La réputation de la multinationale n’est plus à faire, son chiffre d’affaire ne cesse de grossir, et ses pratiques plus que discutables souvent mises en évidences, ne semblent pas motiver les consommateurs du « bonheur en bouteille » vers une autre boisson.
Alors que Coca-Cola vient d’annoncer le licenciement de 1250 salariés en Espagne, Esther Vivas, militante altermondialiste à Barcelone, rappelle, dans cette tribune, une décennie de conflits entre la célèbre firme et des syndicalistes, des écologistes ou des communautés locales à travers le monde. La face sombre du « bonheur » selon Coca-Cola.
« Merci de partager du bonheur » nous dit la dernière publicité de Coca-Cola. Mais en regardant les choses de plus près, il semble bien que Coca-Cola ne partage que très peu ce bonheur. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter les travailleurs des usines que la multinationale veut fermer dans l’État espagnol, ou les syndicalistes persécutés – et y compris kidnappés et torturés – en Colombie, en Turquie, au Pakistan, en Russie, au Nicaragua ou les communautés de l’Inde qui sont restées sans sources d’eau après le passage de la compagnie. Sans parler de la pauvre qualité de ses ingrédients et de leur impact sur notre santé.
Selon les chiffres de l’entreprise, chaque seconde, nous consommons 18 500 canettes ou bouteilles de Coca-Cola dans le monde entier. L’empire Coca-Cola vend ses 500 marques dans plus de 200 pays. Qui aurait pu le prédire quand, en 1886, John S. Pemberton, inventa ce breuvage à succès dans une petite pharmacie d’Atlanta ? Aujourd’hui, la multinationale ne se contente pas de vendre une boisson, c’est bien plus que cela. A coups de chéquiers et de campagnes de marketing multimillionnaires, Coca-Cola nous vend quelque chose d’aussi précieux que le « bonheur », « l’étincelle de la vie » ou « un sourire ». Néanmoins, même son « Institut Coca-Cola du Bonheur » est incapable de masquer toute la douleur provoquée par la compagnie. Son historique d’abus contre les droits sociaux et du travail traverse, comme ses rafraîchissements, toute la planète.
Licenciements et menaces de mort
C’est maintenant au tour de l’État espagnol. La compagnie vient d’annoncer une « Procédure de régulation d’emploi » (procédure de restructuration et de licenciement collectif, NdT) qui implique la fermeture de quatre de ses onze usines, le licenciement de 1250 travailleurs et le replacement de 500 autres. Une mesure prise, selon la multinationale pour « causes organisationnelles et productives ». Un communiqué du syndicat CCOO dément cette affirmation en soulignant que l’entreprise dégage d’énormes bénéfices, de plus ou moins 900 millions d’euros, et a un chiffre d’affaire de plus de 3 milliards d’euros.
Les mauvaises pratiques de l’entreprise sont aussi globales que sa marque. Selon le « Rapport alternatif sur Coca-Cola » de l’organisation « War on Want » [1], en Colombie, depuis 1990, huit travailleurs de Coca-Cola ont été assassinés par des paramilitaires et 65 autres ont reçus des menaces de mort. Le syndicat colombien Sinaltrainal a dénoncé le fait que la multinationale se trouve derrière ces actes. En 2001, à travers l’ « International Labor Rights Fund » et la « United Steel Workers Union », Sinaltrainal est parvenu à déposer une plainte aux États-Unis. En 2003, le tribunal a rejeté cette plainte en alléguant que les assassinats ont eu lieu en dehors des États-Unis. Mais la campagne de Sinaltrainal a, de toute manière, permis d’obtenir de nombreux soutiens.
Appropriation des ressources en eau
On retrouve des cas d’abus de Coca-Cola dans pratiquement chaque recoin de la planète où l’entreprise est présente. Au Pakistan, en 2001, plusieurs travailleurs de l’usine du Punjab ont été licenciés pour avoir protesté et les tentatives de syndicalisation de ses travailleurs au Lahore, Faisal et Gujranwala ont été frustrés par les obstacles dressés par la multinationale et les autorités. En Turquie, en 2005, ses employés ont dénoncé Coca-Cola pour intimidations et tortures et pour utiliser à ces fins une branche spéciale de la police. Au Nicaragua, la même année, le Syndicat unique des travailleurs a accusé la multinationale de ne pas permettre l’organisation syndicale et d’utiliser la menace de licenciements. On retrouve des cas similaires au Guatemala, en Russie, au Pérou, au Chili, au Mexique, au Brésil et à Panama. L’une des principales tentatives pour coordonner une campagne de dénonciation internationale contre Coca-Cola a été menée en 2002, quand des syndicats de Colombie, du Venezuela, du Zimbabwe et des Philippines ont dénoncé conjointement la répression subie par les syndicalistes chez Coca-Cola et les menaces d’enlèvement et d’assassinat.
Mais la compagnie n’est pas seulement connue pour ses abus contre les droits des travailleurs ; l’impact social et écologique de ses pratiques est également en cause. Comme elle le reconnaît elle-même, « Coca-Cola est l’entreprise de l’hydratation. Sans eau, il n’y a pas d’affaires. » Et elle pompe jusqu’à la dernière goutte d’eau là où elle s’installe……….
[…]Auteur Esther Vivas
Source Bastamag
Ce qui arrive dans votre corps 30 mn après avoir bu un Coca
Soleil, chaleur, gorge sèche. Votre main se referme sur la canette en fer-blanc, glacée, et constellée de petites gouttes d’eau.
Vous faites pivoter l’anneau du couvercle… « Pshhht ! », c’est le soulagement.
Le liquide pétillant s’écoule à flots dans votre gorge. Le gaz carbonique vous monte au nez,vous fait pleurer, mais c’est si bon ! Et pourtant…
Une dizaine de minutes plus tard
La canette vide, vous avez avalé l’équivalent de 7 morceaux de sucre ! [1] En principe, vous devriez vomir d’écœurement [2] Mais l‘acide phosphorique contenu dans la boisson gazeuse masque le sucre par un goût acidulé, donnant ainsi l’illusion de désaltérer. [3]
Après une vingtaine de minutes
Votre taux de sucre sanguin augmente brutalement, mettant une première fois votre organisme à l’épreuve.Votre pancréas s’emballe, sécrète de l’insuline en masse. Celle-ci est malgré tout vitale, elle seule peut permettre de transformer l’énorme surplus de sucre que vous avez dans le sang en graisse, ce que votre corps est mieux capable de supporter. En effet, il peut stocker la graisse, certes, sous forme de bourrelets disgracieux, mais provisoirement inoffensifs, tandis que le glucose est pour lui un poison mortel lorsqu’il est en haute dose dans le sang. Seul le foie est capable de stocker le glucose mais sa capacité est très limitée.
Après une quarantaine de minutes
La grande quantité de caféine présente dans le Coca est entièrement absorbée par votre corps. Elle dilate vos pupilles et fait monter votre pression sanguine.
Au même moment, les stocks de sucre dans votre foie saturent, ce qui provoque le rejet du sucre dans votre sang.
Après ¾ d’heure
Votre corps se met à produire plus de dopamine. Il s’agit d’une hormone qui stimule le « centre du plaisir » dans le cerveau. Notez que la même réaction se produirait si vous preniez de l’héroïne.
Et ce n’est pas le seul point commun entre le sucre et les drogues. Le sucre peut également provoquer une dépendance. A tel point qu’une étude a démontré que le sucre était plus addictif que la cocaïne. [4] Ce n’est donc pas un hasard si « l’accro » qui s’apprête à boire son Coca est aussi fébrile qu’un narcomane en manque.
Après 1 heure
Vous entrez en chute de sucre (hypoglycémie), et votre niveau d’énergie, aussi bien physique que mental, s’effondre.
Pour éviter cette cascade de catastrophes, la seule véritable solution est de boire de l’eau.Boire de l’eau réduira votre consommation de toutes les substances néfastes qu’on trouve dans les sodas, à commencer par :
- l’acide phosphorique, qui interfère avec le métabolisme du calcium, et cause de l’ostéoporose ainsi qu’un ramollissement des dents et des os ;
- le sucre, facteur de diabète, maladies cardiovasculaires, inflammation chronique, arthrose, cancer ;
- l’aspartame : il y a plus de 92 effets secondaires liés à la consommation d’aspartame, dont les tumeurs cérébrales, l’épilepsie, la fragilité émotionnelle, le diabète ;
- la caféine, qui provoque tremblement, insomnie, maux de crâne, hypertension, déminéralisation et perte de vitamines.
Sans compter que l’acidité du Coca-Cola est désastreuse pour les dents. Avez-vous déjà remarqué comme vos dents sont râpeuses après avoir bu du Coca-Cola ? Plus acide que le jus de citron, il peut-être utilisé pour décaper les pièces en métal (faites l’expérience de laisser une pièce sale de 50 centimes pendant une demi-heure dans un verre de Coca). L’émail de vos dents devient poreux, jaunâtre, grisâtre lorsque vous buvez souvent du Coca-Cola et c’en est la conséquence.
Inutile enfin, de parler des effets sur l’obésité : surtout chez les enfants, la consommation de sodas augmente le risque de 60 %. Il n’y a aucune bonne raison de faire boire des sodas à vos enfants, sauf si vous voulez
- augmenter leur risque de diabète ;
- augmenter leur risque de cancer ;
- leur créer une dépendance au sucre.
Sources :
[1] Sugar Stacks beverages, http://www.sugarstacks.com/beverages.htm
[2] What Happens to Your Body Within an Hour of Drinking a Coke,
[3] Coca-Cola une boisson dangereuse et cancérigène,
http://www.dangersalimentaires.com/2011/04/coca-cola-une-boisson-dangereuse-et-cancerigene/[4] Intense Sweetness Surpasses Cocaine Reward,
http://www.plosone.org/article/fetchArticle.action?articleURI=info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0000698Source de l’article Le Lot en action
Voir aussi:
Les eco-villages d’extrême droite
Semez partout les « graines interdites »
Ils sont anarchistes, autogérés, et ils font du très bon pain
Deux reportages à ne pas manquer:
http://eco2013.eklablog.com/l-affaire-coca-cola-a106633332
http://eco2013.eklablog.com/coca-cola-la-recette-secrete-a106633272
http://eco2013.eklablog.com/job-de-merde-producteur-de-sodas-a106633410
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0203297248560-coca-cola-se-lance-dans-les-dosettes-de-cafe-648460.php
…
Plus aucun soda chez-moi depuis bien longtemps!
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