les Big Pharma ne s’y sont pas trompés, il y a des profits à la clé, et ils pèsent de tout leurs poids les rapaces, pour mettre l’e-cigarette dans la liste des médicaments….
Paris – Des millions d’Européens et d’Américains l’ont essayée et beaucoup sont sortis des griffes du tabac grâce elle: la cigarette électronique attise intérêt et controverse à l’heure où Bruxelles et Washington projettent de la réglementer plus strictement.
Les utilisateurs (ou «vapoteurs») de cet appareil électronique sans tabac de la grosseur d’un cigare ou d’une cigarette, qui délivre dans la bouche une vapeur aromatisée contenant de la nicotine, se mobilisent en Europe face à la menace d’une régulation qui assimilerait leur engin à un «produit pharmaceutique».
Si une telle disposition était votée au Parlement européen, elle ne pourrait plus être vendue, en France et dans d’autres pays de l’UE, qu’en pharmacie alors qu’elle est aujourd’hui généralement écoulée comme produit de consommation courante dans des magasins spécialisés ou sur internet.
En Europe, la réglementation varie d’un pays à l’autre mais il reste le plus souvent permis d’utiliser dans les lieux publics cet appareil bien moins onéreux que le vrai tabac (environ trois fois moins cher à l’année en France).
Aux Etats-Unis où l’e-cigarette est en plein boum, avec des règles là aussi disparates, la puissante agence fédérale Food and Drug Administration (FDA) devrait annoncer une règlementation en octobre qui assimilerait l’instrument à un produit du tabac.
Le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a lancé un cri d’alarme début septembre avec une étude montrant une poussée de son utilisation chez les jeunes Américains, en particulier chez ceux qui n’ont jamais fumé.
«La montée de l’utilisation de la cigarette électronique est inquiétante», a commenté Tom Frieden, directeur du CDC, car la nicotine «est une drogue qui entraîne une forte dépendance».
Mais pour deux spécialistes britanniques des addictions et militants anti-tabac, le professeur Gerry Stimson (Imperial College) et l’ex-directeur de l’association anti-tabac ASH Clive Bates, l’e-cigarette est une «solution, pas un problème».
Dans un rapport, ils fustigent la volonté de la Commission européenne de vouloir réglementer la cigarette électronique comme un médicament, qui rendrait l’appareil «plus difficile à acheter qu’un paquet de cigarettes».
Or, «la cigarette électronique est une alternative peu risquée à la cigarette», plaident ces deux experts, imitant en cela un nombre grandissant de tabacologues.
«Beaucoup d’utilisateurs, souvent gros fumeurs, racontent leur passage à la e-cigarette comme une expérience qui les a transformés. Nombreux sont ceux qui réduisent leur consommation et sont sur le chemin de l’arrêt total» expliquent-ils.
Un médecin américain spécialiste du tabac, Joel Nitzkin, affiche une opinion similaire. «Je ne doute pas une seconde que la cigarette électronique sauve la vie de fumeurs qui l’ont adoptée», explique-t-il à l’AFP, jugeant «mauvaise et erronée» l’idée européenne d’en faire un produit pharmaceutique.
«Une vape libre et responsable»
Le pneumologue et militant anti-tabac français Bertrand Dautzenberg a un avis plus nuancé, appelant à une plus grande réglementation de cet objet qui «ne peut rester un produit de consommation courante». Mais il estime contre-productive «une réglementation qui laisserait le tabac beaucoup plus disponible que les e-cigarettes».
La Commission européenne, elle, persiste et signe. «Les e-cigarettes doivent conserver leur rôle initial d’aide à l’arrêt du tabac pour les fumeurs. D’où notre proposition de classement en produits pharmaceutique» explique un porte-parole bruxellois.
Très actif sur internet, le monde européen des «vapoteurs» a sonné le rappel contre le projet qui devrait être voté le 8 octobre au Parlement européen dans le cadre d’une directive anti-tabac.
Plusieurs associations d’utilisateurs appellent à manifester à Strasbourg le 7 octobre, en particulier les Français de l’Aiduce (Association indépendante des utilisateurs de cigarette électronique).
Des représentants de vapoteurs allemands ont remis une pétition avec 27.500 signatures le 11 septembre au Parlement européen pour défendre «une vape libre et responsable». En France, l’Aiduce fait circuler la même pétition et affiche plus de 37.000 signataires.
Le président de cette association, Brice Lepoutre, explique : «On estime à 7 millions le nombre de vapoteurs dans l’Union européenne. Ce sont 7 millions qui ont arrêté le tabac, il y a un fort risque de les faire replonger».
Source 20Minutes avec © 2013 AFP
>si il y a moyen de gratter un billet,l’état aime les furoncles..
>il se font du bénéfice sur le dos de la chine(revoir autre com)
c’est une guerre silencieuse et insidieuse
>contrôle des produits pour y ajouter n’importe qu’elle saloperie pour nous créer une maladie correspondant,le e-cancer
ils ne se cachent plus dans leur coups bas.
Ceci dit, je suis pas contre une réglementation sur la production et la distribution du e-liquide.
Je suis utilisateur et j’aimerai quand même que le liquide que je respire soit bien confectionné.
ouais,bien sur,c’est juste ton raisonnement
faut pas trop compter ,sur la bienveillance des lobbys qui vont en faire le biz,on a vu pour le reste…
+ 1 Grand marabout
Bande de nains de fumeurs, …cette merde c’est juste une saloperie de plus pour faire de nouveaux dépendants à la nicotine (la drogue du peuple).
Fumeurs = Accros = Collabos
ouais les moutons prennent tout ce qu’on leur donne de toute façon avec cette merde inutile
les élites – tien une pipe qui fait des bulles prend là
le mouton – ok super je vais la passer à tout mes copains moutoniser merci merci **
Je suis un gros fumeur et j’ai énormément réduit ma consommation de cigarettes en passant à l’électronique (d’une vingtaine de roulés par jour à deux/trois).
Je suis toujours dépendant à la nicotine donc (je n’ai pas du tout l’intention de m’arrêter) mais je suis bien content de réduire ma conso de goudron et des centaines de produits chimiques et additifs que contiennent les cigarettes et non le eliquide.
Je pense que c’est une erreur de penser que ce soit « un complot » de plus
« pour les moutons » afin d’augmenter le nombre de dépendants. Il me semble plutôt que les gouvernements sont bien embêtés par ce petit appareil qu’ils ne peuvent pas taxer à mort et essaie donc de mettre le grappin dessus.
D’abord l’interdiction dans les lieux publics, bientôt la vente uniquement
dans les pharmacies à des prix exorbitants et pour finir certainement les liquides goût cancer avec promo sur la chimiothérapie.