Pourquoi pauvres et riches ne développent pas les mêmes cancers (et ceux des pauvres tuent beaucoup plus)

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Une étude américaine menée par le docteur Francis Boscoe révèle que les types de cancer varient selon que l’on est riche ou pauvre. La mortalité touche différemment elle aussi. Le cancer du col de l’utérus serait par exemple plus fréquent chez les précaires.

Quels sont les facteurs, notamment socio-culturels qui expliquent qu’il y a des cancers de pauvres et des cancers de riches ?

Les cancers des pauvres traduisent leurs facteurs étiologiques avec  un surplus de cancers du poumon et des voies aériennes supérieures (très liés au tabac, à l’alcool ou à l’amiante) et ce sont malheureusement les plus graves, ceux dont les taux de guérison sont les plus faibles.

Les cancers dont souffriraient les pauvres selon cette étude sont aussi les plus mortels. Ces types de cancer sont-ils plus difficiles à soigner ou les traitements sont-ils moins efficaces ?

Investit-on moins dans la recherche sur ces cancers-là ? Le dépistage joue-t-il aussi un rôle ? Lequel ? Comment l’expliquer ?

On investit autant sinon plus dans ces cancers que dans les cancers des riches ; car il s’agit de cancers fréquents et donc de marchés potentiellement très rentables. Mais si la recherche est stimulée par l’argent, la découverte, elle, est la résultante de facteurs plus complexes et nécessite la liberté qui a été considérablement réduite dans les dernières décennies. L’effondrement scientifique de l’URSS des dernières années a démontré clairement que sans liberté, pas de découverte. Si on ne trouve pas ce n’est pas parce qu’on manque d’argent mais parce la pensée unique en médecine comme ailleurs élimine les esprits libres et donc la créativité .

Le dépistage ne joue pas de rôle réel dans les inégalités face aux cancers. L’exemple du cancer du sein est caractéristique. Si on est favorisée, on se fait dépister régulièrement et on se fait diagnostiquer plus souvent le cancer du sein !  Mais comme le dépistage fait surtout du surdiagnostic  (5 à 25 % selon les études ) et que les traitements modernes (lorsqu’ils sont accessibles aux pauvres comme en France) ont considérablement diminué,  l’intérêt du dépistage systématique est de plus en plus contesté. La mortalité globale est  pratiquement la même qu’on soit riche ou pauvre et les défavorisées ont finalement évité des parcours du combattant de biopsie en traitement et en angoisse inutile, en destruction de familles .

Le même raisonnement peut s’appliquer pour le dépistage du cancer de la prostate probablement plus souvent fait dans les couches socio-économiques plus favorisées et qui n’apportent probablement plus d’inconvénients que d’avantages . La surmédicalisation des citoyens dans un pays comme la France où tout semble être permis en multiplication d’examens et donc de complications de ceux –ci , protège peut-être les moins favorisés de dégâts de l’angoisse engendrée par la médiatisation de tout ce qui pourrait vous arriver. La pauvreté protège- t-elle parfois ?

Les deux premiers plans cancer se flattent de progrès considérables … dans l’organisation de la recherche et des soins mais malheureusement pas en termes de survie des patients malgré près de trois milliards  de dépenses directement pour la bureaucratie  .

Quels sont les facteurs, notamment socio-culturels qui expliquent qu’il y a des cancers de pauvres et des cancers de riches ?

Les cancers des pauvres traduisent leurs facteurs étiologiques avec  un surplus de cancers du poumon et des voies aériennes supérieures (très liés au tabac, à l’alcool ou à l’amiante) et ce sont malheureusement les plus graves, ceux dont les taux de guérison sont les plus faibles.

Les cancers dont souffriraient les pauvres selon cette étude sont aussi les plus mortels. Ces types de cancer sont-ils plus difficiles à soigner ou les traitements sont-ils moins efficaces ?

Investit-on moins dans la recherche sur ces cancers-là ? Le dépistage joue-t-il aussi un rôle ? Lequel ? Comment l’expliquer ?

On investit autant sinon plus dans ces cancers que dans les cancers des riches ; car il s’agit de cancers fréquents et donc de marchés potentiellement très rentables. Mais si la recherche est stimulée par l’argent, la découverte, elle, est la résultante de facteurs plus complexes et nécessite la liberté qui a été considérablement réduite dans les dernières décennies. L’effondrement scientifique de l’URSS des dernières années a démontré clairement que sans liberté, pas de découverte. Si on ne trouve pas ce n’est pas parce qu’on manque d’argent mais parce la pensée unique en médecine comme ailleurs élimine les esprits libres et donc la créativité .

Le dépistage ne joue pas de rôle réel dans les inégalités face aux cancers. L’exemple du cancer du sein est caractéristique. Si on est favorisée, on se fait dépister régulièrement et on se fait diagnostiquer plus souvent le cancer du sein !  Mais comme le dépistage fait surtout du surdiagnostic  (5 à 25 % selon les études ) et que les traitements modernes (lorsqu’ils sont accessibles aux pauvres comme en France) ont considérablement diminué,  l’intérêt du dépistage systématique est de plus en plus contesté. La mortalité globale est  pratiquement la même qu’on soit riche ou pauvre et les défavorisées ont finalement évité des parcours du combattant de biopsie en traitement et en angoisse inutile, en destruction de familles .

Source et article complet sur Atlantico.fr

 

 

19 Commentaires

  1. Ya du doublon là ! …pas très sérieux tout ça !

  2. La pauvreté, en elle même est déjà un des cancers de la société dite civilisée…
    « Liberté, Egalité, Fraternité » pourrait faire partie dans une certaine mesure, des remèdes à appliquer, mais ce n’est pas rentable !

    • je dirais même + : l’humanité à la sauce démocrature occidentale est le cancer de la planète !
      Bernard Werber a fait une comparaison de la sorte dans je ne sais plus lequel de ses livres…
      Et c’est vrai que prolifération, épuisement des ressources, destructions, pollutions : ce sont les caractéristiques d’un cancer, ou de l’humanité contemporaine ?

      Amaruka, la Terre, nous en débarrassera…

  3. Sinon le grand nombre de Cancers chez les pauvres est aussi dû à l’empoisonnement généralisé de la bouffe vendue dans les supermarchés et aussi à la sur-utilisation des pesticides.

    • Chuuuuuuuuuuuuuuuut !!!!
      malheureux, tu veux déclencher une révolte ?
      😀

      De toute façon, tout va bien, Flamby a annoncé son plan de lutte contre le cancert, au programme :
      Big Pharma et augmentations des taxes sur le tabac !

  4. a la question, perso je répondrai,
    parce que, la connaissance !
    la culture du savoir est un médicament, en soi …

  5. Il y en a pour les riches comme pour les pauvres. Tout est ensuite dans la manière de répondre à l’alerte.

  6. Mon ami Gert s’est sorti d’un cancer phase terminale (nonhotchkin). A 20 il contracte son premier hotchkin, rayons et chimio dégueulasse après plusieurs mois de traitement retour à la maison sans cheveux et rachitique, mais son envie première de fumer un gros joint le met sur la bonne voie de guérison. En effet il retrouve instantanément l’appétit et reprend des forces très rapidement contrairement à ses camarades de chambre qui décèdent dans les mois qui suivent.
    En 2010, comeback sous nonhotchkin avec de nombreuses tumeurs en développement partout sur le système lymphatique, et admission dans un protocole de recherche (c’est la formule habituelle permettant d’intéresser financièrement les oncolgues qui ne peuvent être récompensés directement sur les prescription contrairement aux protocoles de recherche, un peut comme des vendeurs d’assurances , c’est pour cela qu’ils se braquent quand vous décidez d’abandonner car ils doivent rendre une partie de leurs bonus…. bandits va).
    Le traitement donne des résultats quelques mois puis retour à la croissance active des tumeurs.
    On lui propose un traitement très lourd (nagazaki) en chambre stérile avec enlèvement de la moelle pour la préserver des dégâts de la chimio, il refuse vu son état de faiblesse… Il règle son suicide assisté et préfère passer les quuelques mois qui lui reste sans traitement. Sous pression de son entourage il recherche des pistes sur le net (hououou le ventre de la bete , le repère des charlatants……. les complotistes, internet ne devrait servir que pour te branler ou pour facebook…).
    Il découvre les recherches sur la DCA, dichloroacétate acid.
    Il trouve le produit auprès d’un médecin ouvert d’esprit et entame le traitement, couplé avec des anticoagulants, car les éffets du traitement engendre l’élimination des cellules cancéreuses par le système sanguin donc risques de tromboses.
    Le traitement à été fait sans accords et intérêts de ses médecins traitants, mais depuis le début des résultats confiants et notables sont mesurés. Maintenant après deux ans de traitements, 100% des tumeurs cancéreuses ont disparues, au grand damne de ses médecins qui admettent que le traitement semble efficace.
    Cout mensuel: 50 euros
    Effets secondaires: quelques moments de dysfonctionnements neurologiques (fourmillement dans les jambes sensibilité à la lumière au bruit, ne dépassant pas 20% du temps de traitement
    Cette thérapie est étudié avec succès relatif au Canada Alberta mais toujours couplée à de la chimio (elle fonctionnerait mieux sans chimio).
    Ce traitement n’intéresse pas bigpharma car ne rapporterait rien car déjà approuvé sur l’être humain car ancienne thérapie de traitement de l’acidolactose (bizarrement abandonnée récemment).
    A bon entendeur ouvert d’esprit….. pour les autres on ne vous écoutent même plus, on a plus confiance, donc on cherchent on discutent et on vous emmerdent.

    Lien de mon ami: http://kuskanker.wordpress.com/

  7. Un document OpenOffice que j’ai fais à partir de différents articles sur les moyens de luttes « non conventionnels » sontre les cancers (plusieurs copié – collé)

    http://cjoint.com/14jn/DFin6Cbget2.htm

  8. Merci pour ce document Capitou.
    Il y a également le protocole de Bill Henderson testé par Patrick (quelqu’un de formidable) qui relate son histoire sur son site : http://moncancer.info/
    Je le teste actuellement sur ma mère à qui on a diagnostiqué un cancer de l’utérus il y a 2 mois. Je regrette vraiment de ne pas m’être intéressé à ces traitements alternatifs plus tot, cela aurait évité à ma mère de subir les ravages de la médecine conventionnelle à savoir une chirurgie (porte ouverte aux métastases) et une ablation d’une chaine ganglionnaire (ben voyons le système immunitaire ça sert à rien, on peut le supprimer!).
    C’est la première fois que je laisse un commentaire sur ce blog que je lis depuis un an et j’en profite donc pour remercier tous ceux qui le font vivre (benji, volti… et toutes les personnes qui échangent des informations sur ce blog)

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