Alors que l’on parle d’économie, d’austérité, que l’état ne sait plus comment nous harponner pour nous soulager de nos euros, ce même état distribue des subventions à des associations qui n’ont rien à voir avec leur profession de foi. Je vous passe les images (visibles sur le site source), des tracs distribués, très explicites et qui font la promotion de pratiques, pas vraiment conseillées si on veut lutter contre le SIDA et les MST. Voilà de quoi nous mettre un peu plus en colère, alors qu’au niveau social, c’est le parcours du combattant pour avoir un peu d’aide. Merci Marie D
La semaine dernière, à l’Université Paris III-Sorbonne-Nouvelle, étaient distribués des tracts intitulés « Tu suces ? » aux étudiants. L’association qui les a édités, Kiosque Infos Sida, est officiellement vouée à la prévention du VIH, et reçoit à ce titre de grasses subventions. Mais l’usage qui est fait de votre argent est tout autre…
La prévention du sida, en principe, consiste à expliquer aux personnes les plus susceptibles de contracter le VIH qu’elles doivent éviter les pratiques à risques afin de se prémunir elles-mêmes, et de prémunir les autres.Si l’on s’en tient aux professions de foi de l’association Kiosque Infos Sida, c’est ce qui est fait par l’association, avec notamment un centre de dépistage du VIH et, officiellement du moins, des actions de prévention.Mais dès que l’on se penche sur les brochures éditées par l’association à destination des jeunes, on se rend compte que l’objet de l’association est tout autre. Il s’agit tout bonnement de faire la promotion de la sexualité sans entraves (entre « hommes qui aiment les hommes ») sous couvert d’encadrement des pratiques à risques.
La semaine dernière, l’association distribuait des tracts à Censier, le campus de l’Université Paris III-Sorbonne Nouvelle. Intitulée carrément « Tu suces ? », cette série de trois dépliants peut difficilement être classée dans le matériel de prévention des MST.
Commençons par le tract n° 1. Consacré au Papillomavirus humain (PVH), le dépliant comporte notamment une rubrique intitulée « Sex Anatomy », donnant des conseils pour « jouer dans son coin, à deux ou à plus » (sic). S’ensuit une description anatomique des zones érogènes du sexe masculin, et une liste de verbes correspondant aux actions à effectuer sur chacune de ces zones. Sachant qu’il y a « mordiller » dans la liste, l’aspect prévention semble passé au second plan :
Photo 1 (visible sur le lien source)
Le tract n° 2 comprend lui aussi une section « ludique », intitulée cette fois « Pipe Profiler ». Sous forme de quiz, il s’agit pour le lecteur de « découvrir quel suceur/sucé il est » (sic). On en oublierait presque que le dépliant est consacré en principe à la lutte contre la syphilis, une maladie qu’on pensait appartenir au passé mais qui revient en force avec la multiplication des pratiques à risque. Et comme vous pouvez le voir, Kiosque Infos Sida n’aide pas vraiment à endiguer le processus :
Photo 2 (visible sur le lien source)
Enfin, le tract n° 3 propose un « Pipe Trotter » pour « sucer dans toutes les langues » (sic). Il s’agit en principe d’un outil contre la gonorrhée, ou blennorragie, mais la rubrique « Suce et Astuces » (sic) propose une liste de recettes pour « pimenter les pipes ». Au menu : chantilly, champagne, glaçon et bonbon à la menthe forte.
Photo 3 (visible sur le lien source)
Même les parties plus « sérieuses » de ces dépliants donnent lieu à des propos bien éloignés de tout discours sur la santé publique. Chaque tract comporte une rubrique « bonnes pratiques de la fellation » avec deux scénarios, « toi suceur » et « toi sucé » (sic).
76 775 euros de subventions en 2013
Sur chacun de ces tracts, on peut lire, en bas à droite, « réalisé avec le soutien de l’Inpes ». L’Inpes, Institut national de prévention et d’éducation pour la santé, est un établissement public administratif, en clair une administration, financée par le ministère de la Santé et l’Assurance-maladie. Son budget, 95 millions d’euros en 2013, lui permet de subventionner à hauteur d’une dizaine de millions d’euros par an des associations comme le Kiosque. Ce dernier, en 2013, a reçu 76 775 euros de l’Inpes, comme vous pouvez le découvrir à la page 122 de ce document en ligne.
Par contre, niveau cotisations des adhérents, la récolte est maigre. La même année, le Kiosque a reçu seulement 30 euros en cotisations, comme vous pouvez le découvrir à la page 10 du rapport du commissaire aux comptes paru dans le Journal Officiel.
En plus de celles de l’Inpes, d’autres subventions de la Caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) et de la Mairie de Paris sont mentionnées. (Les comptes pour les années précédentes peuvent être consultés en cliquant ici).
Comme vous avez pu le voir ci-dessus, la justification donnée par l’administration à l’addiction du Kiosque à l’argent public est le « soutien à des actions de prévention et de formation ». Pour le Kiosque, cela consiste en des interventions dans les établissements scolaires et universitaires. Pour rendre cela acceptable, le Kiosque a ajouté la lutte contre les addictions aux drogues à ses compétences, mais une étude systématique du site de l’association montre que ce n’est pas le « cœur de métier » du Kiosque. L’une des interventions en milieu scolaire avait d’ailleurs trait à la « recherche dans sa construction ou de son identité sexuelle ». Quel rapport avec la toxicomanie ? On pourrait même avancer que le Kiosque est mal placé pour parler de lutte contre les addictions quand on voit son entrain à encourager les addictions sexuelles des jeunes « hommes qui aiment les hommes ».
Une association en sommeil
On pourrait se féliciter de ce que l’association soit peu active depuis quelques années, étant donnée la nature de ses « actions ». Notons toutefois qu’elle continue de toucher des subventions, bien que n’ayant pas publié de rapport d’activité depuis 2011. Dans ce document, le Kiosque se targue d’ailleurs d’être à la pointe des combats LGBTQI (lesbien, gay, bi, trans, queer et indifférencié). On est loin de considérations de santé publique.
La campagne « Tu suces ? » incriminée date de 2012, et les dépliants que nous avons eus entre nos mains ont été imprimés en 2013. On imagine la nécessité pour le Kiosque de se débarrasser de stocks de dépliants à l’occasion du mois de la prévention du VIH. Quoi qu’il en soit, la seule action récente est une « action de prévention » dans un club gay à Paris où il est surtout question de « réussir ses premières fois ».
Le Kiosque n’est hélas pas un cas isolé, mais seuls des coups de projecteur sur les exemples les plus frappants peuvent faire connaître aux contribuables peu au fait de ces questions ce qui est fait de leur argent. Non seulement les centaines de milliers d’euros de subventions englouties par le Kiosque proviennent de vos impôts, mais ils ont servi à des fins étrangères aux motifs pour lesquels ces subventions ont été accordées. La véritable motivation des interventions du Kiosque en milieu scolaire et universitaire, à savoir faire la promotion de l’homosexualité, ne justifie certainement pas que votre argent y soit consacré, ni non plus que des établissements publics donnent une tribune à ce type de revendication.
Le 08/12/2014
Source Contribuables.org
Ah les sodomisés!
Oups,. c’est peut-être b’en plutôt nous.
Puisque que nous les payons pour cela. 🙁
..Inversion totale des valeurs, qu’il disait.
Avant, il y avait « paye et tais-toi »; maintenant, c’est « paye et dilates-toi ».
Et si t’es contre, c’est que tu es un vieux con réactionnaire facho, voir « anti-quelque chose » fort peu avouable.
..Tout ça va mal, très mal se finir!
C’est les parisiens qui vont être contents, leur ancien
maire B Delanoë a flambé comme au casino, sauf que les perdants, ce sont
les contribuables parisiens..
……Voilà neuf ans que ce cachottier salarie avec l’argent du contribuable une bonne trentaine de permanents CGT, planqués dans l’une des mutuelles de la ville, la MCVAP. Dans un rapport au vitriol, l’Inspection générale de la capitale chiffre à 1,2 million par an le coût de ce petit cadeau, consenti «sans aucun fondement juridique» à l’organisation de Bernard Thibault. On peut donc estimer que plus de 10 millions d’euros ont été consacrés depuis 2001 à cette œuvre charitable. Cinq fois plus que les frasques de Jacques Chirac.[…]
….Le problème, c’est que ce discours huilé comme un Vélib’ ne reflète pas la réalité : en fait de gestion rigoureuse et de modestie budgétaire, Bertrand Delanoë fait chauffer depuis neuf ans les finances de la ville comme jamais dans son histoire. «Jean Tiberi nous a laissé une situation financière tellement exceptionnelle que, pendant des années, nous n’avons eu qu’à nous baisser pour ramasser l’argent», reconnaît un ancien hiérarque en rupture de mairie.
De fait, jusqu’en 2008, la municipalité s’en est sortie en dévorant discrètement une bonne partie des 600 millions d’euros de réserves, en s’endettant massivement (l’ardoise municipale a gonflé de 1 à 2,8 milliards d’euros) et en happant au passage les monstrueuses plus-values des droits de mutation (passés de 350 millions en 2001 à 939 millions en 2008, du fait de l’envol de l’immobilier). Du billard.
© Capital http://www.capital.fr/enquetes/derapages/l-incroyable-derive-financiere-de-la-mairie-de-paris-549730
Pour le sida, il se gère mais ne se soigne pas.
Pourtant, les pharmaceutiques ont trouvé la parade pour concevoir de nouveaux clients des traitements anti-sida.
Une pub nauséabonde passe sur les antennes de la RTBF en Belgique:
Le slogan: « …aujourd’hui le sida se soigne, il n’y a PRESQUE PLUS de risque de transmettre la maladie au nourrisson… »
Honte honte honte… une femme atteinte du sida peut-elle en âme et conscience « ne presque pas » transmettre le sida à son enfant?
Car aujourd’hui le sida se traite mais demain, lorsque les approvisionnements auront cessé ou seront difficile, les sidéens seront-ils encore soignés facilement? Et ces nouveau-nés, « presque non sidéens », devront-il subir la maladie parce qu’il aurait pu ‘presque pas’ pas attrapé la maladie ?