Les Etats-Unis, du haut de leur orgueil, n’acceptent pas de ne plus être les maîtres de la planète malgré leurs tentatives, et il y a « l’autre bloc », les BRICS qui eux aussi multiplient les accords commerciaux dans le but de créer un « nouvel ordre mondial » à leur sauce. Ils ne sont plus les rois du pétrole, le dollar ne vaut plus rien, la confiance en leur nation est ravagée, seules les menaces leur permettent d’avoir une certaine emprise sur les pays et les événements, menaces qu’ils n’hésitent pas à user jusqu’à la corde.
Au niveau des tensions, cela devient de plus en plus inquiétant et « la Russie pourrait se voir contrainte de renforcer son potentiel nucléaire en vue de réagir aux facteurs négatifs créés par les démarches de Washington, a déclaré Mikhaïl Oulianov, directeur du département de la non-prolifération et du contrôle des armements du ministère russe des Affaires étrangères« .
La Chine, qui est avant tout un exportateur et « l’usine du monde », n’a pas forcément intérêt à faire chuter brutalement et violemment les États-Unis, raison pour laquelle le conflit économique actuel devrait rester à une intensité modérée malgré quelques pics de tension.
Cela dit, les Américains, eux, ne semblent pas vouloir voir leur leadership s’étioler et la diplomatie américaine tente de casser l’axe Pékin-Moscou notamment en insistant sur les différences économiques. La Chine a plus besoin de la croissance mondiale que la Russie qui n’est globalement qu’un vendeur de gaz et de pétrole.
L’avenir du monde dépend donc en grande partie de la solidité de l’alliance sino-russe.
Charles SANNAT
Tandis que la Russie est à la recherche de nouveaux alliés, la Chine semble vouloir l’aider.
Les relations entre la Russie et la Chine se développent dynamiquement en dépit des vaines tentatives de Washington d’isoler Moscou sur la scène internationale, écrit dimanche le magazine américain Newsweek.
Selon le magazine, la récente visite du président chinois Xi Jinping à Moscou est devenue « un signe très prometteur » pour la future coopération entre les dirigeants chinois et russe. Tandis que la Russie est à la recherche de nouveaux alliés, la Chine, qui est elle-même un joueur puissant, semble vouloir l’aider, indique le magazine.
Dans ce contexte, les actuels exercices navals conjoints russo-chinois de dix jours témoignent selon le Newsweek du renforcement continu de la coopération militaire et stratégique entre les deux pays.
Dans le même temps, la Russie et la Chine consolident leurs liens économiques et forgent « un bloc diplomatique puissant » pour faire face aux États-Unis et à l’Europe dans le cadre des Nations unies. Pourtant, la coopération entre la Chine et la Russie dépasse de loin le cadre fixé par l’ONU, souligne le magazine.Toujours selon le Newsweek, sur fond de récentes visites de la chancelière fédérale allemande Angela Merkel à Moscou et du secrétaire d’État américain John Kerry à Sotchi, le chef du Kremlin Vladimir Poutine « ne semble plus si isolé » en dépit des allégations émises par certains observateurs à l’approche du défilé militaire à l’occasion du 70e anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie à Moscou.
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Via le Contrarien
L’enjeu réel c’est « l’Eurasie » et les ressources dont elle dispose, ainsi que la mainmise géostratégique de cette partie du globe.
Les USA ont développé différentes « zones d’influences » (useucom, uscentcom, usafricom…) qu’ils doivent absolument contrôler. C’est une partie du plan d’expansion made in us.