Traduction :Dominique Muselet
La Russie a un dilemme. Comment peut-on travailler à un règlement pacifique du conflit ukrainien – et éviter une plus grande, plus terrible guerre – quand on a comme interlocuteurs des imbéciles et des vassaux ? Je veux parler des dirigeants américains et européens, respectivement.
Le problème quand on essaie d’avoir une conversation avec des imbéciles, c’est qu’ils sont tout simplement incapables de voir plus loin que le bout de leur nez. Ils souffrent de dissonance cognitive et ils en sont fiers. En fait, plus ils sont bêtes plus on les félicite de leur force. On ne peut rien apprendre aux imbéciles ; leur regard grossier et obtus sur le monde leur interdit toute perspective différente, même si elle est plus juste. Ils ont d’ailleurs horreur qu’on les corrige, ce qui ne fait qu’aggraver leur bêtise.
Le problème quand on a à faire à des vassaux, c’est qu’ils ne peuvent pas changer de cap – même s’il leur reste encore quelque capacité à penser par eux-mêmes et à se rendre compte que la perspective qu’on leur propose est plus juste ou plus censée.
C’est le problème qu’a la Russie dans ses relations avec Washington et ses alliés européens sur le conflit en Ukraine.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui s’exprimait à Munich le week-end dernier, a déploré le manque d’indépendance des Européens sur le sabotage systématique de l’ordre international par Washington. Lavrov a été blâmé pour avoir osé dire la vérité, surtout qu’il a étayé son propos avec des arguments logiques et des preuves historiques.
Les Etats-Uniens stupides, eux, remplacent les arguments rationnels par des slogans et des accusations. Ils sont aveuglés par leur propre propagande qu’ils finissent par croire. Et ils sont contents d’eux… Dieu bénisse l’Amérique !
Le président américain Barack Obama, qui est censé être l’un des politiciens américains les plus réfléchis, n’est pas capable de voir plus loin que les phrases toutes faites de la narrative convenue qui affirme, sans la moindre preuve, que « tout est de la faute de la Russie » dans le conflit en Ukraine.
En présence de la chancelière allemande, Obama a dit cette semaine à la Maison Blanche qu’il envisageait d’envoyer des armes létales au régime de Kiev « pour aider l’Ukraine à renforcer ses défenses face à l’agression séparatiste ». Obama a accusé la Russie d’alimenter le conflit et de vouloir violer l’intégrité territoriale de l’Ukraine « à la pointe du pistolet ».
Voilà ce qui se passe en réalité : Les Ukrainiens d’origine russe sont tués dans leurs maisons, leurs caves, leurs écoles et leurs rues par le régime de Kiev soutenu par l’Occident, qui a lancé une guerre absurde dans l’est de l’Ukraine il y a dix mois, qui a déjà fait plus de 5500 morts et plus d’un million de personnes déplacées – et pourtant pour Obama la violence est la conséquence de « l’agression séparatiste » et il veut envoyer des armes plus meurtrières aux agresseurs.
Si d’Obama, on descend dans la hiérarchie, les choses ne font qu’empirer. Le vice-président, Joe Biden, a déclaré à la conférence sur la sécurité à Munich la semaine dernière que « les Ukrainiens ont le droit de se défendre » et par conséquent, nous, les Etats-Unis, devrions leur envoyer de l’aide militaire pour faire face à « l’agression russe ».
Alors, M. Biden, qu’en est-il du droit des Ukrainiens d’origine russe à se défendre ? N’ont-ils pas le droit de le faire ? Ne sont-ils pas Ukrainiens ? Ou peut-être que, parce qu’ils sont d’origine russe, vous les considérez comme des êtres inférieurs ?
Le chef de la diplomatie étatsunienne, John Kerry, une personne soi-disant courtoise, multilingue et cosmopolite, répète les mêmes accusations irrationnelles et sans fondement, contre la Russie, affirmant qu’elle est la « plus grande menace pour l’Ukraine ». Kerry veut aussi envoyer des armes à l’Ukraine pour donner une leçon à la Russie.
Idem pour Ashton Carter, le nouveau secrétaire à la Défense. Idem pour Michel Flournoy, qui est pressenti pour être secrétaire à la Défense si Hillary Clinton remporte la présidentielle de 2016. Idem pour Bobby Jindal, un concurrent républicain sérieux à la présidentielle. Idem pour Bob Corker, le chef de la politique étrangère républicaine. Idem pour le général Martin Dempsey, chef d’état-major des armées des États-Unis. Idem pour les membres de l’establishment de la politique étrangère américaine de l’Institut Brookings et du Conseil de l’Atlantique. Idem pour les comités de rédaction des grands médias américains dont le New York Times et le Washington Post. Tous répètent sans sourciller le mantra qui dit que le conflit en Ukraine est dû à l’agression russe et que fournir des armes au régime de Kiev est idéal pour faire la paix. Tous régurgitent la même histoire mensongère et éculée qui dépeint le président russe Vladimir Poutine en « dictateur du milieu du 20e siècle » avec la même veine « expansionniste » qu’Adolf Hitler ou Benito Mussolini. (Sans même se rendre compte que le fascisme du milieu du 20e siècle fut une stratégie secrète élaborée par les puissances capitalistes occidentales pour attaquer l’Union soviétique qui s’est soldée par 30 millions de morts russes. Une politique qui se poursuit aujourd’hui sous forme de soutien américain au régime néo-nazi de Kiev pour déstabiliser la Russie.)
La chose la plus effrayante à propos des imbéciles américains, c’est qu’ils ne leur vient même pas à l’idée qu’ils pourraient être endoctrinés. Ils sont des clones Orwelliens qui croient que la guerre est la paix, l’esclavage est la liberté, et que la vérité est celle qu’on vous serine.
Les politiciens américains qui ont participé à la Conférence sur la sécurité de Munich ont traité de « conneries » les efforts de la chancelière allemande Merkel et du président français, François Hollande, pour amener Poutine à discuter de la crise en Ukraine.
Les trois dirigeants se proposent de poursuivre cette semaine les longues discussions qu’ils ont entreprises à Moscou le week-end dernier, lors d’une seconde réunion à Minsk, la capitale du Bélarus. Il n’est pas sûr du tout que Poutine, Merkel et Hollande parviennent à obtenir du régime de Kiev qu’il s’assoie à la même table que les séparatistes pro-russes d’Ukraine orientale. Les brutes étatsuniennes vont certainement faire de leur mieux pour faire capoter le dialogue avant même qu’il ait commencé à porter ses fruits.
Contrairement aux Américains Gung-Ho*, les Européens commencent à se rendre compte que fournir plus d’armes en Ukraine n’est pas la solution, qu’il faut même éviter ça à tout prix, et que les aspirations à l’autonomie des séparatistes sont raisonnables et méritent d’être prises en compte.
Les Européens, au moins publiquement, n’ont sans doute pas renoncé à la narrative éculée selon laquelle c’est la Russie qui déstabilise l’Ukraine avec ses troupes ou son soutien militaire clandestin aux séparatistes. Moscou nie catégoriquement ces allégations. Mais au moins, les Européens semblent avoir assez de subtilité intellectuelle pour réaliser que montrer hystériquement Poutine du doigt est contre-productif et qu’il n’y a peut-être pas qu’une seule version des faits.
Il faut reconnaître qu’Angela Merkel a résisté à la pression américaine pour augmenter l’implication militaire en Ukraine. A Washington cette semaine, elle a catégoriquement nié partager l’idée d’envoyer plus d’armes en Ukraine. L’opposition de Merkel aux propositions américaines a été dénoncée par les principaux sénateurs républicains qui l’ont accusée de vouloir « apaiser » Poutine, en la comparant stupidement avec Chamberlain et Hitler à la conférence de Munich de 1938.
Traiter avec ces imbéciles d’Américains est donc impossible. Ils vivent dans un monde mental différent de la plupart des autres. Leur monde est un mélange de propagande qui ne tient aucun compte des faits historiques, et de comportements brutaux qui rendent le dialogue, la réciprocité ou la réflexion socratique tout à fait improbables. Leur arrogance et leur vanité obtuse font obstacles à la vraie communication et à la compréhension mutuelle. Et tout ça c’est la faute de Poutine ; tout cela vient de ces affreuses hordes russes ; c’est le retour de l’empire soviétique du mal. Une opération illégale de changement de régime à Kiev contre un gouvernement élu soutenu par les Etats-Unis ? Un régime soutenu par les Américains qui mène une guerre contre les russophones de l’est de l’Ukraine ? Êtes-vous fou, espèce de crétin d’apologiste de Poutine ?
Comment peut-on traiter avec des gens pareils ? On ne peut pas, c’est impossible.
A cela s’ajoute un autre problème. Les Européens ne sont pas libres d’agir en fonction de ce qu’ils pensent réellement. Il est clair que Merkel, Hollande et de nombreux autres dirigeants européens se rendent compte que le projet étatsunien d’inonder l’Ukraine d’armes encore plus meurtrières est une idée catastrophique qui pourrait déclencher une Troisième Guerre mondiale. Il est clair que de nombreux Européens pensent que les sanctions US contre la Russie ne sont pas seulement contre-productives, mais que c’est, en fait, une politique bêtement hostile qui nuit aux travailleurs, aux agriculteurs et aux économies européennes autant qu’à la Russie.
Source: Strategic-culture.org via Sott.net
Les Américains© sont très patriotes. Il est dit que en privé, les Américains vénèrent et font des sacrifices au pavillon américain à l’intérieur de leurs maisons – mais finissent toujours tristes car le drapeau ne finit jamais par voler. Il faudrait les prévenir qu’à l’intérieur d’une maison, il y a pas de vent (excepté dans les films Américains©). Les Américains© voient cela comme une forme de colère de leur Dieu Tout-Puissant.
Une légende populaire déclare que Dieu a officiellement choisi les États-Unis d’Amérique© pour sauver le monde et chaque militaire serait en réalité un prophète. Le M16, arme américaine, peut parfois être appelé crucifix.
L’une des particularités d’être né américain est de n’avoir qu’une instruction limitée – le fait d’être éduqué est directement considéré comme faisant partie de la classe des intellos, voire des communistes. De plus, tout le monde (en Europe) le sait, qu’un pays avec un QI moyen de 23 est plus facilement contrôlable
L’armée américaine© est la meilleure plus grande au monde une agence de voyage pour SDF. Il s’agit d’une armée sans risque où aucun soldat ne meurt.
Tous les soldats sont semi-volontaires (enrôlés de force sous l’effet de l’alcool du chômage pour la majorité) et équipés de la meilleure armure du monde.
Ils possèdent des casques, des bottes, un équipement et un véhicule anti-balles soutenu par des petits autocollants made in China sur la gloire US© : “Born to kill”. Ils sont prêts et entrainés à suivre les ordres illégaux de leur supérieur.
Chevènement : Quand Poutine est allé demander à Bruxelles en mai 2014 pourquoi l’UE voulait signer un accord de libre-échange avec l’Ukraine alors que celle-ci en avait déjà signé un avec la Russie ; …on lui a répondu gentiment : « d’aller ce faire foutre ! » http://quenelplus.com/videos/poutine-a-chevenement-a-bruxelles-on-ma-dit-allez-vous-faire-foutre.html
il faut ajouter que ces connards d’U.E. + le prix Nobel de
la guerre, veulent donner encore du fric à l’Ukraine !!!
n’est ce pas le meilleur moyen de poursuivre les combats
que ce fric ? qui soit dit en passant s’élève jusqu’ici
à 48 milliards d’euros !!!!!
ce qui me fait craindre, c’est la populace french qui croit
dur comme fer ce que racontent ces hommes d’états MEURTRIERS
menteurs, calculateurs, fourbes, FOUS.
Je radote sans doute, mais tout ce fiasco a une seule origine: l’économie qui coule aux USA malgré les billets verts de merde imprimés depuis 2008 qui servent à RIEN,
le gaz de schiste sensé solutionner les blems énergétiques
US et sur lequel les banques US et du monde ont misé SI GROS, que le ras de marée est déjà en marche.
Donc le prix Nobel de la guerre US, veut faire avaler à l’europe et y parvient… la grosse merde TRANSATLANTIQUE.
Mais ce qu’oublient tous ces MEURTRIERS c’est que toute actions dans la nature fait comme un écho sonar….et
toutes leurs magouilles… va leur revenir en pleine poire.
Malheureusement pour nous, on risque d’être pris dans ce retour
écho….alors que NOUS N’AVONS JAMAIS VOULU DE LEUR DÉCISION prisent contre la Russie ni d’ailleurs leurs autres foireuses décisions de guerre dans des tas d’autres
pays.
c’est connu… un décideur choisi toujours la guerre pour faire oublier une GRAVE CRISE ÉCONOMIQUE. Tout ce fric pour les armes devraient être utilisé pour être injecté dans l’économie !!!!
Vive Poutine et le peuple Russe !
L’ennui, c’est que les gens qui pensent comme vous (et j’en fais partie) restent bien tranquilles à compter les points derrière leur clavier pendant que se met en place le pire des scénarios !
Pourquoi ne ferions nous pas une méga manifestation pour DÉNONCER la politique des USA et de l’UE contre la Russie ?
Je vais vous dire pourquoi : tout simplement parce que dans notre pays, nous sommes 5% à penser ce que nous pensons ! 30% à être du coté Américain et 65% à n’en avoir absolument rien à foutre !!!
Demain, vous décidez que la ligue 1 de foot s’arrête et vous aurez partout en France des MILLIONS de gens dans les rues qui casseront tout!
Cherchez l’erreur !
l’erreur ? 65% de la population.
Ça c’est ben vrai ça !
Le problème de Vladimir Poutine, c’est d’être obligé de discuter de choses sérieuses avec des pauvres d’esprit.
Je suggère que chacun envoie un courriel à Flamby, sur le site de l’Elysée, pour lui expliquer le problème de Poutine.
Ca c’est une idée, quelqu’un a-t-il déjà essayer d’envoyer un courrier à l’Elysée ? est-ce qu’il y a eu réponse en retour ? Avec les bons arguments, en touchant sa conscience, en perçant la carapace pour atteindre le sentiment et la compassion chez lui, peut-être on pourrait toucher quelque chose et le réveiller. Bon d’accords, on peut toujours y croire mais qui ne tente rien n’a rien.
Et envoyer en masse des enveloppes ne contenant que des feuilles blanches?
Les enveloppes non timbrées puisque c’est gratuit pour l’Elysée?
Ce n’est pas le probleme de Poutine mais le notre. Car c’est nous qui subissont les conséquences du choix des abrutis qui nous gouvernent.
“Le problème quand on a à faire à des vassaux, c’est qu’ils ne peuvent pas changer de cap – même s’il leur reste encore quelque capacité à penser par eux-mêmes et à se rendre compte que la perspective qu’on leur propose est plus juste ou plus censée.”
C’est drôle mais je constate la même chose en France !