribution d’énergie verte, brisant le monopole de la Société tunisienne d’électricité et de gaz et ouvrant la voie à l’exportation directe d’électricité par des entreprises privées. Selon lui, il s’agit d’une« prostitution étatique » qui confirme que le gouvernement tunisien se soumet à des diktats commerciaux allant à l’encontre de l’intérêt national.

Le gouvernement marocain, assisté de certains membres du consortium Dii, a obtenu des financements de bailleurs internationaux pour développer la plus grande centrale solaire à concentration du monde à Ouarzazate. Envisagé à l’origine comme un projet d’exportation, mais ayant échoué à obtenir le soutien financier du gouvernement espagnol pour un câble sous-marin, le projet est maintenant présenté comme un moyen pour le Maroc d’augmenter son approvisionnement en énergie renouvelable. Toutefois, le rôle des multinationales dans le projet suscite toujours des critiques. Jawad Moustakbal, membre d’Attac Maroc et du CADTM, s’inquiète du contrôle croissant exercé par les sociétés transnationales sur la production d’électricité dans son pays. Il considère que les projets comme celui de Ouarzazate sont une menace pour la souveraineté nationale dans le secteur de l’énergie propre, les décisions étant prises loin de tout processus ou consultation démocratique.

Un « développement durable » sans les communautés locales

Il est absurde de présumer que la libéralisation économique et le « développement » conduisent nécessairement à la prospérité, à la stabilité et à la démocratie, comme si le néolibéralisme et l’agenda de l’Occident n’avaient rien à voir avec les soulèvements arabes. Tout projet visant à produire une énergie durable doit être enraciné dans les communautés locales, destiné à répondre et à subvenir à leurs besoins, et centré sur la justice environnementale et énergétique.

C’est d’autant plus important quand on pense au « Printemps arabe » et aux exigences soulevées lors de ces révolutions : pain, liberté, justice sociale et souveraineté nationale. Les projets impliquant de grandes multinationales tendent à adopter une approche technocratique, ce qui augmente les risques d’expropriations, d’accaparement des terres et de pollution locale. Sans implication des communautés, rien ne garantit que ces projets contribueront à soulager la pauvreté, à réduire le chômage ou à préserver un environnement sain. Voilà où pèche l’initiative Desertec.Le projet implique très peu d’acteurs du Sud de la Méditerranée, et ces derniers sont majoritairement des institutions publiques et des autorités gouvernementales, non les communautés locales qui auraient été affectées.

Pas d’accès équitable aux technologies

La Fondation Desertec a publié un ensemble de critères pour garantir que des projets de production d’énergie solaire à grande échelle dans les régions désertiques soient réalisés de façon socialement et environnementalement responsable. Néanmoins, en l’absence de contrôle démocratique, de transparence et de participation citoyenne dans le processus de prise de décision, ces critères resteront lettre morte.

Autre question cruciale : ces projets permettront-ils un transfert de connaissances, d’expertise et de designs de technologies renouvelables aux pays d’Afrique du Nord et du Moyen Orient ? Cela semble peu probable, étant donné la réticence habituelle des multinationales dans ce domaine, et les enjeux liés à la propriété intellectuelle de ces technologies. Par exemple, les tubes à gaz (capteurs solaires thermiques) destinés aux centrales solaires d’Afrique du Nord sont tous fabriqués en Allemagne, et les brevets des récepteurs de tubes en verre sont détenus par des sociétés allemandes. Sans un accès équitable à ces technologies, les pays du sud de la Méditerranée resteront dépendants de l’Occident et des multinationales pour tout futur développement durable.

L’énergie solaire, nouvelle rente des régimes autoritaires ?

Pour en revenir aux révolutions arabes, Desertec s’est présenté comme une possible voie de sortie de crise en offrant de nouvelles opportunités à la région. Voilà qui est déconcertant, quand on pense que les parties prenantes du projet ont coopéré avec des élites corrompues et des régimes autoritaires, dont certains ont été renversés depuis. Les autres continuent à opprimer leurs populations. Au lieu de permettre un « développement » et une émancipation des gouvernements répressifs, les grandes centrales solaires, par nature centralisées, sont une source idéale de revenus pour des régimes corrompus et autoritaires (comme en Algérie, en Égypte et au Maroc) et pourraient donc contribuer à leur maintien au pouvoir. Pour illustrer ce risque, prenons l’exemple de l’Algérie.

Le pétrole et le gaz constituent une source de revenus pour le régime algérien depuis des décennies. Ces revenus sont utilisés pour acheter la paix sociale et conserver sa mainmise sur le pouvoir. Alors que la guerre civile (ou plus, précisément, la guerre « contre les civils ») faisait rage en Algérie, et que l’État et les islamistes fondamentalistes commettaient des exactions systématiques, BP a signé un contrat d’une valeur de 3 milliards de dollars en décembre 1995, lequel l’autorisait à exploiter les gisements de gaz du Sahara pour les 30 années à venir. Un mois plus tard, Total concluait un accord semblable d’une valeur d’un milliard et demi de dollars. En novembre 1996 s’ouvrait un nouveau pipeline fournissant du gaz à l’UE, le pipeline Maghreb-Europe qui passe par l’Espagne et le Portugal. Ces contrats ont sans aucun doute conforté le régime à un moment où ce dernier commettait des violences systématiques dans tout le pays et qu’il se trouvait une période d’isolement international.

« Laissez la lumière du soleil aux peuples du désert ! »

Enchaînées à l’Algérie par des investissements massifs, ces sociétés et l’Union européenne avaient tout intérêt à éviter la chute de ce régime répressif. Ils ont donc accepté la « guerre sale » du régime algérien au cours des années 1990. Un méga-projet de production d’énergie renouvelable tel que Desertec, qui lie les économies européennes à des gouvernements corrompus de la région MENA, causerait exactement le même genre de problèmes. Qu’il s’agisse d’énergie fossile ou renouvelable, les projets qui ne profitent pas aux personnes vivant là où cette énergie est produite, qui servent à soutenir des régimes répressifs et autoritaires ou qui n’enrichissent qu’une toute petite minorité d’élites et de multinationales voraces sont scandaleux, et il faut s’y opposer.

Les partisans de projets d’exportation d’énergie propre apparemment inoffensifs comme Desertec doivent s’assurer qu’ils ne soutiennent pas une nouvelle vague d’« accaparement des sources d’énergie renouvelable ». Après le pétrole, le gaz (y compris les non conventionnels), l’or, les diamants et le coton, l’énergie solaire servira-t-elle à son tour à maintenir la domination impérialiste de l’Occident sur le reste de la planète ? Au lieu d’adopter de tels projets gargantuesques, nous devons plutôt soutenir des projets décentralisés à petite échelle qui seront gérés et contrôlés démocratiquement par les communautés locales et qui promeuvent l’autonomie énergétique. Si nous ne voulons pas reproduire la tragédie des énergies fossiles, nous devons proclamer : « Laissez la lumière du soleil aux peuples du désert ! »

Hamza Hamouchene [1]

Article publié initialement en anglais par The New Internationalist et traduit par Anne-Sophie Ronvaux. Mise en forme complémentaire réalisée par Basta !

source

Lire l’article complet sur Résistance-Authentique

Voir aussi;

7 Commentaires

  1. Et pourtant, il y a moyen de combiner production d’électricité grâce au soleil et production d’eau potable.
    Ce n’est pas compliqué.
    Déjà,on oublie le photovoltaïque et on fait dans le solaire thermique à concentration (via des panneaux paraboliques). On prélève de l’eau de mer (salée) que l’on fait circuler dans les tuyaux situés au foyer de la parabole. Cette eau, en s’échauffant peut faire tourner des turbines qui vont produire l’électricité. Puis en se recondensant ensuite en se refroidissant, elle se désalanise ce qui permet une utilisation pour arroser une agriculture à proximité voire pour la consommation.
    De plus, ce système permet également de stocker l’énergie dans des cuves de sels fondus.
    Bref, que du bénéfice à tous les niveaux…

    Et des panneaux solaires thermiques, ça ne coûte pas cher par rapport au photovoltaïque…

    Bref, des solutions simples et peu coûteuses existent.

    Ensuite, on peut aussi créer un réseau de transport d’électricité entre l’Afrique et l’Europe en transportant en courant continu 700KV comme c’est déjà le cas au Canada…

  2. Même si c’était du néo-colonialisme, ce serait bon pour les populations qui vivent dans un état de pauvreté inimaginable et qui bien souvent crève de faim, voire de soif!
    Mais il faut surveiller cela de très près, car les richesses dont regorge de sous-sol désertique, sont autant d’appâts pour des gens non scrupuleux !

  3. Ces dévorants envahisseurs pourraient goûter la beauté du désert et la simplicité de ses habitants pour retrouver un peu de sagesse.

    • Vous avez raison Natacha sauf que « ces dévorants envahisseurs » n’ont pas l’âme bien née. Celle qui fait que vous savez admirer, communier avec le Désert. Serge Lama qui a fait son service militaire à C. BECHAR a bien parlé de ce sahara : « Ce que j’ai ressenti face au désert est une sorte de communion. Je compare le désert à une Eglise ».

  4. C’est clairement du néocolonialisme .
    L’énergie solaire sonne d’une maniere sympathique dans l’oreille des gens, mais c’est clairement la préhistoire d’un point de vue technologique.
    Grosse infrastructure , rendement Tres faible , dépendance industrielle, durée de vie , etc…
    Solution viable uniquement pour les zones isolés et pauvres nécessitant de tres faible besoin en énergies et en autonomies
    L’avenir existe déjà dans les labos.
    La partie visible de l’iceberg :http://youtu.be/UlYClniDFkM

  5. Le néocolonialisme c’est en Europe qu’il se déroule aujourd’hui.

  6. Avoir vécu très jeune dans cette partie du Sahara et lire que des centrales solaires géantes et de l’agriculture y sont prévues pour bientôt, en effet, c’est GEANT mais de pure FOLIE ! Ces projets relèvent de la démence à haut niveau, celle qui nécessite un enfermement psychiatrique avec camisole de force.

    Les grands CERVEAUX ingénieurs autour de ces projets ont-ils pensé aux Touaregs, à leurs troupeaux à ces coins d’eau rares qui seront très vite asséchés ? Ont-ils pensé à la faune, à la flore ? Non. Ils n’ont envisagé que le rapport à court terme de leurs installations mortifères dans un PAYSAGE UNIQUE qu’ils vont transformer très vite en paysage apocalyptique, en détruisant sur leur passage, tout ce qui y vivait depuis la nuit des temps.
    Théodore MONOD que j’ai lu doit se retourner au-dessus des étoiles et bien d’autres comme lui, qui ont été de grands passionnés du désert.

    Il en est deux qui l’ont un peu connu et qui ont écrit :

    « Voir la vie des autochtones, l’immensité saharienne… ça ne peut laisser personne indifférent. L’homme ne s’incline que lorsqu’il rencontre ce qui le surpasse…et c’est bien ce qui lui arrive dans le Sahara. (Ari Vatanen)

    et la très juste réflexion de Coluche : « les technocrates, tu leur donnes le SAHARA, dans six mois, il faut qu’ils achètent le sable ailleurs ». Sacré Coluche !

    Alors OUI ! « Laissez la lumière du soleil aux Peuples du Désert ».

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