Effondrement vs Décroissance volontaire : décolonisons notre imaginaire…

Et la démographie?…

La décroissance volontaire, une des conditions pour peut-être éviter la catastrophe ?

Proposition de décroissance économique.

Yves-Marie Abraham est professeur agrégé au Département de la gestion à HEC Montréal, avec une expertise dans la théorie des organisations, l’anthropologie économique et la décroissance économique. Co-auteur du livre “Décroissance versus développement durable”, Yves-Marie a créé et donne la seule classe de deuxième cycle sur la décroissance, au Canada. Son cours attire des étudiants de tous les coins, pour penser et débattre sur l’avenir de la société. (TEDxHECMontreal)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=N7m8y7YtbcQ#t=105[/youtube]

Les points forts développés par Y.M. Abraham

Yves-Marie Abraham veut tout d’abord nous enlever un espoir : l’espoir que notre civilisation puisse durer encore longtemps. Un espoir qui s’exprime par exemple dans cette notion omniprésente de développement durable ou dans celle plus récente de croissance verte.

Contradiction : nous vivons dans un monde fini, aux ressources limitées, et pourtant nous visons une croissance économique infinie, une croissance illimitée…

Pour le moment l’espèce humaine n’a pas d’autre endroit que la Terre pour vivre

Espace fini : Même les ressources dites renouvelables ne le sont que jusqu’à un certain point

Société de la croissance économique : produire toujours plus de biens et de services, en un mot toujours plus de marchandises. La consommation de resssources (et la production déchets), ne peut pas croître indéfiniment

Impact écologique : l’impact écologique de nos économies s’est accru. L’économie dite du savoir n’est pas aussi immatérielle qu’on veut le dire. Nous faisons des progrès dans l’utilisation de nos ressources terrestres, mais des progrès limités

Effet rebond : dans une société productiviste, tout moyen d’économiser une ressource va en fait souvent en stimuler la consommation

Contradiction / Effondrement : il y a des limites physiques et biologiques à notre capacité à produire toujours plus de marchandises, et en même temps notre société repose sur la quête de croissance : soit par manque de ressources, soit par trop plein de déchets, nous allons vers l’effondrement de nos économies

La croissance de nos économies reste exponentielle (2% par an : le volume des marchandises produites va doubler en 35 ans)

Des rétroactions positives accroissent l’impact écologique :
la conséquence d’un phénomène devient elle même l’une des causes de ce phénomène (un début de fonte des neige et des glaces qui va accélèrer le phénomène ; la fonte du pergelisol, qui va libérer du méthane, et accélérer le phénomène par l’augmentation de l’effet de serre)

Certains dégâts seront irréversibles (disparitions d’espèces)

Dennis Meadows (1) : notre civilisation se condamne à l’effondrement

Deux possibilités :

– décroissance forcée, subie, de manière catastrophique

– décroissance contrôlée (du mieux possible), choisie

La survenue d’innovations technologiques majeures est une éventualité peu probable, mais pas impossible

De bonnes raisons d’arrêter la course à la production de marchandise :

– éviter l’effondrement

– au-delà d’un certain seuil de PIB par habitant, la corrélation disparaît entre croissance économique et bien être. Cette croissance profite à une petite minorité.
Cf la réduction des inégalités évoquée par Richard Wilkinson (2) : « la croissance économique a cessé d’être un facteur de mieux être pour les humains actuels, au moins en Occident »

– arrêter cette concurrence généralisée entre nous tous, où chacun doit contribuer à la croissance, sinon il est rejeté (entraînant, peur, anxiété, surinvestissement dans le travail, surconsommation de toutes sortes substances pour tenir le coup). Une course insensée, épuisante, avec la contrainte de renoncer à être soi-même, y compris pour ceux qui ont une bonne place dans cette société. Nous sommes piégés dans cette roue infernale où nous tournons comme des hamsters. Piégés dans une cage d’acier, où les marchandises se rendent indispensables, créant une dépendance vis-à-vis des entreprises qui les fournissent.

Les marchandises tendent à réduire notre autonomie, notre liberté

Donc pour résumer, 3 raisons de s’opposer à la croissance économique :

– destructrice sur le plan écologique
– n’améliore plus le sort de la majeure partie d’entre nous
– aliénante, nous empêche d’exercer notre liberté

Des objections à la décroissance :

– une décroissance volontaire à l’échelle mondiale serait un projet utopique ;

L’utopie serait plutôt une croissance infinie dans un monde fini

– la croissance n’est-elle pas dans la nature de l’homme (toujours améliorer sa condition, concurrence généralisée normale) ?

L’homme n’est pas toujours un animal égoïste. Nous avons profondément besoin de coopérer entre nous

– Avez-vous un un plan ? un modèle ?

Il n’est probablement pas possible de planifier l’innovation radicale (contradiction entre « planification » et « innovation radicale »). Il serait dangereux d’imposer un plan prédéfini pour tout le monde, en tout lieu

 » Pour ne pas accoucher du pire, l’invention d’une société post-croissance doit être rigoureusement démocratique. Cela suppose d’abord qu’une majorité d’entre nous soient convaincus de la nécessité d’en finir avec la course à la croissance.  »

(1) Dennis Meadows

Denis Meadows: Que faire?

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=tJRtdyPGAOw#t=26[/youtube]

(…) des îlots de développement alternatif au milieu d’un océan de non durabilité (jardinage communautaire, énergie solaire, des groupes sociaux qui assument des responsabilités les uns envers les autres, en marge du système existant…)

(2) Richard G. Wilkinson

– La conférence Ted dont parle Yves-Marie Abraham :

« Pourquoi l’égalité est meilleure pour tous » par Richard G. Wilkinson

– Richard Wilkinson, épidémiologiste britannique, a joué un rôle majeur dans les recherches consacrées aux déterminants de la santé. Professeur émérite à l’école de médecine de l’université de Nottingham, il a fondé « The Equality Trust ».
Il était présent le 26 novembre 2013 à Bruxelles, pour parler des inégalités sociales.
Le titre de sa conférence organisée et filmée par Etopia : « Pourquoi vaut-il mieux être riche en Suède, qu’aux Etats Unis ?

[vimeo]http://www.vimeo.com/83507291[/vimeo]

La croissance de l’intelligence, de la compassion, du partage, de la coopération, de l’amour… seraient certainement les seules croissances qui pourront éviter l’effondrement. Encore faudrait-il se libérer de nos conditionnements et de nos peurs, qui colonisent notre imaginaire…

Article proposé par Stupeur

Source Agoravoxtv

25 Commentaires

  1. comme disait K.M., après moi le déluge !

  2. Eviter l’effondrement d’un monde qui n’en fini plus de choir?
    Tout ce qui est dit ici tout le monde le sait et la vraie question est : comment fait-on pour arrêter la machine technocratique qui prône l’idée de croissance?
    ou quels sont les moyens pour détourner l’attention des citoyens vers une autre façon de penser leur avenir?

    La pensée ne résout rien si elle n’est pas collective et surtout si l’action menée est en contradiction avec cette pensée collective.

    Je dirais que l’effondrement de notre civilisation est hélas nécessaire au renouveau de notre planète. Nous ne pouvons prétendre remplacer notre planète en la jetant à la poubelle et en en achentant une autre!

    Les grandes ambitions d’hier ont crée la perte du lendemain. Déraisonnable fût la conscience humaine et elle continue de l’être.

    • Rien à voir avec la conscience !
      Trop occupé à labourer son champ, l’agriculteur n’a pas compris à temps que ce champ avait changé de propriétaire !https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

      • D’ailleurs je demandais si tuer un agriculteur répendant ses pesticides à côté de chez soi pouvait être perçu comme un acte de légitime défense?https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

        • T’as confondu avec un lapin ou un cerf ou un sanglocochon 🙂
          Tu peux le motiver à passer, au moins, en raisonné rapport à sa santé, la tienne et vos enfants respectifs.
          Une nouvelle loi l’oblige à épendre certains de ses produits la nuit, rapport aux abeilles qui se meurent. Mais je ne vois pas beaucoup de gars sur leur tracteur, la nuit, à part quand ils sont à la bourre sur semences ou récoltes.
          À se demander pourquoi ils mettent encore des pesticides puisqu’ils sont déjà dans les plants!!!

  3. Le système de l’Open Source, en tant qu’alternative à celui des brevets, permet à mon avis une meilleure diffusion du progrès technologique, tout en gommant les effets pervers de la propriété intellectuelle :
    Il deviendrait difficile de maintenir ses marges uniquement par des brevets et des « modéles déposés »; la rentabilité éventuelle devient basée sur l’intérêt intrinsèque du projet (utilité, caractère novateur, valeur ajoutée par le service plutôt que par le brevet).
    Fin de l’Obsolescence Programmée, remise en cause radicale des rentes issues de situations de Monopole commme celle de Windows, Apple, Google …
    Remise en cause des pseudo-normes de rentabilité et de la gestion des entreprises par les ratios.
    Création d’une culture participative où la reconnaissance sociale vient par la compétence, et non plus par le contrôle. (Linus Torvalds est presque aussi connu que Gates ou Jobs, etc)

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_mail.gif

  4. En effet, c’est bien dommage que la question démographique n’aie pas été abordée (une fois de plus).
    Parce que sans régulation démographique, je vous dis pas la perte de niveau de vie que les pays riches vont devoir subir …
    On peut dire adieu à la démocratie, a la sécu, la retraite, le chomage, etc…
    Sans compter que la croissance est très inégale selon de qui on parle : http://yoananda.wordpress.com/2014/08/15/la-theorie-du-grand-remplacement-est-elle-bidon/

    L’effondrement est en cours, la question est de savoir combien de temps il nous reste en zone de confort, et s’il va être brutal ou lent.

    • Yoananda d’accord avec vous la question démo personne ne veut ou plutot n’ose en parler parceque cela renvoie à une sélection , qui sera je vous rassure naturelle .
      Rappelez vous Ch Darwin à dit : dans le cas d’une grande cata ce ne sont pas les plus forts physiquement ni les plus intelligents qui résisteront
      mais les  » Plus Rapides à s’adapter  » .
      Dans ce cas tout ce qui ce qui fait notre vie de ce moment va disparaitre dans un chaos indescriptible suite à l’éffondrement des états qui géraient le social . Plus d’organisation social c’est la mise en place de la Jungle
      avec les barbares qui pour survivre utiliseront les armes .
      Je ne vit pas en France 9 mois par an , cette année je vous jure qu’il y a un truc qui va pas ça se sent .

  5. Effondrement brutal ou bien effondrement lent?
    On semble tous d’accord au moins sur un point = effondrement…
    Posons nous la question: comment ça a tenu jusqu’à présent? ===> par de la dette croissante…
    Donc, tant que le gvt pourra emprunter, ça devrait pouvoir continuer..
    A qui emprunte le gvt? ===> aux banques et cies assurances… donc en fait, on recycle l’épargne des gens dans de la dette d’état qui sert à faire tourner le système.. Lorsque l’épargne sera insuffisante (comme c’est le cas aux USA) alors la BCE se substituera aux épargnants en créant de l’argent « ad nihilo »(planche à billets = QE de la FED)) afin de permettre aux gouvernements de continuer à emprunter…
    Ah bon? ouf alors… 😉
    Seulement, alors, une inflation déjà rampante se mettra à grossir de façon exponentielle (aller demander aux américains de combien ont augmenté les produits de base ces dernières années…), finissant de ruiner les épargnants et réduisant le pouvoir d’achat des gens…le tout accompagné de « politiques de rigueur » comme en Grèce , manque d’argent oblige…
    Les épargnants (c-a-dire les retraités) ne pouvant plus puiser dans leur épargne devenue inexistante, se verront contraints de vendre tout ou partie de leur immense patrimoine immobilier… Mais d’une part, ils risquent de tous vouloir le faire en même temps et d’autre part, il n’y aura alors plus beaucoup d’acheteurs solvables susceptibles d’obtenir un prêt bancaire… ====> donc les prix de l’immobilier s’effondreront en recréant une crise identique aux « subprimes » américaines… Des millions d’accédants à la propriété se verront incapables de rembourser leurs crédits mais comme la valeur de leur bien sera désormais très inférieure à l’encours financier qu’il leur restera à solder…====> saisie bancaire (très bonne affaire pour les banques qui vont se recapitaliser en se constituant à peu de frais de gros patrimoines immobiliers locatifs…) et retour à la case locataire (ou sdf…) comme en Espagne…
    Reste à savoir combien de temps ça va prendre pour en arriver là… 6mois? plus?…
    Une solution alternative: à force d’asticoter les Russes, Poutine finit par atomiser une bonne partie de l’Europe et des Usa, la Russie se faisant elle aussi atomiser… Bon, de gros dégâts certes, mais plus personne pour réclamer ce que sa banque lui doit et ne pourra jamais lui rendre…et en s’arrangeant à l’amiable avec Poutine, il y aura sans doute moyen de faire une atomisation « ciblée »… après tout, les richesses de demain, c’est dans les campagnes qu’elles se trouveront…vive le « bio »…;-)

    • Scénario intéressant, et bien développé.
      6 mois pour toute cette séquence ? non je pense qu’on raisonne encore en termes d’années.
      De toute manière, jusq’au pic pétrolier (env 2017 pour le pic huile de schiste et donc pic global) on peut encore tenir un peu, faire illusion.

      quand à Poutine, si on en croit son conseillé, il a bien compris que les USA essayent de le monter contre l’Europe, et je pense qu’il n’a aucune intention de tomber dedans.

      Le danger, ce sont nos agents double européens à la tête du bousin qui pourraient bien finir par déclencher une guerre de suicide.

      • Pas 2017, mais plutôt (plus tôt) 2015 :

        http://peakoilbarrel.com/imminent-peak-us-oil-production/

        Based on data to May 2014, the four main tight oil basins will produce a total of 7.7 billion barrels with a peak production rate of 3.9 million barrels per day in mid-2015.

        Following that peak, production is predicted to decline as rapidly as it rose.

        On peut raisonner en termes d’années, mais uniquement si on préfère mettre sa ceinture de sécurité après l’accident 😉

  6. En 2025, il y aura un point négatif : nous n’aurons plus d’emploi parce que les robots feront le travail à notre place.

    Mais il y aura un point positif : nous baiserons avec notre « sexbot » !

    Lisez cet article hilarant :

    En 2025, nous aurons tous un « sexbot », et ce sera une bonne chose, car une grande partie d’entre nous n’auront plus d’emploi.

    D’ici 2025 – dans à peine 10 ans – les partenaires sexuels robotiques – ou sexbots – seront devenus monnaie courante. C’est la conclusion d’un rapport de 66 pages publié par Pew Research, intitulé «AI, Robotics, and the Future of Jobs ». Les chercheurs ont spéculé sur la part que les robots pourraient prendre dans nos vies quotidiennes compte tenu du rythme des progrès que nous enregistrons actuellement.

    Selon Stowe Boyd de GigaOM « Les partenaires sexuels robotiques seront monnaie courante, même s’ils continueront à être des objets de mépris et de division, un peu comme certains critiques aujourd’hui déplorent les selfies qu’ils considèrent être un indicateur de ce qui ne va pas dans notre monde. »

    Ces robots sexuels n’auront pas nécessairement une intelligence humaine, mais ils ressembleront beaucoup à des humains, et ils bougeront et se déplaceront comme de véritables humains. Globalement, ils présenteront suffisamment de similitudes avec les hommes pour satisfaire leurs besoins sexuels les plus urgents.

    On peut également imaginer qu’ils auront un impact certain sur l’industrie du sexe, et qu’ils pourraient ravir les emplois d’un certain nombre de travailleurs du sexe. Si Lovotics – l’étude des relations entre les humains et les robots – accomplit des progrès significatifs et que les gens se mettent à tomber amoureux de leurs sexbots, les répercussions pourraient être encore plus importantes.

    http://www.express.be/business/fr/economy/en-2025-nous-aurons-tous-un-sexbot-et-ce-sera-une-bonne-chose-car-une-grande-partie-dentre-nous-nauront-plus-demploi2/207267.htm

    • J’avais vu une vidéo sur internet, avec une réflexion intelligente:

      Le gouvernement va favoriser la « location » de l’utérus des femmes. En même temps, il pénalise la prostitution, donc la « location » du vagin des femmes.
      Cherchez l’erreur.

    • Des sexbots à obsolescence programmée? Génial!

  7. Formidable concept qui évite de voir le vrai responsable de la crise économique: la mondialisation et son idéologie du mondialisme.

    Décroissez, mais laissez vous envahir par les produits faits ailleurs à moindre coût.

    Décroissez (donc faites moins d’enfants), mais acceptez les immigrés venus de pays où la natalité explose.

    Du bien bon enfumage. Ni plus, ni moins.

    Parce que pendant ce temps là, l’élite du nouvel ordre mondial, elle, continue à consommer comme avant, caviaret foie gras, déplacements en jets et en hélico (souvenez vous des émissions de Hulot l’écolo qui faisait mumuse avec son hélico: combien son empreinte carbone? Il a payé pour ça?).

    C’est ça, leur plan: une majorité de cons qui sucent des cailloux pour entretenir une « élite » qui consommera comme jamais.

    • La mondialisation est plus une conséquence qu’un cause … et à la rigueur un catalyseur.
      Les vrais problèmes sont la bombe démographique, le pic pétrolier, la pandémie de défiance, la robolution et son chômage technologique.
      La lutte des classes c’est un peu périmé comme grille d’analyse de la crise : les prolo ont perdu il y a presque 100 ans.

      • La mondialisation est la cause première de tous les problèmes économiques.

        Si la « bombe » démographique est si grave que cela, pourquoi faire de la propagande à outrance pour la réduction de la population dans les pays européens et occidentaux au lieu de le faire là où la croissance de population est la plus forte?

        La lutte des classes n’est pas du tout ma grille de lecture. Cela a été une escroquerie organisée au milieu du 19eme siècle pour empêcher l’alliance des peuples contre leurs vrais ennemis.
        Il les ont ensuite fait massacrer pendant deux guerres mondiales, pour faire avancer le projet mondialiste diabolique.

      • Comme Tyr, je pense plutôt que la mondialisation est une des vraies responsables de la (des) crise(s).

        La libre circulation de marchandises entre pays inégaux en salaires, niveaux de vie, coûts de fabrication, etc, est vouée à l’échec (délocalisations, chômage, compétitivité, etc).

        Même si l’impact économique est moindre, les déplacements massifs de populations non adaptées à leur nouvel environnement est aussi absurde (les personnes de peau noire ont besoin de plus soleil pour synthétiser la vitamine D pour fixer le calcium (cas de rachitisme en Angleterre). A contrario, celles de peau blanche ont plus de risques de cancer de la peau en Australie par exemple).

        La lutte des classes est plus que jamais d’actualité, même si le rapport de forces est de plus en plus absurde..

    •  » La lutte des classes n’est pas du tout ma grille de lecture.  »

      —>

      Pour moi aussi, c’est au mieux un concept périmé. D’ailleurs ça me fait bizarre quand j’entends de prétendus marxistes comme Mélanchon parler de  » bourgeois  » parce que pour moi qui n’ait pas le quart de ses revenus et pas le dixième de son patrimoine : le bourgeois c’est lui !

      Idem, j’imagine que pour un paysan africain, j’en suis un autre. Sachant qu’avec seulement 10000€ en poche, on fait parti des 10% des plus riches de la planète !

      • Si tu gagnes le smic, en terme de revenus, tu fais partis des 5% … c’est dire !

        Quand à la mondialisation, source de tous les maux … allez dire ça a tous les pays qui s’en sortent grâce à elle ! C’est une vision très rousseauiste qui consiste à accuser toujours les plus riches/puissants de ses propres malheurs alors qu’on est tous co-reponsables a mon avis.

        • Qui s’en sortent.. pour le moment.

          Le problème en soi n’est pas tant la mondialisation que les inégalités entre les nations. Cela créé forcément des déséquilibres de toutes parts, car la valeur du travail et le niveau de vie en général sont aussi nombreux que le nombre de pays.

          A terme, ce modèle n’est voué qu’a l’échec, ou tout du moins celui d’une majorité de pays au profit d’une minorité.

          Même si en effet, on a certainement tous une part de responsabilité, elle n’est certainement rien comparé à celle de ceux qui prennent des décisions qui influencent la vie de peuples entiers.

        • Les pays qui s’en sortent grâce à la mondialisation.
          Belle fumisterie, encore une fois.
          Les pays « qui s’en sortent » sont les pays à plus faibles revenus qui utilisent leurs citoyens les plus fragiles (femmes, enfants) dans des conditions de travail ignobles pour un salaire de misère.
          La richesse produite par la mondialisation ne bénéficie pas aux états, mais aux sociétés multi-nationales (donc mondialistes) et la poignée de familles qui contrôlent ledit système.
          La force de travail de ces gens pourraient profiter au pays s’ils créaient leurs propres produits ou s’ils produisaient pour le marché local (regardez l’idée d’Henry Ford, un bon patron)
          Certaines sociétés trouvent que certains pays fournissant la main d’oeuvre deviennent déjà trop cher pour eux. Du coup, ils les quittent pour des endroits beaucoup moins fortunés de l’Inde et la Chine. L’idée est géniale et sans arrêt: on peut toujours trouver des miséreux qui seront prêts à bosser pour quasi rien dans le monde. Et vous savez quoi? Dans quelques années ils reviendront en Europe, parce que les survivants du rêve occidental seront au bord de la famine à leur tour. La Grèce est presque mûre, déjà. Espace Schengen, espace euro.
          Mais pour que leur plan (basé sur une certaine eschatologie) fonctionne, les états nations doivent disparaître pour être fondus dans des entités géantes (UE et compagnie) et divisés en petites régions trop faibles pour avoir un quelconque poids (les 13 (admirez la symbolique esotérique du chiffre qui porte malheur) régions de l’hollandouille nationale).

          D’ailleurs, petite anecdote: savez qui fut la première organisation internationale? La mafia et le crime organisé.

          Co-responsable? Désolé, je ne fais pas partie du groupe Bilderberg, ni du CFR, ni du club du siècle

          La seule vision rousseauiste que j’accepte de voir est celle du douanier et de ses tableaux.

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