Alarmer! toujours alarmer, mais que faire en faveur de nos butineuses bien mal en point? Le varroa, les pesticides, la maladie du châtaignier, qui pourrait être endiguée avec l’introduction du torymus, prédateur naturel du cynips du châtaigner. Quant aux aides financières……
Les apiculteurs du Languedoc-Roussillon ont lancé mardi un cri d’alarme face à la baisse de la production depuis trois ans et demandé un appui financier de l’État et des collectivités pour éviter une trop grande fragilisation de la filière apicole.
«Deux ou trois années de difficultés et les aléas climatiques de 2014 poussent de nombreux apiculteurs du Languedoc-Roussillon à se questionner sur l’avenir de leur activité. Avec une perte moyenne de la moitié de la production régionale, soit un manque à gagner d’environ 10 millions d’euros, la situation est particulièrement alarmante et la saison 2014 s’avère de très mauvais augure», écrivent la FRSEA et l’Adapro-LR (Association de développement de l’apiculture professionnelle) dans un communiqué.
Selon les apiculteurs, la sécheresse conjuguée avec les problèmes récurrents (varroa, frelon asiatique, intoxications, maladies) ont impliqué «des coûts supplémentaires pour combler les besoins alimentaires des abeilles» et «se répercutent aujourd’hui gravement sur la saison»
Ainsi, en fonction des miellées, «la diminution de production va de -35% (colza) jusqu’à -92% (garrigue), pendant que le châtaignier, l’une des miellées apportant des volumes très importants, diminue de 40%», ont observé des membres de l’Adapro.
Selon les apiculteurs, le miel des châtaigniers est d’autant plus en danger que s’ajoute, une autre calamité, le cynips du châtaignier, un parasite qui «s’étend de plus en plus dans la région».
«Si rien n’est fait, la production de châtaignes (et de miel de châtaignier), peut être réduite à néant en l’espace de 2 à 3 ans», souligne les deux organismes, affirmant qu’il existe «une solution pour réduire son impact», en l’occurrence «l’introduction d’un prédateur naturel, le torymus» mais qu’il «doit être mis en œuvre le plus tôt possible»……..
[…]Source 20Minutes/planète
Savoir pour comprendre:
Quels sont les 7 pesticides qui tuent les abeilles ? article complet ICI
Comment Bruxelles veut protéger les abeilles sans bannir les pesticides (article 2013)
recyclage
17 façons originales de réutiliser les bouteilles en plastique (le tribunal du net)
nous avons enclencher le mode autodestruction de la planète
tout est dit dans la citation d Albert Einstein
« Si les abeilles disparaissaient de la surface du monde, il resterait moins de quatre ans à vivre à l’espèce humaine »
Mais non voyons.
Il a dit ça parce qu’il était en colère, c’est tout.
🙂
Depuis, on a inventé notre Messie agro-alimentaire: MONSANTO !
Wouhouh, on est sauvé ! …………..
Quatre ans ? Bon ben, je vais tâcher de profiter un peu avant alors.
Mettons nous à manger bio et local les amis, on diminuera ainsi notre impact des pesticides.
Si chacun de nous s’y met, si chaque famille s’y met, on fera bouger les choses et on protègera autant les abeilles que nous.
PS : ne vous faites pas pigeonner avec le bio des hypermarchés qui est un attrape couillon, car présence de pesticide.
suis bien d’accord…
et pour aller plus loin, plantez vos légumes, sur vos balcons, des poules dans le grenier, des champignons dans la cave, et des abeilles sur le toit!!!!
c’est la saison des bocaux qui va commencer !!! et des fruits il y en a à GOGO cette année !!!!!
Je suis entièrement d’accord avec toi Poussin Vert
moi se qui me chagrine c’est qu’on parle de rendement donc de fric en aucun cas on se souci de ces insectes merveilleux , l’apiculteur pense : quantité de miel donc de fric …
en toute honnêteté je me fou de la disparition des apiculteurs . (eux se moque des abeilles seul le miel gratuit compte)
par contre celle des abeilles me crève le cœur et la disparition du miel aussi mais dans une moindre mesure car on peu vivre sans apiculteur pense cas l’€ et sans miel par contre sans les abeilles mon avis et que ça va changer grandement notre menu quotidien du style 5 fruits par jour .
mon commentaire ne va pas plaire aux apiculteur pourtant c’est bien le miel la préoccupation !!!
à ma connaissance j’ai pas encore vu des ruches de guêpe et pour cause elle ne font pas de miel ni de gelé royal …
donc si elle disparaissent tout le monde sent fou comme des ours et des loups … pas de ruche pour les guêpes …
pas un seul jour qui passe sans qu’on parle de fric ou de guerre monde de merde …
Et j’irai encore plus loin,
.. pour moi aussi me faire des potes apiculteur/pleureuses.
Oui ils se foutent des abeilles, seul compte le rendement, avec les même dérives mortifères qu’en agriculture intensive!
Savez- vous que depuis des décennies ils ont:
– Abandonné notre abeille noire autochtone, au profit d’une abeille importée plus fragile, mais au rendement supérieur.
– Remplace une grosse partie du « miel d’hiver », nourriture nécessaire pour la colonie durant son endormissement hivernale, par….du sirop de glucose, super fortifiant, c’est bien connu!!!
-Que certains importent de nouvelles souches « prometteuses » d’abeilles, sans vrai recul sur les conséquences sur la faune « butinière » indigène.
– Qu’ils traitent leurs ruches, etc…
Bien sûr et heureusement, il existe encore des apiculteurs « bio » consciencieux et….pauvres!
Mais autant qu’il y a de paysans véritables…
Évidemment et aussi,,il st impératif de supprimer en priorité les pesticides nocifs, ne serait-ce que pour notre survie!
Et vlan, encore une image d’Épinal en moins!
..Dur, dur le réveil du pays des bisounours.
Si les abeilles disparaissent c’est la vie qui est en jeu. Ou on sera obligé comme en Chine de polliniser à la main (un travail titanesque).
Dans le Sichuan, des « hommes-abeilles » pollinisent à la main les vergers
http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/23/dans-les-vergers-du-sichuan-les-hommes-font-le-travail-des-abeilles_4405686_3244.html
La solution moderne au chômage??? 😉
Pas vraiment Engel, il faudrait dépenser des milliars pour remplacer les polinisateurs et très peu de pays auraient des fons pour ça.
Voici une phrase célèbre d’Eeinstein: Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre ans à vivre
Comme d’habitude tout ceci manque vachement de RELATIVITÉ !
1) la photo illustrant l’article, c’est pas une abeille mais un bourdon…
2) Je suis en Alsace, il n’y a pas de frelon asiatique (pas encore), pas de maladie du châtaigner et je suis en montagne, pas de pesticide… et ben devinez quoi il y a très peu de miel…
3) Einstein a vu juste mais encore une fois il n’y a pas que l’abeille domestique qu’on utilise pour produire beaucoup de miel puisque les colonies sont grosses (pas cette année), il existe plus de 1000 variétés d’abeilles, prenez le temps de les observer !
http://www.urbanbees.eu/inventaire-especes
4) salut Mario bros ! cette année je vais peut être goûter du miel de BOURDON!!!! un quart de demi cuillère à café ! ben voui le bourdon fais de toutes petites colonies, utilisé dans les serres agricole, et quand ils sont tous morts on peut récupérer un tout petit peu de miel…
J’ai hâte de gouter !!!! MIAM !
L’humain doit s’adapter à son environnement ! et pas l’inverse ! Alors retroussons nos manches et en AVANT !
Mais il faut relativiser le fatalisme ne sers à rien !
HAUT LES COEURS!
En Alsace pas de pesticide et des châtaigniers???
Tu habites quel coin de montagne?
Le coté vosgien qui se prend toutes les saloperies industrielles de la Suisse Allemagne?
…D’où les fameuses pluies acides des années 80!.. mais sûrement pas au point d’acidifier le sol, pourtant indispensable à la pousse de châtaigniers (acidophiles).
Hello engel,
j’ai un test de l’eau de chez moi et oui pas de pesticides…
au sujet des châtaigniers la maladie dont parle l’article n’est pas présente chez nous (pas encore), comme le frelon asiatique n’est pas (encore) arrivé ici…
ceci pour relativiser l’article, l’année apicole est très mauvaise aussi chez moi, sans les problèmes du languedoc… alors ou est le problème??? les chemtrails ?
le vent soufflant d’ouest je capte pas trop ton histoire de saloperies Suisse Allemande…???…
La forêt vosgienne fut dans les années 80 ravagée par les pluies acides venant du complexe industrielle suisse et allemand.
Preuve en ces lieux, d’un fort courant de pollution aérienne.
Ce courant d’air existe toujours, seul les agents polluant ont changé!
T’as testé l’eau de pluie, ou l’eau du robinet?
..Vu ta situation géographique, qu’il n’y ait pas de pesticide dans l’eau du robinet serait des plus normal.
En zone montagneuse , les cultures intensives, par leurs absences, ne peuvent polluer par infiltration les nappes phréatiques.
Ps: Effectivement le vent dominant est d’ouest.
Mais le massif vosgien provoque des perturbations très importantes qui expliquent des courants aériens auxiliaires importants.
http://www.lexpress.fr/region/laquo-l-alsace-ne-pouvait-avoir-qu-un-climat-original-raquo_479038.html
Le problème est idem dans les Alpes peu de miel de châtaigniers.
La cause beaucoup de pluie en juin et Juillet au moment de la floraison, donc les fleurs ont coulées .
Par contre, Il y a du miel d’acacias parce qu’il a fait beau au mois de Mai.
Celui que j’achète provient de petits apiculteurs locaux,qui n’ont aucun objectif de rentabilité, et une très bonne connaissance des abeilles, donc ils ne font pas n’importe quoi non plus.
Et si on se posait un peu d’autres questions ?
Par exemple ce que les abeilles ont à manger quand on pratique la transhumance pour des monocultures ???
C’est un peu comme de bouffer des pâtes tous les jours…
Quand on se promène un peu dans les campagnes on se rend vite compte qu’il n’y a plus de fleurs des prés et des haies, ni même des jardins puisque la plupart des plantes sont achetées en jardinerie qu ne fournissent presque que des plantes hybrides ou exotiques sans nectar.
Nos pollinisateurs ont faim et dans le meilleur des cas ils sont mal nourris ( et ras le bol de n’entendre parler que des abeilles qui ne sont que le maillon économique de toute la chaîne, les papillons, syrphes, mouches, bourdons… font bien plus de travail à eux tous ! ).
Alors semons des fleurs nectarifères partout, bourraches, cosmos sulfureux, thym, verveines… et surtout pas les mélanges de graines type « jardin fleuri » dont même les coquelicots sont suspects !
Commençons par éliminer les facteurs de risques avant de pleurer, un peu comme pour les cancers, quoi.
Je sais que les « Colibris » ont fait des semis sauvages il y a quelques années, pour les semences c’est un bon contact !
c’est une des raisons de la meilleurs qualité et un meilleur rendement des abeilles en ville, et oui il y plein de parcs et beaucoup de fleurs…………………
Mon dernier passe et me dit « Maman, pourquoi un bourdon quand on parle d’abeilles ! C’est pas sérieux quoi ! »
Plantez des arbres si vous pouvez, semez des fleurs mellifères, laissez la nature remplir de sauvages indésirables, installez des ruches dans vos jardins, sur vos balcons, observez et intervenez le moins possible.
L’apiculture professionnelle « conventionnelle » est en crise parce que les apiculteurs on une courte vue financière. C’est navrant de constater à quel point ils ont perdu le respect du rythme de la généreuse et magnifique mouche à miel. C’est là aussi une remise en question totale qu’il faut faire. En continuant comme aujourd’hui les abeilles finiront pas se décourager de vouloir nous sauver. 🙁
Je les aime et cherche des solutions adaptées à mon environnement en m’informant sur ce qui se fait ailleurs, en faisant découvrir la ruche aux plus jeunes, en protégeant ces belles ailées à ma mesure pour leur permettre de continuer leur merveilleux ouvrage.
Israël/ Palestine : l’apiculture, enjeu politique
http://lesbrindherbes.org/2014/08/01/conflit-israelo-palestinien-exemple-dun-degat-collateral-lapiculture-enjeu-politique/