Les négociations en cours entre l’UE et les USA concernant le partenariat transatlantique ne sont qu’un des aspects de l’étape actuelle vers un nouveau degré de libéralisation des économies mondiales. Echaudées par l’échec du précédent cycle de libéralisation conduit dans le cadre de l’OMC et qui avait vu une forte mobilisation de la société civile, les élites mondiales ont adoptées une stratégie plus discrète en privilégiant les traités bilatéraux et les négociations secrètes afin de contourner l’obstacle de l’opinion publique… Après le partenariat transatlantique, c’est donc au tour des négociations en cours dans le cadre du TISA et destinées à libéraliser les services publics, d’être portées à la lumière et à la connaissance du public. Comme les cafards ou les vampires, il faut noter qu’une fois exposés au grand jour, ces accords de libre échange révèlent alors leur nature monstrueuse et parasitaire, ce pour quoi ils ne peuvent se développer que dans l’obscurité et le secret… TISA a donc pour but de mettre fin au régime du service public et de livrer ce qui reste de solidarité et de protection sociale au secteur privé, et surtout de verrouiller cet état de fait en empêchant tout retour en arrière et toute renationalisation ou municipalisation…
Donc, après TAFTA, après TISA, le site Euractiv nous apprend que l’UE négocie actuellement un accord avec la zone de libre échange sud-américaine MERCOSUR et que « la chancelière allemande, Angela Merkel, a assuré au Brésil qu’elle fera tout son possible pour faire aboutir les négociations visant à créer un espace de libre-échange entre l’UE et le Mercosur »
Tout cela se fait évidemment dans le but de développer les échanges commerciaux et les flux d’investissements. Ce que ne disent cependant jamais les élites dirigeantes c’est que le développement du commerce mondial n’a aucun effet positif sur les économies occidentales, que ce soit en terme d’emplois ou de croissance. Le développement du commerce mondial et des flux financiers ne profitent dans les faits qu’aux élites mondialisées (et non délocalisables) et aux multinationales dont elles sont le plus souvent les employées…
La chancelière allemande, Angela Merkel, a assuré au Brésil qu’elle fera tout son possible pour faire aboutir les négociations visant à créer un espace de libre-échange entre l’UE et le Mercosur.
Les négociations commerciales entre l’UE et le Mercosur sont un vieux serpent de mer entre les deux continents. À l’occasion de sa visite au Brésil où se déroule la Coupe du monde du football, la chancelière allemande, Angela Merkel, a déclaré que les deux principales économies d’Europe et d’Amérique du Sud avaient tout à gagner dans le renforcement commercial et d’investissement.
« Il est dans notre intérêt de conclure un accord de libre-échange entre le Mercosur et l’Union européenne », a-t-elle déclaré aux journalistes après sa rencontre avec la présidente brésilienne, Dilma Rousseff. « Je vais faire tout mon possible pour que nous puissions avancer et surmonter les obstacles ».
Angela Merkel et Dilma Rousseff ont discuté de la coopération dans le domaine de la recherche scientifique et du secteur de l’énergie, y compris les énergies renouvelables. Leur objectif est aussi d’encourager les prises de participation communes afin d’augmenter les flux financiers.
Mais la lenteur des négociations sur l’accord de libre-échange entre l’Europe et le Mercosur a freiné la libéralisation commerciale entre les deux espaces économiques. La zone commerciale de libre-échange comprend l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay et plus récemment le Venezuela.
Des négociations ont été tenues par intermittence à partir de 1999. Elles ont repris en 2010 après six années de gel. Dans le passé, les négociations avaient piétiné sur les questions de subventions agricoles au niveau européen et sur l’ouverture des industries de la zone du Mercosur à la concurrence européenne.
« Ca n’apporte rien de continuer à discuter si les deux parties ne sont pas prêtes à le faire » a déclaré Christian Leffler, directeur général pour les Amériques au sein du Service européen pour l’action extérieure lors d’un récent entretien. En l’occurrence, il n’y a aucune réunion de prévue entre les diplomates de l’Union européenne et du Mercosur.
Dans des pays comme l’Irlande, les éleveurs craignent que leur production ne puisse pas faire face à la concurrence de pays comme l’Argentine et le Brésil. Ils sont en effet les deux premiers exportateurs de viande bovine et de volailles au monde actuellement.
En pleine crise économique, l’Argentine a traîné intentionnellement le pas dans l’établissement d’une liste de produits européens qui pourraient entrer dans la zone du Mercosur sans faire l’objet d’une taxe douanière.
Le dernier membre du Mercosur, le Venezuela, a été exclu des négociations avec l’Union européenne, car le pays n’est pas prêt à faire face à la concurrence européenne.
Le Brésil, la première puissance économique régionale, cherche à développer le commerce en vue d’accélérer son économie qui a tendance à s’essouffler. Or Brasilia a le sentiment qu’elle est actuellement mise de côté en raison des négociations qui sont menées entre l’UE et l’Asie d’une part et l’Union et les États-Unis d’autre part.
L’UE et le Mercosur auraient dû échanger des propositions d’ici la fin de l’année dernière en vue de poser les limites au projet de libre-échange dans des domaines allant de la production bovine au secteur automobile. Le projet a pour but de créer un espace de libre-échange qui comprendrait 750 millions d’individus et un volume d’échange commercial de 130 milliards de dollars par an.
La date butoir a été repoussée et les listes ne devraient pas être sur la table de négociations avant juillet, une fois la Coupe du monde de football terminée.
Source : Euractiv
Quand il n’y aura plus de protection sociale, quand il n’y aura plus aucun service public et que tout sera privatisé, le coût humain et social va être si important et il y aura tellement de gens à la rue et dans la misère que l’on va arriver inévitablement à des soulèvements massifs et à des guerres civiles car les gens n’auront plus rien à perdre. Quand un animal est acculé il attaque si on ne lui laisse pas une possibilité de fuite. Pour les humains ce sera identique on ne leur laissera plus rien et ils attaqueront. Bonjour l’avenir ! Mais tout cela fait parti de leur plan pour que l’on s’entretue et diminuer ainsi (en parallèle avec la propagation de virus et de vaccins) la population mondiale. Mais, je sais, je suis un vilain pessimiste….
Soulèvement ….ça va péter!
Faut arrêter de rêver
On est chez des ZOMBIES
et des Zombies ,c’est des morts-vivants
des morts qui se croient vivants
c’est pourtant flagrant!
faites un tour de terrain …pour voir..
..400 mètres
c’est pas la fin du monde pourtant
eh bien ,les zombies n’y arrivent pas….essayez pour voir qui vous êtes….400 mètres
alors on se montre raisonnable
et on retourne se coucher !
Et le 30 Juin
je voudrais pas être votre voiture
pasque les jeunes eux savent courir
et votre voiture ne va pas être contente de vous