Et après Flamby 1er nous impose des mesures d’austérités car l’état n’a plus de sous! 50 milliards à trouver avec de fausses solutions, alors qu’il y en a, en s’attaquant « aux copains » par exemple…
Eric Alt, magistrat et candidat Nouvelle donne aux européennes, et Hervé Falciani, ancien informaticien de la banque HSBC de Genève et candidat du Parti X en Espagne, s’associe pour dénoncer l’inaction des Etats et de l’Union européenne en matière de lutte contre la fraude et l’évasion fiscale. « Les règles, les institutions et les individus qui ont permis les dévoiements de la finance, regrettent-ils dans leur tribune, ne sont pour l’heure pas vraiment remis en cause ».
Bankia, une des principales banques du pays, dirigée par un ex-directeur du FMI, M. Rodrigo Rato, a vendu des produits toxiques à ses employés et même à ses retraités – Andres Kudacki/AP/SIPALa Commission européenne indiquait en 2012 que près de 1 000 milliards d’euros étaient perdus chaque année dans les 28 pays de l’Union en raison de la fraude et de l’évasion fiscale.Les droits fondamentaux sont aujourd’hui affaiblis au prétexte de la crise économique. En particulier, la «Troïka» a imposé aux pays du Sud une régression sociale majeure.
Pourtant, nous savons que ce n’est pas la taille des Etats, le montant de leurs dépenses ou des avantages sociaux qui sont à l’origine de la crise, mais au contraire leur faiblesse en matière de régulation et de lutte contre la fraude, aggravée dans certains cas par la corruption des oligarchies dirigeantes.
Ainsi, aux Etats-Unis, la crise des subprimes est en partie la conséquence d’une fraude gigantesque au crédit hypothécaire. En Islande, pays de 320 000 habitants, 100 milliards de dollars se sont volatilisés en 2009, conduisant à la nationalisation des trois principales banques du pays. De même, la faillite de l’Anglo-Irish Bank irlandaise a des origines frauduleuses : 70 milliards d’euros se sont volatilisés, dans un contexte marqué par la confusion des intérêts entre secteur bancaire et autorités publiques. Un cercle d’initiés aurait aussi bénéficié de « prêts cachés » d’un montant considérable.
En Espagne, les scandales financiers se succèdent. Bankia, une des principales banques du pays, dirigée par un ex-directeur du FMI, M. Rodrigo Rato, a vendu des produits toxiques à ses employés et même à ses retraités : ils ont perdu 23 milliards d’euros.
Mais pour la première fois depuis vingt ans, les sommes récupérées par l’administration fiscale ont diminué. Dans de nombreux pays, les moyens pour lutter contre la fraude s’amenuisent. Les enquêteurs n’ont parfois plus les moyens logistiques d’enquêter sur le terrain. En Italie, les agents avancent les frais d’essence et attendent plusieurs mois pour être remboursés.
Nous savons que la dette grecque a été longtemps dissimulée par des moyens frauduleux avant sa révélation en 2010. Ce maquillage résulte principalement de la levée de fonds hors bilan par le biais d’instruments financiers mis au point par la banque Goldman Sachs, qui a perçu 600 millions d’euros à cette occasion.
Et ce n’est pas seulement la faillite de la Grèce qui a entraîné celle de Chypre. C’est aussi la conséquence du système bancaire hypertrophié et opaque développé dans l’île : plus de la moitié des fonds détenus appartenaient à des non résidents attirés par l’absence de contrôle et de transparence.
8 000 milliards d’euros placés dans les paradis fiscaux
Nous savons que tous les Etats européens souffrent d’une fraude fiscale endémique. Selon l’ONG Réseau pour la justice fiscale, 8 000 milliards d’euros seraient placés dans les paradis fiscaux. Nous savons que des banques comme HSBC et UBS ont contribué à soustraire à l’impôt des sommes considérables.
Nous savons que le trading à haute fréquence, pour l’instant soustrait à toute forme de régulation, est riche d’opportunités de fraude et de prédation.
Les principes d’égalité devant la loi et d’égalité devant l’impôt deviennent illusoires.
Et que faisons nous?
Source : www.marianne.net via Democratie-reelle-nimes.over-blog.com
Quel joli chiffre. Tout bon, tout rond.
Sûrement tout faux, hélas, mais si ça peut permettre que certains pigeons demandent plus de contrôles pour éviter une « fuite » pareille, ça vaut le coup, non?
Pour qu’il y ait évasion fiscale, il faut qu’il y ait prison fiscale. Parce que l’on ne peut s’évader que d’une prison.
Et puis, pendant que l’on va chasser le petit fraudeur, vilain pas beau qui met le budget en péril, on oubliera gentiment les gaspillages organisés et donc parfaitement légaux des gouvernements, dont par exemple celui des frais de bouche de Bercy passés juste avant le remaniement et la réduction du nombre de ces bouches avides de coûteuses douceurs.
Mais ça, c’est légal alors ne regardez pas, ne vous plaignez pas et fermez la.
Pareil pour le jeu des subventions, hop un million pour le Grand Orient, hop quelques centaines de millions pour des journaux dont plus personne ne veut entendre parler et surtout plus lire.
Décidément, certaines personnes ont un don pour toujours se tromper.
Et au Portugal où tout va « si mieux », un cabinet d’audit vient de « découvrir » que l’une des principales banques du pays (Espirito Santo International SA) a des cadavres dans ses placards …
http://www.zerohedge.com/news/2014-05-21/portugals-largest-bank-serious-financial-condition-auditor-warns
salut , c’est éloquent , je crois que ca correspond au budget (defense/armée) de la zone euro 990 milliard d’euro tout pays confondu