Les résidents de la Pologne ont désormais moins de chances de se retrouver dans la pauvreté que ceux qui vivent en Italie ou en Grèce. C’est ce qui ressort d’un classement établi par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur la base de données fournies par l’agence des statistiques européennes, Eurostat.
L’OCDE a déterminé un ensemble de 9 critères qui permettent de définir la privation matérielle. Il y a un «risque important de privation matérielle» lorsque des gens ne peuvent pas se permettre au moins 4 des types d’achats suivants :
1. payer le loyer, payer les échéances de son emprunt ou les factures des services publics;
2. chauffer sa maison de manière adéquate;
3. faire face à des dépenses imprévues;
4. manger régulièrement de la viande et des protéines;
5. partir en vacances;
6. s’acheter une télévision;
7. s’acheter une voiture;
8. s’acheter une machine à laver;
9. s’acheter un téléphone.
L’Organisation a calculé, pour chaque pays, le pourcentage de la population qui respecte cette condition, et ces données ont été actualisées chaque année depuis 2003.
Les ravages causés par la crise sont maintenant très clairs.En Belgique, en 2003, 4,5% de la population répondait à la définition de la privation matérielle définie par l’OCDE. 10 ans plus tard, ce pourcentage s’était élevé à 6,5%.
Mais ce sont l’Italie et la Grèce qui sont les principales victimes de la crise en Europe. En Italie, le nombre des personnes défavorisées est passé de 7% en 2009 à 14,5% en 2013 ; en Grèce, il est passé de 11% à 19,5% au cours de la même période. Dans les deux cas, les chiffres ont presque doublé. En outre, la proportion de pauvres est désormais plus importante dans ces deux pays de la zone euro qu’elle ne l’est en Pologne, où elle a été divisée par 2, passant de 33,8% en 2005, à 13,5% en 2012.
Et pourtant, la Grèce et l’Italie sont encore des paradis si on les compare à la Hongrie, à la Roumanie ou à la Bulgarie. Dans ce dernier pays, près de la moitié de la population est en situation de privation matérielle, même si les choses tendent à s’améliorer graduellement.
Il convient de noter la très bonne note de l’Espagne, qui, malgré un taux de chômage de 27%, compte moins de pauvres que la Belgique en proportion de sa population. Un récent rapport de Caritas Catolica avait dressé une image bien différente, bien que les Espagnols comptent traditionnellement sur leurs familles.
Article complet sur l’Express.be
et le pire c’est que les Polonais se sont appauvris
les révoltes ont commencer dans le Maghreb et voici l’Ukraine comme pays se l’Est. A quand notre UE? c’est pour cette année. en Suisse le vote pour limiter la libre circulation des personnes de l’UE , donne un sondage favorable à son acceptation. ce sera peut être le signe du déclanchement des révolutions en France.
L’élite désire niveler nos salaires à tous, classe moyenne comprise, au niveau d’esclave.
Sauf que tes révolutions (Mag.. et Ukr..) sont fomentées par l’U.E elle même,…. entre autre.
Vu le nombre de polonais dans les pays “riches” Européens, ils sont partout et dépouillent le marché du travail car les français ou autres ne veulent pas faire le sal boulot!
Ainsi va la survie de ceux qui on souffert de la misère. PLus un peuple a été soumis à rude épreuve plus il est motivé pour s’en sortir et saisi alors toute opportunité à sa portée!
Nous, pauvres assistés français n’avons guère le choix que d’assister impuissant à cet envahisseur qui bien gentiment accepte les dérives du marché du travail.
http://www.lefigaro.fr/emploi/2013/04/23/09005-20130423ARTFIG00607-pres-de-400000-travailleurs-a-bas-cout-en-france.php
Excuse moi,
Mais c’est avec des arguments aussi faux que le peuple se fait baisé!
Dixit:
-” ils sont partout et dépouillent…”
Non. Ils travaillent légalement et survivent petitement!
La classe dirigeante fait venir ces étrangers, pour volontairement les mettre en concurrence avec les autochtones.
Grâce à cette “traite du salarié” il peuvent agir directement sur le coût du travail(les salaires) et augmenter ainsi leurs profits.
-“les français ou autres ne veulent pas faire le sal boulot”.
Archi-faux. Les français sont prêts à faire le boulot, si on les paye convenablement!
Je me rappelle parfaitement que cet argumentaire nous fut servi dans les années 70/80.
L’exemple type donné à l’époque : Les poubelleurs, qui étaient en très grande majorité d’origine étrangère.
Et de nous expliquer : “Les français ne veulent pas de cette place déshonorante, nous sommes donc bien obligé de..”. (le paradoxe chômage élevé/ place vacantes n’est pas nouveau!)
Pourtant, il se produisit un phénomène bien étrange dans les années 90.
Les poubelleurs furent augmentés et payés “normalement bien”!!!
Bizarrement, de nouveau un max de “français de souche” ré-investissèrent le “job ingrat et sale”.
…COMME QUOI!
Par contre la suite et la conclusion me semble fort justes.
….Pour ne pas dire totalement exactes.
Bien à toi.