Nous ne sommes pas habitués à parler de football sur le blog, mais l’information est intéressante. Le FC Barcelone va couper les ponts avec le Qatar qui les sponsorise, car le Qatar est soupçonné notamment de soutenir financièrement les terroristes islamistes (sans blagues?). Bien sûr, cela se produira dès 2016, il y a encore de l’eau qui peut couler sous les ponts d’ici là (sans mauvais jeu de mot), mais l’idée est lancée. Si l’ensemble des clubs de football se mettaient à agir aussi intelligemment, peut-être alors le football redeviendrait un véritable sport et non un simple business… Mais je pense que nous pouvons rêver…
Le Barça avait conclu un deal lui rapportant quelques 170 millions d’euros avec la Fondation du Qatar en décembre 2010. Expirant en 2016, celui-ci ne devrait pas être renouvelé par le club catalan.
Le FC Barcelone ne renouvellera pas son contrat lucratif avec la Fondation du Qatar, apprend-on dans le Times of Israel. La raison? Le sponsor serait impliqué dans le financement de groupes terroristes extrémistes islamiques.
Outre l’implication présumée dans le financement de groupes terroristes extrémistes, les questions relatives aux mauvais traitements des travailleurs au Qatar et les problèmes de corruption entourant la Coupe du Monde 2022 auraient amener le club catalan à rompre les liens avec ce pays du Golfe
Issu d’un article de Rtl.be
Chapeau bas Mrs!
Ce monde n’est qu’inversion des valeurs. Maintenant la vérité sort des clubs de foot.
Et pendant ce temps, nos journalistes tapinent au plus offrant.
NB: Attention avec le foot, le message du réveil de la nation peut atteindre rapidement le gros rougeot sanguin qui n’appréciera pas du tout d’être le cocu de la farce mondialiste!!!
…Certains traîtres devraient commencer à y réfléchir.
Ha ha ha….le réveil de la Nation par le biais du foot….:)
P***** des fois on se marre bien ici !
Comment des supporters lobotomisés, avec des Q.I à un chiffre pourraient se « réveiller » au sens où vous l’entendez bien sur ?
Ces gens n’ont quasiment aucune conscience politique et sont pour leur immense majorité des abrutis alcoolisés manipulables de la plus facile des manières.
Nombre de ces supporters ont brulé des citoyens en Ukraine à Odessa il n’y a pas si longtemps, tout le monde l’a oublié …
Ils se révolteront oui mais seulement si tu touches à leur jouet : exemple, tu ne retransmets plus la ligue 1 ou tu mets tous les matchs à huit clos…
Là, ils feront la révolution mais pas pour ce que tu espères, ne te trompes pas !
Plus con qu’un supporter de foot ? Deux !
Alors imagine à des millions !
Le système a besoin de ce genre de types et c’est précisément la raison de l’hyper médiatisation du foot business avec ses idoles, ses véritables dieux vivants que sont les prostituées de la baballe …Messi, Ronaldo et autres Ibrahimovic qui étalent devant leurs adorateurs des modes de vies de dépravés. N’importe quel humain digne de ce nom leur jetterait des pierres, c’est bien la preuve que les supporters sont de parfaits abrutis! Car à part taper dans un ballon pour des milliards…là haut, c’est souvent le vide inter sidéral !
+1000
Moi je dis qu’ils devraient distribuer des pierres à l’entrée des stades de foot et lâcher des lions en fin de match !
Où a tu lus que j’espérai quoi que soit de ce genre d’individus?
« Marianne » a lu le prochain Houellebecq.
Extension du domaine du nihilisme.
Toute la presse et les réseaux sociaux bruissent depuis quelques jours du nouveau roman de Michel Houellebecq. « Soumission », c’est son titre. Un livre dont on s’autorise à s’indigner avant même de s’être plongé dedans. Mais « Marianne » l’a lu, en entier ! Un livre qui porte finalement plus sur l’effacement de la nation française que sur le danger de l’islamisme à nos portes. Car Houellebecq décrit d’abord un pays qui a soif de nihilisme. Et l’État islamique qu’il dépeint, est simplement là pour répondre à cette attente.
Depuis quelques jours, des bruits courent sur le nouveau roman (à paraître le 7 janvier) de Michel Houellebecq, l’écrivain cynique et désabusé. Il faut dire que Flammarion entretenait savamment le mystère, et que toutes les rédactions parisiennes ont reçu le livre lundi 15 décembre… 3, 2, 1, partez ! Lisons vite ! Lisons mal ! Des dizaines d’articles et des cris d’orfraie jaillirent dès l’après-midi de ce même lundi. On apprit le titre de l’ouvrage : Soumission. Mais on n’apprit que cela, car dans leur course à l’audimat, les critiques n’avaient pas lu le livre. Ils s’étaient contentés de le feuilleter — et cela suffit toujours pour faire une polémique. Oh ! C’était un livre sur l’islam ! Un livre où la France tombait aux mains des islamistes ! Les réseaux sociaux s’indignèrent aussitôt : la bien-pensance autorise à s’indigner avant même de lire. Oui : l’oiseau bleu de Twitter voyait rouge. Il faut dire que tout le monde s’attendait au pire. En 2002, en pleine promotion de Plateforme, Houellebecq n’avait-il pas déclaré, mi-troll mi-Droopy : « La religion la plus con, c’est quand même l’Islam » ?
Treize ans plus tard, Houellebecq donne l’apparence de s’être soumis, et d’avoir changé d’avis. Est-ce du lard ou du cochon ? Pour parodier ce qu’il avait dit : il semble bien, à la fin de son nouveau roman de politique-fiction, que la religion la plus cool, ce soit désormais l’islam. Du moins, pour la plus grande partie des personnages de son livre.
Soumission raconte la France de 2022 à travers le regard d’un professeur de littérature, François, qui ne s’intéresse pourtant qu’à Huysmans, cet écrivain décadent — ce n’est pas une insulte — de la fin du XIXe siècle. François est évidemment un double de Houellebecq : même haine de la modernité, même amour de la dépression, même absence de sentiment politique. « Je me sentais aussi politisé qu’une serviette de toilette. » Le professeur plein d’ennui vit dans un pays qui s’ennuie tout autant, où l’on se nourrit de sushis et des « informations continues de BFM TV ». François, comme beaucoup d’autres, est né trop jeune dans un monde trop vieux. Le sort de son pays l’indiffère, et encore plus en cette année d’élection présidentielle. Qui l’emportera ? La gauche ? La droite ? À quoi bon l’alternance politique dans un système capitaliste que rien n’altère ? Mais le premier tour a lieu. « C’est un séisme », déclare sans trembler Pujadas, à l’ouverture de son JT. Marine Le Pen, comme en 2017, est en tête. Son challenger ? Le parti de « La Fraternité Musulmane ». L’impensable s’est produit. « Les identitaires européens contre les musulmans djihadistes. » La peste ou le choléra ? Le second tour arrive. L’UMP et le PS passent un accord, forme un très étrange « front républicain » : ce sera le choléra.
(La plupart des critiques n’ont retenu que cette première partie du livre. À Marianne, nous sommes plus obstinés : nous avons lu le reste.)
Nous sommes alors à la page 150 d’un livre qui en comporte 300. La République a échoué. Si le livre finissait ainsi, nous aurions lu un mauvais roman dystopique – le roman à thèse qu’Éric Zemmour aurait pu écrire. Mais Houellebecq n’est pas Zemmour. Il lui reste 150 pages pour prendre tout le monde à contre-pied. Ce sont les 150 pages que les critiques pressés du Net n’ont pas lues. Il n’y a pas de guerre civile. Pas d’insurrections. Pas d’attentats. Retournement de situation : le pire ennemi devient, aux yeux de certains, la meilleure des solutions – par la trahison des élites.
L’État islamique que Houellebecq dépeint, goguenard, ne joue pas sur nos peurs mais sur nos démissions. « La France retrouvait un optimisme qu’elle n’avait pas connu depuis la fin des Trente Glorieuses. » Il n’y a plus d’insécurité, puisque l’ordre islamique règne dans les cités. « La délinquance est divisée par dix ». Plus de chômage : la Fraternité Musulmane a interdit aux femmes de travailler et des millions de postes se libèrent. Les gens, dans la rue, sont moins frivoles, puisque la religion a force de loi. Mais ils font davantage la fête la nuit – car ils se débarrassent alors de leur nouveau surmoi. Les professeurs sont payés 10 000 euros : le Qatar aime la Sorbonne.
L’Europe s’agrandit et prospère, et s’islamise à son tour. Il n’y plus ni gauche ni droite. Il n’y a d’ailleurs plus vraiment ni d’athées ni de croyants. Les économistes, ces anciens oracles, n’ont plus droit à la parole. « Le malheureux Christophe Barbier, son échappe en berne », n’en revient pas. François lui-même revit — sexuellement, intellectuellement, spirituellement. Huysmans s’était finalement converti au catholicisme : le professeur se convertit, dans les dernières pages du livre, à l’islam.
Et tout le monde est vaguement heureux et mange halal, « une sorte de bio amélioré. » Voilà ce qu’il y a, véritablement, dans le nouvel opus de Houellebecq : ce n’est pas vraiment un livre sur l’islamisme à nos portes. C’est plutôt un livre sur le nihilisme – et il s’achève d’ailleurs sur une longue méditation autour de Nietzsche. Pour Houellebecq, le logiciel républicain s’effacera bientôt de lui-même, congédié par la juxtaposition, apparemment souriante, des communautés. Son rêve cauchemardesque suggère que l’autodissolution de la nation française se passera sans heurts, sans trouble révolutionnaire, sans guerre civile. Et pour cause : l’entrée de la « grande nation » politique dans la post-histoire se déroulera dans la plus grande ataraxie intellectuelle.
Il n’y aura plus de dynamique historique, mais un présent pur, vide de sens et de conflits. L’écrivain prophétise un monde où les hommes refuseront d’être des citoyens parce qu’ils auront l’impression d’être heureux autrement ; un monde (imaginaire encore) où l’on troquera l’être pour l’avoir ; un monde où rien n’importera du domaine des idées. Si le narrateur houellebecquien se convertit, ce n’est d’ailleurs pas par soumission, mais dans un « pourquoi pas ? » qui résume la pensée de tous les autres personnages du livre – et peut-être bien de tous les personnages des romans de Houellebecq. Bienvenue dans l’extension du domaine de nihilisme.
« Il est probablement impossible, pour des gens ayant vécu et prospéré dans un système social donné, d’imaginer le point de vue de ceux qui, n’ayant jamais rien eu à attendre de ce système, envisagent sa destruction sans frayeur particulière. »
Soumission, de Michel Houellebecq, Flammarion, 320 p, 21 €, le 7 janvier 2015.
http://www.marianne.net/Extension-du-domaine-du-nihilisme_a243443.html
Moi ça fait longtemps que j’ai coupé les ponts avec la balle au pied!