Le gouvernement veut fermer l’hôpital militaire du Val-de-Grâce

800px-Val_de_Grace_dsc04631Source de l’image: de.wikipedia.org

Le gouvernement envisage de fermer le célèbre hôpital militaire du Val-de-Grâce. Le projet est à l’étude depuis des mois mais le sujet est si sensible que l’exécutif se refuse pour l’heure à toute déclaration publique. Les autorités de santé restent aussi muettes que l’armée. Le sujet n’est « pas à l’ordre du jour au niveau du président à ce stade », fait-on valoir à l’Elysée. Rien n’est finalisé, des arbitrages présidentiels sont attendus, expliquent plusieurs sources du ministère de la défense. Des décisions seront annoncées « avant la fin du mois », indique-t-on chez le ministre Jean-Yves Le Drian.

Aucun démenti ni précision ne sont apportés quant au projet de transformation du site parisien historique, dont la vocation va changer. Les personnels du Val-de-Grâce s’inquiètent. « Depuis la fin 2013, de nombreux médecins généraux, patrons de service sont partis. Puis un plan de restructuration proposé par la direction a été retoqué par le service de santé des armées. Et le chantier des remises aux normes des infrastructures a été stoppé. De plus en plus d’officiers nous disent que l’on va fermer. Nous aimerions en savoir plus », indique Arnaud de Cooman, délégué FO, le syndicat majoritaire. Ce dernier a organisé une première assemblée générale des personnels lundi 29 septembre, une autre est prévue vendredi 10 octobre.

Trop cher, trop peu utile : l’hôpital d’instruction des armées de Paris, fondé en 1796, précurseur d’une spécificité française enviée à l’étranger, est devenu un poids. Cet établissement d’excellence est connu pour choisirses patients. Il soigne les chefs de l’Etat français, mais aussi de nombreuses personnalités et gouvernants de la planète – le président algérien Abdelaziz Bouteflika a figuré parmi les derniers en date.

REMISE AUX NORMES ESTIMÉE À 250 MILLIONS D’EUROS

Mais le Val-de-Grâce, avec ses 380 lits, n’est plus qu’un des éléments d’une vaste réforme. Car le ministère de la défense traverse une période de restructuration de grande ampleur : il faut réduire les dépenses dans tous les services et arriver à réduire les effectifs de 34 000 personnes d’ici à 2019.

Le service de santé des armées, qui emploie 16 000 personnes, doit contribuer dans les trois ans à hauteur de 3 000 postes à cette vaste déflation. Les neuf hôpitaux militaires emploient environ 8 400 personnes, dont 680 médecins. Un nouveau modèle émerge, souligne le syndicat FO, qui explique que dans d’autres hôpitaux militaires comme Robert-Picqué à Bordeaux, la gestion des murs commence à être cédée à des prestataires privés, les personnels de statut public étant mis à disposition pour un temps déterminé.

Le Val-de-Grâce emploie 800 personnels de la défense, dont une moitié de militaires – les autres sont des fonctionnaires civils. Sur le site, en ajoutant les écoles de médecine militaire et le musée, travaillent au total 1 500 agents.

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2 Commentaires

  1. Bonne nouvelle, c’est les SDF qui vont être contents.

    C’est la grosse verte qui a lancé cette opération ? Duflot veut peut-être se venger du gouvernement qui a abandonné sa loi sur l’immobilier ?

  2. oh bah non

    les chefs d’états étrangers vont se faire soigner,ou maintenant?

    c’est un scandale
    signez la pétition pour abdel chemoul,prisonnier des geôles
    fasciste
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_mail.gif

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